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Ce cinquième tome vient conclure l’histoire de Josephine et de Nicolas Lash et apporte autant de réponses qu’il fait naitre de nouvelles interrogations et de frustrations (Fatale 2012, #20-24).
Nous sommes désormais en Californie du Nord en 2014, c’est-à-dire à l’époque contemporaine lors de la publication de ces cinq derniers épisodes. C’est le temps des révélations et Ed Brubaker fait enfin avancer son intrigue ; on en apprend donc beaucoup sur le passé de la protagoniste principale, sur ses liens et son histoire d’amour avec Nicolas Lash, sur l’origine de sa malédiction ou encore sur l’histoire de son adversaire à la tête de poulpe et de sa secte.
Comme lors de la première saison, l’intrigue se résout dans un bain de sang très graphique sans toutefois apporter de réponses à toutes les questions que l’on se pose. Le rôle de Jo restera ainsi en grande partie très mystérieux, de même que les motivations qui l’ont conduites à entrainer dans son sillage ces dizaines hommes vers la mort ou la folie... Bref, si le personnage d’une femme "fatale" était intéressant à développer et si l’aspect polar teinté d’horreur devenait agréable à suivre, il est fort dommage d’avoir eu à ce point recours à la solution fantastico-ésotérique pour conclure l’histoire. Mais il faudrait cependant relire d’une traite les tomes 1, 2, 4 et 5 pour se faire une idée meilleure idée de l’ensemble.
On peut tout de même souligner l’unité graphique remarquable du dessin de Sean Phillips sur ces vingt-quatre épisodes. Si j’étais initialement un peu réticent à l’aspect mal fini de son trait, on finit par s’y habituer et à rentrer dans l’univers.
Après un troisième tome en forme d’interlude historique, retour aux affaires dans ce T4 pour la mystérieuse Jo embarquée cette fois-ci, à Seattle en 1995, au sein d’un groupe de rock sur le déclin (Fatale 2012, #15-19).
Pour raconter son histoire, Ed Brubaker continue d’user de la même recette éprouvée sur le premier et le deuxième volume : Josephine rencontre un homme au hasard, influence et pervertie bien malgré elle ses proches jusqu’à les mener à leur perte à tous. Seul le contexte change puisqu’il est désormais question de musique grunge et que nous avons progressé jusqu’au milieu des années 90.
La narration est comme d’habitude très présente, traduit les pensées de tous les personnages et guide la lecture du début à la fin de l’intrigue de manière très, voire trop, didactique (le dessin en deviendrait par moments secondaire face à la multiplication des récitatifs). Si cela est efficace et si le dessin de Sean Phillips est toujours aussi bon, on pourrait toutefois regretter le manque de renouvellement et d’originalité de cette seconde saison de Fatale (on retrouve le flic véreux, les crimes sanglants et gratuits, le côté marie-couche-toi-là, la touche d’horreur et de fantastique, etc.). D’autant plus que, si l’histoire personnelle de Jo s’étoffe évidemment, celle de Nicolas Lash ne progresse que bien peu. Enfin, il n’y a plus qu’un tome, espérons que la conclusion soit à la hauteur de la réputation de cette femme fatale...
Ce troisième tome de Fatale constitue davantage un hors-série, ou un tome de transition avant le début de la seconde saison, qu’une suite au T2 car, en effet, il s’agit d’un recueil de quatre histoires indépendantes les unes des autres. Ou presque, puisque le résumé nous assure qu’elles "s’entremêlent" (Fatale 2012, #11-14).
Des chevaliers aux nazis en passant par les cow-boys, du Texas à la Roumanie en passant par la France, ce volume balaye les époques et les destinations en nouant de très très minces liens entre elles. L’objectif (hormis de nous faire voir du pays) ? Montrer que Josephine, la femme "fatale" dont on suit les sanglantes aventures depuis le premier tome, est victime d’une malédiction qui prend sa source des siècles auparavant et que d’autres femmes l’ont précédée. Mais c’en est à se demander, à voir leur personnalité et leur physique à peu près semblables, s’il ne s’agit en réalité pas de la même femme tout du long...
Malheureusement, il n’y a rien de très original ni de très palpitant dans ces quatre histoires plus ou moins imbriquées – on pourrait même les trouver un brin clichées par moment – et, à défaut de faire progresser l’intrigue, elles ont le mérite de renforcer le background du personnage principal. Toujours scénarisées par Ed Brubaker, elles sont également toujours illustrées par Sean Phillips et, si l’on quitte temporairement le registre du polar pour celui du voyage, le dessin est encore fort bon.
Dans ce deuxième tome, on retrouve notre narrateur malmené par des événements qui le dépassent et un nouveau pan de l’histoire aussi étrange que violente de Jo femme fatale (Fatale 2012, #6-10).
L’histoire se situe cette fois-ci à Los Angeles en 1978 et Josephine reprend goût à une vie tranquille. Jusqu’au jour où elle voit débarquer dans son jardin Miles, un acteur raté, et sa femme Suzy, porteur d’un film amateur qui va les poursuivre tout au long de l’histoire. Car la secte rencontrée dans le premier tome a refait surface sous le nom d’Eglise de la Méthode et continue à traquer tout aussi violemment qu’auparavant l’éternelle jeune femme...
Le scénario joue une nouvelle fois la carte de la séduction et des pouvoirs occultes. Il est toujours plaisant de découvrir par petites touches le passé de Jo et on comprend un peu mieux les liens qui tendent à l’unir au narrateur. Toutefois, il y a également toujours ce petit côté série B caricatural dans la manière dont Ed Brubaker traite du satanisme. Un aspect qui dénote malheureusement avec le reste du polar ; Fatale n’est assurément pas au niveau de Criminal.
Quant au dessin, il est toujours le fruit du travail de Sean Phillips et, bien qu’il soit dans l’ensemble très correct, certaines cases, certains visages manquent encore de précision et d’uniformité.
Sleeper, Criminal, Incognito, Fondu au noir et dernièrement Kill or be killed, la liste des collaborations entre Ed Brubaker et Sean Phillips s’allonge d’année en année. Fatale se situe au milieu de la carrière de ce duo et, si la série continue à jouer majoritairement dans le registre du polar, elle est cette fois-ci teintée d’horreur et de fantastique (Fatale 2012, #1-5).
Comme son titre l’indique, l’histoire racontée ici est celle de Jo, une femme fatale, et des nombreux hommes dont elle fait la rencontre... souvent au péril de leur vie. Nous sommes en 1956 à San Francisco et, dans ce premier volume, Josephine cherche à échapper à l’emprise de Walt, son mari et flic véreux, et à se rapprocher de Hank, futur papa infidèle et journaliste d’investigation. Entre ces trois personnages, et quelques autres plus secondaires, vont se créer des liens personnels et professionnels mais aussi occultes. Car, outre ce trio amoureux, tout le sel de l’histoire provient du rôle mystérieux joué dans l’ombre par une secte satanique des plus violentes.
Le scénario est construit du point de vue d’un narrateur extérieur – bien malgré lui impliqué dans la destinée de la jeune femme – et alterne intelligemment les séquences entre le passé et le présent. Il m’a toutefois fallu une deuxième lecture pour saisir tous les détails de l’intrigue.
Le dessin de Sean Phillips est plutôt bon, brut et créé une ambiance de polar efficace et prenante. Cependant, quelques visages sont un peu trop rapidement exécutés à mon goût et l’aspect horrifico-fantastique aurait pu être plus finement traité.
Ces 120 pages m'ont parus longues , il faut souvent revenir en arriere pour pas perdre le fil , le mélange de" policier et d'horreur est parfois déplacé . Si l'ambiance et la couleur pour les dessins sont super , les mimiques et details sont pas terribles ( difference avec la couverture ) , onlyt pour les fans
Même impression avec le tome 2.
A croire que l'hésitation des auteurs entre horreur et polar semble faire du tort à l'ouvrage.
Dommage.
5/10.
Les auteurs hésitent entre polar et horreur et le résultat est plus que mitigé. On appréciera tout particulièrement l'ambiance noire de la BD. Les dessins collent parfaitement au scénario.
Et pourtant il manque quelque chose.
5/10
Possédant et ayant beaucoup apprécié la série "Criminal", j'ai acheté "Fatale" les yeux fermés.
Impressions mitigés après lecture...
On retrouve tous les (bons) ingrédients du duo Brubaker/Philips : dessins qui collent parfaitement au monde du polar superbement orchestré par Brubaker.
A ceci s'ajoute une pincée de fantastique présente dans l'univers de la secte mais c'est, à mon avis, a ce moment que cela coince...
Non pas que cela soit une mauvaise idée (certaines cases sont très réussies tant au niveau du dessin qu'à la couleur. Je me suis même surpris à comparer l'une d'entre elles à nos chers vampires de "30 Jours de Nuit"...), mais j'ai ce sentiment que cela n'a pas été assez approfondi. En tout cas je reste sur ma faim...
Et puis, sans révéler de spoilers, je trouve qu'on doit (trop) souvent revenir en arrière pour reprendre le fil de l'histoire sous peine de décrocher.
Ce qui reste le plus gênant est qu'il m'a fallu attendre les dernières pages du livre pour m’attacher aux personnages. Le reste du temps, on a du mal à éprouver de l'empathie pour les différents protagonistes...
6/10 car cela reste, tout de même un très bon polar, bien ficelé mais j'attends la suite pour adhérer complètement à l'intrigue.