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Un dessin remarquable , un bon scénario , avec de méchants blancs et des gentils noirs ;Bref , à chacun de se faire son opinion dans cette revisite du passé , fait avec une pensée de ce début du XXI -ème siécle .
Une vision de l'évacuation du Viêt-Nam par les yeux d'un pilote d'hélicoptère d'Air America, la compagnie aérienne de la CIA.
Le scénario est bien construit est nous offre de "beaux" passages classiques de la guerre de Viêt-Nam.
Beaucoup de clin d'œil au cinéma : Nick est est une sorte de Raoul Duke de Las Vegas Parano et l'on retrouve le colonel Madison est le lieutenant-colonel Bill Kilgore, commandant de la « cavalerie aéroportée » dans Apocalypse Now.
La Chine est connue pour avoir envahi le Tibet pour ses richesses et chassé le paisible Dalaï-lama, fait des millions de victimes durant la révolution culturelle sans compter la mise actuelle dans des centres de rééducation de sa minorité ouïghours, avoir également malencontreusement disséminé par inadvertance sur toute la planète un virus mortel (qui a fait très peu de morts localement mais beaucoup dans les démocraties rivales) et bien entendu le massacre au char d’assaut de pacifiques manifestants étudiants le 4 juin 1989.
Excusez-moi si je n'admire pas vraiment les dirigeants de ce beau pays à la culture millénaire sans être une hyène folle. Ces mêmes dictatures (en incluant la Russie) qui viennent ensuite nous critiquer sur la gestion des gilets jaunes par exemple comme si c'était seulement comparable.
C'est totalement abject tout comme le fait de diplomates chinois de s'attaquer sournoisement à des blogueurs et chercheurs français qui commentent au nom de la liberté d'expression et qui sont jugés trop critiques à l'égard de Pékin. Ce n'est pas surprenant que ce pays se comporte de manière aussi brutale. Ce qui a changé, c'est qu'ils le font désormais ouvertement vis à vis des occidentaux.
J'ai lu récemment un ouvrage consacré au massacre de la place Tien-An-Men à savoir « TienAnMen 1989. Nos espoirs brisés ». Il est vrai que cette BD de fiction apporte plus d'images choquantes sur ce qui s'est réellement passé grâce aux travail des journalistes présents.
On se rappelle tous de cet étudiant anonyme qui s'était mis courageusement devant un char pour l'arrêter. Une image forte et symbolique mais qui cachait en réalité un véritable bain de sang inexcusable et impardonnable. A noter également le rôle des snipers chinois qui ont fait un carton. L'auteur va se concentrer sur l'histoire personnelle de cet étudiant.
Pecau va en effet nous livrer toute une histoire dont la fin ne tiendra absolument pas debout ce qui est franchement bien dommage. On a du mal à imaginer une telle vengeance auprès d'un mourant qui a perdu son fils durant cette tragédie. Je n'arrive pas à comprendre également le sens de cette photographie adressée à notre principale protagoniste. On arrive pas à faire le lien ce qui est décevant. Tout avait pourtant bien commencé pour démarrer ce récit qui va nous tenir en haleine.
On ne peut pas oublier de sitôt un tel massacre parce que des jeunes manifestent pour plus de libertés. Aucune excuse n'est valable mais malheureusement, l'impunité face au géant chinois est totale. C'est une froide leçon d'histoire.
Dans cette collection de l’homme de l’année, ce titre est le moins réussi. On n’arrive pas à saisir l’exploit accompli par ce tirailleur africain. Il y a trop de flash-back sur une période passée en dressant la biographie du personnage et du coup, la révolution avortée de 1871 apparaît comme dénuée de portée. La collection est inégale ce qui est toujours le risque dans ces séries concepts.
On découvre néanmoins le turco de la Commune ce qui demeure un épisode plutôt méconnu qui avait inspiré Alphonse Daudet. Malgré une lecture un peu saccadée, cela se laisse lire. On découvre également la vie d’un soldat atypique dans un contexte qu’on n’imaginait pas.
Bref, un one-shot moins convaincant qu’à l’accoutumé.
Qui a donc trahi Jeanne d’Arc, cette figure mythique de l’Histoire de France ? L’entourage du roi de France qui l’a laissé tomber et condamné au supplice par les Anglais souhaite se dédouaner de sa responsabilité en trouvant un coupable plus direct afin de ménager le bon peuple. Les sondages devaient être au plus bas parmi la population. Bref, il fallait réagir.
L’enquête sera confiée à deux hommes autrefois proches de la pucelle qui vont mener leur enquête. Le résultat sera assez surprenant et pas assez crédible au vu de la position de ce protagoniste sans vouloir en révéler davantage.
Je n’ai clairement pas aimé le dessin beaucoup trop sombre. Fort heureusement, la lecture de ce récit a été assez fluide. On arrive bien à cerner les péripéties et les rebondissements de cette enquête. L’idée est plutôt originale. Dommage que la forme n’y soit pas.
J'ai acquis récemment la série "Rome" que j'ai revu deux fois. Dans celle-ci, l'assassinat de Jules César est très détaillé pour coller au plus près de la réalité historique.
Cette lecture rappelle le récit d'événement encore tout frais dans mon esprit. Je retrouve les mêmes protagonistes et les mêmes faits. Rien ne diffère jusqu'à l'utilisation du garde du corps de César ayant participé à toutes ces campagnes militaires et notamment vétéran de la Gaulle.
Bref, rien de nouveau sauf pour ceux n'ayant pas vu cette excellente série en 2 saisons. Pas de réelle originalité mais une efficacité. Que demande le peuple !
On ne pourra pas dire que ce récit casse des briques au niveau des péripéties. Il y a des scènes qui sont presque répétitives ou plutôt longues. Il faudra près de 20 pages pour échapper à des loubards dans les rues de Londres ou pour donner une correction à des dockers peu scrupuleux sur la marchandise à charger. Cela se règle en effet à coup de baston pour donner une carrure à ce fameux Jean Lafitte.
La relation assez improbable entre notre corsaire et Karl Marx est à peine évoquée. Certes, il s'agit de financer la publication du fameux manifeste du parti communiste qui allait mettre le monde à feu et à sang tout comme le livre du Führer. Bref, je n'ai guère eu de sympathie pour ce vieillard qui règle les comptes à coup de canne.
Cependant, cela se laisse lire d'autant que le dessin est très agréable avec des décors bien plantés. Certes, les flashback ralentissent considérablement le rythme de ce récit. Mais comme dit, la thèse est tout de même assez intéressante.
C'est une assez bonne idée que de reprendre le tournage du fameux film de Fritz Lang à savoir Metropolis en pleine ascension nazie dans la République allemande de Weimar. Il est étonnant de découvrir que Fritz Lang va choisir une parfaite inconnue pour incarner sa célèbre héroïne robot.
Il s'agit d'une jeune secrétaire de 19 ans qui sera propulsée au rang de star. C'est sans compter les nazis qui veulent récupérer l'oeuvre à des fins propagandistes. On verra comment certaines scènes vont être malheureusement reproduites par la suite. Le final est assez glaçant.
Je n'ai pas aimé le dessin qui n'est pas suffisamment précis avec un trait assez rigide. Il y a également des découpages au niveau du scénario qui ne sont pas très bien passés. Pour autant, c'est intéressant de découvrir les coulisses de cette oeuvre visionnaire dans cette période trouble de l'Histoire.
Il est toujours intéressant de savoir ce qui s’est passé en l’an 9 après JC du côté de la Germanie. C’est une période généralement peu abordée ou qui reste assez concentré sur la Palestine avec la naissance de Jésus. Or, il n’y avait pas que cela durant cette époque où Rome menait des guerres afin d’agrandir son territoire.
Il est question d’une célèbre défaite dans les forêts rhénanes où 3 légions tout entière ont été massacrées par des barbares sanguinaires. Il faut dire que les romains l’avaient bien cherché en reniant certaines alliances qui leur avaient été pourtant assez profitables.
Sur l’œuvre, c’est bourré de fautes d’orthographe sans vouloir être trop méchant mais tout en restant réaliste. Je conseille aux professionnels de relire avant l’édition d’une bd en plusieurs milliers d’exemplaires.
Par ailleurs, c’est assez approximatif au niveau du dessin. On ne peut pas affirmer avec certitude que c’est beau graphiquement, loin de là. J’ai même eu l’impression d’une utilisation assistée d’un ordinateur pour finaliser les ensembles forestiers d’outre-rhin.
Et c’est également assez léger comme final. Où est passée la célèbre bataille qui devait faire l’objet de ce tome ? C’est à peine évoqué. Tout cela pour cela.
Maintenant, au global, ce n’est pas inintéressant mais ce n’est pas passionnant pour autant.
A la lecture de ce récit, on se rend compte de l'interprétation de l'histoire par rapport à la légende de Barbe Bleue alias Gilles de Rais, un noble connu pour ses exactions envers les enfants. Entre le conte de Perrault et cette réalité, il y a tout un fossé.
Cela a été d'ailleurs assez intriguant de découvrir le pourquoi. Il est question d'enjeux de pouvoirs entre seigneurs puissants et Eglise inquisitoriale. Quand on veut se débarrasser de son chien, on dit qu'il a la rage.
Nous avons droit à un dessin assez précis qui met en valeur les décors moyenageux. Quant au scénario, il devient assez précis au fur et à mesure que l'enquête avance dans cette époque assez obscure. Je n'ai cependant pas aimé certaines lourdeurs notamment dans les dialogues.
Pour autant, l'ensemble est assez bien structuré. Au final, une fable qui laissera un arrière goût.
Je trouve que ce nouveau concept est plutôt intéressant puisqu'il s'agit pour les auteurs de nous conter des récits d'individus inconnus qui ont pourtant marqué la grande histoire. Finalement, c'est comme leur rendre justice par rapport à un anonymat qu'ils n'ont sans doute pas mérité.
On commencera par l'histoire du fameux soldat inconnu dont la mémoire est honorée tous les 11 novembre par les présidents de la république à l'occasion du jour de célébration de l'armistice. On va découvrir qui est alors ce fameux soldat inconnu ainsi que son histoire lorsqu'il est tombé sur le chemin des dames en 1917.
Pour autant, ne nous y trompons pas : il s'agit bien d'éléments de fiction imaginés par des auteurs mais à partir de pièces d'un puzzle véridiques comme par exemple les indigènes venus combattre pour la France, loin de leurs terres africaines. On vivra encore l'horreur des tranchées et de ses généraux imbéciles qui furent médaillés pour services rendus à notre pays au prix de millions de morts inutiles.
Un mot pour dire que le travail du dessinateur est plutôt réussi avec un très grand souci du détail. On évitera également la caricature de bon aloi. Bref, sans être véritablement passionnant, ce tome se laisse bien découvrir pour une lecture un peu différente de la Première Guerre Mondiale.
J’ai toujours pensé que Christophe Colomb n’avait pas découvert l’Amérique comme on le clame depuis des siècles. On sait que les Vikings ont été les premiers mais ils ne sont pas restés longtemps et l’Amérique est restée un continent inconnu.
Je me suis toujours demandé quelles ont été les indices qui ont poussé le navigateur Christophe Colomb vers l’Ouest alors que cela paraissait comme une hérésie à l’époque. Ceci est une explication qui demeure tout à fait plausible. On peut supposer un contact direct entre Christophe Colomb et d'autres marins ou navigateurs qui l'auraient informé de vive voix de l'existence d'un autre continent distinct des Indes, situé plus loin sur l’océan atlantique.
J’aime bien le concept de cette série avec ces anonymes qui ont marqué l’histoire sans connaître leur heure de gloire. Ici, on pourra juste regretter un scénario assez pauvre sur une idée simple : la remise d’une carte à Christophe Colomb qui lui a permis de découvrir l’Amérique. Le travail graphique est assez soigné. Pour le reste, la lecture a été assez agréable mais sans plus.
C'est le portrait d'un homme totalement détestable qui nous est conté puisqu'il est celui qui est le vrai coupable dans ce qu'on a appelé l'affaire Dreyfus à la fin du XIXème siècle. Comme j'ignorais tout de ce qui a conduit à cette célèbre affaire qui a divisé la France en deux, c'est avec intérêt que j'ai lu cette bd.
Le récit nous est conté du point de vue du salaud qui a trahi la France au profit de l'empire allemand pour se payer quelques prostituées ou encore des dettes de jeu. Bref, un profiteur comme le système sait en créer. On se rend également compte que l'antisémitisme était fort puissant puisque cela a conduit à l'emballement de la machine judiciaire et étatique dans une forme d'hystérie collective.
On est bombardé de détails historiques si bien qu'on a du mal à emmagasiner toutes ces précieuses informations. Le récit n'est point fluide du fait de cette complexité. Il faut dire que l'époque est secouée par le scandale de Panama, que les boulangistes ont gagné en influence nationaliste sur fond de revanche à la défaite de 1870 et de la perte de l'Alsace et la Lorraine, que les attentats anarchistes font rage etc...
C'est sans doute historiquement l'un des opus les plus abouti de la série des hommes de l'année. Cependant, il manque quelque chose pour une immersion totale du lecteur.
Cela sera sans doute pour moi l'un des meilleurs de la collection "l'homme de l'année". Ce n'est pas tant que j'aime les guerres napoléoniennes, ni la rivalité de deux valeureux soldats. C'est plutôt l'idée peu exploitée dans la bd de l'absence de reconnaissance par son chef.
On a beau briller de milles éclats, réaliser l'impossible, quand les préférences s'en mêlent, rien n'est acquis. Je comprends qu'on puisse véritablement souffrir de cette situation. Cela peut arriver à un soldat de l'empire comme Gabriel Gaillard mais également de nos jours à chacun d'entre nous si bien entendu, on est compétent. Cependant, à rechercher la gloire, on peut tomber dans la vanité...
Pour le reste, c'est assez bien dessiné dans un style réaliste. On va parcourir l'ensemble des batailles livrées par Bonaparte puis Napoléon. Le rendu est plutôt convaincant. C'est un bon titre à découvrir.
J’avoue avoir appris plus de chose sur le grand incendie qui toucha la ville de Londres en 1666. Il est vrai que c’est toujours consternant de voir sa maison partir en flamme. En l’occurrence, c’est presque 14000 habitations qui ont été détruit entrainant près de 200.000 sans-abris. Le bilan humain serait seulement d’une douzaine de morts. Il est vrai qu’on a du mal à croire à de tel chiffre.
Il faut dire que c’est le boulanger du quartier et accessoirement travaillant pour le roi (ce qui peut servir) qui est le véritable responsable de ce carnage et qui ne sera jamais inquiété. Pour autant, c’est le français de passage qui sera rendu comme responsable et pendu pour satisfaire à la vindicte populaire. On en retient surtout une profonde injustice.
Sur le déroulement des faits, il est assez précis. Cependant, il manque le plus important : comment les gens sont venus à bout de cet incendie géant qui a même détruit la cathédrale Saint-Paul ? Il manque un passage crucial. Cela fait un peu défaut à la compréhension de ce récit pourtant assez détaillé. Pour le reste, c'est quand même assez intéressant de suivre tout ces personnages face à une tragédie collective. On retrouve tout les qualités et défaut de l'être humain entre lâcheté et courage.
Dans l'ensemble, j'ai bien aimé le déroulement de ce récit qui nous délivre le secret de l'un des monuments les plus mondialement connu à savoir la Statue de la Liberté. On l'oublie souvent mais c'est un cadeau de la France aux Etats-Unis d'Amérique.
On se souvient que c'est également la France qui les a aidé à gagner leur guerre d'indépendance contre les Anglais. J'avoue avoir du mal à cerner de nos jours les liens si proches de ce pays avec l'Angleterre. Mais bon, nos alliés sont venus nous défendre deux fois contre l'envahisseur dans le passé. La reconnaissance est bien là.
C'est à l'entrée de la ville alsacienne de Colmar que ml'on trouve une réplique moins grande certes de la Statue de la liberté car c'est de là que vient le sculpteur Auguste Bartholdi et sa famille. On aura grandement l'occasion de voir sa mère gérer ses relations intimes alors qu'il a dans la quarantaine. On va découvrir également d'autres femmes mais une seule aura le visage de Miss Liberty.
A noter une erreur de datation presque impardonnable à ce niveau d'édition. On sait que ce monument a été initié en 1865 et livré en 1886 à New-York. Le gros du récit qui nous est conté dans cet album se situe en 1875. Or, vers la fin, on fait un bond de soi-disant 15 ans plus tard alors que la Statue est toujours dans la rue de Chazelles à Paris. Cherchez l'erreur !
Mise à part cela, c'est une lecture assez simple avec peu de dialogue. Bartholdi nous apparaît comme un homme qui doute beaucoup de son talent et qui est trop souvent dans les jupes de sa mère mais qui parvient enfin à se libérer. Oui, c'est également cela la liberté éclairant le monde.
Le Che Guevara est devenu au fil du temps une figure emblématique. Il est à la fois un héros romantique et un combattant révolutionnaire. Cet ouvrage lui rend un bel hommage. En effet, il est présenté comme un saint que la CIA a fait abattre comme un chien au beau milieu d’un village bolivien. Je doute que cela puisse correspondre à la réalité. On observera également que le service de soins de Cuba est magnifié. Bref, à bas le capitalisme sauvage et le pays phare qui véhicule ces valeurs ! Bon, très peu pour moi; cependant je respecte cette vision des choses.
Il y a bien entendu une autre réalité derrière la gueule d'ange et le beret étoilé. Ceux qui l'ont connu aux premières heures de sa fulgurante carrière portent, en tout cas, un autre regard sur le «guérillero romantique». Anciens compagnons d'armes ou victimes, ils brossent le portrait d'un être froid, brutal et autoritaire. Et aux mains tachées du sang de nombreux innocents. Bref, vous me verrez jamais porté son T-shirt !
On va se concentrer sur le destin de l’homme qui a abattu le combattant communiste. On évitera les clichés en le présentant comme l’idiot du village qui va devenir paranoïaque. L’auteur s’est servi d’une anecdote assez révélatrice de celui qui a combattu le système cubain pour ensuite bénéficier de ses bienfaits. Il reconnaît néanmoins que l’information est invérifiable. Bon, ce n’est qu’une hypothèse qui a fait l’objet d’une bd.
Au final, c'est sans doute l'un des titres les plus réussis de cette saga consacrée à l'homme de l'année. J'ai surtout aimé le fait que les auteurs s'attache à l'humain et non au mythe. L'angle était inattendu ce qui rend cet album très intéressant.
Un huis clos entre une ancienne étudiante qui a vécue les événements et un responsable du régime vivant ses derniers moments.
Les nombreux flash-back permettent d'avoir une approche historique de l'événement : c'est l'intérêt principal de cet album.
Sombre comme les rues de Whitechapel un soir d'hivers, le dessin est le point fort de cet album qui parvient malgré un format réduit (c'est le concept de la série qui veut ça) à retranscrire l'effroi provoqué par cet assassin et de ses turpitudes. Le scénario, rythmé, nous tient en haleine sur les 54 pages.
Ce nouvel album raconte l'enquête qui mènera à la condamnation de Gilles de Rais, le Barbe Bleue des histoires pour enfants.
Intrigue politique et sorcellerie à la fin de la Guerre de Cent ans.
j'ai bien aimé cet album qui m'a fait m’intéresser au film Métropolis que je ne connaissais que de nom.
l'histoire de l'actrice Brigitte Helm est bien rendue.
les dessins sont corrects avec une très belle couverture.
mais les personnages sont trop figés à mon gout mais l'ensemble est néanmoins homogène.
cet album montre bien les manipulations des Nazis en particulier leur habitude du chantage.
je ne me suis pas ennuyé bien au contraire.
bref, un bon album.
Bon album sur la bataille de Teutobourg, plus connue sous le nom de désastre de Varus.
Arminius peut vraiment être considéré comme l'homme de l'année 9 après JC, car sa victoire / traîtrise arrêtera l'expansion romaine en Germanie. L'empereur Auguste et ses successeurs trouverons plus raisonnables de ne pas s'aventurer plus loin dans ces profondes forêts peuplées de tributs celto-germaniques.
mouais ...
j'ai commencé par celle ci pour lire une partie de la série. Le concept est pas mal, le dessin soigné, le scénario est assez linéaire, on sent que chez delcourt, il faut terminer l'histoire en moins de 50 pages pour ne pas couter trop cher en impression.
l'immersion dans le 19em en france et en angleterre est par contre de bonne qualité, on aimerait y rester juste un peu plus longtemps ...
Plutôt malin de faire un album « dans la peau » de Jack l’Éventreur et non une enquête de plus en nous sortant un énième suspect improbable du chapeau. Ça change ! Dès le début, on sait qui sera notre coupable : Aaron Kosminski, déjà suspect n°1 de Scotland Yard. Et si on est renseigné dès le début (comme avec le Titanic dont on sait qu’il coule à la fin…), on découvre pourquoi il en est arrivé là... Le dessin de Blasco-Martinez a encore pris en épaisseur et se marie à merveille au scénario étudié mais fluide de Céka. Une bonne surprise, sauce hémoglobine !
Le sujet était potentiellement intéressant.
Malheureusement, le résultat est clairement décevant.
D'abord, les arguments en faveur de la culpabilité de ce Kosminski sont faiblards, et certains éléments clés et célébrissimes de cette affaire ne sont même pas évoqués (l'inscription sur le mur, les lettres au journal signées jack l'éventreur).
Enfin, l'honnêteté intellectuelle aurait du pousser les auteurs à insérer de sérieuses incertitudes sur l'authenticité du châle découvert dans le coffre.
La soit-disant découverte de l'ADN du tueur, sur le tissu, a été rapidement remis en cause par les scientifiques.
Après, les motivations de ce tueur présumé semblent assez faibles, et je n'y ai pas cru un seul instant.
Pire, je me fous royalement de son histoire ; j'espérais une enquête prenante, et j'ai eu droit à une histoire un peu à l'eau de rose, et pas vraiment passionnante.
Il y avait franchement mieux à faire, s'intéresser à un autre suspect, James Maybrick, dont le journal "intime" a été retrouvé dans les murs d'une maison bourgeoise, et dont la vie était autrement plus fascinante et sujette à un album de BD digne de ce nom.
Je ne conseille pas cet album, pour son scénario sans intérêt et raté.
Seuls les dessins sauvent l'ensemble du ratage absolu.
Les auteurs ont choisi leur "Jack l’Éventreur", en relatant l'histoire réelle du barbier juif d'origine russe Aaron Kosminski (suspecté à l'époque) et d'un mystérieux châle, réapparu 126 ans plus tard, lors d'une vente aux enchères à Londres (histoire toute aussi réelle).
Les dessins collent bien à l'ambiance.
Je regrette qu'il n'y ait pas eu un petit fascicule historique pour compléter l'album... En même temps, cette remarque pourrait être faite pour l'ensemble des albums de cette série.
Je n'ai pas trop compris l'intérêt de cet album...
Ok Fritz Lang, ok le cinéma allemand d'avant-guerre (qui pouvait concurrencer Hollywood) et ok la pression des nazis qui avaient compris l'intérêt du 7ème art...
Mais "le rôle" / personnage de Brigitte Helm saupoudré au cours de l'histoire m'a fait penser que l'auteur voulait juste se raccrocher à la couverture - titre de l'ouvrage.
Le Che, ça n'est pas qu'un joli faciès sur un t-shirt tout rouge pour les concerts d'été. Croyez-le ou non, le Che a existé! Mais oui! Plus qu'une idole, ce fût un leader charismatique et révolutionnaire qui connût une fin tragique. Oui, mais quelle fin?
C'est bien cela que cet album nous propose d'investiguer: comment a-t-il été réellement mis fin aux jours du Che? Qui fût la main assassine? Comment une personne sans envergure a pu avoir un impact aussi important sur une partie de la marche du monde? Et comment ce quidam vit, depuis, avec ce poids sur la conscience?
Un nouvel album de la star du scénario (Lupano), cela devrait faire mouche. Malheureusement, et pour la première fois, je trouve cette production de notre cher scénariste assez pauvre. Son approche est intéressante, à savoir principalement suivre le bras exécuteur après son méfait et analyser quelle est sa vie depuis et avec quelle force il arrive (ou pas) à vivre avec ce passé. Toutefois, bien que l'idée soit intéressante, la réalisation m'a énormément déçu. Je ne suis jamais rentré dans cette histoire.
Il y a un mélange entre les faits du passé et du présent qui n'est pas difficile à suivre mais qui ne me semble pas être très pertinent. Au final j'ai même ressenti que l'histoire est une non-histoire. C'est peut-être tendance actuellement dans le domaine du journalisme (où une enquête qui débouche sur rien vaut malgré tout la peine d'être contée) mais en bande dessinée où c'est l'imagination qui guide l'histoire, c'est à remiser aux oubliettes dès que possible.
Le dessin n'aide pas le propos du scénariste. La sur-utilisation des ombres crayonnées (faisant apparemment partie du style de l'auteur) est selon moi un peu lourde et non convaincante. Pour le reste le dessin est de bonne facture mais trop lisse et pas personnel.
Au final, cet album est une vraie déception d'autant plus que j'en attendais sans doute trop. Il faut croire que Lupano doit pouvoir se reposer de temps en temps.
un scénario plutot mince pour cet homme de l'année, je suis pas rentré dedans du tout. C'est assez confus dans l'ensemble.
le dessin de tandiang est inégal, dès fois superbe avec de belles expressions et du dynamisme, dès fois cela semble manquer de détails et bâclé.
La colorisation au feutre et à l'aquarelle est un peu terne et manque de contraste.
en sommes une déception alors que j'adore le travail du dessinateur.
Histoire de la création-conception de la Statue de la Liberté.
Photographie de la vie parisienne des années 1870-1880.
On y rencontre les grands personnages de cette époque : écrivains, artistes, hommes politiques...
L'ensemble de l'album est bien construit, les dessins sont bons mais rien de surprenant ou d'exceptionnel dans ce récit.
Moi je suis mitigé sur cet album, je trouve cela un peu trop brouillons, pas toujours évident de s'y retrouver dans les personnages (comme les colonels) et puis je trouve que ça fait un peu trop cliché. Mais sinon j'ai pris plaisir à lire la fin donc c'est que ce n'étais pas si mal que ça. A voir les suivants....
J'ai apprécié ce nouveau tome qui apporte un éclairage sur la vie légendaire et mystérieuse du Capitaine corsaire Jean Lafitte.
J'ai aimé les allers-retours entre le présent et les flash-back des moments clés de l'existence de Lafitte.
Dessin pas terrible, scénario sans intérêt. Voilà ce qui arrive quand on veut éditer pour éditer.
Un très bon album où l'on voit que la petite histoire est parfois aussi intéressante que la grande Histoire.
http://lacasebd.overblog.com/2014/05/1917-le-soldat-inconnu.html
Calme. Tout est calme et serein sauf que non ! Sérieusement, il faut arrêter avec les bonnes séries TV à regarder. Il y a tellement d’épisodes que je n’ai même plus le temps d’écrire une petite bafouille afin d’agrémenter ma culture littéraire de simple profane que je suis. Que ce soit The Follow (macabre), Revenge (Dallas), Vampire Diaries (Sans gland), TBBT (humour), Walking Dead (mortel) et tant d’autres… C’est dingue comme c’est une pompe à temps incroyable… et ça me gonfle de perdre du temps (et pourtant je connais des moyens plus agréables pour me les gonfler).
Mais vous me connaissez, j’ai toujours un poumon sur ma main et histoire de faire simple, court et circoncis, on reprend rapidement nos bonnes habitudes, on enfile un joli maillot couleur « kaki-treillis » et on se jette à l’eau avec « L’homme de L’année : Le Soldat Inconnu », une collection éditée chez Delcourt.
Soit dit en passant et avant de plonger sur le sujet, ce premier opus intitulé « 1917 » est un one-shot , une histoire complète donc, faisant partie d’une collection mettant en avant des moments de l’Histoire dans lesquels des Hommes ont réussi, par leur présence ou leurs actes, à marquer ces instants oubliés. Évidemment, avec une date pareille, ça veut aussi dire aussi qu’on va causer sérieux puisque l’on va parler de la première guerre mondiale, époque où l’on se torchait encore le cul avec des feuilles de salade et des ronces ; et je vous garantis, ce n’est pas agréable du tout.
L’histoire repose sur la vie diamétralement opposée de deux hommes qui, par le truchement d’épreuves, vont vivre ensemble la première guerre mondiale. Tout commence en 1910, dans un village en Côte d’Ivoire, où Boubacar N’Dore, jeune Africain, exploité et travaillant dans une plantation de cacao, va être recruté par un colon blanc du nom de Joseph, et ce afin de devenir un soldat. Malheureusement pour nos deux amis, la guerre en Europe les rattrape et ils sont tous appelés au front pour combattre l’armée allemande, en passant par l’Afrique et ce jusqu’aux terres boueuses de Verdun. Nos deux lascars, à travers des moments forts, des questionnements et des combats aveugles au fin fond des tranchées, vont rapidement voir le lien « maitre-esclave » les unissant, se transformer petit à petit pour devenir bien plus que de simples compagnons d’armes, au péril de leur vie.
Une bd qui prône un cinglant hommage à l’amitié et à tous ces hommes et femmes qui ont combattu pour un idéal qui n’est parfois pas le leur ; s’ensuivra évidemment une réflexion morale sur la guerre, le racisme latent, une page d’histoire sur les tirailleurs africains, etc. Mais là n’est pas forcément le sujet de la critique et je m’abstiendrai de m’étaler comme un étron sur le sujet vu que primo, ça pue ; et deuzio cela risque d’être hors-sujet et subjectif.
Pour ce premier opus, c’est Duval et Jean-Pierre Pecau (pas l’animateur télé) qui sont de corvée de patates, avec à la gâchette un certain Mr Fab ; ce dernier faisant un boulot graphique et esthétique en adéquation avec l’histoire grâce notamment à un découpage et un dessin classique, parfois crayonné, avec des couleurs soignées, sombres et parfois chaudasses contrastant avec la noirceur de la situation.
J’avoue pourtant qu’à la base ce genre d’histoire ce n’est pas trop ma came. Parce que déjà je l’avais reçu pour Nouvel An (quand je vous dis que j’ai du retard dans mes lectures) et surtout après avoir vu les trois premières pages de la bd ; mais l’histoire change radicalement dès la 4ème planche et nous emmène directement dans une autre vision des choses.
C’est fichtrement bien dessiné donc même si assez classique dans l’approche, et c’est surtout accompagné d’un scénario solide et une narration impeccable sur un contexte historique bien réel. L’émotion est au rendez-vous et ce drame transpire le vécu au quotidien. Petite cerise sur le gâteau : une fin brutale, tragique… et ironique.
Pour finir, voilà donc un premier volume surprenant, nous rappelant la dureté de l’époque et remettant en abîme là où nous en sommes aujourd’hui. Je ne sais pas vous dire si les autres numéros de la collection sont de la même qualité ou du même gabarit mais celui-ci est plus que recommandable (on me souffle aux tympans que c’est le meilleur de la série).
Pour le reste, faites comme moi, emboitez le pas sur cet épisode car c’est du bon. Sur ce, on me salue ! Rompez !
Ps : Me ferais bien un cacao chaud sur le coup, il fait frisquet non ?
Un ami m'avait prêté certains albums précédents de la série et je suis fan du concept. J'ai acheté celui-ci à cause du thème et du dessin qui combine habilement réalisme et émotion... J'ai été emballé par le scénario qui nous embarque jusqu'au bout et par ce supplément d'âme qu'il apporte à cet épisode historique. Une belle découverte... en 2014.
Au secours, quelle petite horreur. Incohérent et quel rapport entre l'homme de l'année et une vague et insignifiante querelle entre 2 soldats. Peu ou pas de fond historique. A fuir
Fatigué des séries à multiples auteurs comme " Le Casse ", le Jour J, et autres livres, je me lance tout de même dans la lecture de la série "l'homme de l'année "avec ce premier volume consacré à 1917.
Et bien, je dois dire que j'ai été agréablement surpris à la fois par le dessin de Mr Fab (que je ne connaissais pas) et par le scénario habile et subtil de Duval & Pécau (vieux routiers de la bd).
La Guerre de 14 est de plus en plus présente dans l'univers de la bd (sans remonter à Tardi, on peut citer "Ambulance 13" ou encore l'excellente série de Kris et Maêl "Notre Mère la Guerre", ou encore l'original"Papeete 1914"). Mais ici, le parti pris de suivre la vie d'un soldat issue des colonies est fort bien venue. En mêlant l'histoire de cet homme avec la Grande Histoire (Nivelle, Mangin, la prise du fort de Douaumont), Duval et Pécau nous offrent une intrigue forte, réaliste et belle! Je vous laisse le soin de découvrir la page finale qui est....surprenante.
J'ai été aussi ravi qu'avec les premières pages du livre, les auteurs rendent hommage à un des plus beaux films sur la Grande Guerre, "la Vie et Rien d'autre" (de Bertrand Tavernier)
Je ne vais donc pas tarder à emprunter les autres volumes de la série
bon, Fred Blanchard, directeur de collection, persiste à donner dans le très moyen, mais ce qui sauve cet album sans rythme, c'est un beau dessin et de très belles couleurs...Quant au scénario de Lupano,(si vous voulez du béton, précipitez vous plutôt sur le redoutable et excellentissime "Singe de Hartlepool" où il s'est s'est surpassé) c'est du vite et bien torché...Bof, bof, bof....
Je suis très bon public et je lis (et donc achète) énormément de bd et tout style confondus, beaucoup critique les concepts lié a une idée et un dessinateur différents, moi j aime bien. Pour en revenir a ce concept 1917 j ai vraiment aimer, 1431 ne restera pas dans mes annales, mais là 1815 qu'est ce donc que cet album sans queue ni tête, déjà aucun rapport avec le concept d'un homme qui marque l'histoire. Scénaristique il n'y a rien si ce n'est une querelle entre 2 hommes (et ca ne va pas chercher bien loin) le dessin n est que moyen (cela ne me dérange pas). Je crois bien que dans les 4000 BD que j ai c est la première fois que je regrette une acquisition, et pourtant des truc un peu nazes j'en ai quand même mais là c est vraiment le fond du trou.
Un conseil passez votre chemin
Cet album malgré les critiques assez justifiées, à quand même le mérite de traverser en quelques pages, toute l'épopée Napoléonienne.
Ce n'est pas le mauvais album que l'on décrit, surtout si on s'intéresse à Napoléon. Il recèle de belles scènes de bataille.
Mais bon, le concept de cette série (l homme de l'année) est quand même difficile à mettre en application, et le pari ici de la rivalité et de l'émulation qu il en résulte entre 2 hommes est quand même pas mal trouvé !
d'accord avec les critiques, cet album est bien décevant après un premier album de la série prometteur, je me dis, merde ça fait flic d'avoir acheter ça...........
Une réussite tant par l'intrigue, certes prévisible, que par le dessin, qui peut paraître très sombre au premier abord mais qui retranscrit parfaitement l'atmosphère de l'époque. Le travail de la lumière en clair-obscur est très beau.
Dessin au rabais (Napoléon est méconnaissable), uniformes aux détails scandaleusement inexacts, scénario tout juste moyen auquel s’ajoute la date d’avril 1815 pour la bataille de Waterloo (pour ceux que ça peut intéresser, c’est un funeste 18 juin 1815), et voilà comment gaspiller son temps et son argent….DELCOURT exagère vraiment…..Fred Blanchard, directeur du label Série B nous annonçait que nous avions rendez-vous avec l’histoire…petit farceur, va…..Après un excellent tome 1, un tome 2 tiédasse voilà maintenant un navet comme tome 3…Reste comme lot de consolation une belle couverture…..Snif…
Un ton en dessous du précédent se laisse lire...
Enquête sympathique autour de la mort de Jeanne d'Arc
Certainement le meilleur album de 2013 !!!
L'homme de l'année 1917 frappe très fort dans cette collection...
Excellent scénario.
Déçu par ce deuxième opus qui ne reflète aucune émotion en se contentant d'une enquête assez plate à la recherche d'un traitre ayant conduit à la capture de Jeanne d'Arc.
Le seul intérêt pour moi est de réviser l'histoire de France puisque tous les protagonistes ont existé et j'aime bien les romans qui brodent à partir de la vérité connue. Mais la on n'y croit pas du tout.
Et comme les dessins sont bien sombres malgré quelques grands formats bien venus, on peut passer son chemin.
Autant 1917 m'a enthousiasmé, autant 1431 est navrant de platitude...Les dessins sont d'un sombre déprimant (sauvés cependant par des pleines pages superbes....) et Corbeyran fait avec cet album du commerce, pas de la BD....
Encore une fois une série dont il faut produire les tomes le plus rapidement possible au détriment de la qualité. Et cela vaut pour l’hyper-productif Corbeyran qui se borne à nous faire "et si c'était lui, et si c'était celui là et si c'était un autre ..." sans liens véritables si ce n'est l'homme mystérieux qui nous avouera d'une manière franchement lourde le "car c'était lui". Bref autant les clins d’œil du premier opus m'ont bien plu, autant le vide sidéral de ce récit me décoit. Le travail de Horne relève un peu le niveau avec ses atmosphères sombres (trop systématiques tout de même). Bref le tome 3 ne peut que mieux faire.
Lu ce tome 1 sur le conseil de mon dealer.
Et bien je ne regrette pas : certes c'est encore un histoire de première guerre mondiale et on a pas fini d'en bouffer, certes tous les concepts sur les colonies et les horreurs de la guerre sont là, mais c'est fichtrement bien dessiné et raconté, les personnages sont attachants et la fin surprenante.
Une bonne manière de réviser son histoire et ce n'est jamais inutile de rappeler les horreurs de la guerre et de la colonisation.
A ne pas rater.