Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
- de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
- d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.
MERCI Monsieur TARDI, MERCI, pour ces heures de lectures intelligentes et enrichissantes que distille votre oeuvre depuis 1972.
Avec cet album c'est un peu de vous que vous nous livrez, un peu de votre propre histoire après nous avoir fait entrer dans la grande et la petite, histoire. Une manière de nous faire toucher le dérisoire, l'injustice et le hasard des destinées humaines.
Comme disait Léo FERRE : "La lumière ne se fait que sur les tombes", j'espère que cette reconnaissance à votre endroit se fera le plus tard possible.
D'accord avec l'avis de wakedownfl Tardi s'essouffle sur ce dernier opus, c'est ennuyeux, bien sûr le dessin reste magnifique et la mise en page avec des vignettes couleurs est vraiment agréable. Les petits souvenirs graphiques à la fin, à la manière d'un je me souviens de Perec sont les bienvenus. Un coup de chapeau à l'éditeur qui réalise un bel objet sur un beau papier et cousu. Peu d'éditeurs offrent une telle qualité pour un prix tout à fait acceptable. Bon, j'ai lu quelque part qu'un nouvel Adèle Blanc-sec était prêt de sortir, tant mieux, tant mieux, Tardi n'est jamais aussi bon que dans le Foutrac...
Quel déception ! Encore bravo pour les 2 premiers tomes de cette trilogie qui nous a si bien replongé dans cette période si dramatique de notre Histoire ; Alors j' attendais beaucoup de l'APRES-GUERRE : comment revivre , se reconstruire après 5 ans de captivité ? Apres avoir vécu et vu tant d'horreurs ? Ici Tardi n'en a cure et divague sur sa jeunesse , qui méritait mieux MAIS dans un autre album ! Reste le dessin d'un artiste qui a marqué la BD Française .
Peut-être moins fort en émotion que les deux premiers tomes, cette chronique des années d’après-guerre reflète bien l’ambiance de l’époque que j’ai vécu 10 ans plus tard, notamment la vie en Allemagne sans connexion avec la population et sans apprendre la langue.
C’est un cours d’histoire magistral vu à hauteur d’enfant, et des illustrations fidèles des détails de l’époque.
Dans cet album, j'ai trouvé que Tardi se perdait, surtout dans la première partie de l'histoire. Les événements à narrer sont - heureusement - moins tragiques et mouvementés que ceux de la guerre, et peut-être plus difficiles à retranscrire dans un scénario. Le point de vue sur les difficultés de réinsertion pour les prisonniers de guerre aurait pu être traité plus efficacement. Bien des facettes des horreurs de cette 2nde guerre mondiale sont abordées, au côté d'événements de la famille de Tardi et des villages où il a vécus, qui sont d'un intérêt variable et surtout qui engendrent trop de digressions.
Les épisodes sur l'occupation française en Allemagne, qui débutent au tiers de l'album sont moins décousus et les plus intéressants. La fin avec le retour dans la Drôme de Tardi est un récit plutôt classique d'une enfance.
Au final, c'est un tome qui aurait gagné à être raccourci et qui se révèle moins indispensable que les deux premiers, surtout le premier, qui m'a beaucoup marqué et don je me souviendrai longtemps.
Cette histoire du 2nd album se suit avec intérêt, tant le périple de retour du prisonnier a été mouvementé.
C'est toutefois un peu répétitif à certains moments et un peu moins émouvant que le 1er tome.
Tardi a publié des ouvrages qui font référence sur la Grand Guerre. Avec cet album, il réitère avec la 2nde guerre mondiale. Ce n'est pourtant pas l'histoire telle qu'elle on l'aborde généralement avec l'occupation allemande de la France et la libération, mais cette fois-ci vu au niveau de la drôle de la guerre, de la débâcle et de l'emprisonnement.
C'est bien dessiné, bien raconté et cet hommage aux prisonniers de guerre, qui ont perdu trop vite pour être considérés comme des héros et ont connu les privations des camps de prisonniers, méritait indubitablement d'être racontée.
Ce que je pense de ce dernier tome ?
La même chose que je pense du responsable (?) de BDGest qui censure un avis lorsque celui-ci ne témoigne pas d'une béate admiration envers Tardi.
Lamentable !
A l'occasion de la sortie du tome 3, je viens de relire l'ensemble de ce qui forme maintenant une trilogie complète. Quelle leçon d'histoire ! La grande histoire vue à travers la petite. La petite histoire avec tous ces détails quotidiens, ces personnages qui traversent les pages, parfois très vite, parfois beaucoup moins, ces anecdotes, cette souffrance, cette rage et cette tendresse mêlées, la parenté avec Maus est évidente. La grande histoire, celle de ces grands oubliés, parfois même méprisés, que furent les PG, les prisonniers de guerre. Comme dans beaucoup d'autres de ses œuvres, on sent que Tardi a le poil qui se hérisse et des envies de hurler à l'idée du mot guerre, mais que ses envies de tendresse remontent à l'évocation du sort de chacun des pauvres types plongés dans l'horreur. Comment rester humain dans ce merdier, comment ne pas se laisser aller à commettre avec jouissance quelque ignominie quand l'occasion se présente? Les aller-retours du dialogue entre René et son fils Jacques posent sans cesse ce genre de questions, Jacques étant comme une sorte de regard omniprésent par dessus les années, un regard curieux ou naïf qui questionne, qui s'émeut, qui juge parfois, qui interroge les zones d'ombre.
Je regrette seulement que le tome 3 s'égare un peu dans tous les sens, des souvenirs d'enfance très personnels et familiaux qui évoquent bien une époque, mais qui présentent pour moi beaucoup moins d'intérêt.
La note que je mets porte sur l'ensemble de la trilogie. Les deux premiers tomes (la captivité et la "libération") méritent amplement un 5/5, témoignages poignants et réflexions acérées ; je serais beaucoup plus réservé sur l'intérêt du tome 3.
Je mets une note pour les 3 albums de la série Stalag 2B : 5 étoiles. Une bonne série, un bon auteur de BD, du grand art. Rien à dire, je recommande !
Avec la trilogie Stalag IIB, Tardi mérite le prix Nobel de littérature. Rien de moins .... . L'histoire documentée de la Seconde Guerre mondiale couvre trois générations et décrit comment l'horreur de la guerre trouve son origine dans la stupidité et la manipulation de l'homme. Tardi exprime en images ce qui est difficile à saisir en mots : les champs de pommes de terre dans le froid glacial, la faim, la douleur mais aussi les couleurs du rêve d'un enfant.
Jacques Tardi raconte le retour en France de son père à partir du camp Stalag IIB. L'intension est louable et le témoignage émouvant mais le retour est long. Les dialogues virtuels entre le père et le fils occupent de plus en plus de place et nuisent au récit.
Tardi abandonne les tranchées et la première guerre mondiale pour mettre en image la deuxième guerre mondiale vécue par son père. Témoignage émouvant et historique, on sent à travers ce récit la relation complexe entre le père et le fils.
Toujours aussi émouvant !
Mais cet album est trop répétitif à mon goût, moins pertinent que le 1er tome...
Un excellent ouvrage sur la condition de vie dans les camps allemands des prisonniers de guerre (notamment français).
Cet album est émouvant également, car c'est un hommage de Tardi à son père (qui y a fait un séjour prolongé de presque 5 ans...).
Le travail de l'auteur est basé sur les carnets-souvenirs de son père.
Entre Céline (cette haine vivifiante contre la société, la bêtise et la guerre qui grince à chaque page), Primo Levi (toutes proportions gardées, le témoignage du père de Tardi fait écho au calvaire de Primo...) et Spiegelman (comprendre ce qu'a vécu son père pour pouvoir enfin se réconcilier, ou non, avec lui...), Tardi se confronte aux plus grands dans ce "... Stalag IIB" qui témoignerait donc d'une assez folle ambition, s'il n'était marqué plutôt du sceau de la nécessité. Car raconter - et illustrer - le plus justement possible une histoire terrible (qui fait partie de l'Histoire, la grande, terrible du XXe siècle) est évidemment essentiel, face à l'oubli et à la réécriture permanente du passé. On peut évidemment se plaindre que le projet de Tardi ne débouche pas sur un nouveau chef d'oeuvre indiscutable, que la lecture de "... Stalag IIB" soit parfois fastidieuse, que l'équilibre entre le texte (très détaillé, aux sonorités très "pédagogiques") et l'image (splendide, on connaît le talent de Tardi, mais figée, puisqu'il n'y a aucun flux narratif passant d'une "case" à l'autre...) soit maladroit, bref que le "plaisir" ne soit pas au rendez-vous. Mais au final, il ne s'agissait certainement pas de "plaisir" de toute manière ! En tous cas, nous suivrons Tardi père et fils dans le second tome…
La désespérance est au cœur de ce 2e tome , encore plus que dans le premier ( malgré la possibilité d'une issue !)
Jacques Tardi continue à explorer l'histoire et les tréfonds de l'âme humaine avec son dessin ( admirable ) à l'unisson
Edifiant !! Sur fond de débâcle allemande en 45, un formidable récit narratif, rythmé comme une sorte de road movie du retour à pied des soldats, dans la boue, la faim au ventre, entouré de ses camarades d'infortune et de geoliers allemands cruels et inquiets de leur futur sort, des chemins empruntés par le père de Tardi de son camps de prisonnier de guerre d'Hammerstein en Poméranie à sa terre natale Valence. Une oeuvre magistrale nourrie de pédagogie pour les jeunes générations, une terrifiante leçon d'histoire...pour la mémoire. Merci TARDI.
Retour interminable de la colonne de prisonnier à travers l'Allemagne dévastée, avec le froid et la faim pour compagnes, et la violence des gardiens désemparés devant l'avance inexorable des russes, ce récit est comme ce voyage, long et désespéré, mais émouvant malgré tout.
Nous connaissons tous les liens de Tardi (Jacques) avec la guerre de 14-18. Il l'a traitée sous tous les angles.
Là, il s'attaque à la 2nde guerre mondiale à travers le prisme du témoignage subjectif de son père, fait prisonnier lors de la "drôle de guerre". Prisme d'autant plus subjectif que le témoignage a eu le temps de mûrir puisqu'il a été recueilli 40 ans après les événements qu'il décrit.
On retrouve donc les traits précis et noirs de Tardi. Dans un environnement très monotone, il sait nous montrer la variété. Des gueules, des ambiances, l'espace étouffant des baraques, la vastitude des extérieurs, la neige...
Ce qui m'a un peu gêné, c'est que c'est surtout une mise en images d'un texte poignant et vivant. On est à la limite de la BD. Les phylactères auraient pu être remplacés par du texte sous les images, ç'aurait eu le même impact. J'ai parfois regretté que Tardi ne prenne pas la distance de rédiger un scénario à partir de ces textes, très denses.
Nul doute que, scénarisé, ce texte aurait permis de créer une série de plusieurs tomes très vivants et dans lesquels le lecteur aurait pu se transposer plus aisément. D'autant que, finalement, le temps très long passé dans la monotonie d'un quotidien sordide passe très vite à la lecture de ce bouquin. Le découpage en tomes plus courts aurait permis d'allonger le temps et de diluer les événements du camp.
A part ça, je reste enthousiaste par le fond et, somme toute, par la mise en images, très bien valorisée par une colorisation pertinente en noirs, gris et bistres.
A lire pour le témoignage, surtout si on aime Tardi.
Un témoignage indispensable sur le vécu peu connu des soldats vaincus de quarante qui ont été prié de fermer leur gueule au retour de captivité pour ne pas contrarier l’hagiographie officielle de la France résistante et victorieuse.
Et c'est raconté sans fioriture et sans l'humour franchouillard qui sert à camoufler d'habitude la honte des survivants de cette période. Personnellement j'apprécie le dialogue entre le père et le fils qui révèle que les conséquences franchissent les générations. Par contre je trouve le récit bien noir sur la nature humaine car il y a très peu de cette fraternité qui souvent se crée dans les difficultés au sein des communautés humaines. Mais la faim obsessionnelle rendait sans doute difficile d'autres sentiments.
Et les dessins sont particulièrement adaptés à ce genre.
je n'avais encore jamais lu Tardi...Si le dessin peut surprendre, on s'y habitue très vite tant il est régulier et finalement proche, très proche même de la réalité du scénario...Le découpage systématique en 3 grandes cases horizontales ne lasse pas et donne tantôt du champ, tantôt de a profondeur à cette narration vécue de l'intérieur...Une force à la fois virile et touchante se dégage des dialogues entre le père et le fils, et c'est pour notre plus grand plaisir que nous suivons René, ses idéaux perdus, sa colère, sa solitude, son indéfectible amour pour son épouse...etc, etc...dans cette lointaine et inhospitalière Poméranie...Pas de discours moralisateur, ni de leçon d'histoire (d'autres s'y sont essayé bien avant Tardi...) mais la souffrance d'un homme qui exprime ses sentiments dans un langage familier bien de chez nous... Excellent ouvrage dont la suite peut être attendue avec intérêt....
Il l'a fait!!!
Tardi a écrit son équivalent de "Maus" (Art Spiegelman), prix Pullitzer. C'est tout simplement magnifique d'intérêt historique, mais c'est époustouflant d'intérêt humain (jusqu'aux réflexions: zut, j'ai oublié de lui demander cela... je n'aurai donc jamais de réponse...). On savait que Tardi était un brillant illustrateur de la guerre 14-18, mais là, ce n'est plus brillant, c'est juste phénoménal...La suite, vite... s'il vous plaît Monsieur Tardi...
Je suis d'accord avec le commentaire précédent pour 2 ou 3 coquilles, et pour l'odeur un peu entêtante... disons que tous les chef d'oeuvre ont leur défaut...
Un chef-d'oeuvre !
Le sujet ne m'intéressait pas plus que ça. Si je suis fan de Tardi, c'est avant pour ses adaptations de polar, même si j'ai beaucoup de respect pour son travail sur la guerre 14-18, j'avoue que je préfère lire ses adaptations de Malet ou Manchette.
J'ai donc ouvert ce livre par simple curiosité. Et j'ai pris une grande baffe!
Maintenant je comprends d'où vient le sens du détail si typique de Tardi. Son père a tout noté, tout décrit : le camp, les conditions de vie, l'atmosphère, l'humeur général, les anecdotes, la petite et la grande histoire...
Si le sujet vous intéresse ou que vous aimez Tardi, n'hésitez pas, foncez !
Maintenant quelques points négatifs, parce qu'il en faut :
- quelques coquilles ("l'armée à fait faux bon", etc.), enfin rien de dramatique non plus, il doit y en avoir 2 ou 3 en tout.
- sans dévoiler la fin, ce livre n'est apparemment qu'une "première partie". Ça se termine pas vraiment en queue de poisson, mais c'est quand même "à suivre". Maintenant que je sais qu'il y aura une suite, j'aurais préféré attendre carrément que le deuxième tome soit sorti pour m'avaler les deux d'un coup. Mais c'est juste moi, ça.
- enfin, un petit détail... Je sais pas ce qu'ils ont utilisé pour imprimer ce livre mais ça SENT ! Ça sent une odeur de poudre à récurrer ou de produit lave-vaisselle. J'espère que ça partira avec le temps parce que je vous promets qu'à force ça devient obsédant cette odeur.
Enfin pas assez pour me dispenser d'ajouter cette merveille à ma collection de Tardi.