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J’ai rarement lu des séries aussi belles, avec des couleurs directes aussi chatoyantes et maîtrisées comme, c’est de l’ART. Ce tome est particulièrement réussi, un de mes favori avec les tomes 3 et 6.
Ensuite, la narration est parfaitement maîtrisée tout du long des 7 tomes. Les personnages sont attachants, et la fin en est d’autant plus triste. Ce tome est émotionnellement très, très fort.
J’ai adoré, gros coup de cœur.
Achetez et lisez cette série ! C’est un ordre :P
Julien est un personnage décalé. Intellectuel, philosophe, il va découvrir les réalités de la guerre en Gaule après avoir été nommé César d’Occident par l’empereur Constance II. La période historique (355 après JC) est mal connue mais est très intéressante, en particulier parce que c’est une période de transition où les croyances païennes qui persistent n’ont pas encore laissé la place au Christianisme. Julien l’Apostat n’est pas un militaire. N’ayant jamais appris à manier les armes, il va se révéler courageux et fin stratège. Il se révélera aussi visionnaire quant à l’évolution des religions dans un empire romain en pleine déliquescence.
Dans le premier tome, j’ai vraiment eu du mal avec le dessin, en particulier avec certains personnages mal dessinés, mal proportionnés. Heureusement, le dessin s’améliore d’album en album. A l’inverse, les ambiances de nuit et d’aube sont très réussies. Autre agacement, le vocabulaire parfois anachronique (« On croit rêver » ou « ça craint ») J’ai failli abandonner après le tome 1 mais les bonnes critiques sur cette série m’ont donné envie de continuer. Sans regret ! mais sans enthousiasme débordant, non plus.
Indispensable. Un "peplum" du niveau de Murena, rien que ça ! C'est parfaitement documenté et captivant. A lire absolument !
Graphiquement, ce dernier album est vraiment splendide. Quant à l’histoire, nous avons surtout droit à l’affrontement des armées Julien contre celles des Perses de Shapur. Comme bien souvent, la trahison viendra d’un ami fidèle. Jovanius hésite entre son amitié pour Julien et le christianisme. C’est la religion qui l’emportera. Alors que la victoire était toute proche, Jovanius préférera ne pas envoyer ses troupes envahir la ville de Ctésiphon. Le sort de Julien est alors scellé. Il tentera bien de rallier l’armée de Procope en Arménie mais son arrière-garde sera victime du harcèlement de l’armée Perse. Julien va alors mourir d’une lance dans le foie lancée par une personne de son propre camp. Le déclin de l’empire romain peu alors débuter.
Somptueuse série ! Il est bien dommage qu’elle n’est qu’une visibilité réduite avec les éditions BD Must qui ont eu le mérite de la faire connaître en France.
Milius est à la poursuite d’Eusèbe qui s’est réfugié à Neshrakavan en Arménie. L’eunuque, manipulateur né, a déjà mis sous sa coupe le despote Neshrak à qui il fait miroiter monts et merveilles. Celui-ci rêve de devenir roi d’Arménie à la place de son oncle. Eusèbe le pousse donc à s’allier avec les Perses afin d’aller affronter les armées de Julien.
Devenu le maître absolu, Julien rêve de vengeance et condamne au bûcher les meurtriers de sa famille. Son ami Oribase le pousse à la compassion afin qu’il ne se transforme pas en monstre comme son prédécesseur Constance. Torturé entre le désir de vengeance et la volonté de devenir un potentat juste, Julien suivra les conseils d’Oribase.
Les chrétiens ne supportent pas que les anciens dieux soient remis au goût du jour et cherchent la main qui pourra assassiner Julien. Celui-ci, selon les anciens rites, sacrifie un taureau. Les Dieux lui offriront une vision de victoire face aux Perses. Julien semble las et de plus en plus illuminé. Il ne sait plus lui-même s’il doit croire en ses idées.
En Arménie, c’est un tremblement de terre qui viendra à bout des velléités de grandeur d’Eusèbe et Neshrak. Milius et son nouvel amour Rakshad s’en tireront de justesse.
Encore un magnifique album haletant à souhait servi par un graphisme de grande qualité. L’auteur joue avec de nombreux personnages sans pour autant tomber dans la confusion. Superbe !
Constance est au point de rupture. Il sent que tout lui échappe et la maladie ne lui fera pas de cadeaux. Pourtant, la bataille avec l’armée de Julien est proche. La mort viendra le cueillir bien avant un quelconque affrontement. C’est d’ailleurs sa dernière volonté qui évitera tout carnage, car il désignera Julien pour successeur.
L’eunuque Eusèbe promet à Constance de s’occuper de sa femme et de sa fille. Mais Eusèbe est un manipulateur né. Espérant continuer dans ses fonctions, il conseille à Julien de faire disparaître la femme et l’enfant. Il s’agit du conseil de trop. Le nouvel empereur, connaissant les atrocités perpétrées par l’eunuque, le fera emprisonner.
Julien prend la température de Constantinople en se fondant dans la population. Lors de sa promenade avec son ami Libanius, il peut se rendre compte de la main mise du christianisme sur le peuple et de l’intransigeance de cette religion qu’il apparente à une secte. Son rêve serait que toutes les anciennes religions, les Juifs ainsi que les adeptes du Christ puissent vivre en toute harmonie.
Ce faisant Julien va réunir les dignitaires chrétiens pour tenter de les convaincre. Mais comment persuader des fanatiques (il suffit de regarder au moyen orient aujourd’hui). La religion est jeune et sert les destins des uns et des autres. L’intransigeance des chrétiens devant cet empereur éclairé lui vaut le surnom d’apostat.
Quant à Eusèbe, personnage prévoyant et ayant gardé quelques fidèles, il réussit à s’évader. Et le perfide animal sait déjà quel nouveau maître aller servir.
Voici un cinquième volume vraiment passionnant et les dessins sont enfin au niveau du scénario. Ce Julien est un personnage auquel on s’attache. Il est plein de bonne volonté, mais doit affronter le mur de la religion qui quelle que soit sa forme et sa hauteur reste à jamais infranchissable.
L’empereur Constance fidèle à lui-même fait le vide autour de lui. Ceux qui n’ont pas eu de réussite face à Julien le paye de leur vie comme le général Barbatio. Mais le destin le puni car son épouse lui donne une fille lui refusant ainsi un héritier.
Primigenia escortée de Milius retourne à la villa familiale. Mais l'espion Arbacès est là et elle va payer de sa vie l’empoisonnement d’Hélène. Quant à Milius il fera un carnage d’Arbacès et de tous ses sbires pour venger la mort de Primigénia.
Quant à Julien il rumine sa vengeance et se promet de faire expier à Constance la mort d’Hélène et de leur enfant.
Album plus violent que les précédents servi par un graphisme en très nette amélioration. Superbe histoire, superbe série.
Un troisième volume tourné vers la bataille entre l’armée de Chnodonar et de Julien. L’armée romaine est largement inférieure en nombre mais les manœuvres d’encerclement menées par Julien permettront de mettre en déroute les Alamans. Chnodonar est fait prisonnier et doit être expédié à Rome.
Lâchement abandonné par un général et ses troupes, sur ordre de Constance qui trouve que Julien commence à lui faire de l’ombre, celui-ci mène pourtant ses soldats à la victoire en participant aux combats, ce qui lui donnera une grande aura. Cet abandon n'aura qu’un seul effet, la nomination de Julien comme César Auguste par ses hommes. La lutte pour le pouvoir peut alors commencer.
Avant la bataille, par l’intermédiaire de son espion Arbacès, Constance a demandé qu’Hélène perde son enfant pour qu’il n’y est qu’un seul héritier. Cela doit s’effectuer par l’intermédiaire de Primigénia. Mais mue par l’amour qu’elle porte à Julien elle ira plus loin et empoisonnera Hélène et l’enfant qu’elle porte. Elle croit alors que Julien la gardera auprès de lui mais celui-ci craint pour la vie de Primigenia et lui demande de retourner auprès de son père.
Luttes épiques, péripéties et manigances sont au menu d’un bon album. On en redemande.
Un deuxième album toujours aussi prenant où s’entremêlent espions, empoisonneurs et sorcières en tous genres.
Trémalchio, personnage malfaisant, fait son apparition et vient réclamer son dû. Il s'agit de Primigénia qu’il avait gagné lors d’une partie de dés avec son père. Le mariage est alors inévitable. Pourtant, Primigénia lui fera payer fort cher mais deviendra le jouet d’Arbacès (Référence à Alix ?) l’espion de l’empereur Constance.
Hélène rejoint son époux Julien et lui avoue que c’est à la demande de Constance. Il lui a demandé de l’espionner. Julien n’est pas dupe et avait deviné cela. Cet aveu rapprochera le couple. Hélène tombera enceinte et tentera tout pour que Primigénia devienne son amie. Mais pour celle-ci seul l’amour de Julien compte.
Julien souhaite aider son ami Maximus. Il demande alors à Milius de se rendre dans la ville dévastée de Colonia Agrippina (Cologne) pour retrouver la devineresse Placidia. Celle-ci est l’arme manipulatrice de Maximus qui se sert de ses visions pour s’enrichir. Mais elle refusera toute nouvelle entourloupe menée par son mentor et délivrera une dernière vision à Julien. Il deviendra le nouveau César Auguste amené à régner sur tout le monde romain.
Les manipulateurs ont la part belle dans ce volume. Que ce soit Constance, Primigénia, Trémalchio, Arbacès ou encore l’eunuque Eusèbe, on ne sait plus où donner de la tête.
Le dessin n’est pas encore totalement maitrisé mais les couleurs sont toujours aussi chatoyantes.
Les messagers romains empalés page 47 font penser à Alix et Enak. Je pense que c’est voulu et c’est très drôle même si cela peut en choquer plus d’un.
Afin de se débarrasser de Julien son neveu, l’empereur Romain le nomme César d’occident avec pour devoir de refouler les « barbares » derrière la frontière naturelle du Rhin.
Vêtu de la fameuse toge pourpre Julien quitte Rome avec une petite armée après avoir épousé Hélène la sœur de l’empereur.
Sur le chemin, le menant vers son poste frontalier, il fera la rencontre de deux personnages clés des albums « Apostat » Primigénia, dont il va tomber éperdument amoureux et Milius qui l’aidera et le formera pour devenir un guerrier.
Lors d’une embuscade des germains, Julien montrera, malgré ses faiblesses de soldat, un courage qui fera l’admiration des gaulois (francs ?) et de son armée. L’espoir renaît alors que les provinces septentrionales semblaient perdues et vouées à la domination de Chnodomar et des alamans.
Cette histoire est passionnante de bout en bout malgré un dessin qui, parfois dans ce premier album, se cherche un peu. Les couleurs sont magnifiques et l’ensemble nous offre une série d’un beau calibre.
Nous sommes dans une période charnière (an 355 après JC) où le Christianisme se cherche encore. Les anciennes religions païennes ont encore la peau dure. Julien l’Apostat, visionnaire, promulguera dès la mort de l’empereur un édit d’acceptation de toutes les religions.
Voici donc l’histoire d’un intellectuel, combattant et visionnaire injustement décrié mis en valeur par Ken Broeders dont les sept albums vont aller crescendo vers la qualité (je n’ai pas pu m’empêcher de jeter un œil sur les suivants avant de les lire).
Très belle série. Mise en scène et dessins superbes. Les reconstitutions de bataille sont sublimes. L'histoire se passe à la toute fin de l'empire romain mais se lit comme un péplum. Curieusement, la série est très difficile à trouver en France et seul BD Must en propose une version de luxe. Pourquoi aucun éditeur français ne fait le pari du succès de cette série qui surferait sur ceux des ''Aigles de Rome'' ou ''Murena'' car elle n'a pas à rougir de la comparaison ? Cela est un vrai mystère pour moi.