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Oh oui, j'ai bien aimé ce piège nuptial en plein coeur du désert australien. Il ne faut jamais voter pour le bush. Voilà ce qui arrive quand on cède sous le charme d'une belle blonde. Et on peut en avoir trois pour le prix d'un et se retrouver dans un bled paumé. Oui, c'est l'autre face de l'Australie de rêve !
Ceci dit, j'aime beaucoup les adaptations de Christian de Metter car elles sont souvent réussies magistralement. Il sait y faire pour maintenir le lecteur en haleine. On ne perd pas une miette de ce récit qui nous entraîne dans ce piège à kangourous. On retrouve également une certaine atmosphère à la Shutter Island qui a marqué une génération de lecteurs.
Moralité de ce récit : il ne faut jamais sortir de chez soi pour partir à la découverte du monde car on ne sait jamais. Par ailleurs, il faut également faire attention à ses fréquentations et ne jamais prendre d'auto-stoppeuses. C'est un roman noir comme je les aime.
Une BD bien sympa.
L’histoire se tient super bien, avec une logique dans les personnages. Alors évidemment, le postulat de départ, de cette petite ville fantôme en autarcie, est assez surprenant et il faut admettre que des gens aient pu accepter ça.
Mais si l’on prend pour acquis ce point de départ, alors ça se tient vraiment bien, dans la réaction de chacun et la succession des évènements.
Le dessin est très bon.
Chaque case semble être une peinture et c’est très joli à suivre. Seul petit bémol, peut-être : nombre d’images se passent dans l’obscurité et plusieurs cases sont assez (trop…) sombres.
Autre bémol pour l’histoire : ce qui se passe.
C’’est très logique, d’accord.
Ça prend son temps et c’est plutôt bien pour suivre l’évolution des choses.
Mais il manque un je ne sais quoi, plus de péripéties, peut-être, des choses plus intenses… Là, l’action se focalise sur une trame principale, donne des détails qui ne servent pas pour créer l’ambiance, mais j’aurais bien aimé, justement, qu’ils servent.
Plein de fait, de personnages, restent anecdotiques pour donner une consistance et ça aurait été sympa qu’on voit plus de choses alentour…
Sympa néanmoins.
De Metter étant devenu un auteur incontournable pour moi dans le monde la BD, impossible de passer à côté de cette nouvelle adaptation dont lui seul a le secret pour condenser le pavé d'un roman en une œuvre graphique de 116 pages époustouflantes !
Je précise, tout de même, que je n'ai pas lu l’œuvre de Kennedy, je ne ferai donc aucun comparatif qualitatif.
Un personnage principal quelconque au départ (presque ennuyeux) pour qui on aura une réelle empathie à la fin du récit...
Un cadre magnifique (l'Australie) dans un décor sombre (un village fantôme).
une jolie blonde auto-stoppeuse qui va s'avérer être l'initiatrice du cauchemar subie par Nick...
Autant d'ingrédients magnifiquement illustrés par C. De Metter & qui en font un récit oppressant à souhait !
Certaines scènes sont vraiment impressionnantes de tension (notamment lorsque NIck finit de retaper son Van ou bien lors de l'évasion...).
Sublimé par les couleurs de l'auteur, ce one shot se dévore avec toujours ce même sentiment à la fin chez De Metter... C'est déjà fini...
Un bush australien angoissant -
Nick a besoin de dépaysement et c’est en Australie que ce journaliste américain décide de s’aérer. Mais sa virée dans le bush australien va rapidement se révéler cauchemardesque. Et son cauchemar a un prénom : Angie. Une autostoppeuse originaire de Wallanup, un village dont personne ne connait l’existence, il ne figure sur aucune carte. Un matin, Nick se réveille groggy dans une cabane de Wallanup. Il a été drogué et enlevé par Angie.
Wallanup est une communauté recluse sur elle-même, composée de dégénérés aux mœurs violentes. Et une règle d’or régit cette communauté : personne ne sort du village. Nick est maintenant piégé au beau milieu du désert, sous un soleil de plomb et à 20 heures de la moindre âme qui vive. Comment cet anti-héro solitaire va-t-il s’en sortir ?
Après Scraface ou Shutter Island, Christian De Metter adapte ici un nouveau polar à succès, le premier de Douglas Kennedy. Le travail du dessinateur-scénariste est fidèle à ce qui fait sa « patte » : un dessin dense, des visages forts, une ambiance comme recouverte d’une lourdeur angoissante. Alors, ce voile de pesanteur est sans doute trop étouffant, c’est mon avis, mais il sert parfaitement l’intrigue dans les décors brûlants d’Australie.
http://bdsulli.wordpress.com/