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J'ai beaucoup aimé cette série que je viens de découvrir en intégrale. Bien sûr, j'avais déjà entendu parler du roman (mais jamais lu) et j'ai déjà vu, il y a très très longtemps, le film "La Planète sauvage" de René Laloux (qu'il faudrait que je revoie).
D'abord, le dessin de Hawthorne, quoique classique, voire assez simple, est plaisant. J'aime beaucoup l'univers des Draags et les couleurs propres à leur civilisation. J'aurais aimé passer plus de temps chez eux, et moins chez les OmS.
Les deux premiers tomes sont excellents, malgré des dialogues qui paraissent parfois un peu forcés. Cette quête des OmS qui veulent s'affranchir des Draags est divertissante, quoique classique. Les relations familiales prennent une place importante et l'émotion est au rendez-vous.
Malheureusement, le tome 3 change la donne complètement. On tombe dans une sorte de narration qui relate des événements et la résolution du conflit est beaucoup trop facile. J'ai déjà entendu dire que les romans de Stefan Wul se terminaient souvent en queue de poisson, donc ceci explique peut-être cela.
En postface, Morvan explique qu'il aurait plutôt voulu faire en sorte que le tome 3 se déroule sur la Terre, mais que ça déviait trop du roman. Je pense que cette idée aurait probablement été meilleure, finalement. Parce que le tome 3 manque cruellement de péripéties.
Il n'en demeure pas moins qu'OmS en série est une adaptation réussie qui se laisse lire agréablement.
Le final est au diapason des deux premiers tomes: classique, fonctionnel, mise en scène et de cadrage formalistes avec, tout de même, une pointe de nervosité et d'émotions. Revoir Tiwa fut réjouissant et construire le final autour des retrouvailles entre Terr et elle, une vrai bonne idée même si le ressort est conventionnel.
Question dessin, c'est tout pareil: classique, fonctionnel avec de la nervosité et de l'émotion. Les décors privilégient les grands espaces et le vide mais la structure narrative est parfaitement orchestrée par Hawthorne.
Bref L'adaptation au roman est parfaitement maitrisé et Morvan ajoute à l'intrigue encore plus de pertinence et de personnalités aux personnages ( le roman en manquant cruellement). Il y a aussi de vrais moment du roman qui sont admirablement mise en avant tel que la loi de l'ohm (en série continue).
Il manque toutefois de la complexité dans le personnage de Terr. Il est comme un monolithe, chef absolu, qui se pose, certes, des questions existentielles mais y répond avec une telle dextérité! Il manquerait peut être un tome supplémentaire pour y construire d'avantage de densité, d'émotions et d'exaltations dans la lecture.
L'œuvre n'est pas un chef d'œuvre mais il fait le job d'une adaptation parfaitement maitrisée et réussie avec un supplément d'âme. Le final, par exemple, est fort plaisant. Il ressemble à la fin de Niourk (de la même série) et le nom trouvé de la planète résonne comme un final sur l'ensemble de l'histoire. On ferme l'album entre nos mains, le sourire en coin.
Après avoir découvert Niourk en bande dessinée, je poursuis l'exploration des oeuvres imaginées par Stefan Wul. Ce dernier a écrit 11 oeuvres majeures de 1956 à 1959 qui vont bouleverser la science-fiction et surtout inspirer beaucoup d'auteurs que ce soit dans la littérature ou dans le cinéma. C'est drôle comme un chirurgien-dentiste peut s'adonner à une passion cachée pour l'écriture et l'évasion dans des mondes extraordinaires.
Par rapport à Niourk, c'est un cran en dessous. Le graphisme très désuet y est sans doute pour quelque chose. Au niveau du scénario, il n'y a rien à redire. J'ai bien aimé cette inversion des rôles entre l'homme et l'animal. Un jour, une civilisation extra-terrestre nous considérera également comme des insectes. Doit-on alors continuer à envoyer des signaux dans l'espace ?
Cet auteur a fait un long silence radio après avoir écrit ses meilleures oeuvres. C'est dommage d'avoir arrêté car le génie était à ce moment précis absolument incontestable. On le découvre maintenant et c'est une bonne chose. J'attends avec impatience La Peur Géante et Piège sur Zarkass.
Adaptation réussie du classique de Stefan Wul, que j'ai préférée finalement au dessin animé bien connu. On ne s'ennuie pas tout au long des 3 tomes, je les ai dévorés...
C'est peut-être l'adaptation que j'ai le plus aimée de toute la bonne collection "Les Univers de Stefan Wul"...
Après 2 tomes qui m'avaient vraiment emballé, je trouve cet ultime opus bien inférieur : un dessin un peu moins bon, une intrigue qui va plus vite, trop vite (j'aurais aimé une bonne dizaine de pages supplémentaires, au moins, pour développer certaines parties de l'histoire). La fin est aussi un peu gnangnan, ce qui tranche avec la globalité de l'intrigue.
Second tome d’une adaptation toujours aussi réussie…
Tout en continuant son travail de fidélité et de découpage réussi, Morvan densifie les rapports affectifs entre les hommes, (alors que dans le roman, seul les Draags le sont). Ce point de vue nouveau, au travers d’un personnage crée par Morvan (le frère de Terr) donne une saveur supplémentaire à un lecteur tel que moi, adorateur de l’univers Wulien. Surtout que Morvan conserve tout le miel du roman : un peuple « fourmiesque » qui ne peut vaincre et survivre que dans le salut de l’intérêt général malgré la perte d’un grand nombre… (Petit regret tout de même dans l’oblitération des « espions domestiques » de Terr par Morvan dans ce second tome).
Les dessins d’Hawthorne se bonifient. Toujours classique, il y a une ambiance qui se dégage petit à petit de ce trait plutôt simple sans être simpliste. A la fois sombre et austère lorsqu’est narré le peuple des Oms autant que lumineux et large pour les Draags (mention spéciale d’ailleurs à Maître Shin et ses séances d’interrogatoire qui glace le sang)
Ainsi donc, Morvan, par un parti pris humaniste à singulariser les caractères de certains Oms, donne une dimension supplémentaire à une adaptation déjà très réussie d’un bouquin génial. (Et les scènes de l’interrogatoire parce que le lecteur a identifié l’un des interrogés, glace plus encore le sang !)
Vivement la fin !
Attention culte !!!
« Oms en séries » l’est assurément autant qu’il est considéré comme un classique de notre science-fiction franchouillarde ! Et il est bien vrai que cet œuvre mérite tous ces éloges car elle était incroyablement novatrice pour 1957 et demeure toujours aussi étonnante aujourd’hui !
D’ailleurs, René Laloux ne s’y ai guère trompé en empruntant sa première moitié pour construire son dessin animé « La planète sauvage », prix du jury du festival de Cannes en 1973. Cet OVNI filmique, aux dessins brulants et sexués de Roland Topor, allie la lente contemplation, l’expérimentation visuelle post soixante-huitarde et les émotions poétiques. Mais « La planète sauvage » n’est pas « Oms en séries » car le roman, lui, s’attèle à la survie d’un peuple « fourmi » d’humains face à une civilisation Draag en déliquescence. Et Terr, le héros, est tout à la fois un Spartacus et, un Périclès moderne, alors que le dessin animé privilégie les Draags…
Morvan revient, au contraire de Laloux, en la fidélité du roman qui n’a guère besoin de modernisme tant il l’était déjà. Toutefois, le scénariste rajoute un propos filial fort salutaire entre la mère et le héros qui débute et clôt ce premier tome et qui donne la juste mesure de l’asservissement et du renouveau des Oms. Morvan ne cherche d’ailleurs pas à inscrire sa patte personnelle dans cette adaptation : il est au service de l’univers Wulien (et de son roman) qui n’a ni faille, ni vide (à part peut-être les rapports humains un peu trop vague et lapidaire dans le roman) contrairement à beaucoup d’autres œuvres de Stefan Wul.
Hawthorne, lui, ne rend pas hommage à Topor. Ses couleurs glacés sont aux antipodes des couleurs brulantes du dessin animé. Et c’est, à mon avis, préjudiciable pour la bonne immersion rapide du lecteur dans ce monde….Toutefois, le classicisme de sa plume sert merveilleusement l’histoire…Et la narration visuelle est de toutes les réussites : Les Draags sont superbes tout comme leur civilisation et leur « home, sweet home »…
Ce premier tome est une belle adaptation, sans parti pris nouveau et risqué certes, mais le roman étant suffisamment dense pour ne pas en rajouter, le découpage et les choix de mises en avant de certains propos romanesques plutôt que d’autres par Morvan sont judicieux et percutant.
L’homme connaît son boulot pour nous faire aimer Stefan Wul.
Ce second tome est tout aussi bon que le premier, le dessin s'améliore encore un peu (plus de détails au niveau des décors), le scénario est prenant et rythmé, on s'attache aux personnages.
On est plus dans l'action que dans la découverte cette fois.
j'attends avec impatience la fin avec le 3eme opus.
Un album d'introduction à l'univers des Oms plutôt réussi, l'adaptation est plutôt fidèle au roman. On découvre avec intérêt l’interaction entre les draags et les Oms.
La mise en case est plutôt classique mais efficace, le dessin de hawthorne est d'un bon niveau avec des influences de Caza et moebius. La gestion des perspectives et différences d’échelles est très bien rendue. La colorisation typée seventies rend homogène l'ensemble.
Un bon moment de lecture.