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Mouais…
Ben j’aime beaucoup la série mais là, je n’ai pas accroché du tout.
On a une trame entre simpliste et complexe – à savoir, un type cherche un truc (simple) mais le truc pour faire des machins qui est caché par un truc pour un machin (complexe).
Il y a énormément de personnages dans tous les sens et on a du mal à savoir qui sont les persos importants parmi les plusieurs journalistes et les nombreux artistes de cirque…
Et puis je ne sais pas, on dirait un album de commande Bouglione (sans que je sache si c’est le cas) où ils auraient demandé à situer l’action dans leur cirque en montrant le plus d’endroits et le plus de numéros possibles …
C’est peut-être un hommage au cirque et à l’espionnage mais, malgré quelques bonnes idées, j’y ai surtout vu un catalogue de qualités Bouglione avec une histoire confuse.
C'est mon premier Ric et première lecture en 2024 donc.
et je dois dire que j'ai apprécié.
L'histoire est plutôt sympathique, certes ça un peu vieillis mais j'ai passé un bon moment.
Il y a de la lecture, quelques revirements de situation et comme décors le France avec quelques mises en valeur légèrement racoleuses.
Les dessins sont réussis, même si à la même époque quelques séries avaient de plus beaux décors, Tibet s'en sort très bien.
Je l’ai trouvé dans la continuité du précédent, à savoir : on essaye de nous faire croire à un truc surnaturel (avant, des extraterrestres, là, une ligne de mort) qu’on justifie ensuite de façon réaliste.
Ça marche un peu mieux que le précédent mais pas complètement.
D’abord, parce que ça s’étire beaucoup, plusieurs scènes de fausses pistes moyennement utiles, ou redondantes.
Ensuite, parce qu’on n’y croit pas vraiment à cette ligne de mort et qu’autant de gens y croient, au point de débourser des millions, ça marche pas.
Enfin, parce que la fin ne me satisfait pas complètement ; vite expédiée pour le coupable, Ric devient à nouveau un meurtrier sans réel scrupule…
L’idée est sympa mais c’est pas mon préféré du tout.
Il n’est pas mal, ce tome…
Bon, certes, un peu tordu.
Parce qu’on sait dès le départ, dès le titre, qu’il va y avoir une astuce et que ça ne sera pas des extraterrestres. Et donc, on cherche l’astuce tout du long en s’étonnant tout de même qu’autant de monde marche dans la combine…
Et finalement, si tout se tient au final, c’est quand même parfois un peu tiré par les cheveux, avec cette impression d’avoir vu un Scoubidou où on justifie des trucs improbables comme on peut mais comme ça suit avec les personnages, ça passe…
L’astuce finale est sympa même si là aussi, on sait qu’il y a un truc…
Donc toujours vif, bien dessiné, mais un poil tordu.
Tibet et Duchâteau nous entraînent ici dans une enquête réaliste et articulée autour de la mort, apparemment accidentelle, d’une vedette de la chanson populaire. Les énigmes ne manquent pas, les personnages secondaires interviennent à foison comme autant de suspects, le dénouement est tout autant surprenant que plausible. Il est plus que probable que Duchâteau se soit inspiré de la mort de Claude François survenue quelques mois plus tôt, avant la réalisation de l’album.
Les auteurs nous livrent un Ric Hochet irréprochable tant sur le plan du scénario qui avance à bon rythme que du dessin, élégant et efficace, ne souffrant d’aucune faiblesse. Didier Desmit, au décor, excelle une fois de plus avec ses perspectives urbaines -notamment dans la scène sur les toits de Paris- excessivement bien soignées. Il est de surcroît le maître d’œuvre de la couverture très réussie de l’album.
Un Ric Hochet de très bonne facture, qui sans faire partie des titres phares de la série, nous offre un récit prenant et impeccablement mené.
Où s'arrêtera le talent de Tibet ? Des cases, des planches toujours plus belles. Des détails toujours plus précis, sans que les dessins en soient alourdis. Et bien sur des couleurs qui sonnent juste. Peut-être un peu trop claires par moment (page 163 de l'intégrale du Lombard) mais intenses quand il le faut (case 9 page 162). L'encrage est à son meilleur niveau : Tibet donne le meilleur de lui-même (cases 1 page 158, 6 à 9 page 179). Duchateau livre une histoire haletante, passionnante. Que de rebondissements, d'action ! Les 3 premières planches sont dignes des meilleurs romans policiers, avec en plus un côté gothique (château, nuit pluvieuse...) qu'affectionne tant l'auteur. Seul bémol : la preuve apportée par Ric (cases 8 et 9 page 194) : je ne l'ai pas comprise... Et vous ? Visiblement fans de cinéma, les auteurs, comme dans d'autres aventures du célèbre reporter, nous ont encore illustré un personnage telle une vedette cinématographique de l'époque : ici Bernard Blier prête ses traits au commissaire Berger. Superbe aventure !
C'est en tenant un RIC HOCHET dans ses mains qu'on se rend compte de la beauté de la bande-dessinée européenne. Chaque planche, depuis quelques aventures, est sublime. Une profusion de détails qui rend chaque case encore plus proche de la réalité. Et aussi des couleurs qui tendent au romantisme, qui insufflent un côté épique à l'histoire. Tibet est très à l'aise pour décrire les paysages et villages de nos belles provinces françaises. Duchâteau, lui, aime à en souligner l'étroitesse d'esprit et les manigances qu'on y trame. "Epitaphe pour Ric Hochet" est ainsi à rapprocher du "Monstre de Noireville" et des "Spectres de la Nuit". Ric est un vrai héros, qui ne s'avoue jamais vaincu et qui conserve toujours un bon état d'esprit, même dans les moments les plus difficiles ! Cette aventure est excellente, vive RIC HOCHET !
J’étais à fond quasi jusqu’au bout.
Déjà, je trouvais que Duchateau était un génie d’avoir fait trois « nouvelles », trois histoires courtes et indépendantes, qu’il avait emballées de sorte de faire une histoire complète.
Parce que franchement, on aurait pu lire ces trois histoires séparément tellement elles n’ont aucun rapport… Tout le génie vient de faire un trio et un défi qui nous tient.
Après, l’enjeu n’est pas super grand de trouver trois gugusses sur quatre et on s’en fiche d’autant plus qu’il suffit de les contrer un par un pour ne pas avoir à se demander qui est l’innocent.
Mais qu’importe, j’étais à fond sur l’idée générale.
J’ai adoré la première, bourrée de dynamisme et d’inventivité.
J’ai plutôt bien aimé la seconde même si je l’ai trouvée sous-exploitée dans le meurtre gratuit surréaliste, on laisse trop de côté l’impossibilité de la chose, dommage…
La troisième est cependant assez banale dans son déroulement, pas très innovante en idée ou surprise, et surtout, la fin était mauvaise à mon goût. C’est la seconde fois de mémoire, j’ai plus tout en tête, que Ric emploie ce procédé aussi facile qu’éhonté et ça m’a totalement gâché la fin de l’opus alors que j’étais bien parti… Dommage dommage…
Quelle aventure ! Un vrai suspense mais surtout plein d'idées sympas de la part d'André-Paul Duchâteau. Découper l'histoire en sous chapitre caractérise bien les différentes protagonistes. Cette aventure éclaire les stars françaises de l'époque, celles du cinéma. On trouve Brigitte Bardot, Jean-Paul Belmondo mais aussi - j'en suis convaincu - Michel Constantin incarnant Schwartz. Dans cette aventure, j'ai trouvé Nadine légèrement changée, avec un visage et une coiffure plus femme. Il est amusant de voir Tibet la faisant ressembler à Brigitte Bardot (case 5 page 72 vs case 5 page 73, Intégrale du Lombard). Les dessins de Tibet sont impressionnants, une nouvelle fois. J'ai beaucoup aimé les cases relatives à la banlieue, en particulier avec le brouillard qui la recouvre. Tibet, tout comme Maurice Tillieux, ne sont jamais aussi forts que quand ils représentent notre cher Paris et sa banlieue...
L'histoire est captivante et les personnages hauts en couleurs ! Mentions spéciales pour Romain Molitor et Edith...
La case n° 7 page 80 est pour moi la plus belle vue jusqu'à présent. Elle est magnifique.
Voici quelques autres merveilles de cette aventure : 1 (page 64) / 4 et 5 (page 69) / 1 (page 73) / 4 (page 84) / 9 (page 86) / 3, 4 et 5 (page 88) / 3 (page 89) / 10 (page 94) / 3, 4 et 6 (page 95) / 3 et 9 (page 96) / 2 et 4 (page 97).
Enfin, pour finir, André-Paul Duchâteau rend hommage à Hergé avec les masques des 3 malfrats, grimés en inspecteurs Dupond-t et Capitaine Haddock ! La bande-dessinée franco-belge est une grande (et belle) famille...
J’ai vraiment bien aimé ce tome.
Un mystère hyper intéressant que ce mec qui porte la poisse, bien amené puisque c’est ancien ami de Ric qu’on ne connaît pas mais c’est très fluide est cohérent…
L’histoire est bien menée, intéressante, apportant ses petits indices régulièrement.
Beaucoup d’action mais qui ne remplissent pas, qui est à chaque fois utile, n’entrave pas l’avancée de l’histoire et donne de bonnes respirations…
Un étonnement : la violence dont Ric peut être capable, frapper, tuer, sans remords, à laquelle je n’étais pas habituée mais qui reste intéressante.
Un regret : la fin qui est menée trop vite, en quelques pages. Trop rapide, peut-être, même si tout est cohérent, mais ça paraît précipité et ça aurait mérité quelques rétrécissements dans le début, léger, pour laisser une petite page ou deux pour mieux étaler la fin…
Cela dit, ça reste un excellent tome dont on ne peut s’empêcher de tourner les pages !
J’ai eu un peu de mal, comme souvent quand il y a trop de monde, à rentrer dans l’histoire.
Au début, on nous présente plein de gens qui ont des rapports entre eux ou pas, avec des trucs qui arrivent…
Après une quinzaine de pages, je me mélangeais dans les noms, les personnages…
Au fil de l’opus, ça se décante et ça marche mieux.
Mais la base – les signes astrologiques – n’est pas hyper convaincante. Assez vite, on étire un truc qui se tenait au début mais devient déconnecté ensuite, avec des gens qu’on fait chanter sans qu’il y ait de raison (ou alors, tout le monde a un truc à cacher dans ce patelin…).
Et si Ric Hochet ne recule devant aucun danger, le feu, les précipices, les méchants, égal à lui-même dans l’action et l’intelligence, les raisons qui lui font tout comprendre sont assez obscures pour moi et passent presque pour de la divination…
Pas le plus convaincant bien que vif et toujours agréable dans la réalisation…
Trouvé au prix du papier chez un soldeur célèbre. :-))
Fait à partir de copiés colés souvent plus ou moins retouchés issus de différents albums. L'histoire (militante) se tient.
L'époque où les Verts osaient des éditions pirates...
Le scénariste Duchâteau revisite ici un thème classique de la littérature et du cinéma : celui de la chasse à l’homme. L’idée est bonne et la mise en place de la trame est bien amenée. Cependant le récit patine rapidement dans la répétition des courses-poursuites et une espèce de va-et-vient entre le terrain de chasse et la forteresse d’où les ficelles sont tirées. Du coup la fin du récit semble concentrée et précipitée, et laisse plutôt perplexe là où un développement avec plus de graduation aurait procuré davantage de satisfaction. Qu’à cela ne tienne, nous assistons au retour d’un ennemi redoutable de Ric Hochet : le bourreau, dans un rôle taillé sur mesure.
Côté dessin je note avant tout les décors remarquables et généreux de Didier Desmit -qui œuvrait également sur les Chick Bill, et les couleurs impeccablement vives de l’album procurant une sensation agréable à l’œil. Quant au Ric Hochet de cette période (grosso modo fin des années 1970 et début des années 80), avec ses jambes longues comme des échasses et ses éternelles bottines à haut-talons qu’il ne retire même pas pour dormir, j’ai un peu de mal !
En conclusion, malgré ses indéniables qualités l’album ne comble pas les attentes qu’on peut avoir dans une première approche visuelle. Il se situe dans la moyenne des Ric Hochet mais cela aurait pu être mieux.
Toujours de très beaux dessins, bien fournis en détails (case 1 page 3, 1 page 5, 6 page 30...) et où les expressions de visages sont superbes. Ric est vraiment mis à l'honneur par Tibet (case 4 page 31, 6 page 27, 5 page 37), tout comme les autres personnages. Mais la vedette de cette oeuvre est... la couleur ! Elle est tout simplement splendide, avec une multitude de tons de représentés. Surtout, elle rehausse l'histoire en en soulignant les moments forts de l'intrigue (cases 1, 3 et 4 page 4, 4 page 6, 4 page 7, 3 page 13, 5 et 6 page 17, 2,3,6 et 8 page 27). Bravo à Tibet et Didier Desmit !
L'histoire entretient un bon suspense mais Duchateau abuse des rebondissements, comme bien souvent. On aimerait souffler et avoir plus de temps de contempler les protagonistes, de mieux cerner leur personnalité. Car vraiment, leur esquisse de caractère laissait apparaître le meilleur pour une histoire qui aurait pu être encore plus intense...
Bon album, avec mention spéciale au(x) coloriste(s).
Une histoire de vengeance sur fond d’espionnage, dont Ric sert d’instrument conducteur, au départ à son insu : voici le plan machiavélique du « Bourreau » et la trame de cet épisode. Duchâteau nous livre un scénario habituel à tiroirs multiples, à la manière des poupées russes, où un piège en cache un autre auxquels Ric Hochet échappe à chaque fois in extremis, jusqu’à retourner la situation. Pas de surprise donc à ce niveau. Par contre le dessin et les ambiances sont au top. Au début des années 1970, Tibet entame effectivement ce que je considère comme sa meilleure décennie : son style s’est nettement affiné tout en conservant une véritable densité, surtout dans le jeu des ombres. Son dessin deviendra par la suite, à partir des années 1980, trop léger à mon goût. Les scènes dans l’Allemagne de l’Est sont pesantes à souhait, et la poursuite nocturne en voitures dans une forêt noire et sinistre, s’étirant sur plusieurs pages haletantes, est particulièrement réussie.
4/5 pour la série complète (5/5 sur cet album, le meilleur pour moi) : j’adore ces histoires, ces ambiances ! C’est toujours des décors magnifiques, on voyage, on découvre beaucoup de scenarii plutôt bien vus, avec suspenses, retournements de situations et cliffhangers. La série est excellente pendant très longtemps mais aux alentours de l’an 2000, ça devient un peu ringard, bien que toujours sincère et touchante.
Une petite madeleine de Proust pour moi qui lisait les albums chez mes parents étant petit et qui le relit avec mon regard actuel de temps en temps.
Un bon épisode, Tibet est toujours à l'aise pour les scènes d'action, les courses poursuites. C'est très important car cela permet à RIC HOCHET de toujours être dans le coup de nos jours, pour de jeunes lecteurs, notamment. Les couleurs sont bien choisies, j'adore ces tons qui rappellent typiquement ce style des années d'antan (Ah, nostalgie...). Juste elles auraient pu être davantage appuyées pour la réunion dans le bureau du commissaire Bourdon, au début de l'aventure (pages 16-17). J'aime vraiment Tibet. Un grand dessinateur. Admirez son talent pour reproduire les expressions des personnages : elles sont superbement bien rendues (case 6, page 15 / case 2, page 16 / case 10, page 23).
Finalement, le seul point faible de "Cauchemard pour Ric Hochet" est l'histoire en elle-même, disons surtout son point de départ. l'idée qu'un traître au sein de la P-J soit à neutraliser aurait pu être mieux initiée que par l'usage de ce coffre-fort de son document placé dedans... Je ne trouve pas cela très crédible. Et pour couronner le tout, RIC HOCHET ne cesse de s'en prendre plein la figure et de malgré tout arrive toujours à s'enfuir ou à assommer ses poursuivants. On a de la peine pour lui ! Et là aussi, ce n'est pas très crédible... Des approximations donc mais on reste toutefois admirateur d'André-Paul Duchâteau.
Allez un petit zoom sur une case sublime de Tibet : case 5, page 22 :-)
Un chef-d'oeuvre visuel !
Tibet au maximum de son art. Et ses assistants pour les décors aussi. Regardez les paysages pyrénéens, ces ambiances nocturnes de montagnes, ces images de demeure gothique où vit Léonard Z. Swift... On se croirait dans un film de la Hammer ! Les visages dessinés par Tibet sont plus expressifs que jamais (case 6 page 60 / case 5 page 61 / case 10 page 63 / case 11 page 64 / case 6 page 65) et les couleurs, plus appuyées que sur les autres aventures, finissent de rendre magnifique "Les Spectres de la Nuit".
Et l'histoire ? Excellente du début jusqu'à la...presque fin ! Oui, j'ai été très déçu par le dénouement, enfin surtout par les explications que nous donne Ric sur les évènements qu'il a vu ou vécu. Comme si A-P Duchâteau semblait être en panne d'inspiration ou vouloir expédier la fin de cette aventure. Dommage car TOUT le reste est splendide...
Très bon scénario, bien retors (même si la connaissance du coupable principal avec ses complices n'est pas clairement expliquée). Cette aventure est haute en couleurs et riche en effet de scène, finalement comme un numéro de music-hall. Duchâteau la fait jaillir comme un feu d'artifice, avec des "diables" surgissant de partout (pubs, films, défilé de voitures etc...) ! On ne s'ennuie jamais, Ric nous emmène dans 1000 lieux avec toujours autant d'enthousiasme et de courage. J'ai beaucoup aimé le paysage où il se retrouve à "l'Auberge du Diable". Là encore, comme dans "Les Spectres de la Nuit", l'ambiance gothique est superbe. On sent que Tibet aime ce genre de lieux.
Mes cases préférées : 1, page 105 / 3, page 105 / 7, page 107 / 3, page 111 / 4, page 117 / 11, page 121 / 2, page 126 / 3, page 126 et 4, page 129.
Les scènes de Ric se rendant au "Nirvana" pour assister au show de Marcus le Diable me rappellent Tintin quand il se rend au music-hall et qu'il voit le numéro de lanceur de couteaux de l'ex général Alcazar.
"Les Compagnons du Diable" : une excellente aventure de RIC HOCHET !
Une aventure avec des dessins encore plus aboutis, davantage de détails que d'habitude. En témoignent les cases 1 (page 15), 5 (page 21), 8 (page 32) et 4 et 6 (page 33). Le choix des couleurs est très bon avec Tibet : elles sont douces mais frappantes en même temps. C'est le cas notamment de la page 15, page 23 et page 31. Vraiment un très bon niveau ! Un plaisir pour les yeux.
Ric Hochet est un vrai héros d'action, comme l'illustre à merveille la poursuite en chris-craft sur la Seine. Tibet donne peut-être là son meilleur. Ce passage est vif et haletant. Duchateau nous fait découvrir avec talent le monde du show-business des années 60. Cela évoquera beaucoup de souvenirs pour certains d'entre nous. Avez-vous, comme moi , deviner notre cher Johnny Halliday, sous les traits du bourru Johnny Largo ?
L'histoire se finit peut-être par une révélation un peu moyenne, d'habitude les solutions paraissent plus vraisemblables. Mais comme pour les précédentes aventures, "Suspense à la télévision" est un plaisir à lire, avec de bons dialogues à l'humour qui fait mouche. Le commissaire Bourdon est en grande forme à ce sujet !
Allez, avant de vous quitter, je vous propose mes cases préférées : 2 (page 36), 10 (page 43), 1 (page 44) et 7 (page 51).
Bonne lecture à tous !
Beaucoup de faiblesses dans le scénario. L'intrigue ne tient pas la route. Duchâteau sème à la fin des indices artificiels que son héros infaillible est le seul à voir.
Ric Hochet et son père découvrent l'identité de celui qui a essayé de les empoisonner pendant le tournage d'une émission de télé. Comment ont-ils fait pour connaître le nom des techniciens de plateau et, surtout, leur numéro de téléphone, alors qu'ils n'ont jamais communiqué avec eux auparavant? Seul Duchâteau a pu leur fournir ces renseignements! Le scénariste parsème ses récits de raccourcis de ce genre. Pour la crédibilité des intrigues, on repassera!
Un monument de la bande-dessinée franco-belge ! Quel plaisir de se plonger dans les histoires savamment concoctées par A.P. Duchateau, lui aussi un maître du suspense et par Tibet, formidable dessinateur. Très jolies planches de ce style classique dont beaucoup d'entre nous sont parfois nostalgiques ;-) RIC HOCHET est un héros majeur de la bande-dessinée, il mériterait d'être remis au goût du jour (dans ses albums du début) :-)
Cet album est le prototype de ces albums qui m'ont lassé définitivement de Ric Hochet. Une intrigue qui se décline dans un décor chaque fois différent, mais un coupable que l'on devine rapidement. Soit il a un intérêt évident en jeu, soit il se trahit en racontant une histoire invraisemblable à laquelle Ric semble croire un instant avant de se reprendre et de le confondre dans les 2 dernières pages. De ce fait, je ne parviens plus à accrocher...
Je n'ai jamais été un grand fan de Ric Hochet, ce héros un peu ringard à mon goût. Il représente la bande dessinée dans ce que je n'aime manifestement pas. Bref, une série vieillotte où les dessins ne brillent pas de leur éclat et où le scénario est ennuyeux à en mourir.
Décors inexistants, le graphisme semble être totalement bâclé. Les récits sont souvent répétitifs et l'intrigue manque d'intérêt. Peut-être que dans les années 60, cela devait le faire mais ce n'est plus le cas actuellement. Il est rare de voir une série s'éterniser dans l'agonie et la déchéance.
C'est mon avis purement subjectif. Beaucoup de lecteurs que je respecte vénèrent Ric Hochet comme l'une des plus grandes références de la bd franco-belge. Cependant, la bande dessinée à papa ou à grand-papa n'est pas mon trip. Je ne ferai pas plaisir aux vieux nostalgiques pour faire plaisir ! Ne vous sentez surtout pas visé !
Le meilleur de Ric Hochet !
Une intrigue tirant sur le fantastique.
Le décor est superbe, ses ambiances nocturnes à tombées.
Nadine participe activement à l'aventure.
Tibet maîtrise son crayon, son décoriste aussi ! Duchâteau nous pond une intrigue fluide sans trop de bavardage inutile et un découpage resolument moderne.
Sans oublier l'une des meilleurs couverture de la série, et de la bande dessinée classique ! Un must.
Mon premier album que j'achète de ric hochet que c'est vieillot le scenario ainsi que les dessins ne sont pas terribles ses vêtements il les portes depuis 40 ans,le commissaire même topo, humour lourd et ne parlons même pas du scenario ringard.
Cette bande dessinée était bonne dans les années 70 quand j'avais 10 ans elle avait un grand succès mais à l'heure actuelle elle est a fuir !!!
Et dire qu'il y a autant d'albums...avec un ça m'suffit.
Je mets 1/5 par respect pour Duchateau et tibet.
Beaucoup d'émotion pour ma part en parcourant ce tome ultime (car la série meurt ici, que certains l'acceptent ou non).
Tibet aura donné tout son talent et Duchâteau tout son génie à cette série. Au final, ils auront quelque peu été victimes de leur succès et de leur longévité puisque certains personnages, à commencer par Bourdon (mais aussi Hermelin) ont mal résisté à ces décennies qui les ont toujours fait dériver davantage des clichés du polar classique dont ils se sont détachés il y a un demi-siècle et loin desquels leur cohérence semblait de plus en plus questionnable.
Les auteurs auront également tenté de s'abreuver de leur époque, sans pourtant parvenir véritablement à reproduire la magie des trente premiers tomes dont le caractère bon enfant ainsi que le cadre rural et 'vieille France' avaient été la potion magique. On peut certainement juger les derniers tomes de façon très critique, mais je crois qu'ils apportent certaines conclusions importantes qu'il ne faut pas négliger. Notons finalement le titre si approprié de ce dernier tome : ''la poursuite''. Tibet et Duchâteau auront en effet poursuivi l'excellence en matière de bande-dessinée, leur propre griffon d'or professionnel, pendant plusieurs longues décennies. La BD étant éternel, les albums sauront toujours trouver de nouveaux publics qui auront des perspectives originales sur leur contenu. La poursuite est loin d'être finie.
Une nouvelle incursion dans le monde de la télévision qui n'est pas mal du tout. Il y a plusieurs suspects et le scénario ne part pas en vrille comme les deux précédents. Je me contente d'une note de 2, mais je ne pense pas que l'album fasse honte à la série.
Il y a des éléments potables dans cet album, mais j'avoue m'y être perdu après une dizaine de page pour ne me retrouver qu'à la toute fin. Il s'agit d'un album correct.
Il est un ridicule du début à la fin, cet album. On dirait que les auteurs se moquent de leurs propre série. Je préfère passer mon tour.
Une suite respectable à l'album précédent. Jamais Ric n'a été aussi agressif, on le connaissait plus gentleman. Nous en apprenons davantage sur la mère de Ric - soulignons en passant que Ric est donc à demi canadien, ce qui flatte bien mon chauvinisme.
Ce n'est pas une mauvaise chose d'avoir enfin répondu à ce non-dit dans la série. Et le tout est fait de façon assez entraînante.
Soulignons d'entrée de jeu cette très jolie couverture qui invite à la lecture. Elle est bien choisie car l'enquête policière elle-même semble bien secondaire dans cet album plutôt tourné vers la vie privée de notre héros sur lequel on en apprend davantage. À lire si l'on connaît bien la série.
Charmant album qui a le mérite de présenter la culture bruxelloise avec beaucoup d'authenticité. Certes, toutes les pistes lancées par Duchâteau ne sont pas conduites à terme et on peut le regretter, mais je crois qu'on peut se satisfaire de ce soixante-douzième tome compte tenu des précédents.
Quelques clins d'oeil intéressants, un album correct, mais rien pour nous exciter non plus. La crédibilité des scénarios est visiblement en forte baisse à ce moment.
Je pense qu'il y a de l'amélioration par rapport aux albums précédents. Le récit se lit bien malgré ses incohérences, on y retrouve Ric en mauvaise posture comme dans certains albums phares des années 70 et 80.
Il y a quelques jolis plans de la tempête de neige sur Paris.
Voilà une histoire bien étrange dans une cadre enneigé nettement moins terrifiant que Mâlemort ou les mystérieux chalets de 'La piste rouge'. Je saurais à peine relever le thème principal : les sectes ? Tout l'album ne ressemble pas vraiment à un produit final...
L'idée de connaître l'aboutissement de l'album précédent n'était pas pour me déplaire, mais certains éléments de la fin de l'histoire, reprenant les thèmes de la BD, ne m'ont pas convaincu du tout. En lisant ces passages enfantins, je n'ai pu m'empêcher d'avoir une pensée pour les 'Spectres' ou 'Noireville', chefs-d'oeuvre de l'âge d'or de cette série.
Un justicier nommé 666 commet des crimes sur individus corrompus.
Il y a des bonnes choses dans cet album, mais ce n'est pas du tout ma tasse de thé.
Cet album inspiré par l'actualité de l'époque a mal vieilli, bien que la télé-réalité continue de pourrir nos chaînes de télévision. Tout est très artificiel dans ces 'Dix petits ...'' version Loft Story.
J'applaudis quand même l'audace de ces deux vétérans auteurs de s'être inspirés de cette actualité pour tenter de rejoindre un nouveau public, sans doute.
C'est tout l'univers de Ric qui est remis en cause avec ce palpitant 'whodunnit' dans son propre entourage. Il est l'un de ceux qu'il faut avoir lu parmi les derniers, mais pas avant d'être bien familier avec la série car l'angoisse qui prend le lecteur est intimement liée à sa familiarité avec les personnages.
C'est un bel album, très violent, très entraînant, où Ledru reçoit (enfin !) après 63 tomes le rôle de premier plan qu'il mérite. Je me souviens de l'avoir dévoré la première fois et je continue de le lire avec grand plaisir de temps en temps.
La note, quelle incroyable gifle !
Je suis pour ma part plutôt mitigé en ce qui concerne ce tome. La Wallonie et ses traditions ancestrales, une jolie sorcière que tout accuse, sont des éléments potables. J'y vois une tentative de renouer avec la tradition fantastique des années 70. La seule erreur aura été d'en faire une suite à cet album fade qu'a été BD Meurtres et de nous imposer à nouveau cet ennuyeux Club Med auquel je ne m'attache toujours pas. Un gâchis.
J'appuie en partie les commentaires précédents. Ric Hochet est une série qui a connu quatre phases : la classique dans les années 60, l'expérimentale dans les années 70, la phase de maturité entre 1980 et 2000, puis cette phase d'essoufflement de la série marquée par les nouvelles technologies et par de multiples références au milieu de la BD. Il y a certes quelques points positifs au cours de cette période, mais qui ne passent pas du tout proche du génie des précédentes.
En ce qui concerne cet album lui-même, cette insertion dans le monde de la bd où réalité et fiction ne font qu'une, ne m'enchante pas. On dirait que les auteurs eux-mêmes expriment un certain malaise de faire partie des meubles. Ledru devient désagréable, le personnage de Lambert est détestable. La couverture est jolie, certes, mais elle ne peut mériter la note de passage à elle seule.
Je n'ai pas trop accroché à cet album un peu banal où l'énigme tourne autour de mystérieuses filles blondes. Je prend néanmoins le temps de souligner les dessins, magnifiques comme toujours.
Je ne suis pas contre l'idée d'offrir à la charmante Nadine un rôle accru comme le proposent ici les auteurs. Ces derniers se sont d'ailleurs laissés aller complètement dans cette album d'une extrême violence faisant passer 'La liste mortelle' pour une contine d'enfants. Somme toute, je pense que ce soixantième tome est meilleur que son score ne le laisse croire.
Je pourrais difficilement résumer l'album tellement je ne m'y suis pas accroché. Un coup d'épée dans l'eau en ce qui me concerne.
Chapeau aux auteurs de ne pas avoir laissé ces premiers pas prendre la poussière dans les archives d'un journal sans que les amateurs de la série ne puissent en prendre connaissance.
Dans le même style, je le trouve bien meilleur que 'K.O en 9 rounds' et 'Face au Crime'. On y voit l'évolution du personnage depuis les années 50 jusqu'au crépuscule du millénaire. Pas d'extase de ma part, mais rien pour déplaire.
Il s'agit de la suite du précédent album et de l'enquête en Belgique. Ric tente d'y découvrir la vérité au sujet du mystérieux Maynard et l'identité de son commanditaire. Les émotions sont au rendez-vous et on voit Ric s'ennerver à quelques occasions.
À mes yeux, c'est le meilleur album des 25 dernières années de la série. Duchâteau est à son meilleur avec cette intrigue qui tient en haleine du début à la fin. Je me souviens très bien d'en avoir eu des frissons et d'avoir ressenti des émotions contradictoires qu'aucun autre album ne m'avait apporté. Tibet, de son côté, nous propose de superbes plans de Bruges que seul son immense talent pouvait représenter avec tant de charme et d'authenticité. C'est un très bon album que je conseille vivement à tous.
J'adore cet album. Pour la première fois, les auteurs proposent une enquête en deux tomes, dont voici le premier. C'est sans doute ce qui explique que l'on puisse y voir un manque d'action. C'est que Duchâteau prépare lentement le terrain, laisse la tension s'installer petit à petit, à la façon des '7 boules de cristal' ou 'd'Objectif lune' chez Tintin.
Il y a dans cette histoire toute belge un petit côté 'Hercule Poirot' : un manoir, une famille au sein de laquelle règnent d'immenses tensions, un héritage que tous attendent avec empressement. Entre le mystérieux tueur à gage, le voisin détraqué et la famille déchirée, il y a là toutes les pièces nécessaires pour un excellent second tome.