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Il ne faut jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Certes. Cet adage pourrait trouver tout son sens dans la Sicile où se situe cette histoire pour le moins assez glauque. Il s'agit d'un vieillard aveugle qui raconte sa vie mouvementée à un ado de 16 ans. Il nous fait découvrir la mafia aux États-Unis vers la fin des années 30.
L'auteur ne fera pas dans la dentelle. Il faudra s'accrocher à cette lecture pour apprécier tout son dénouement. J'ai apprécié ce récit malgré un trait du dessin assez particulier. C'est tendre et cruel à la fois. Ce mélange rend cette oeuvre intéressante entre vengeance et trahison. Bref, une histoire d'une assez grande profondeur.
Je ne suis pas emballé : le dessin trop stylisé et les couleurs trop " criarde " me plaisent pas comme le scenario , comment il devient tueur ? il y a beaucoup d'invraisemblances , pas fan
et bien moi moi je valide les deux tomes 1 et 2 scenario, dessin , couleur c'est une très bonne série .
plutôt crue c'est vrai mais la fin n'est pas gnan gan et convenue comme tant d'autres.
donc un très bon moment de lecture .
vivement une troisième mais vu le délai de parution entre les deux....
Ce deuxième One Shot de "La Peau de l'Ours" est un parfait copié collé de son prédécesseur, à ceci près qu'il est plus axé sur le coté intime que le coté violence même si elle est omniprésente tout au long de l'album.
J'ai été mois emballé par la trame générale mais en revanche j'ai été beaucoup plus séduit par son dénouement
Au final, pour moi ce deuxième opus est au niveau du premier.
Une histoire qui se balade entre mafia italienne et poésie. Elle ne révolutionne pas le genre mais arrive à nous divertir efficacement notamment par sa narration. Alternant entre scènes de violence et scènes intimes le lecteur est sans cesse surpris.
Le dessin très géométrique aux couleurs pastels et chaudes sont une invitation au voyage et au dépaysement.
De tout ça, il en ressort un album à la fois simple par son histoire mais complexe dans toute sa structure.
Par rapport au T1, le dessin s'est amélioré, le scénario aussi... Par contre pas de quoi en faire une BD inoubliable de 2020 malheureusement pour moi. Dans le genre BD en Italie qui sent la mafia j'en ai vu des meilleures (5 est le numéro parfait, la cité des trois saints), et aussi j'ai pas compris comment le héros s'en met à tuer d'une page à l'autre alors que la 1e moitié de la BD on se focalise que sur le triangle amoureux.
Dernier point, je trouve ça confus de donner comme titre à la BD. un "2". Je pensais avoir une suite du 1er. Finalement ça n'en est rien (et c'est pas grave car le 1er ne m'avait pas marqué). Il aurait fallu juste mettre un sous-titre, et créer une collection un peu comme les Melvile. Par contre le lien entre le titre (la référence à "ours") et l'histoire me plaît.
Mouais…
L’histoire est assez bien narrée, pas de réel temps mort, ça avance, pour présenter la situation, les personnages, les liens qui se tissent, le dénouement…
Mais il reste un côté très classique dans l’ensemble, sans rien de novateur…
On est dans un monde de brigands, de maffieux, et aucune surprise.
Les personnages sont caricaturaux au possible et malgré une ou deux idées sympas (de la lecture au bain au costume blanc taché), l’ensemble est assez linéaire et plutôt plat…
Comme je n’ai en outre pas super accroché aux dessins, j’ai eu du mal.
Pas qu’ils soient mauvais, ces dessins, et ils rendent bien l’ambiance d’une petite bourgade italienne d’il y a quelques années… Mais ces têtes aux nez excessif, cette impression de crayonné… Je ne suis pas entré dedans.
Pas mal mais sans plus.
L’histoire est simplissime et le cadre familier : les confessions d’un vieux mafieux repenti. Les horreurs qu'il a commises, ses lâchetés, ses trahisons… puis au milieu de ce chaos, une rencontre incongrue et l’amour, fatidique, qui a fait inévitablement tout basculer.
Je crois que c’est le 1er scenario de Zidrou que j’ai lu et l’un de ceux qui m’a le plus frappé. Une relecture m’a confirmé que l’écriture de cet album était extrêmement subtile. Bien servie par un découpage pertinent, la narration en flash-backs est un modèle d’efficacité et le dessin d’Oriol, qui depuis a confirmé avec "Natures mortes", retranscrit parfaitement derrière ses couleurs bariolées la tension, la peur et l’ambiguïté. A lire absolument.
Un album original. On retrouve dans le scénario quelques points clés de Zidrou comme le passé, l'amour, la nostalgie mais cette histoire m'a moins touché.
Contrairement aux autres lecteurs ayant laissé un commentaire, je ne m'attendais pas à cette fin. Je pense, en fait, que la fin est plus subtile qu'elle n'y paraît. Ça reste une belle histoire.
Je ne suis pas sensible au dessin. En revanche, les couleurs expriment beaucoup de choses et c'est appréciable.
Ce n'est certainement pas le meilleur Zidrou, j'ai préféré de loin ceux réalisés avec Jordi Lafebre, mais si vous aimez ce genre de romans graphiques qui traitent des histoires passées, lisez-le. Il vous apportera ce que vous cherchez.
Une bien belle surprise que voici. J’ai été très vite embarqué dans cette histoire dès la lecture des premières planches tant les dialogues sont fluides, percutants et accrocheurs. Difficile d’expliquer mais cette BD à vraiment quelque chose de particulier que je ne peux décrire. Elle est à la fois mystérieuse et très charismatique. Peut-être est-ce du aux dessins anguleux, très étranges et personnels de Oriol (les défauts physiques sur les visages sont vraiment étonnants : longs nez, figures étirées, corps maigres,…) sans oublier les couleurs très vives, chaudes (on sent par moment la chaleur méditerranée à travers certaines planches). Seule la fin m’a un peu laissé de marbre, je m’attendais à quelque chose de plus frappant et moins artificiel mais ça reste tout de même dans l’ensemble très bon. A découvrir.
Le dessin est très particulier et colle bien à l'histoire. Celle-ci est très prenante et une fois parti on ne peut pas s'arrêter. Pourtant la fin m'a déçu. Ça traîne un peu et surtout e n'est pas crédible et artificiel.
Du très bon donc qui perd un peu de sa saveur sur la longueur.