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Il a fallu attendre plus de 8 ans pour connaître la suite de Saria, dite La Luna.
Tout d'abord les dessins sont exceptionnelles et le changement de dessinateur entre le tome 1 et 2 ne change rien à l'ambiance de cette trilogie.
Le style fait penser à du Bilal avec son côté post-apocalyptique et sa référence à l'histoire : ici un mélange entre la Venise médiévale et l'Italie fasciste des années 1930.
Le scénario est une réussite et gagne en noirceur avec le contact de plus en plus prégnant avec les Enfers.
Une trilogie close en beauté. Un album que j'attendais depuis longtemps. L'art des mondes infernaux dans toute son ampleur. J'avais commencé avec "Les Enfers" et je ne regrette aucunement mon achat. Bien que déjà annoncé en novembre il n'était disponible à la vente qu'en mars 2021.
Cet album appelle toutefois quelques commentaires. Le dessin, dans sa composition, parfait et sombre, a quelque chose de chaotique et d'indescriptible, comme le coup de poignard de Saria envers Galadriel que l'on voit de dos ou certaines scènes qui ne sont pas en corrélation avec le scénario (page 16). Monsieur Federici en parle en fin d'album, il s'est laissé aller librement dans sa création. Mais je trouve que l'ensemble est beaucoup trop sombre, il y a trop de noir, même si le sujet s'y prête et ça gâche et surtout ça cache beaucoup la qualité du dessin (Saria par exemple à la page 13 en bas à droite) et ça c'est très dommage. Les pages 8 9, 26, 27 et 29 sont les seuls pages où la scène se déroule dehors et de jour, avec un temps maussade c'est vrai, mais cette BD manque cruellement de ce genre de pages. Ensuite je voudrais dire que Saria et Galadriel auraient pu être mieux soignées et beaucoup plus jolies de visage parce que je les trouve moches. De plus on a parfois l'impression, sur certaines cases, sublimes il faut le dire, que le dessin est purement fait à l'ordinateur (les visages et les mimiques du Doge). Pour d'autres cases on ressent davantage le coup de crayon (à partir de la page 55 jusqu'à la fin pour ne citer que celles-là). Les pages 30 et 31, qui me font étrangement penser au Caravage de Manara, sont vraiment magnifiques et je dirais même mémorables, des petits chefs- d'oeuvre. A la page 45 en haut à gauche et en bas, on dirait que Monsieur Federici a été influencé par l'art de Boris Valéjo dans la réalisation de ce corps splendide. L'une des cases les plus chouettes et des plus drôles est celle du haut de la page 14 avec l'énorme serveuse tatouée, matée vicieusement au derrière par un client. Elle me fait penser à Massmedia dans "Les Mondes Engloutis" ancienne et étrange série d'animation des années 80, l'ensemble est quand même cohérent. Le travail de Serpieri avec tous ses coups de crayon était pharaonique mais nos deux auteurs ont réussi à nous offrir du nouveau, un challenge extraordinaire dans la réalisation de cette conclusion. Les décors sont somptueux mais trop rares. L'ensemble, avec tous ses défauts est carrément très réussi. Quelle muse a donc bien influencé nos deux compères ?
Je spécule sur l'usage de l'ordinateur je le précise mais l'ordinateur, bien qu'il puisse aider ou assister le travail artistique, aura pour finalité de détruire l'art de la bande dessinée, il n'y a rien de bon qui en ressortira. Et même si les lecteurs adorent, c'est un problème de conscience que les auteurs doivent se poser a eux-mêmes.
Saria fait partie de ces bandes dessinées qui marquent en profondeur et dont on ne sort pas indemne. A acheter sans problème, petit rappel des volumes précédent en début d'album, ce qui est capital et dont beaucoup d'albums sont démunis. Je résume : un rappel des aventures passées, un déroulé parfait, une conclusion et une fin de trilogie. Une série des plus sombres je dirais même la plus sombre et j'aime toutes les histoires sombres.
Deux grands noms: Dufaux au scénario et Serpieri au dessin. Le lecteur avait tout pour être heureux. Et pourtant, il manque quelque chose qui ferait véritablement décoller cette histoire. Le manichéisme sera de mise. Bref, peu d'originalité dans le scénario. On était habitué à mieux.
Au second tome, on change le nom de la série et on remplace également le dessinateur de la sérié érotique des Druuna. Le successeur se débrouillera fort bien avec des planches de bonne qualité. C'est un bel univers que cette Venise futuriste où le Doge s'accroche à son pouvoir.
En conclusion, c'est beau mais sans véritable saveur particulière.
super dessin, histoire nulle.
à fuir.
L'art est difficile et j'aime trop la bande dessinée et les auteurs de bande dessinée, pour leur vouloir du mal.
mais il est préférable d'avertir l'acheteur hésitant, quand une BD est ratée.
C'est le cas ici.
J'aime Serpieri, son dessin si particulier, ses décors, même si je ne m'intéresse pas du tout au scénario de ses albums de la série "druuna" (mais est-ce vraiment important ?).
J'apprécie le travail de Duffaux, en général, comme par exemple "la complainte des landes perdues".
Mais là, je n'ai pas accroché.
Ni aux personnages, ni à l'histoire ; trop de laideur, trop de noirceur, pas d'empathie (mais pour qui ? Saria n'est finalement qu'une fille de riche qui s'encanaille et cherche à se donner des airs du peuple).
Et ENCORE une fois, l'Eglise est la cible, le méchant de l'histoire...
Pire encore, l'auteur donne à l'Islam des airs de libérateur ; totalement incongru, quand on voit, depuis des siècles, comment se comporte cette religion de soumission !
Le monde à l'envers.
A fuir.