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J’ai bien aimé la préface qui détaille le rôle que Fantômas a joué dans la culture populaire avant d’être brocardé et ridiculisé par le cinéma avec Jean Marais et Louis de Funès. Bref, on le présente comme le premier super-héros 25 ans avant la naissance de Batman puis de Spiderman. Le premier super-héros était donc un super-vilain. Soit.
Il est dommage que le graphisme soit si typé avec ses personnages anguleux aux silhouettes floutées. Le dessin gâche tout de même le plaisir de lecture. Et puis, Fantômas se révèle être un méchant dans la pire des caricatures à l’image d’un Tanatos pour prendre un exemple récent. Je n'ai pas accroché contrairement aux autres lecteurs à ce retour de Fantomas et à sa colère. Je suis surpris par l'avalanche d'avis dithyrambiques. Pour une fois que j'avise une série, j'ai l'impression d'avoir raté un coche. Je ne suis pas infaillible, loin de là !
Au final, il y aura du pour et du contre. Je retiendrais l’idée d’une réhabilitation de ce personnage terroriste de la première heure malgré toutes les maladresses liées à une certaine exagération des situations.
(7/10 : bien)
Dans son introduction, le scénariste Olivier Bocquet nous explique que Fantomas, personnage créé en 1910 par Souvestre et Allain, constitue le premier super-méchant masqué de la littérature et que le récit de ses méfaits a en son temps connu un succès mondial.
Bocquet et l’illustratrice canadienne Julie Rocheleau se proposent donc de rendre hommage à ce personnage en revenant à son pedigree sombre et terrifiant, dans une série en 3 volumes.
L'histoire de Fantomas s'étalant sur 32 romans et près de 15000 pages, Bocquet semble avoir choisi de s'attarder sur quelques épisodes marquant de l'histoire, espacés par de longues ellipses.
On a ainsi l'impression d'une mise en bouche, qui donnera envie aux lecteurs de se plonger dans la lecture des romans. Et si c'est le cas, c'est réussi car l'envie me monte.
Rocheleau illustre l'histoire avec un style très adapté, mélange d'aplats rouges et noirs, et de détails aux crayons ou à la plume. La palette évoque la peur et le sang, et rappelle inévitablement la couverture du 1ier roman.
Un bel essai, mais qui me parait d'autant plus appréciable qu'on aura lu les romans.
Noir, violent, prenant.
Je ne connaissais le personnage de Fantomas que par les 3 films avec de Funes (que j'apprecie). J'ai été particulièrement surpris par la noirceur extrême de cette trilogie, qui est à suivre réorienter assez proche des romans originaux. Je suis donc très curieux de les lire désormais. Vivement le deuxième cycle !!
A priori suis pas fan de ce genre de dessin mais me suis forcé. Il en ressort une histoire plutôt sympa, très dynamique un peu surnaturelle et envoûtante. La mise en case, les cadrages sont assez cinématographiques et finalement le dessin est plutôt bien travaillé. La mise en couleur est originale même si je regrette la sursaturation. Globalement c'est une bonne surprise et ça me pousse à regarder plus en détail des bd qui a première vue ne sont pas en adéquation avec mes critères graphiques...
Un final où ça tranche dans le tas : canardages, explosions, découpages...
A l'arrivée, même si le tout est bien ficelé, pas de surprise : les gentils contre le plan du méchant Fantomas mais celui-ci est inarrêtable et le mystère demeure...
J'ai trouvé ce second tome meilleur que le premier.
Meilleurs dessins et couleurs.
Et le scénario m'a semblé plus claire mieux orienté...
A suivre...
Bon travail.
J'ai trouvé les dessins un peu brouillons ainsi que le scénario.
Je n'ai pas été emporté par ce premier tome qui m'a semblé confus.
J'ai adoré la préface.
Une suite attendue et très réussie. L'intrigue va toujours à 100 à l'heure et le dessin, original en diable (très à propos pour Fantomas), apporte toujours autant de cohérence à l'ensemble.
http://lacasebd.overblog.com/2014/02/fantomas2-paris-or.html
J’en avais parlé à couille rabattue lors de la critique du premier volume de la trilogie concernant la Colère de Fantômas ; parce que oui, Fantômas il est en colère genre pas content du tout et prêt à assouvir ses besoins revanchards. Et devinez quoi ? Le deuxième tome est fraichement sorti des presses et est prêt à être dévoré des yeux.
Je ne saurais trop vous conseiller de relire la petite missive concernant le premier épisode et décrivant l’origine de la saga écrite par Marcel Allain et Pierre Souvestre, histoire d’y voir un peu plus clair sur cette suite des plus alléchantes.
Paris, toujours début du XXe siècle, il pleut.
Après un premier épisode dans lequel Fantômas terminait l’épisode en nous annonçant à cri qu’il se vengerait et dans lequel on avait vu ce Moriarty du crime, pourchassé, condamné, décapité , et revenu d’entre les morts pour nous annoncer qu’il allait lancer sa vendetta.
Toujours psychopathe, toujours insaisissable, et toujours aussi rusé, Fantômas fourbit ses armes et est en train de planifier ses représailles car il ne supporte pas que l’on se dresse contre lui. Son plan ? Voler tout l’Or de Paris afin de déclencher une crise financière de derrière les fagots et faire plier l’échine à Paris et donc à la France. Ceci fait, plus rien ni personne n’osera se mettre face à lui et ses plans. Et pour ce faire, Fantômas mettra la main à la pâte jusqu’à revêtir mille visages et commencera par piller toutes les dorures, statues en or, bref toute dorure de Paris et ce, avant de s’attaquer aux banques elles-mêmes. Mais pour ce faire, il va avoir besoin de Juve ... ou plutôt de son visage.
L’inspecteur Juve lui-même aura bien à faire dans son enquête mais pourra compter sur ses amis Fandor et un certain Georges Méliès … Mais qui sera le plus dupe à ce jeu ? Fantômas, Juve ou Paris ?
Avec ce deuxième tome toujours aussi stylisé, Olivier Bocquet et Julie Rocheteau nous confirment leur talent et nous remettent le couvert avec succès dans cette suite assez attendue. Plus violent, plus sombre mais aussi avec un ton parfois plus léger grâce à certains ressorts comiques à travers l’inspecteur Juve, ce conte allégorique sur le mal nous emmène à nouveau dans une aventure perfide où la ruse et la manipulation sont maitres-mots.
À noter tout de même que la fin reste ouverte pour un final, que l’on espère,apocalyptique puisque l’on annonce le retour de la mère de Fandor (oui oui, celle que Fantômas voulait tuer au premier épisode).
Un choix de couleurs judicieux liant jeux d’ombres et regard fou, un dessin dynamique et tonitruant, un plaisir de tourner les pages et vous aurez compris que vous tenez entre vos fines mains pleines de doigts une bande dessinée hautement fréquentable et recommandable.
Le mal est de retour, et rien ne pourra l’arrêter … alors profitez-en.
Étant complètement novice en matière de Fantomas ( à part le groupe de Mike Patton) j'ai abordé la BD sans savoir à quoi m'attendre et je suis plutôt ravi.
Le parti pris graphique m'a un peu rebuté au premier abord puis l'originalité m'a rappelé From Hell.
La narration est efficase et j'ai hâte de lire la suite, la bd m'a même donné envie de me plonger dans les romans.
http://lacasebd.overblog.com/2014/01/fantomast1.html
Voilà un challenge de derrière les fagots, faire redécouvrir au public à travers un prisme nouveau les aventures de Fantômas alors que l’imagerie populaire a toujours en tête le film ultra-kitch sorti dans les années soixante avec Jean Marais et De Funès dans le rôle-titre. Mais siiii rappelez-vous ce film mitonné d’humour et de cascades, qui a convaincu tout le monde que Fantômas était un genre de clown avec des préservatifs mauves sur la tête, qui roulait en « Citroën DS » kitée comme une voiture de James Bond ; et que l’inspecteur Juve était complètement abruti et survolté. Ridicule me direz-vous ? Il faut croire que les réalisateurs étaient sous l’emprise d’un savant mélange d’ecstasy et d’amphétamine car l’histoire n’a retenu que celle du condom bleu.
« Je t’aurai un jour Fantômas, je t’aurai ! »
Il faut tout de même savoir qu’à l’origine, les histoires de Fantômas sont des romans feuilletons écrits lors de l’avant-guerre par Marcel Allain et Pierre Souvestre (à qui nous envoyons le bonjour), et qui mettaient en scène un méchant méchant genre très méchant dans un Paris dépravé du début du XXe siècle. Ces romans à succès, qui ont inspiré une multitude d’auteurs célèbres de l’époque (Sartre, Apollinaire …), racontaient les histoires machiavéliques et diaboliques de cet anti-héros français, terroriste, ennemi public numéro un, pourchassé et traqué par le duo Juve et Fandor. Autant dire que tout cela faisait vibrer les pacemakers des papys mamys au son des pages tournées. Mais avant toute chose, back to the past, back to…
Paris, début du XXe siècle, il neige.
Juve, encore agent de police, se laisse distraire lors d’une de ces rondes routinières par un spectacle fascinant présentant le renouveau du théâtre, le cinématographe. Mal lui en prend car lors de la projection, une femme terrorisée surgit de nulle part et le supplie de protéger son fils car elle est pourchassée par un mystérieux homme masqué. Policier dans l’âme, Juve se lance à la poursuite de ce dernier et lors d’une lutte acharnée, alors que les deux adversaires ont un pied à terre, l’un deux se relève brusquement et avant de dire mot, lancera un regard qui scellera leur destinée à jamais : « Je suis Fantômas » (à noter que le lascar m’a l’air de mesurer 1m80, ce qui s’avère être une taille relativement moyenne par ce que je peux en juger dans le métro tous les jours).
Fantômas, génie du mal, gangrènera tout Paris et même l’Europe ; bien des années plus tard, le 21 août 1911, Fantômas est décapitée ! … mais même la tête sous la guillotine, il criera à la foule « Je me vengerai ».
La légende du maitre de l’effroi et le spectacle peuvent ENFIN commencer car … Fantômas ne perd jamais (musique siouplé).
Edité chez Dargaud avec Olivier Bocquet à la bouche et Julie Rocheleau (très sympa au passage à la brosse, les auteurs nous proposent, sous forme d’un triptyque, une série librement inspirée de l’œuvre initiale. Pour être honnête au début, quand on m’a parlé de triptyque j’ai rapidement fait l’amalgame avec le film qui lui aussi s’étalait sur 3 épisodes. Mais n’ayez crainte, c’est ici que s’arrête la parenté avec le film (ouf !).
La colère de Fantômas est avant tout une très bonne adaptation qui nous fait (re)découvrir la genèse de ce personnage mythique ainsi que l’origine qui poussera le commissaire Juve et son ami Fandor à rentrer dans ce jeu du chat et de la souris. Secondée par un scénario bien rythmé, vif et surtout expressif faisant la part belle à l’imagination, l’histoire arrive à mettre en abîme la société de l’époque, son ambiance et les personnages en trouvant le ton adéquat pour le récit. Fantômas, au final, incarne cette autre facette de Paris, celle de ses bas-fonds (un peu comme son opposé le Spirit de Wil Eisner).
Graphiquement on a une pâte graphique très stylisée, peu commune, voire singulière et qui rajoute un petit « plus » au côté immersif de l’histoire grâce à des jeux d’ombres subtils et un choix de couleurs puisant allégrement dans les tons orange, sang et neige. Maintenant c’est aussi cette singularité qui tranchera le lectorat entre ceux qui aimeront et les autres. Le trait, quant à lui, est tourmenté, parfois violent, et donne une belle impression morbide.
Cette bd redonne, à mon sens, toutes ses lettres de noblesse à la saga en la réhabilitant ; à tel point que j’ai presque eu envie de plonger dans les romans même (je ne vous le conseille pas, les romans ont mal vieilli, et ça pique aux yeux !).
Pour finir mes élucubrations de répondeur téléphonique, c’est donc une belle revisite du vil criminel avec un récit destiné principalement aux 14+ vu l’histoire et son côté sombre. À noter que le 2ème tome vient de sortir sous presse et mon petit doigt (le droit) me dit que cela va être du même acabit. Alors un conseil, laissez-vous emporter car le crime paie et ce soir, il va régler ses comptes !
Ps : Avec Fantômas, c’est Joie, détente et bonheur assurés…nan je plaisante ^^
Avant toute chose un style et un sens des couleurs qui nous projettent dans un univers cohérent.
Après un prologue dramatique, le scénario est prenant et l'attente pour la suite bien installée.
Nous sommes bien loin des films de Hunebelle des années 60.
Questionnement : les citations des auteurs de la fin d'album sont-elles réelles ou inventées ?
Attention Fantômas est de retour.
Cette version dessinée, signée par Julie Rocheleau et Olivier Bocquet, nous replonge dans l'univers de Fantômas, le criminel le plus dangereux du monde est de retour.
Son entrée débute bien. Il commence par en 1895, Juve n'est qu'un simple flic. Un évènement va bouleversé ce simple agent : l'assassinat d'une femme qui laissera son fils au bon soin de ce policier. Cet enfant se révèlera être le futur journaliste Jérôme Fandor.
Et l'assassin de cette femme qui est il ?? Ce n'est autre que Fantômas. Pourquoi a t il tué cette femme ?? Nul réponse pour l'instant.
Seize ans plus tard, Fantômas est enfin arrêté et son procès à lieu rapidement. Le verdict est sans appel : la mort. La guillotine est prête à le recevoir et tranche dans le vif. Tout le monde respire.... cet odieux criminel a enfin cessé de faire parler de lui. Mais est ce vraiment le cas ?
Pour ma part, je n'avais pas entendu parler de Fantômas depuis les films réalisés par André Hunebelle et le rôle principal qui fut interprété par Jean Marais.
Ce retour est prometteur : scénario attachant (même si c'est un peu violent - contrairement aux films) et dessin fantastique. Graphisme magnifique de Julie Rocheleau. A lire absolument