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Je viens de terminer le 8ème et dernier tome de cette série. Je vais vous proposer un avis assez long mais c'est un avis globale pour les 8 tomes de la série.
Que dire si ce n'est que série est assez déconcertante.
D'abord vous dire que j'ai acheté difficilement l'intégralité de la série en une seule fois.
Éditions BD Must (éditeur marginal): il vaut mieux aller directement sur son site pour acheter.
Mais pour BETTY & DODGE un volume de la série (T6 - Trahison dans les Pyrénées) est épuisé : moi qui déteste avoir une série incomplète...
Finalement j'ai trouvé chez un vendeur professionnel, sur un site de revente bien connu, l'ensemble des 4 coffrets, 2 tomes par coffret, c'est cohérent puisque la série est scindée en 4 périodes.
Mais là aussi cela n'a pas été si simple : merci à ces professionnels qui vendent ce qu'ils n'ont pas en stock! Plusieurs semaines avant d'être livré: raison le vendeur n'arrivait pas à se fournir chez l'éditeur, et pour cause voir plus haut... Finalement ce professionnel doit avoir plus de poids qu'un particulier et j'ai bien reçu l'intégralité de la série.
Mais revenons à cette série BD que j'ai trouvé globalement bonne.
Les points forts: un dessin agréable, l’héroïne très jolie ce qui ne gâche rien, et l'histoire située avant la 2ème guerre mondiale qui est originale, intéressante et documentée je pense. Elle est donc découpée en 4 périodes (voir plus haut l'histoire des coffrets...), ces 4 périodes situées géographiquement dans 4 pays (ou zones) différents (es).
Le mise en couleur est par contre un peu agressive, ou trop sombre pour les actions se situant de nuit. Mais la lecture reste néanmoins très agréable.
Mais autre chose m'a dérangé, le découpage du scénario: cela va vite, un peu trop vite, surtout la fin chaque volume. Est-ce pour tenir dans le format spécifique (rare et bizarre) de 40/42 planches?
Et cela est particulièrement vrai pour la fin du dernier tome: La dernière planche nous laisse en suspens: Que va-t-il arriver à BETTY? On se dit que non ça ne peut pas finir comme çà...
Attention à la fin de chaque volume, l'auteur nous gratifie de 8 pages de bonus dans un style «vieux journaux». Bonus contenant dessins en plus, fac-similés d'article de presse de l'époque ou fac-similés de lettre écrite par Betty...
Ne vous contentez pas de les survoler: il faut tout lire, ces pages font le lien entre le tome que vous venez de lire et le suivant... çà aide.
Et là encore une fois une frustration: dans ces pages supplémentaires du tome 8, une lettre de Betty nous apprend qu'elle et son amie sont dans une sale situation et on ne saura si et quand elles vont s'en sortir. Et même si l'on sait qu'elles s'en sortirons car sur la première planche du tome 5, nous voyons BETTY âgée (toujours aussi belle)... donc cette fin de série est vraiment vraiment frustrante.
Mais lisez cette série si vous en avez l’occasion, vous n'aurez pas à la regretter malgré ce que je viens d'écrire juste avant.
Betty et Dodge, c’est une grande aventure qui commence durant les prémices de la Seconde Guerre Mondiale dans le milieu de l’espionnage afin d’acquérir la bombe nucléaire. C’est un peu comme ces films de romance tournés à l’ancienne sur fond historique. Cependant, c’est diablement efficace malgré de grosses ficelles. Le must étant la parution de pas moins de 8 tomes en l’espace de 3 ans. La série est bouclée sans être fleuve.
J’ai trouvé le graphisme assez agréable et très lisible dans un style assez classique. On ne s’ennuie pas sur le thème de l’improbable duo efficace. Il est vrai que les faits sont assez prévisibles voire même risibles dans certaines situations. Le caractère de nos deux héros pourront faire grincer quelques dents mais que c’est bon de les voir ensemble. J’ai apprécié leur aventure car c’est divertissant, léger et mouvementé.
10 février 1938. Hamble-le-Rice, sud de l’ANGLETERRE.
Mon fiancé, le lieutenant Mortimer se livre à l’essai d’un prototype d’un avion de chasse révolutionnaire, le Spitfire. Je suis ses essais depuis l’aérodrome d’où il a décollé. A 20 .000 pieds, il tente un piqué, le moteur cale… Vais-je déjà perdre mon fiancé alors que je viens à peine de le retrouver ? Heureusement, Harry est un pilote hors-pair et il réussit à rependre le contrôle de l’avion juste avant qu’il ne se crashe en mer ! Nous allons enfin pouvoir organiser notre fête de fiançailles ! … C’est sans compter sur cet odieux photographe américain, ce Dodge…
Critique :
Voici déjà le 3e tome des aventures de Betty et Dodge des scénaristes flamands Pat Van Beirs et Jean-Claude Van Rijckeghem. Comme dans les deux premiers tomes, les péripéties s’enchaînent et pour invraisemblables qu’elles soient, elles sont agréables à suivre. Les deux Belges rendent la vie impossible à cette pauvre Betty en lui gâchant toute opportunité de mener une vie pépère ! Mais en tant que lecteur, je ne m’en plaindrai pas !
Les dessins des personnages ne plairont pas à tout le monde, mais les décors sont de toute beauté, quant aux engins mécaniques, ils sont tout simplement exceptionnels ! J’apprécie le travail de Thomas Du Caju. Je suppose que la mise en couleurs est également de lui et c’est vraiment là l’un des principaux points forts de cette série. Dans cette album-ci, le brouillard joue un grand rôle, et l’on ne peut qu’y croire quand on voit le traitement de ces images.
New York. Hiver 1937.
C’est aujourd’hui que j’ai accompagné ma tante Gaby jusqu’au cimetière pour son dernier voyage.
Hans Bernau, le consul allemand est revenu à la charge à peine le cercueil de ma tante avait-il été mis en terre. Ce type me hérisse. Il est obsédé par le désir de retrouver mon père biologique, un fabuleux physicien, pour le ramener en Allemagne où Hitler voudrait qu’il construise une saleté de bombe atomique, une arme capable de détruire la planète.
C’est Dodge, cet insupportable photographe du Sun new-yorkais, qui m’y a amenée dans son sidecar.
J’ai été abordée par l’agent fédéral Swallow alors que je me trouvais à l’extérieur du cimetière. J’ai été surprise de découvrir que ses bureaux se trouvaient dans un couvent ! Sa mission consiste à tenir à l’œil la communauté allemande de New York… Avec une secrétaire et deux Allemands qui détestent Hitler, il est supposé surveiller des milliers d’Allemands ! Risible, n’est-ce pas ?
Critique :
L’histoire, n’en déplaise aux grincheux, est agréable à lire et conçue comme un scénario de film. Cela n’a rien d’étonnant puisque le cinéma est l’un des métiers de ces deux scénaristes, Jean-Claude Van Rijckeghem et Pat Van Beurs. Les péripéties sont multiples et les rebondissements sont dignes d’un James Bond privé de ses gadgets.
Les dessins de Thomas Du Caju sont d’une facture classique pour de la BD franco-belge et pleins de vie. Les décors sont toujours aussi soignés et les engins, avions, sous-marin, voitures, particulièrement bien dessinés même lorsqu’ils se crashent.
La mise en couleurs est superbement réussie.
Ce trio de Belges flamands fait un bon boulot très distrayant.
A la fin du volume, 6 pages viennent resituer le contexte avec, notamment des « articles de presse », une drôle de lettre du rédacteur en chef du Sun qui emploie Dodge, une « interview » de George Blanche, grand cuisinier enfermé à Sing Sing où les prisonniers et le personnel se réjouissent de sa présence qui leur permet de bénéficier de repas gastronomiques, etc.
Je me réjouis de ne pas m’être fié à la cote très basse attribuée par des « experts » qui ne se sont même pas donné la peine de publier une critique pour expliquer leurs choix.
Rye. Côte sud de l’Angleterre. 11 novembre 1937.
En ce jour de commémoration de la fin de la Grande Guerre, je me trouvais à l’église avec l’homme de ma vie, Harry Mortimer.
Sortis du lieu de culte, je l’interrogeais à propos des risques de guerre avec ce fou-furieux d’Adolf Hitler, lorsqu’il sortit d’une poche une petite boîte avec une jolie bague de fiançailles ! J’étais folle de joie et j’avais envie de champagne. Mes parents devaient arriver dans une heure, cela nous laissait le temps de nous précipiter au pub du coin pour fêter cela…
Je ne m’attendais pas à ce que j’allais y apprendre de la bouche d’un mendiant, soldat revenu amputé de la guerre… Mon père n’était pas mon père ! Ma mère était tombée enceinte de l’homme qu’elle aimait, un physicien allemand, Heinrich von Aschenbach. Il voulait l’emmener en Amérique car les Allemands n’étaient plus les bienvenus en Angleterre, ils étaient en pleine Grande Guerre. Ma mère n’a pas voulu, alors pour éviter le scandale…
Critique :
Pat Van Beirs et Jean-Claude Van Rijckeghem réalisent ici un scénario, j’allais dire un film, très mouvementé, où les scènes d’action se déroulent à du cent à l’heure. Le premier album n’est qu’une mise en appétit… puisque l’histoire est loin de se conclure !
Thomas du Caju a un trait très dynamique qui convient bien à la série. Ses décors sont très recherchés et contribuent à nous plonger dans l’immédiate avant-guerre dans le sud de l’Angleterre et à New York. J’ignore si c’est lui qui a fait la mise en couleurs, mais elle est très réussie. Seul bémol, certains personnages ont un physique assez similaire. En dehors du fait qu’ils ne portent pas les mêmes habits et que Dodge est plus mal coiffé, peu de choses le distinguent de Harry Mortimer.
Une histoire classique mais agréable à lire et surtout à regarder.
Des personnages caricaturaux vus et revus. Un scénario sans originalité: Betty, riche anglaise, part à la recherche de son père, scientifique poursuivi par les Allemands à la veille de la Seconde guerre mondiale. Woaw, ça c'est une super idée... vue au moins 300 fois. Ne parlons pas du trait. La différence entre Dodge et le petit ami de Betty est minime. Bref, sans grand intérêt.
Nos 2 héros, aussi beaux l’un que l’autre, mais au tempérament et au savoir vivre opposés, nous régalent par leurs aventures américano-canadiennes puis ibériques (bon, la morale sur les vertus républicaines d’une Espagne en pleine guerre civile est parfois un peu lourde tant elle est répétitive, ca va, on a compris, hein). Betty est craquante et so british, quand Dodge est un tantinet paillard et nature, mais leur complicité est parfaitement mise en image par un dessin au trait particulièrement élégant et de superbes couleurs apportent une lumière bienfaisante sur la fraîcheur de cette excellente série. De plus un magnifique ex-libris pour chaque album et un cahier en supplément par triptyque nous documente sur les protagonistes et sur l’évolution de la série, qui continue avec la parution à l’automne d’un diptyque sans doute fabuleux.