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Deuxième volume aussi enlevé que le premier. Le trio Jules Verne-Arthur Conan Doyle-Amelia Earhart fonctionne à merveille, l'intrigue est plaisante et les dessins très réussis.
Londres 1902. Le papier a disparu depuis deux siècles car tout ce qui est écrit prend vie. Malheureusement, le monde est en danger quand Black Fowl, esprit démoniaque, en prend possession. Pour le contrer, deux écrivains géniaux, Jules Verne et Arthur Conan Doyle et une belle aventurière, Amelia Earhart. Rémi Guérin créé une intrigue enlevée et prenante, joliment mise en dessin par Guillaume Lapeyre. Un très bon premier tome qui donne envie de lire la suite.
Pour ce dernier volume de la série (... et qui annonce une série de one-shot spin-off dessinés par un nouvel illustrateur) on revient aux grands moments de la série que permet le Monde à l'envers: des combats à rebondissements, irruption intempestives de Deus Ex Machina, le tout pour un final très réussi et cohérent. J'étais un peu inquiet de voir la série pas toujours maîtrisée dans certains volumes mais la fin était écrite depuis l'origine et cela fait du bien. Le combat final est aussi savoureux que ceux contre Black Fowl, les personnages toujours charismatiques et l'apparition de nouveaux Papercut (je vous laisse la surprise) vraiment ce qui donne du plaisir de lecture. Un bon final pour une bonne série.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/04/09/baggels-et-sushis-en-vrac
Dans cette série Steampunk de style Manga, entre humour et action et caractérisée par un rythme effréné (qui peut parfois épuiser le lecteur!), Jules Verne accompagné d’Arthur Conan Doyle et d’une agent spéciale envoyée en Europe par par Eliott Ness se retrouvent à Paris à la recherche du texte descriptif du méchant Black Fowl afin de sauver son père. Le tome commence directement dans le Monde à l’Envers, de l’autre côté du Miroir (le monde d’Alice au pays des Merveilles) où le Chat de Cheshire soumet Houdini (envoyé là par son double maléfique) à des énigmes redoutables. L’histoire progresse ainsi en parallèle entre les mésaventures de Houdini qui rencontrera le créateur de ce monde parallèle, Lewis Caroll, et les héros qui sont eux recueillis par un Victor Hugo membre d’une résistance occulte comprenant rien de moins que Maupassant, Agatha Cristie, Edgar Poe, Tolkien et Maurice Leblanc (Arsène Lupin)… ouf!
Vous l’aurez compris, la grande force de cette série est l’extraordinaire imagination et le patchwork cohérent qu’ont réussi à créer les auteurs autour de ce monde où le papier permet de générer une réalité par sa simple description. Sortes de sorciers dotés de crayons à la place de baguettes, les personnages sont tous des figures de l’histoire littéraire (mais également Lincoln, Graham Bell, Malcolm X,…). Le concept est extrêmement audacieux et excitant et si les premiers volumes souffraient de quelques défauts de jeunesse, les auteurs atteignent ici pleine maturité de leur récit. On reste dans du manga ce qui implique une relation entre les personnages un peu manichéenne, des dialogues un peu ado et des découpages où le rythme est la vertu cardinale. Mais l’ensemble reste assez lisible et surtout le design général est vraiment alléchant. L’ambiance steampunk laisse le champ libre à toutes les possibilités scénaristiques concernant des innovations technologiques à vapeur (les auteurs s’inspirent des découvertes récentes… à la sauce Révolution industrielle). Les grande auteurs, tous dotés d’une créature imaginaire issue de leurs crayons sont dessinés de façon totalement libre et fantasmée, comme des héros de jeux-vidéo. Les conspirations, agences secrètes et histoire occulte foisonnent dans cet univers, si bien que malgré la grosse pagination, on trouverait presque que tout va trop vite et l’on souhaiterait que la série continue (elle s’achève au septième tome). Ce volume comporte plus de découvertes que d’action mais reste sur un très bon équilibre entre les dialogues too-much de Jules Verne, l’univers fantasmagorique de l’autre côté du miroir (même la Reine de cœur apparaît!) et la confrérie occulte de Victor Hugo.
C’est plein, ça déborde de cœur et d’envie de la part des auteurs (comme cette double illustration en transparence!) qui ont voulu mettre tout leur amour des imaginaires dans leur création et je vous invite vraiment à découvrir ce très bon manga français (surtout si vous n’êtes pas férus de manga) qui fait de la littérature classique un monde d’action, d’énigmes et d’aventure!
A lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/02/21/city-hall-5/
City Hall est un manga européen, avec la qualité de fabrication attendue pour un manga; le sens de lecture est donc européen. Les couvertures des volumes sont attrayantes et les auteurs se sont éclaté sur la maquette, remplie d’engrenages et autres effets « Steampunk » qui immergent dans l’ambiance. Les chapitres sont entrecoupés de « character files » (description d’un personnage de l’histoire) issus du monde du jeu vidéo comme les japonais les adorent. Enfin, des phrases de lancement de l’épisode suivant sont insérées en dernière page afin de renforcer l’effet feuilleton. Le manga est découpé en deux cycles de 3 volumes puis 4 volumes reliés. Un boulot sérieux.
La grande force de cette série (qui n’a pas convaincue les premiers éditeurs contactés!) réside dans son idée principale, à savoir un monde où le papier a été banni car tout ce qui y est inscrit prends forme instantanément… La seconde idée est celle d’un univers steampunk où le niveau technologique proche du notre est basée sur la vapeur, la mécanique et la technique de la première révolution industrielle… et où les grands auteurs et personnages de la littérature fantastique et policière du XIX° siècle sont présents dans l’histoire. Cela fait longtemps que je n’avais lu une idée aussi forte, peut-être depuis la Ligue des Gentlemen extraordinaires d’Alan Moore à laquelle se réfèrent de façon évidente les auteurs. Ainsi les personnages principaux ne sont autres que Jules Verne, Arthur Conan Doyle, Marie Shelley ou encore Harry Houdini. C’est parfaitement assumé et les auteurs s’amusent à débarquer une nouvelle figure connue dans un jeu à la fois totalement libéré de toute contrainte et qui apporte une familiarité très efficace avec le lecteur.
Mais là où les idées fabuleuses d’un Alan Moore ont souvent buté sur le choix d’artistes aux qualités très discutables, le dessin de Guillaume Lapeyre est étonnant de précision et de souplesse. L’imagination et le bon goût graphiques immergent dans cet univers aux contrastes superbes. Le jeune auteur a une marge de progression dans certains plans fouillis et certaines anatomies, mais le tout est globalement très maîtrisé et surtout décomplexé. Le plaisir des deux auteurs transparaît à chaque planche, dans un style ado qui colle parfaitement au format manga et que les plus exigeants pardonneront. Sur le plan scénaristique, les mêmes défauts transparaissent, à savoir des sauts brutaux qui nuisent à la lecture et une difficulté à tenir la longueur de trois gros volumes même si l’intrigue dans son ensemble est de très bonne tenue.
Nous sommes donc en présence d’un manga plaisir qui remplit plutôt très bien son envie de départ. Une énergie communicative sort de ces centaines de pages. Et l’imagination du duo continuera puisque leur nouvelle série, Booksterz reste dans la même veine: un manga de baston mettant en confrontation les créatures et personnages des contes et classiques de la littérature…
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2016/09/26/city-hall/
Début du second cycle de City Hall, la très bonne surprise manga avec des petits frenchies derrière et une thématique super rafraichissante. Pour rappel, le premier cycle de 3 volumes lançait Jules Verne et son pote Arthur Conan Doyle à la poursuite du maléfique Black Fowl, dans un monde Steampunk où le papier est interdit car il a le pouvoir de matérialiser ce qui y est écrit…
Dans ce second cycle, retour des personnages habituels qui s’opposent cette fois à l’inventeur Joseph Bell et Mary Shelley pour éviter l’exécution de Pierre Verne, le père de Jules. C’est une intro qui les amène à Paris entre joutes verbales et action effrénée dans un humour manga. Le dessin est toujours aussi élégant et brouillon à la fois (pour les séquences d’action). Le scénario est un peu trop complexifié pour pas grand chose, ca déclenche sur les dernières pages qui donnent bien envie de lire la suite… retard à l’allumage dirons nous (les auteurs annoncent un cycle plus action que le premier, ce qui est plutôt souhaitable).
Même syndrome que sur Freak’s Squeele: d’abord pour cet univers vraiment passionnant, le dessin quand-même au dessus de la moyenne des Manga et puis bon, le manga c’est pas cher, ça peut se consommer plus aisément qu’une BD classique.
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2017/10/23/city-hall-4/
Londres, 1902. Imaginez un monde reconstruit, entre locomotives, turbines, armes à feux qui pétaradent et quelques pointes de technologies plus ou moins connues (internet, tablettes...) Bref STEAMPUNK quoi !!! Après Le réseau Bombyce (Humano) et Le régulateur ( Delcourt) enfin un petit retour du steampunk dans le mondes des bulles... Rien que ça, c'est super motivant ! Au début, la ville est "juste" envahie par des grosses bestioles qui dézinguent tout sur leur passage et ce n'est qu'en avançant un peu dans le récit qu'on comprend véritablement l'histoire proposée... Celle d'un monde où tout ce qu'on écrit se réalise ! Une plume et un cahier, et tout débordement apocalyptique est possible ! Pour éviter tout débordement, le papier et l'écriture manuscrite ont donc été interdits par les gouvernements. Mais lorsque les créatures zarbis (qui ont envie de tout péter) attaquent, la police et le maire de la ville comprennent vite que ce genre d'exploit ne peut être rendu possible que par quelqu'un qui aurait commandité tout ce qui se produit par le pouvoir de l'écrit.
A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. La police ne fait pas appel à un SWAT sauce steampunk super entraîné (pas de suite...) mais aux deux fines plumes de Londres : Jules Verne et Arthur Conan Doyle. Dans un monde où l'écriture n'est plus enseignée, le nouvel ennemi public numéro 1 semble détenir du papier et l'éducation indispensable pour écrire. Le papier et l'écriture étant interdits depuis 200 ans, personne ne peut les arrêter ! Ou presque. L’écrivain et inventeur de génie, Jules Verne, est le seul qui, enfant, a reçu un enseignement à l'écriture manuscrite. Talentueux créateur d'aventure et de fantastique, il sera secondé par un plus jeune écrivain numérique, Arthur Conan Doyle, le petit malin qui résout toutes les énigmes!
Poursuivis par des monstres ou sauvés par une jolie agent spéciale, l'équipe de choc de City Hall a tous les atouts pour rappeler l'importance des mots, leur pouvoir, tout ceci dans une société prônant l'industrie et le travail à la chaîne, dans un monde fictif en noir et blanc... ou dans le notre, bien réel. Il s'agit d'une série évènement, qui se fera une place dans le coeur des plus jeunes lecteurs comme des moins jeunes, filles ou garçons. Une série de mangas français, représentant les fines plumes de notre culture, qui revendique des idées qui iront plus loin que l'histoire en premier plan. En plus, le premier tome ne se finit pas en plein suspens, et peut donc vous permettre de faire découvrir à tous cette pépite en l'offrant ou en le proposant en lectures communes.
Je vous conseille donc vivement City Hall, un manga français qui se finira en trois tomes, avec de l'action et une histoire travaillée, qui vous fera passer un très bon moment !
Extrait de http://rayon-passion.blogspot.fr/2012/08/critique-city-hall-remi-guerin.html