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Je découvre avec retard par cette intégrale cette histoire de SF très originale qui confirme tout le bien que l'on peut penser de cet âge d'or du genre.
L'adaptation, le découpage et le dessin d'Olivier VATINE atteignent un niveau rare, le plaisir de lecture est total.
Belle expérience que cette mise en cases de Stefan WUL, à renouveler le plus possible je pense, avec d'autres grands auteurs SF.
Je l'avoue. Je ne connais pas vraiment bien l'univers de Stephan Wul. Lorsque j'étais plus jeune, je lisais surtout la collection "Les conquérants de l'impossible" de Philippe Ebly dans la collection bibliothèque verte. C'était également un univers de science-fiction d'anticipation, sans doute dans un autre genre. Bon, j'ai tout de même vu la planète sauvage en dessin animé.
C'est donc avec un grand plaisir que j'ai suivi le récit de cet enfant noir qui tente de survivre dans une tribu tout à fait hostile. On découvre un monde apocalyptique plusieurs siècles après une catastrophe écologique. Il est dommage que l'ouverture ne soit pas située dans le temps pour se donner un repère. On se demande quelles sont les créatures sous-marines appelées "nos amis" qui doivent s'occuper des déchets nucléaires. Et qu'est-ce qu'a pu faire notre espèce pour courir à sa perte ? Bref, autant de questions qui se posent au lecteur.
Vatine a un incontestable savoir-faire pour la mise en image de ce roman. C'est une très bonne adaptation avec une maîtrise également narrative. Cela donne réellement envie de connaître la suite. Et puis, dès que j'aurais l'occasion, je lirai également Oms en série.
Le second tome nous entraîne justement dans cette ville de Niourk, plus communément connue sous le nom de New-York. On devine à la vue des bâtiments en ruine qu'un cataclysme d'une grande ampleur a balayé la planète il y a de cela plusieurs siècles. Les hommes payent très cher le lourd tribu laissé par leurs aînés. Les décors post-apocalyptiques sont tout bonnement magnifiques. On perçoit une évolution en passant de décors préhistorique vers celui de vestige de notre civilisation.
Bref, l'histoire est toujours aussi prenante. Nous avons un Vatine au meilleur de sa forme. C'est du bon ouvrage avec un rythme toujours aussi soutenu. On suivra avec plaisir cette aventure d'anticipation sur fond écologiste.
Dans un monde post apocalyptique, on suit le périple d’un enfant noir, rejeté par sa tribu primitive, vers la ville de Niourk (New York). Il découvre les vestiges de notre civilisation au travers de sa conscience naïve qui s’ouvre peu à peu grâce à une intelligence décuplée par les radiations nucléaires.
Olivier VATINE, le créateur d’Aquablue, ressuscite parfaitement les visions d’un futur fantasmé par ce maitre de l’anticipation qu’est Stefan WUL. Qu’on ait lu ou non le roman original, cette série se savoure avec délectation.
Bon intégrale, pour cette série pour laquelle j'étais passé à côté.
J'aime bien les intégrales pour cette raison.
J'ai apprécié les deux premiers tomes, mais j'ai été nettement moins emballé par le troisième opus (trop science fiction pour moi) : certainement à cause des pouvoirs illimités de "l'enfant noir".
En tout cas, la présentation du contexte / background est bien détaillée par Vatine, ce qui est très appréciable et qui manque souvent dans certaines œuvres.
A l'arrivée, un bon moment de lecture que je conseille à tous.
Le travail éditorial d’Ankama et de Comix Buro est de grande qualité. Après la sortie des trois tomes de la série entre 2012 et 2015 pour le lancement de la collection Les univers de Stefan Wul, une intégrale N&B de Niourk est sortie en 2016 et enfin cette intégrale couleur qui reprend la même mise en page, à savoir la totalité de la série sans coupures, comme un gros one-shot de 160 pages. On n’est pas surpris par la superbe illustration de couverture d’Olivier Vatine, et la maquette est très soignée, avec des vernis sélectifs sur la première et quatrième de couverture. L’album comprend un entretien avec l’auteur sur les origines de l’album, son travail, et une galerie de croquis préparatoires. Il se termine par une couverture alternative et un hommage de Didier Cassegrain et les couvertures originales des romans de Stefan Wul. Dommage que l’on n’ait pas les jolies couvertures originales mais sinon on peut dire que le contenu est plus qu’honnête.
La terre est dévastée. Irradiée. Abandonnée. L’humanité a fui une situation devenue incontrôlable et s’est réfugiée sur Mars. Sur la planète bleue les survivants ont régressé à un stade néo-néanderthalien. Parmi eux un enfant noir va vivre un destin incroyable, un itinéraire vers l’appropriation du savoir et du pouvoir, aux portes du divin…
Comme je le disais, ce qui surprend à la lecture de cette intégrale c’est l’impression de lire un one-shot alors que la publication s’est étalée sur trois ans. Cela car le scénario et le découpage ont très probablement été écrit en intégralité, mais aussi car le récit est aérées de pleines pages qui reviennent assez régulièrement et rendent invisibles les césures de tome, seulement repérables par les numéros de planches. L’histoire est rythmée par des chapitres aux titres aussi simples que le scénario: on va suivre Alpha, l’enfant noir passé du rang de paria de sa tribu néo-néanderthalienne à chef, puis à celui de dieu.
Olivier Vatine n’est pas un laborieux. Que ce soit dans son dessin qui va vers l’épure au fil de sa carrière (parfois jusqu’à donner des planches un peu légères de facilité…) ou de ses scénarii, il propose des intrigues simples aux schémas archétypaux (la vengeance dans Angéla, l’ascension d’un héros dans Niourk,…). Le texte de fin d’album est assez éclairant sur son parcours et le rôle des romans de Stefan Wul dans sa construction d’auteur (il rappelle qu’Aquablue aussi parle de méchants humains, d’écologie et de peuples primitifs…). Si ses intrigues sont simples, son immense talent est celui de la mise en page, du storyboard. Plus affichiste-illustrateur que dessinateur BD (qui nécessite une attention minutieuse sur chaque case), il sait mieux qui quiconque produire de superbes visions et des mouvements par quelques traits suggérés et un travail sur les ombres qui fait la force de son dessin (et donne tout son intérêt aux versions N&B de ses albums). Il n’est ainsi guère étonnant de le voir travailler avec Alberto Varanda, son inverse perfectionniste dont la Mort Vivante reprenant à la fois l’univers de Niourk (sans le préciser on comprend que le contexte est le même) et une intrigue simple (le projet de contrer la mort au travers d’évolutions techno-biologiques) a marqué par la minutie de chaque case, de chaque arrière plan.
Vatine est didactique dans Niourk, il explique au moment opportun ce qu’il s’est passé ces 300 dernières années sur Terre. Il explique aussi les séquences dessinées par la narration de l’Alpha d’après en écho à l’alpha primitif du début. Cela peut paraître un peu appuyé voir inutile alors que les dessins suffisent. A l’inverse (je n’ai pas lu le roman et ne pourrais dire si cela vient du texte ou de l’adaptation) on manque un peu d’explications sur le pourquoi des événements, de l’évolution d’Alpha, de la présence des « martiens » sur Terre. C’est un peu dommage car cela aurait pu donner lieu à quelques planches de pure SF en mode « fuite » et bataille spatiale. Mais Niourk est avant tout un survival et l’auteur se plait à voir déambuler son héros dans les ruines revégétalisées de New-York. La relation d’Alpha avec son ours est touchante tout comme les caractères très différents de Coffy, Tomoe et du Doc. Finalement l’on ne sait si l’album va trop vite ou trop lentement, captivés que l’on est par un dessin qui malgré ses manques (notamment une colorisation un peu old-school qui aurait mérité des tonalités plus franches comme à l’époque bénie où Isabelle Rabarot le colorisait) ne laisse pas de nous fasciner.
Niourk est un album de dessinateur dont la narration graphique déborde très largement le texte. Comme souvent chez Olivier Vatine on est un peu frustré et aimerais voir la même application que sur ses nombreuses couvertures et illustrations solo. Mais celui qui a lancé toute une génération d’illustrateurs continue de nous fasciner par son univers visuel, sa maîtrise instinctive de l’action et l’anatomie suggérée. Doit-on attendre un prochain album, pas certain. Mais pour ceux qui aiment son dessin, cette intégrale est à apprécier comme tout ce qui est rare.
A lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2019/04/17/niourk/
Une des meilleures séries de la collection « Stefan Wul » chez Ankama. Les dessins d'Olivier Vatine sont vraiment remarquables. On n'est pas très loin du chef d'oeuvre !
(5/10: moyen)
Je n'ai pas été convaincu par ce 1ier tome de "Niourk", scénarisé et illustré par Olivier Vatine.
Le travail d'adaptation à partir du roman SF de Stefan Wul semble avoir posé quelques problèmes. La bande-dessinée parait à l'étroit dans une transcription qui chercher à coller au livre, et la construction en chapitres alourdit beaucoup la lecture. Comme au cinéma, un bon scénario doit pouvoir prendre des libertés avec le matériau d'origine!
Par ailleurs, la narration s’appuie trop sur les récitatifs (texte au dessus des cases), tandis que le dessin est réduit au rôle d'illustration. Il aurait fallu trouver d'autres astuces pour rendre la lecture plus fluide.
Enfin, mais c'est un avis tout à fait personnel, j'ai été assez rebuté par le style graphique de "Niourk". D'une part, les cases trop peu détaillées, car remplies assez artificiellement d'aplats noirs ou de dégradés. Mais surtout, l'abus de traits hachurés pour les personnages, les formes et les ombres.
Connaissant Wul et son univers que de nom, on peut dire que l'effet escompté est atteint, j'ai envie de lire du Wul.
D'un point de vue bédéistique Olivier Vatine s'exprime à la manière de ce qui a fait sa renommée lors des grandes heures d'Aquablue. Le découpage est ciselé, le dessin aéré, ses planches pleine page de confrontations, paysages sauvage ou urbain sont sublimes, bref graphiquement c'est un vrai bonheur.
Côté intrigue la digestion de Wul semble s'être bien opérée, puisque quasiment à aucun moment je n'ai trouvé le rythme peu fluide ou le déroulé incohérent. J'ai lu qu'il avait "meublé", ajouté des personnages pour faire sa tambouille et ma foi le résultat final est manifestement réussi. Peut-être un poil concentré considérant tout ce qui est raconté (ou sous-jacent) -histoire de rentrer dans le format trilogie aux forceps- peut-être quelques séquences qui sentent la satisfaction d'égo (komodo..), mais c'est vraiment pour chipoter. De la bien bonne BD d'aventure ! (7.5/10)
Une trilogie de folie !!! on peut critiquer le coté "leger" de Stan Pulsar ou de Fred et Bob (j'adore), ou ne pas aimer le coté "western" d'Angela (moi si).... mais là, le scenario est vraiment terrible !!! on reste scotché , j'ai pris qq minutes de reflexion en quittant le tome 3 .. c'est du grand art !! Bravo Vatine !! et j'ai feuileté les autres series de S. Wul .. aucune ne m'a accroché comme celle de Vatine.
Une trilogie de folie !!! on peut critiquer le coté "leger" de Stan Pulsar ou de Fred et Bob (j'adore), ou ne pas aimer le coté "western" d'Angela (moi si).... mais là, le scenario est vraiment terrible !!! on reste scotché , j'ai pris qq minutes de reflexion en quittant le tome 3 .. c'est du grand art !! Bravo Vatine !! et j'ai feuileté les autres series de S. Wul .. aucune ne m'a accroché comme celle de Vatine.
Une trilogie de folie !!! on peut critiquer le coté "leger" de Stan Pulsar ou de Fred et Bob (j'adore), ou ne pas aimer le coté "western" d'Angela (moi si).... mais là, le scenario est vraiment terrible !!! on reste scotché , j'ai pris qq minutes de reflexion en quittant le tome 3 .. c'est du grand art !! Bravo Vatine !! et j'ai feuileté les autres series de S. Wul .. aucune ne m'a accroché comme celle de Vatine.
Toujours aussi prenant, fantastique, beau. J'ai relu les 2 précédents avant, pour être sûr de garder le fil, et rien ne cloche. la fin est différente du roman. un peu. Mais elle cloture mieux cette trilogie que la fin du roman qui elle cloturait un roman unique... je veux dire par là que si vatine s'était vraiment calqué su rla fin du roman, il aurait peut-être fallu un 4e tome, qui lui aurait été sans doute moins rythmé, trop bavard, pas à la hauteur du reste de al trilogie.
Vatine s'est approprié l'oeuvre de Stefan Wul, en y imposant, en douceur mais avec force, son trait décidément aussi identifiable que la plus signée des voix de chanteur....
Sans doute l'une de mes série préférée, et à mon avis la meilleure des adaptation des Univers de Stefan Wul dans cette collecton d'ankama..
Pour prolonger le plaisir et la collection, je me suis aussi pris l'integrale en noir et blanc, qui renforce encore la force du propos à mon sens.
Un tome 2 qui ne fait que cnforter tout le bien que je pensais du tome 1.... Une tuerie. On est dans al continuité, ça claque à l'oeil, le scaénario file sans accros, plus encore que dans le premier, je crois. On en redemande, et sa tombe bien il en arrive un 3e..
Un peu plsu de rythme ici, l'hsitoire est désormais en place, on connait tout ce petit monde. la fin de l'album nous laisse dans l'impossible atente du 3e tome. Encore une fois Vatine nous a happé dans cet univers de dingue qu'a créé Wul.
Et toujours dans ce bel ecrin de couverture vieillie propre à cette collection des univers de Wul.
Encore un must
Un roman qui est une pure merveille comme base, et le trait très stylisé de Vatine font de ce premier tome une pure merveille, un hommage emprunt d'un profond respect pour l'oeuvre originale de Stefan Wul.
Un découpage aux petits oignons aussi précis qu'explosé (ça ne s'explique pas, ça se regarde....), une scénarisation implaccable du roman, le trait "vatinien" qui est définitivement une patte graphique , et pour longtemps... Tant d'éléments qui prouvent que cet olivier Vatine, aussi seul qu'il était sur cet album, fait parti des Maîtres de la bande dessinée française, et au delà.
A lire, à regarder, à déguster absolument !!!
Encore un très bel objet des éditions Ankama.
Ce noir et blanc dans lequel bascule "Niourk", profond et lumineux, enlève probablement de la nuance au dessin mais lui fait gagner en puissance. Les éléments de décors comme le ciel, l’eau, le sol s’effacent en devenant intensément blancs. Ne reste plus que l’essentiel.
Cette épure fait écho à la narration, aussi économe qu’efficace, qui décrit sans circonvolution inutile la destinée de l’Enfant Noir.
A noter qu’il n’y a aucune transition entre les 3 tomes, ni titre ni page blanche, ce qui renforce considérablement la fluidité du récit.
Par son aspect vintage et intemporel cette belle intégrale transforme "Niourk" en un véritable mythe fondateur ; les détails (ou défauts) de l’histoire, devenue légende, n’ont alors plus vraiment d'importance… Bravo !
N’étant pas un grand fan d’ « Aquablue », je ne classais pas Vatine au premier rang des auteurs… J’avais tort ! C’est un créateur exceptionnel.
Excellente suite dans ce deuxième opus, l'enfant noir arrive à Niourk, la ville des dieux, grâce aux indications d'un dieu rencontré en chemin, promesse de gibiers en foison ! Tous les ingrédients sont là pour rendre cet album magnifique en tous points, les dessins de Vatine sont superbes et s'améliorent au fur et à mesure :)
J'ai très hâte de lire le dernier album et je recommande vivement la lecture de cette adaptation du roman de Wul !!!
Moi qui ne connaissait pas l'univers de Stefan Wul/Pierre Pairault, j'ai tout de suite été conquis par l'univers de Niourk, où l'on suit l'histoire de l'enfant noir, honni et rejeté par son village, qui décidera par la suite, d'aller à la ville des dieux vers son destin.
L'univers post-apocalyptique est bien décrit, l'ambiance y est, les dessins et couleurs de Vatine y sont pour beaucoup et personnellement, j'adore !!
Je recommande vivement la lecture de ce premier tome et j'ai hâte de lire la suite de cette histoire :)
Le final n'est pas celui du "Niourk" roman...Et tant mieux....car, si certes le final choisi par Vatine est ordinaire à d'autres grandes oeuvres SF, comment peut-il en être autrement?
Si Olivier Vatine a privilégié le dessin à la reconstruction scénaristique d'un roman daté des années 50 sur les 2 premiers tomes ( Et il a sacrément bien fait de s'éclater à dessiner!) Le voici changeant l'histoire tout en gardant le sel et les thématiques indispensables du roman....
Et c'est du bon!!!!
Moi, qui n'appréciais que modérement la plume d'un auteur que je considérais paresseux avant "Niourk", me voici aujourd'hiui le défendeur d'un auteur qui va à l'essentiel, qui gère le vide, l'absence tout en étant parfait d'émotions sur un trait, une ligne...( Les yeux de l'ours par exemple autant que sa tête)....
Vatine a du style et c'est à son adaptation de "Niourk" qu'il le doit, à mon humble avis.....Vatine est un fan de Wul et sa vision de "Niourk" en est la preuve, à la fois fidèle et sincère tout en le transformant pour que les nouveaux lecteurs adhèrent d'avantage à notre dentiste/romancier préféré....
Du "Niourk" roman, Vatine ajoute encore deux ou trois personnages supplémentaires, et surtout des femmes. Car les femmes sont totalement absentes des romans de Wul....
Pourquoi ces rajouts? Pour donner un sens à l'itinéraire pris par l'enfant noir ainsi que pour créer un cliffhanger final réellement réussi!!!!
Olivier Vatine est à la fois le gardien du temple du roman ainsi que le dépoussiereur nécessaire pour une histoire tel que celle-ci, des années 50....
Olivier Vatine rajoute aussi des robots....Et la poursuite d'avec le personnage principal est parfait de mouvement dessiné...
Car Olivier Vatine devient un maître de la BD. On peut aimer ou ne pas aimer son trait, sa plume....Il est tout de même impossible de le confondre avec un autre! Vatine est une plume à part entière et je crois que c'est l'aventure "Niourk" qui l'a fait grandir, qui l'a fait devenir mature!
Car le découpage et les cadrages sont particulièrement osés mais servent totalement le propos....Les couleurs entrent dans le shéma de lecture. Les dispositions decors, visages, corps dans les cases sont symboliques, rares et complexes....tout cela avec de grands espaces libres, vides. Pour n'aller qu'à l'essentiel....
"Niourk" version Vatine est une oeuvre rare, jouissive....Vivement la fin.
Afficionados de l'univers de Stefan Wul, dentiste/romancier, l'annonce d'une adaptation de l'ensemble de son oeuvre en BD m'a réjoui au plus haut point.
"Niourk" est l'oeuvre la mieux écrite de Wul. Celle ou la narration est la mieux maitrisée, avec un final véritable. Car, chez Wul adepte de l'écriture automatique, parfois le final est "un brin foireux" comme le disait René Laloux, créateur des "Maitres du temps" dessin animé tiré de l'oeuvre "L'orphelin de Perdide".
"Niourk" est pourtant l'oeuvre de Wul à la meilleure des narrations, celle qui est la plus maitrisée.
Alors que va faire Olivier Vatine?
A part le préambule contant l'homme comme la cause de cet univers apocalyptique, rien ne change. Et c'est tant mieux. Car pourquoi changer une narration qui fonctionne?
Alors, quoi? Pourquoi cette belle note?
Car Olivier Vatine nous raconte, par ses dessins, le silence spaghettis, les grands espaces fordiens, les personnages à la Leone. Car, "Niourk" devient un western à la Pierre Boule ( auteur de "La planète des singes") avec du "il était une fois..." dedans.
Vatine explose son découpage, avec sa plume et ses couleurs...
Vatine réussit le tour de force inouie de créer du moderne avec de l'ancien. Et sa plume est enfin reconnaissable entre mille!!!
Vatine devient un style! On sentait cela poindre à l'horyson avec ses anciennes créations mais ne pas avoir de scénariste ( ou celui d'un roman) lui permet de nous en mettre plein les mirettes.
Vivement la suite....
Je ne connais aucun des romans de Stefan Wul, mais j'avoue que cette collection d'Ankama est une pure merveille, et la mise en image des histoires de l'auteur me fait découvrir un panel de la SF que je ne connaissais pas.
Niourk est l'histoire d'un jeune garçon solitaire qui découvre un monde hostile, désolé et peuplé de bestioles en tout genre. L'histoire, de facture plutôt classique, est rudement bien mise en images par Vatine. Tout va toutefois peut-être un peu trop vite et certains passages auraient mérité d'être un peu plus fouillés (c'est ce qui lui fait perdre la 5ème étoile).
Je n'ai rien compris à la fin de l'histoire !
en fait, tout le 3è volume est un peu compliqué, et assez fumeux pour qu'on finisse par lâcher l'histoire, et on est assez soulagé d'apprendre que c'est la fin.
dommage.
Vatine n'est pas en cause, mais le scénario est étrange, et donc décevant.
critique des trois tomes
Niourk incarne la simplicité là ou de nombreuse série se perdent au fil des albums Niourk condense en trois tomes une très belle histoire de science fiction, juste et efficace.
Les dessins épurés et les magnifiques couleurs agissent immédiatement sur le lecteur pour ne plus le lâchè jusqu'au dénouement.
Une très belle réussite.
Il est rare qu'une série aille crescendo et là c'est c'est carrément la classe. Je trouve justement le 3ème tome encore meilleur et plus touffu que les deux précédents et le dessin de Vatine est magnifique. Une série bien au dessus des autres Univers de S Wul.
Les tomes 1 et 2 sont clairment dans le post-apocalyptique. Le dessin de Vatine y est superbe.
Pour ce tome 3, le dessin est toujours aussi réussi et plaisant à regarder MAIS côté histoire, on donne cette fois presque dans le fantastique et je ne m'y suis pas retrouvé. Les découpages et cadrages sont sympas mais l'histoire pas vraiment. Je m'attendais à autre chose, moi qui n'avais pas lu le bouquin. Bref, c'est un série de qualité, c'est indéniable grâce notamment à son dessin mais le scénario du tome 3 et la fin ne m'ont pas plu du tout.
La clotûre magnifique d'une trilogie irréprochable. Le roman a beau dater un peu , l'adaptation BD le remet au goût du jour en se prenant quelques libertés sur les dates, certes , mais bienvenues !
Le dessin et le découpage de Vatine flattent les yeux, les couleurs sont un régal pour la rétine, le tout est un festin pour l'imaginaire.
Merci !
Des dessins magnifiques, une excellente histoire de science-fiction (bien que d'une autre époque) et trois tomes très réussis. Un vrai régal pour les yeux et pour l'imaginaire. Bravo !
Ce deuxième tome est dans la lignée du premier : superbe édition (mention spéciale à la couverture), dessin moderne (j'apprécie notamment les décors) et Niourk qui découvre les vestiges de la civilisation.
Mêmes regrets que pour le premier toutefois concernant la spatialisation : les distances sont considérablement réduites, sans doute pour les exigences du scénario, mais cela ne colle pas toujours. L'intrigue prends une autre ampleur sur la fin, vivement le dernier album!
Très jolie bande dessinée, avec un superbe dessin et de jolies couleurs, à l'image de la couverture très soignée (l'édition est de qualité).
L'histoire et la naïveté de Niourk est rafraichissante. On est dans du roman d'anticipation du siècle dernier mais avec du dessin moderne, ça donne un super mélange. Seul regret au niveau du scénario : la dimension spatiale (toutes les distances sont raccourcies, sans doute trop, dans un cadre spatial pourtant réaliste, si bien qu'on a du mal à se situer).
Après avoir lu le premier tome -qui, au passage, m'avait emballée, tant par l'histoire que par le dessin- je me suis laissé tenter par le deuxième :)
Je suis vraiment satisfaite, la série est super; j'ai déjà lu le roman de Stephane Wul, et ici, le dessin est si fin que je crois que je préfère la BD :)
Dans le premier tome, c'est vrai que l'histoire se met en place, et il faut prendre patience, car dans le deuxième, il y a beaucoup d'intrigue, c'est vraiment super!
J'ai hâte de voir la suite!
Bref, c'est une super BD que je recommande vivement!
Je conseil à tous la lecture ou relecture du roman de S. Wul
Je ne suis pas entièrement convaincu par le dessin.
mgnifique adaptation d un roman de stefan wul racontant l histoire d un enfant noir perdu dans un monde apocalyptique ou l homme a régréssé a l état primitif.
le dessin de vatine est magifique et que dire de la fantastique couverture elle en dit beaucoup sur la qualité de l album vivement le tome 2 a posséder d'urgence