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Des mêmes auteurs, j'avais grandement apprécié le thriller ésotérique Révélations, l'un des tout premier comics que j'ai été amenés à lire. Depuis, beaucoup d'eau ont coulé sous les ponts. C'est donc avec un certain plaisir de voir les auteurs pour un récit d'un genre totalement différent.
J'ai apprécié cette aventure basé sur les contes détournés mais j'avoue qu'après avoir lu Fables, je trouve celle-ci un peu fade même si cela ne manque pas d'intérêts. Le dessinateur possède son propre style qui rend les visages parfois très ou trop mignons. Au niveau du scénario, il y a un traitement assez intéressant des différents personnages où les méchants ne sont pas forcément ceux que l'on croit.
Avec Humberto Ramos il y a un truc en plus. A l'époque de son grand comic Crimson je me souviens qu'un pote me l'avait montré, en pâmoison... Moi le côté "sauce tomate" m'avait paru un peu ridicule. Par la suite j'ai regardé de loin ses productions avec une grande attirance pour son design, pourtant assez simpliste et très cartoon. Le bonhomme a une relation un peu particulière avec l'industrie en ce qu'il a commencé chez Wildstorme, un label d'auteur indépendants fâchés avec le système des majors de la BD américaine que sont Marvel et DC et qui ont donné des trucs très novateurs dans les années 90 comme Witchblade, DV8 ou Battle Chasers. Tous ces auteurs sont depuis rentrés dans le rang mais ils gardent un caractère particulier, et surtout j'ai vraiment commencé les comics avec ces séries... Il y a quelques années Ramos a commencé à bosser en Europe, sur la série mystique Revelations puis un spin off de Kookaburra chez Soleil et enfin, Fairy Quest chez Glénat, que je vais vous présenter aujourd'hui. La série doit comporter quatre tomes, dont deux sont sortis en 2012 et 2015.
A Bois-des-contes règne le pouvoir implacable de Grimm: les personnages de contes Variants qui ne suivent pas le script de leur histoire sont pourchassés et condamnés au vide-tête! Mais le Chaperon rouge et son ami le Loup ne comptent pas se laisser faire et s'échappent avec pour objectif de rejoindre Vrai-monde...
Ramos n'est donc pas le meilleur dessinateur de comics qui soit. Son dessin aux gros pieds et trognes mignonnes n'est pas très technique... mais a diablement du style, de la consistance, une personnalité! Sur le récent Extraordinary X-men il apportait déjà un je ne sais quoi de spécial à une histoire relativement banale. Ici son trait et les couleurs de son comparse Leonardo Olea (magnifiques) donnent une texture entre le manga et le graphisme de jeux vidéo à cet univers des contes. Il parvient notamment à donner un vrai caractère au couple Rouge/Lou' qui entraîne le lecteur sur leurs traces avec une vraie tendresse. Le méchant Grimm est également très réussi. Mais ce sont finalement les planches en plan serré qui sont les plus réussies, l'artiste mexicain délaissant (comme souvent dans les comics) ses arrières-plans.
Je ne connaissais le travail de Paul Jenkins que sur son diptyque avec Humberto Ramos Revelations, enquête policière occulte dans les églises du Vatican, dont l'ambiance et la construction m'avaient marqué à l'époque. Ici il montre également son talent: il n'est jamais facile de tenter une variation sur l'univers des contes. Beaucoup s'y sont essayé, souvent de façon compliquée (comme sur City Hall). Dans Fairy Quest, si l'intrigue est très linéaire (une course-poursuite), le traitement des personnages connus est très intéressante. D'abord par-ce qu'il ne commet pas l'erreur d'en faire le point central de son histoire. Les deux héros sont Rouge et Loup, les autres personnages ne sont qu'une coloration donnant de la texture à l'univers et l'on ne peut qu'apprécier leur caractère original lors de leur apparition rapide. L'idée de la dictature et du libre-arbitre est également intéressante et permet d'aborder la psychologie des monstres et de prendre les lecteurs à contre-pied (en mode "psychanalyse des monstres de contes de fée...").
On prend plaisir à trouver des lieux connus et des personnages à contre-emploi et l'affrontement parallèle entre Grimm et Andersen (là aussi l'on retrouve l'idée forte de City Hall) crée un background qui donne envie de connaître la suite et le hors-champ (pourquoi on en est arrivé là?). Les dialogues entre Rouge l'éternelle optimiste et le grognon Loup qui voit des problèmes partout sont très drôles et assurent la "prise" avec le lecteur. Cette série à la parution lente est une vraie bonne surprise que je n'avais pas vue sortir il y a cinq ans et j'espère vraiment que les auteurs assureront sa clôture en quatre tomes comme prévu car le deuxième volume nous laisse en suspens avec une grosse envie de retourner en compagnie du gros poilu et de la petite fille encapuchonnée!
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/07/06/fairy-quest
Avec Humberto Ramos il y a un truc en plus. A l'époque de son grand comic Crimson je me souviens qu'un pote me l'avait montré, en pâmoison... Moi le côté "sauce tomate" m'avait paru un peu ridicule. Par la suite j'ai regardé de loin ses productions avec une grande attirance pour son design, pourtant assez simpliste et très cartoon. Le bonhomme a une relation un peu particulière avec l'industrie en ce qu'il a commencé chez Wildstorme, un label d'auteur indépendants fâchés avec le système des majors de la BD américaine que sont Marvel et DC et qui ont donné des trucs très novateurs dans les années 90 comme Witchblade, DV8 ou Battle Chasers. Tous ces auteurs sont depuis rentrés dans le rang mais ils gardent un caractère particulier, et surtout j'ai vraiment commencé les comics avec ces séries... Il y a quelques années Ramos a commencé à bosser en Europe, sur la série mystique Revelations puis un spin off de Kookaburra chez Soleil et enfin, Fairy Quest chez Glénat, que je vais vous présenter aujourd'hui. La série doit comporter quatre tomes, dont deux sont sortis en 2012 et 2015.
A Bois-des-contes règne le pouvoir implacable de Grimm: les personnages de contes Variants qui ne suivent pas le script de leur histoire sont pourchassés et condamnés au vide-tête! Mais le Chaperon rouge et son ami le Loup ne comptent pas se laisser faire et s'échappent avec pour objectif de rejoindre Vrai-monde...
Ramos n'est donc pas le meilleur dessinateur de comics qui soit. Son dessin aux gros pieds et trognes mignonnes n'est pas très technique... mais a diablement du style, de la consistance, une personnalité! Sur le récent Extraordinary X-men il apportait déjà un je ne sais quoi de spécial à une histoire relativement banale. Ici son trait et les couleurs de son comparse Leonardo Olea (magnifiques) donnent une texture entre le manga et le graphisme de jeux vidéo à cet univers des contes. Il parvient notamment à donner un vrai caractère au couple Rouge/Lou' qui entraîne le lecteur sur leurs traces avec une vraie tendresse. Le méchant Grimm est également très réussi. Mais ce sont finalement les planches en plan serré qui sont les plus réussies, l'artiste mexicain délaissant (comme souvent dans les comics) ses arrières-plans.
Je ne connaissais le travail de Paul Jenkins que sur son diptyque avec Humberto Ramos Revelations, enquête policière occulte dans les églises du Vatican, dont l'ambiance et la construction m'avaient marqué à l'époque. Ici il montre également son talent: il n'est jamais facile de tenter une variation sur l'univers des contes. Beaucoup s'y sont essayé, souvent de façon compliquée (comme sur City Hall). Dans Fairy Quest, si l'intrigue est très linéaire (une course-poursuite), le traitement des personnages connus est très intéressante. D'abord par-ce qu'il ne commet pas l'erreur d'en faire le point central de son histoire. Les deux héros sont Rouge et Loup, les autres personnages ne sont qu'une coloration donnant de la texture à l'univers et l'on ne peut qu'apprécier leur caractère original lors de leur apparition rapide. L'idée de la dictature et du libre-arbitre est également intéressante et permet d'aborder la psychologie des monstres et de prendre les lecteurs à contre-pied (en mode "psychanalyse des monstres de contes de fée...").
On prend plaisir à trouver des lieux connus et des personnages à contre-emploi et l'affrontement parallèle entre Grimm et Andersen (là aussi l'on retrouve l'idée forte de City Hall) crée un background qui donne envie de connaître la suite et le hors-champ (pourquoi on en est arrivé là?). Les dialogues entre Rouge l'éternelle optimiste et le grognon Loup qui voit des problèmes partout sont très drôles et assurent la "prise" avec le lecteur. Cette série à la parution lente est une vraie bonne surprise que je n'avais pas vue sortir il y a cinq ans et j'espère vraiment que les auteurs assureront sa clôture en quatre tomes comme prévu car le deuxième volume nous laisse en suspens avec une grosse envie de retourner en compagnie du gros poilu et de la petite fille encapuchonnée!
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/07/06/fairy-quest
Bon album,
j'ai beaucoup aimé
et ma fille a adoré !
pour les petits et les grands enfants
le dessin de Ramos est splendide...
Bonjour, moi j'ai trouvé cette bd trés bonne, et j'ai du mal a comprendre les critiques dessus. Le scenario monté comme un comte, à défaut d'etre vraiment original, est efficace car tout s'emballe trés vite. Quant au style graphique , c'est une question de gout, personnelement je suis fan des dessins d'humberto ramos et je trouve que son style tout en rondeurs correspond trés bien a cette histoire. Les dessins du loup sont incroyables..
La bise
Vous aimez les contes, vous avez peut-être déjà lu Fables, regardé Once upon a time et vous avez aimé cette façon détourné d'utiliser les contes... Alors Fairy Quest pourrai vous intéresser.
Et bien, fan de contes et de leurs variantes, j'ai été déçu par celle-ci.
Autant j'avais accroché sur le dessin de type comics utilisé pour Fables, je n'ai du tout aimé ce style sur Fairy Quest. Je trouve que celui-ci ne rend pas aussi bien, car la bande dessinée (scénario, collection, idée) s'adresse aux plus jeunes et le dessin semble réalisé pour les plus vieux.
De plus l'histoire me semble « trop », comme surexploité. Dur à expliquer ce terme pour une bande dessinée. Mais on a une histoire à rebondissements multiples qui me fait plus penser à une histoire de Supers Héros : une fuite avec course-poursuite, plusieurs le Héros manque de se faire coincer par le méchant et ses sbires, et enfin après une nouvelle fuite in-extrémiste, le héros et son acolyte rencontre un(e) allié(e)...
Le scénario est trop pré-écrit comme prévu pour être modèle d'autre chose, trop à suivre les lignes et ne sort pas assez des archétypes.
Donc on a une bonne idée, mais avec une mauvaise mise en place, un dessin qui ne correspond pas selon moi.
Pour conclusion, je dirai juste que cette bande dessinée est à confier à des lecteurs de type adolescent, mais est-ce que ceux-ci pourront apprécier le côté « conte » qui pour la plupart d'entre eux sont pour les tous-petits?
Ed'