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Un hommage vibrant à la SF des années 50/60, tout en ambiguïté et en sensibilité. C’est une période que j’adore vraiment lire.
C’et album est attachant, et il est très sincère, mais non dénué de légers défauts.
Bonne lecture tout de même !
C'est toujours difficile pour moi de venir après des avis très positifs sur une oeuvre que j'ai moyennement aimée. Cela fait casseur donc un peu mauvais coucheur. Cependant, ma volonté d'honnêteté prime sur le reste. Pourtant, je n'avais aucun mauvais a priori. Donc, je vais assumer comme je sais si bien le faire.
En effet, le récit est très loufoque puisqu'il s'agit de raconter les divagations intersidérales d'un homme un peu dérangé du ciboulot. Soit on marche avec lui dans la combine spatiale, soit on décroche. Le graphisme décalé n'était pas dans mon genre mais j'ai voulu aller jusqu'au bout de la démarche afin de trouver un sens à tout cela. Or et au final, la déception est manifeste.
Par ailleurs, ce récit semble totalement inspiré d'une nouvelle écrite en 1947 par Edmond Hamilton nommée "Les rois des étoiles". Les auteurs n'y feront aucune référence dans la préface pour y rendre hommage ce qui est plutôt malhonnête. Par ailleurs, tous les clichés sont présents : un empire intergalactique, un héros intrépide pour sauver l'univers (rien de moins!), une belle princesse (ça ne vous rappelle rien?), des combats spatiaux, etc...
L'échange d'esprit avec un homme du futur ne m'aura pas convaincu. Certes, c'est un ovni dans la galaxie bd. Et alors ? Cela suffit pour considérer cette oeuvre culte ? Le découpage entre les différentes époques va plonger le lecteur dans la difficulté qui ira en s'accroissant dans cette histoire tordue. Bref, un régal pour les uns et un gros bof pour les autres. Le lectorat des années 50 sera franchement ravi avec ce rétro-futurisme loufoque. De mon point de vue, je considère que la science-fiction nous a offert bien mieux. Ce n'est là que mon humble avis.
(7/10: bien)
Album surprenant, dans l'esprit et dans la forme, mais au final plutôt réjouissant!
Je vais essayer de ne pas en déflorer l'intrigue :
En 1964, Paul est un père de famille américain très posé, en voyage au Mexique avec sa petite fille.
En 1926, Paul est un jeune garçon, expatrié à Shanghai, avec son père.
Et en 110985, Paul est en relation avec un civilisation intersidérale ....
Le scénariste Smolderen et le dessinateur Clérisse ont mélangé dans ce récit un grand nombre d'influences auxquelles ils ont voulus rendre hommage : la science-fiction américaine de l'âge d'or, le design futuriste des années 1950, Andrée Franquin, les films hitchcockiens, etc.
A ces nombreux contenus, les auteurs on voulu donner une forme très élaborée :
- le récit multiplie les flashbacks et les sauts entre les périodes de l'histoire.
- graphiquement, cet album réussi a créer un style unique, mélangé de néo-rétro futuriste et BD franco-belge.
Les multiples ambitions des auteurs donnent au final un album très touffu, à la lecture parfois un peu difficile. D'ailleurs, j'avais abandonné ma première lecture après une vingtaine de pages. Il ne faut pas lâcher prise!
Il s'agit d'un belle prouesse stylistique, ainsi qu’une preuve d'amour pour la culture populaire d’après-guerre.
Je regrette simplement que la conclusion de l'histoire ne soit pas plus forte. Comme phagocytée par la déconstruction formelle, la fin du récit a été éparpillée tout au long de l'album.
(blog des auteurs : http://empiredelatome.wordpress.com)
L'univers graphique est complètement délirant mais l'histoire est vraiment tirée par les cheveux. Personnellement je n'ai pas réussi à accrocher entièrement à ce récit, d'autant que le scénario est parfois très confus (la multiplication des flash-backs n'aide pas toujours à s'y retrouver). Un album visuellement hyper original, mais pas toujours évident à appréhender.
Terrestre, extre-terrestre, extra...
L’histoire se déroule dans les années 50, rien d’étonnant à ce que le graphisme soit un fabuleux hommage aux illustrateurs de cette époque (me vient le nom d'Aurelius Battaglia...). Trait, couleur, composition, tout y est. Le découpage, savant et complexe (flash-backs multiples) réussit le tour de force de ne pas perdre le lecteur. Quant à l’histoire, difficile à transcrire, elle tient à la fois de Tex Avery pour le non-sens et d’Alfred Van Vogt pour les interrogations existentielles que la science-fiction autorise. Les fans de Franquin y trouveront leur content de citations et clins d’oeils. Les amateurs de SF se régaleront de même des multiples clichés brillamment repris. Un régal visuel pour l’oeil, un grand trait délirant pour l’esprit.
Je ne partage pas un des avis précédent qui mentionne "...une lecture fluide, agréable etc..." car personnellement si ma lecture n'a pas été désagréable, pour autant elle n'a pas été fluide du tout ! Et ça c'est pas agréable...
On passe de 1964 à 5-6 pages après en 1958 puis très vite en 1950 ensuite 1956 puis retour en 1958 pour quelques pages après 1953 puis a nouveau 1956, 1950,58,64,53,68,54631584 (dans le désordre et j'exagère bien sur) et.... OHLA OOOHALOLALAOLAAAH chuuuut duuuu caaaalme...ça s'emballe...à quelle date sommes nous dans le récit ? faut relire en arrière, puis reprendre après, jouer du marque-page voir de différents post-it colorés sur des zones différentes du récit.
Sinon le Dessin d'Alexandre est nickel les couleurs les insert de magazine de référence et autres participe a cette ambiance fif'tiz'
L'histoire est sympa et nous fait penser bien sur à Zorglub, le scénar les personnages sont bien campés, on sent que l'histoire est bien maintenue mais pas présentée assez fluide justement. Necessite au moins 2 lectures moi j'vois pas moins.... et c'est tant mieux j'dirais !
P.S. pour avoir rencontré Thierry et Alexandre hier (dédicaces "A Tours de Bulles") Thierry conseille aux lecteurs le vieux film américain "THIS ISLAND EARTH" qui pour lui est le plus représentatif de l'univers qu'il a voulu pour "Souvenirs de l'Empire..." j'passes le mot à tous...à voir donc ;)
Des dessins magnifiques mais une histoire navrante et inutilement rendue plus complexe que nécessaire. Grosse déception mais le charme 50's du dessin est irrésistible ainsi que l'ambiance.
Un bijou d'album, de la première à la dernière page (idem pour l'édition particulièrement soignée).
Le propos et le découpage de l'histoire sont originales (la boucle est habilement bouclée à la fin). Ce qui n'aurait pu être qu'une histoire de science fiction de plus se révèle alors bien plus profonde que ce que le dessin, très "années 50" de Clerisse, pouvait laisser croire.
Une découverte indispensable.
Un véritable Ovni que cette bd intitulée sobrement Souvenirs de l'Empire de l'Atome , de Thierry Smolden (à qui l'on doit déjà cette superbe série Ghost Money et A. Clerisse, dont je découvre le dessin)
Tout d'abord, un Objet éditorial de grande qualité édité étrangement par Dupuis alors que le format le rapprochait plus des albums en provenance de "Futuropolis".
Découpée en plusieurs chapitres, qui vont dans le désordre de 1926 à l'an 110 000 dans le futur, en passant par l'année charnière 1958, cette histoire peut paraître confuse, voire compliquée mais elle bénéficie d'un scénario en béton qui en fait une lecture très fluide et très agréable.
Bref, cette bande dessinée est un véritable régal, voire la révélation de l'année 2013.
Véritable hommage aux thèmes de science fiction developpés dans les années 50 (et inspirée apparemment d'un fait divers réel), cet album réconcilie à la fois le franco-belge (avec l'exposition universelles de Bruxelles de 1958 ) et l'inspiration des bd américaines de science-fiction.
On y croise d'ailleurs un André Franquin et une rousse plantureuse et incendiaire issue de Mad Men)un clone de Zorglub, et certainement d'autres références (une ford T, un Georges Bush Sr qui mériterait une seconde lecture.
Ouvrage fort riche et à plus d'un titre intéressant, qui , s'il le fallait, est encore réhaussé par le magnifique dessin décalé d'Alexandre Clarisse qui donne à cet album à la fois cet aspect désuet des années 50 et toute sa modernité.
Un comble, non?
Bref, s'il ne fallait conseiller qu'un seul livre à lire depuis ce débur 2013, ce serait sans nul doute celui-là.
Hommage à la science-fiction des années soixante et à Franquin, cette BD originale se savoure sans modération. L'histoire faussement compliquée ouvre pleins de portes et incite à découvrir les auteurs de cette époque, et les dessins très design reflètent parfaitement l'ambiance des années soixante.
Le bonheur de la lecture peut être prolongé grâce à internet en recherchant les inspirations des auteurs pour continuer à explorer ce monde parallèle.
Une vraie réussite.
Aujourd'hui, installé confortablement l'on va parler de "Souvenirs de l'empire de l'Atome" accompagné d'une binch chinoise au doux nom TsingTao (autant lié l'utile à l'agréable ... ou l'agréable à l'agréable ^^)
Thierry Smolderen, voilà un scénariste que j'avais adoré quand j'étais aux études en lisant les dossiers d'Olivier Varèse et les premiers numéro du Gipsy et déjà c'est de bon augure (et en plus il est belge pour ne rien gâter). Et Alexandre ('Alex' pour les intimes) Clerisse , il a un nom sympa puisqu'il porte le même que celui qui me livre mon mazout quand il gèle et ça j'aime bien , surtout que pour l'instant il fait -4°C là où j'habite et qu'en plus il y a une panne de courant ... j'espère que j'arriverai au bout de cet article , il me reste encore trois bougie et une boite d'allumette :) Courage! Au pire si c'est mauvais je brule le livre ^^
Et ça tombe bien car justement l'histoire ce passe ne dans les annéel 50-60, à l'ère de l'atome (et pas de la bougie), de la fission et du nucléaire, de l'exposition universelle, l'ère de papa ... On est en 1958, Paul travaille pour le Pentagone pour la propagande et la guerre psychologique, il a un don depuis son enfance: son esprit cohabite avec celui de Zarth Arn, un héros militaire qui se trouve dans le future (genre 100000ans dans le future!); ce don lui permet de vivre une relation égale et double avec Zarth et réciproquement.
Mais Zelbub, un publicitaire richissime, influant , adepte de l'hypnose et mégalo à l'extreme apprend ce don et voie en Paul l'une des clés afin d'assouvir un de ces desseins, devenir évidemment le maître du monde. Zelbub hypnotise les plus imminent savants et Paul et les faits travailler pour lui ... Quels seront l'impact des actions de Paul sur Zarth ? Paul et Zarth arriveront-il à déjouer les plans ? Zelbub dominera t'il le monde ?
J'avais dis un jour qu'il est de plus en plus difficile de trouver une histoire vraiment originale ou dans tous les cas qui sort des sentiers battues dans la multitudes de sorties bd qui foisonnent à tous va; pour la petite anecdote que mon libraire m'avait cité un chiffre du style 3000 bandes dessinées par an ...allucinant ...mais qui à le temps de lire tous cela et ne parlons même pas du budget pour l'achat et surtout le stockage. Soit, mais ce livra-ci vaut vraiment la peine et nous éclabousse de plaisir (limite proche de l'orgasme) tellement il est beau , bien et originale ... d'un autre siècle en somme :)
Un récit envoûtant et inspiré qui rend hommage aux différents codes des années 50 avec leurs designs innovateurs et futuristes, l'essor du marketing, l'époque où tout semblaient possibles; mais aussi avec de belle référence (rien que Paul, il nous fait penser à Cordwainer Smith ou le Z du méchant comme un certain ennemi de Spirou ?) et bien sur la SF.
Avec en sus un dessin coloré, magnifique, parfois surréaliste et très stylisé qui colle à l'époque et ces références comme de la super-glue. Alexandre Clerisse sévissait déjà dans l'illustration enfant et sur certaines bd et là il nous à fait un boulot en parfait accord avec l'histoire et nous livre un petit bijou graphique à l'esthétique très fifties.
Parlons-en de cette esthétique tiens! Regardez-moi la maquette du livre, une vrai recherche avec une couverture en relief, et toute colorée (voire photo) et un papier plus qu'agréable au touché avec un leger effet granuleux ^^
Pour résumer, c'est tendance, c'est supra-original, c'est un bel objet , c'est beau et imagé ... Plongez dans cette expérience, plongez sur cet OVNI, et respirez cet éther afin les brumes s'empare de votre imaginaire ...
ps: et la bière était bonne :)