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Les derniers avis postés sur les albums de la série

    Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.

    addrr Le 25/02/2024 à 14:51:09

    Avis pour la série, lue au travers des 2 intégrales : waouh !
    Ce n’est clairement pas mon type de lecture habituel. Je suis généralement un grand fan de SF, Fantasy ou Horreur. L’imaginaire … l’inconcevable, l’incroyable. Et là, c’est tout le contraire. C’est intimiste, une grande histoire faite de petites histoires, avec des sentiments, beaucoup de sentiments. J’ai été embarqué malgré moi par le charme fou de cette histoire d’amour contrariée.
    Ça a remué pas mal de choses en moi, m’a rappelé des souvenirs, ma jeunesse, m’a laissé songeur sur l’avenir aussi. En bref, j’ai été conquis de manière étonnante mais pas inintéressante du tout.
    Bravo à l’auteur, qui a su tisser une trame imparable, qu’on a envie de dévorer d’un coup tellement c’est bien ficelé et beau.

    6350frederic Le 08/10/2022 à 08:38:05

    Je suis un peu mitigé , si l'idée de se revoir 10 ans après est intéressante , je suis surtout gêné avec le physique de Marie et Raphael , si on voit la différence entre les deux : lui à 60 ans , elle 30 ; et faire 100 pages peu paraitre long , je vais peut être , être méchant mais cela fait un peu " roman à l'eau de rose " , pas au niveau même si les dessins sont pour ma part au top

    yannzeman Le 15/02/2022 à 00:10:56

    Ce tome 4 est encore pire, entre sa couverture digne des meilleures escroqueries (puisque cette scène n'existe pas dans le livre) et cette fausse fin qui gache tout.

    Le changement physique de Marie en fin d'album n'y change rien ; certes, elle perd sa beauté en même temps que ses cheveux, mais cela ne crédibilise pas pour autant cette histoire qui finit en jus de boudin.

    Fallait-il vraiment gâcher le bonheur retrouvé ?
    Pas indispensable, selon moi.

    Comme cette mini-série, finalement, assez creuse, manquant de réalisme, comportant des scènes qui allongent inutilement l'histoire, et ne donnant pas assez de consistance au personnage de Marie.

    A lire avant d'oublier ; dommage d'avoir loupé une si bonne idée de départ.

    yannzeman Le 15/02/2022 à 00:04:51

    J'ai tout dit dans l'avis général laissé sur le tome 1.

    Quand vous regardez la couverture de ce tome 3, y voyez-vous une femme de 50 ans ?
    Non, vous avez l'impression de regardez une très jolie femme de 25 ans.

    C'est tout le problème de cette série ; un personnage féminin "raté", parce que trop beau pour être "vrai".

    Dommage.

    yannzeman Le 15/02/2022 à 00:01:18

    Il y a deux niveaux de lecture à cette histoire en 4 parties.

    La première, c'est de poser le cerveau et de vivre avec ces personnages ces retrouvailles romantico-dramatiques d'éternels ados quadra-quinquas qui ne veulent pas vieillir. Alors, en mettant de côté toute vraisemblance scénaristique, c'est sympa à lire, pour connaitre la fin de ces amourettes.

    Et puis, il y a un deuxième niveau de lecture, plus réaliste, et qui replace cette histoire dans le panier des navets, sympathiques, mais assez creux finalement.

    Il se trouve que j'ai vécu un peu la même histoire que Marie et Raphaël, des retrouvailles 20 ans après ( à des âges quasi-similaires), mais mon histoire est nettement plus réaliste que celle racontée par Jim, et la sienne fait creuse à côté.

    Marie est finalement un personnage assez falot, et pas si intéressant que cela ; on se demande bien pourquoi Raphaël s'y accroche, vu le peu qu'elle lui apporte.

    De quoi vit-elle ?
    N'est-ce qu'un parasite qui vit au crochet des hommes ?
    Mais alors, comment peut-elle louer un appartement à Paris, tout près du Sacré-Coeur, sans revenu ?????
    Une des nombreuses questions sans réponse qui décrédibilisent l'histoire.

    Par ailleurs, le dessin est très lisible, c'est vrai, mais il lui manque quelque chose pour être beau ; il n'est pas assez chiadé, et c'est dommage.

    Et le plus gros écueil dans le dessin, c'est bien entendu le physique de Marie ; elle a 40 ans, puis 50 ans, sans bouger, en conservant une plastique de rêve d'une fille de 20 ans alors que fatalement, aucune femme n'échappe aux affres du temps. Jim a échoué à lui donner un vrai physique/visage de femme de 40 puis 50 ans, et c'est dommage.

    Je pense que pour plus de crédibilité, Jim aurait du donner 30 puis 40 ans aux protagonistes ; ça aurait mieux cadré avec l'histoire.

    Au final, l'idée n'est pas mauvaise, mais la réalisation est décevante et pas du tout crédible ; Marie manque de chair (un comble, vu ses appétits sexuels !) et les dessins d'application.

    Un projet sympathique mais creux. Dommage.

    Erik67 Le 24/04/2021 à 10:15:13

    C'est le dernier tome qui va clôturer une série que j'ai beaucoup aimé. Il y a de la nostalgie qui se dégage de cette œuvre.

    Le final est totalement déroutant. Jim a réussi son coup de surprise. J'avoue aisément que je ne l'avais pas vu venir malgré la trace de quelques indices. C'est un coup de fouet au genre d’une série originale, riche et bien équilibrée qui oscille entre plaisir, émotion et réflexion.

    Au niveau graphique, c'est excellent. J'aime beaucoup le trait réaliste de son auteur. Il est vrai qu'il accumule les prises de vues inventives ainsi que les cadrages habiles et cela abouti à une variation de grandes cases magnifiques.

    C'est l'une de ces BD qui libère une force d'attraction telle que l’on engloutit ses innombrables pages sans s’en apercevoir. À la dernière, on s’étonne et l’on déplore que tout soit déjà terminé. Raphaël et Marie vont me manquer !

    Erik67 Le 24/04/2021 à 10:14:14

    On se situe dans un premier temps juste quelques années après le tome 2 et on constate que Raphaël a beaucoup vieilli. On a au départ un peu de mal à s'y faire. On va retrouver notre couple à l'aube de la cinquantaine. Marie n'a pas pris une seule ride. On croirait qu'elle a 30 ans.

    Par ailleurs, on pourrait penser que Raphaël a vieilli mais il reste un adolescent très attardé dans le comportement. C'est vrai que le lecteur peut être déroulé par toutes ces incohérences.

    C'est vrai que par rapport au premier cycle, on pouvait s'attendre à quelque chose de romanesque mais on aura droit à du dramatique et un sérieux qui pro quo. Raphaël est trop expéditif. Quant à Marie, elle n'est pas assez bienveillante. Bref, on ne peut que constater l'égo surdimensionné de ces deux personnages qui ne nous ressemblent pas.

    Au-delà de ces jugements de valeur que j'assume, une nuit à Rome me replonge dans l'ambiance très agréable de la ville de Rome qui conserve tout son charme malgré son côté très touristique. J'ai beaucoup aimé les couleurs chaudes de cet album qui donne au départ beaucoup d'énergie positive.

    Bref, c'est tout ce que j’aime. C’est simple, j’ai apprécié cette lecture ! Convaincu et conquis avec une véritable fascination visuelle et une narration imparable d’une histoire fluide et passionnante.

    Erik67 Le 23/04/2021 à 08:11:41

    La rencontre de Marie et de Raphaël a enfin lieu et tout va s'enchaîner assez rapidement dans une nuit un peu folle comme on rêve d'en avoir. Bien entendu, les chantres de la fidélité seront sans doute très mal à l'aise. Cela reste bien entendu le thème central de cette nuit à Rome.

    Inutile de dire que cela va avoir des conséquences sur les deux couples (Raphaël et Sofia ainsi que Marie et Damien). Il y a toujours un prix à payer.

    Quelle qualité, quel trait raffiné ! Les faciès attachants, les décors somptueux, le découpage intelligent ou encore les couleurs élégantes, tout concourt à un irrésistible ensorcellement. Quel immense plaisir de se perdre dans les tableaux magnifiques de ces rues de Rome, de ces façades aux courbes étonnantes d’où s’échappe une lumière si chaude, presque accueillante !

    J'ai franchement aimé cette romance et je ne vois pas pourquoi cela mériterait moins de 4 étoiles. Bref, la fin est réellement brillante en comblant toutes mes attentes.

    Erik67 Le 23/04/2021 à 08:10:30

    Après le week-end à Rome, voici une nuit à Rome. A croire qu'on ne reste pas très longtemps à Rome malgré le fait que tous les chemins y mènent. Trêve de plaisanterie, passons aux choses sérieuses : le comportement de deux protagonistes Raphaël et Marie laisse franchement à désirer.

    Cependant, on pourra s'embarquer aisément dans cette histoire d'amour qui ne sera peut-être pas à l'eau de rose. La conclusion s'avère quelque peu dramatique selon les premières pages d'introduction. Est-ce un leurre ? Il faudra poursuivre la lecture pour avoir les réponses.

    Avoir 20 ans et s'amuser puis avoir 40 ans, ce n'est plus la même chose. La vie et les rencontres nous façonnent. Cependant, est-ce qu'au fond, on ne reste pas le même ? Cette nuit à Rome relève d'un pari fou mais qui est la réalisation d'une promesse éternelle. Une jolie BD qui ne doit pas tomber dans les mains de votre femme et épouse au risque de vous donner des idées.

    Le scénario parait simple mais il s'agit d'une histoire prenante au travers du questionnement des principaux personnages qui sont attachants de réalisme. En effet, derrière le choix d'une existence de famille paisible peut se cacher un véritable démon conduisant à la passion et donc une espèce de folie.

    Maintenant, j'avoue ne pas comprendre le débat vis-à-vis de l'identification et de porter un jugement sur le comportement moralement douteux de celui qui cède à la tentation de l'amour de jeunesse. Si on devait faire la liste de toutes les bds où sévit un héros au comportement douteux, il faudrait sans doute tout remettre en question.

    Une nuit à Rome est une magnifique BD qui prend un thème jusqu'ici pas beaucoup exploité. Est-ce que l'on peut oublier son premier amour ? Est-ce suffisant pour balayer ce que l'on a construit tout le long de la vie ? La démonstration qui est faite par l'auteur paraît simplement magistrale.

    bd.otaku Le 25/07/2020 à 10:49:44

    Au moment où il achevait le deuxième tome d’ « Une nuit à Rome », en 2013, Jim ne pensait pas à un deuxième cycle car « dans sa tête l’histoire [était]bouclée ». Puis, il approcha des 50 ans et, comme à la fin du premier diptyque les héros se donnaient rendez-vous dix ans plus tard, il se mit à écrire la suite. Une suite beaucoup moins romantique et plus mélancolique dont le premier tome parut en 2018. En voici l’épilogue édité aux éditions Bamboo dans la collection « Grand Angle » sorti le 10 juin 2020. Tempus fugit ….et la mort s’invite.

    L’invitation

    « On s’était dit rendez-vous dans dix ans » disait la chanson . Et c’est avec cette idée en tête que Raphaël, redevenu célibataire au tome 3, choisit d’organiser une grande fête pour ses 50 ans. Dans la lettre qu’il joint au carton d’invitation, il écrit à Marie : « on s’est promis qu’on se reverrait le jour de nos cinquante ans … Bien sûr je sais qu’on ne pourra pas revivre ce qu’on a vécu de la même façon, ces moments-là ne se volent qu’une seule fois …. Alors je t’invite. Un ami me prête un grand appartement à Rome, pas très loin du Trastevere, et j’ai envie de fêter ça avec les gens qui comptent. J’aimerais vraiment que tu sois là. Je veux te présenter aux gens que j’aime et que tu entres dans ma vie. Par cette invitation, j’ai bien conscience de prendre le risque de casser quelque chose, un peu de la magie entre nous … ». Or, la magie, il semble bien l’avoir cassée Raphaël ! Marie, hésitante, l’a finalement rejoint à Rome ; mais, à son arrivée à l’appartement, elle apprend par sa demi-sœur le décès de leur mère malade. Elle part donc précipitamment avant même d’avoir revu son amant qui, dépité, lui envoie un texto assassin et couche avec une autre fille. Au matin, réalisant son erreur, Raphaël se précipite à la poursuite de son amour de jeunesse pour s’excuser. Il retrouve Marie, comme on l’avait laissée à la fin du livre III, coincée à l’aéroport de Ciampino à cause d’un mouvement social. Elle ne veut plus avoir affaire à lui et doit repartir à Sète au plus vite pour soutenir ses proches. Elle appelle, par dépit, la seule personne qu’elle connaît à Rome : Alexandre, l’ami français du tome 1, qui accourt à sa rescousse. Mais Raphaël ne se décourage pas pour autant et s’incruste dans la voiture de l’expatrié…

    Avant même le début du second cycle, Jim faisait réapparaître ses personnages fétiches dans « Les Beaux moments » (2016)un recueil de nouvelles en bande dessinées : dans le premier récit, Marie était présentée comme énigmatique : elle faisait des photos de charme et se dévoilait pour mieux se cacher ; dans l’autre Raphaël, devenu père de deux petites filles, croisait sans le savoir son premier amour dans les rues de Paris. Les héros vieillissent donc en même temps que leur créateur et que les lecteurs, un peu comme dans la trilogie de Klapisch : « l’Auberge espagnole », les Poupées russes et Casse-tête chinois ». On remarquera d’ailleurs que, comme chez le cinéaste, Jim narre une histoire d’amour certes mais également l’évolution d’une bande de potes. Le cadre est contemporain, le langage très actuel et la voix off dans laquelle Raphaël s’adresse à lui-même reprend le procédé cinématographique adopté (on entendait la voix de Romain Duris en fil rouge) mais de manière originale. En effet, comme dans le Nouveau Roman, Jim emploie la deuxième personne ce qui a pour effet d’inclure le lecteur et de lui donner l’impression que le narrateur s’adresse à lui.

    Où sont passés les grands jours ?

    Comme chez Klapisch également, le héros se présente comme un anti-héros : de nombreux lecteurs avaient, semble-t-il, été déçus par un tome 3 jugé bavard et décousu dont les protagonistes étaient des ados attardés pathétiques qui ne pensaient qu’à boire et faire la fête pour refuser de se voir vieillir. En témoignait par exemple le faire-part d’un goût douteux envoyé par Raphaël à ses amis : « Raphaël a la douleur de vous convier aux obsèques de sa folle jeunesse ». Or, le tome 4 va reprendre et approfondir tous les éléments en apparence disparates du précédent pour en montrer la profondeur sous l’apparente superficialité et mettre l’accent sur le temps qui passe.

    Jim utilise fort à propos les décors et les avancées technologiques pour le souligner : on revient sur les mêmes lieux que dans le premier cycle mais ils ont changé. Ainsi, l’hôtel de leurs retrouvailles torrides a été racheté par un grand groupe : il n’a plus son cachet ancien et est comme standardisé, un peu clinquant, et une clef magnétique ouvre désormais la chambre ; la ville éternelle est, elle-même, défigurée par les échafaudages et surtout les personnages ont vieilli.

    Le bédéiste travaille d’après photos comme il le confiait dans « Les Dessous d’une nuit à Rome » (2014) et il s’est inspiré pour ses deux protagonistes d’un de ses amis, le chanteur St Rémy, et de sa propre femme Delphine qui prête ses traits à Marie. Il a donc pu les vieillir de façon très crédible en observant la réalité. Même la belle héroïne se retrouve ainsi avec des cernes sous les yeux et de petites rides aux commissures des lèvres ; la couverture de l’édition de luxe souligne encore davantage le passage du temps en striant de blanc, grâce au ruissellement de l’eau, ses cheveux. De même, la scène en apparence superflue, dans laquelle Arnaud, le copain de toujours, fait son jogging (p.20) permet de montrer son essoufflement et donc sa perte de vitalité. Enfin, lorsque la bande d’amis se promenait dans Rome, au tome 3, le même Arnaud grappillait un prospectus pour l’ouverture d’un bar « de jeunes » dans lequel ils se retrouvent tous au tome 4 avec l’impression de ne pas être à leur place en prenant ainsi brutalement conscience de leur « has beenitude ».

    Mais le vieillissement n’est pas la seule ombre au tableau : on notera dans ce deuxième cycle l’omniprésence de la mort. Le prologue du tome 3 met, de façon déceptive, en avant le malaise cardiaque du héros et Marie perd sa mère à la fin de cet album. On assiste, dans le dernier opus, à une crémation et à une dispersion de cendres et ceci se retrouve même sur la couverture de l’édition classique : on y découvre à côté des amants enlacés une urne funéraire qui trône comme dans une vanité du XVII e et semble murmurer au lecteur : « memento mori » ! La mort s’invite donc in fine et amène les héros à se questionner sur leur vie.

    De beaux moments

    C’est grâce à ce nouveau thème que le deuxième cycle se différencie vraiment du premier : il ne s’agit ni d’une reprise ni de l’album de trop (comme avait pu le laisser croire le tome 3) mais d’un approfondissement. On passe en effet du vaudeville à la comédie douce-amère en abandonnant l’unité de lieu de temps et d’action pour un étalement plus long dans l’espace et le temps au tome 4. Ceci s’accompagne d’un travail sur la psychologie des personnages. Une fois encore, des petits riens en apparence insignifiants acquièrent une grande importance : au tome 3 la mère de Raphaël l’appelle plusieurs fois mais il ne décroche pas ; lors de la fête, sa bande se permet même des commentaires insultants et graveleux à propos de cette dernière. Or, dans le tome 4 l’un des planches le plus émouvantes qui constitue une pause narrative, est celle où sortant de la crémation Raphaël l’appelle pour lui dire qu’il l’aime. C’est un « beau moment » que capture l’auteur ; il le met en valeur en décrivant également l’effet produit sur sa destinataire. Cette pause participe cependant à l’économie du récit en montrant l’évolution de son personnage qui grandit enfin …

    De même, Marie , stéréotype de la femme fatale toxique (Raphaël se patchait même contre elle au tome 1 !) et énigmatique comme son portrait peint par son jeune amant, se voit davantage ancrée dans le réel. On comprend son attitude fuyante grâce à un traumatisme d’enfance, on a accès à son intériorité grâce à la transcription de certains de ses cauchemars dans une superbe succession de pages muettes mais également parce qu’elle se voit aussi dotée d’une voix off au tome 4. Elle s’incarne même réellement puisqu’on la voit non plus dans une attitude hiératique ou aguichante mais dans une pose triviale que normalement on évite en bande dessinée (aux toilettes découvrant qu’elle a ses règles). Là non plus ce n’est pas gratuit … Tout prend sens dans le récit par rapport à la finitude. Les deux héros deviennent dans ce dernier opus profondément humains, réellement attachants, et suscitent tous deux l’intérêt du lecteur. D’ailleurs c’est sur ce tome final qu’il apparaissent pour la première fois réunis en couverture, heureux et apaisés…

    Jim fait souvent référence dans la tétralogie à des morceaux de musique emblématiques de l’époque, réalisant comme une bande-son de son histoire ; il compose aussi, finalement, son récit comme une partition. On retrouve dans le deuxième cycle des lieux du premier : les coupoles du Sacré Cœur entraperçues par le velux de l’appartement de Marie font ainsi échos à celles des églises romaines ornant la couverture du tome 2 ; les pièces de puzzle semées dans le prologue du tome 3 s’explicitent et se déploient dans le 4 ; l’excipit reprend le titre même de la série et enfin l’ensemble des tomes est lié par les couleurs récurrentes de Delphine qui crée une sorte de bichromie de couleurs complémentaires alliant les cieux bleus aux tons orangés et sensuels des bâtiments de Rome, de Sète ou de la capitale. L’auteur, comme un musicien, pratique également le contrepoint voire la dissonance. Il choisit une fin en forme de pirouette et pourtant tellement cohérente : ironique comme la vie …. Ce qui évite au récit de tomber dans une bluette irréaliste à la Marc Lévy !

    « Voilà, c’est fini » … on a retrouvé avec plaisir les deux héros d’ « Une nuit à Rome » et replongé dans leurs aventures. Ce deuxième cycle plus grave a permis de donner davantage de profondeur à l’histoire et aux personnages. La passion des vingt ans se mue petit à petit en autre chose... Pas de nostalgie cependant : car la jeunesse n’y est pas forcément présentée comme une panacée ! La série nous incite à profiter des « beaux moments » et à ne pas nous demander sans cesse « où sont passés les grands jours » ! La couverture de l’édition classique du dernier tome est construite en écho à celle du tome 1 et les personnages forment par leur attitude semblables et inversées comme les deux parties d’une parenthèse. Et c’est bien une parenthèse que vivent les lecteurs le temps de leur lecture : un voyage qui les emmène à Rome mais aussi dans leur passé en les interrogeant en même temps sur leur devenir …. Une nuit à Rome est une série très écrite et aboutie qui nous accompagne longtemps et qu’on quitte sur un espoir à défaut d’une promesse : celui qu’un jour Jim se décide à narrer, dans un préquel, les « tendres années » de ses deux héros …

    celestia Le 25/06/2020 à 09:34:52

    Ayant beaucoup apprécié le premier cycle, je me suis jeter sur le second. Déception.
    Les personnages n'ont pris aucune maturité. Leur relation tient de l'adolescence dans tout ce qu'elle a de plus ridicule. Leur histoire n'est plus ni romantique, ni sensible mais poussive. La subtilité a vidé les lieux pour une série de lourdeurs dignes d'un mauvais scenario de téléfilm français.
    La fin n'a aucun sens. A croire que l'auteur veut du mal à ses personnages.

    herve26 Le 17/06/2020 à 19:26:41

    Clap de fin avec ce quatrième volume.
    C'est assez rare dans la bande dessinée de voir les personnages vieillir et là Jim le fait intelligemment.
    Je lis cette série de diptyque depuis 2012 , et je relis souvent ces albums avec plaisir. et je suis heureux de constater que les personnages, notamment Raphaël colle plus à un homme de 50 ans que dans l'album précédent. Même Jim arrive à donner à Marie, vers la fin de l'histoire, l'allure d'une femme de 50 ans.
    Côté scénario, c'est certes un peu plus sombre , plus grave mais l'humour n'est pas totalement absent de cet opus..
    Quant au final, s'il est assez surprenant , le lecteur attentif peut le deviner à travers un indice que Jim à glisser dans une case.

    un très bon moment de lecture.

    SophieDum Le 28/11/2018 à 10:53:50

    Magnifique !!! J'adore j'adore j'adore ! Je découvre cette série un peu tardivement... je cours acheter le suivant.

    biggyjay Le 09/05/2018 à 17:52:13

    Troisième opus et second cycle pour cette série. Une des plus célèbres de Jim.
    L'auteur nous montre la suite de cette histoire d'amour qui ne dit pas son nom. Cettre tranche de vie comme on en voit au cinéma entre un homme et une femme qui s'aiment sans se l'avouer et se retrouvent tous les 10/20 ans pour une nuit. Une histoire d'amour qui se faufile dans la vie de ces 2 amants, entre les contraintes de leurs vies respectives, sans s'imposer, sans vouloir s'assumer. Cependant, avec ce 3ème volet, Jim refait du Jim, et nous ressert le même menu. Déjà servi dans d'autres séries. Encore une fois. C'est très bobo, comme ses derniers ouvrages et ça a perdu la magie des premiers albums. Il n'y a plus de surprisse dans la succession des évènements et c'est dommage. Malgré tout, c'est bien écrit et la lecture est fluide.
    Le dessin et les couleurs sont appréciables et enjolivent cette histoire.

    herve26 Le 12/04/2018 à 21:39:09

    J'avais aimé les deux premiers volumes et c'est avec une certaine surprise que j'ai découvert il y a quelque temps que Jim travaillait sur un nouveau diptyque . Fallait-il vraiment donner suite à cette aventure romaine entre Marie et Raphaël, publiée avec un certain succès de librairie il y a 6 ans?
    Pourtant, Jim fait le pari, risqué, de renouer avec des personnages qui semblaient avoir fait le deuil de leur relation furtive.
    Nous retrouvons ici, Raphaël, dix ans après, un Raphaël désabusé et cynique avec qui le lecteur que je suis, ne ressent pas beaucoup d'empathie tant il est égoïste, à mon avis.
    A contrario, Jim nous dépeint une Marie plus posée, plus émouvante, plus adulte enfin.
    J'ai retrouvé, avec bonheur, l'atmosphère des deux premiers albums, avec Rome, la fête des copains,le balcon - la scène de présentation de l'appartement italien est assez réussie, il faut l'avouer- .
    Le ton est certes plus grave (rien que l'incipit donne le ton au récit), mais j'ai dévoré ces 100 pages d'une traite.
    Le seul reproche que l'on peut faire à Jim réside dans le fait que les personnages ne font souvent pas leur âge : Marie, censée avoir 50 ans, a le corps d'une femme de 30 ans et s'habille comme une midinette. Raphaël, au contraire fait plus vieux.

    J'ai lu cette histoire dans la version en tirage limitée "dos toilé" pour rester dans la continuité des deux premiers, et le cahier graphique vaut le coup (presque exclusivement réservé à des esquisses et dessins sur le personnage de Marie, même les recherches de couvertures sont autour de son personnage féminin).

    Un très bel album, j'attends la suite avec impatience.

    Netdown18 Le 25/08/2016 à 16:50:05

    romantique ou pas il faut lire cette BD formidable, belle histoire de se retrouver dans 20 ans ...
    au plaisir JIM de faire une suite...
    GOOD LUKE

    Netdown18 Le 25/08/2016 à 16:46:57

    romantique ou pas il faut lire cette BD formidable, belle histoire de se retrouver dans 20 ans ...
    au plaisir JIM de faire une suite...
    GOOD LUKE

    nonodu18 Le 24/06/2015 à 23:46:08

    SMMMOORFF ! Excusez-moi, j'ai vomi ! Je ne dirais jamais assez le bien que j'ai pour Jim et ses copies de photos ! Comment être amateur de BD et aimer des trucs pareils ???

    meuillot Le 17/02/2015 à 14:37:20

    Avec le même sentiment que Jim qui après avoir terminé son diptyque, n'a pas voulu tout de suite se séparer de ses personnages et surtout de Marie, je suis ravi qu'il ait eu l'idée de sortir cet HS. Comme pour prolonger un peu + cette histoire aussi atypique qu’envoûtante...

    Interviewé par Aurélien Ducoudray, Jim explique, détaille, divulgue mais surtout décrit avec passion la genèse de cette série.

    C'est extrêmement intéressant de comprendre comment naît chez un auteur l'amorce de ce qui pourrait devenir (et deviendra) une chouette BD.

    De ses doutes, jusqu'à la croyance sans bornes qu'il a envers son oeuvre, il nous explique différentes étapes : de comment est "née" Marie (entre nous, superbe photo de Delphine qui pose pour une illu...), jusqu'à la ténacité qu'il aura à trouver l'éditeur qui y croira ! Bravo Bamboo ! :)

    Si on a aimé "Une Nuit à Rome", "Les Dessous...." restent un chouette hommage que Jim fournit à ses propres lecteurs... Il nous implique tellement dans son travail !!!! :) Car si on a lu une de ses histoires, on s'est, à un moment ou un autre, sentis inévitablement concernés.

    Ce HS reste une confirmation, à mon sens. Celle que Jim est un talentueux dessinateur mais c'est avant tout un homme qui se nourrit d'autrui et grâce à son style, retranscrit à merveille les états d'âme les plus enfouis de chacun d'entre nous. Qui plus est, avec toute la pudeur qui s'impose.

    Laissons nous aller par cette petite tentation de passer de beaux moments sans s'étonner d'une érection en vous délectant des illus des "dessous...". A l'aube de la cinquantaine (trentaine ? quarantaine ?), une question se posera certainement : Où sont passés les grands jours où de petites éclipses foudroyaient votre ventre à l'idée de cette invitation à passer une nuit... à Rome ?... L'émotion passée, nous n'aurons plus qu'à oublier ce petit livre sur un banc... :p

    herve26 Le 14/11/2014 à 22:47:54

    J'avais adoré les deux opus signés Jim.
    Et là, avec cet album, Jim prolonge le plaisir que j'avais eu à la lecture de cette aventure.
    Composé de deux parties, une consacrée aux entretiens, et l'autre aux illustrations, cet album est pour moi un must pour les amateurs d' Une nuit à Rome
    Même pour ceux qui, comme moi, avaient acheté les versions "dos toilés" de ce diptyque (avec pas mal de bonus), ce livre n'est pas redondant.
    Les entretiens menés par Aurélien Ducoudray sont très intéressants et les commentaires de Jim, notamment sur "l'étreinte interdite" sont très pertinents.
    Reste LA partie d'illustrations de ce livre qui est d'une grande beauté. Les planches et crayonnés sont magnifiques et apportent à ce diptyque une plus value non négligeable.
    Avec cet album, les éditions Bamboo frappent fort, avec un art-book très abordable au niveau prix et d'une très grande qualité graphique.

    J'en conseille évidemment l'achat et la lecture pour les inconditionnels de Jim, que je suis personnellement depuis "Petites éclipses ".

    DELABONNEBD Le 05/11/2014 à 20:56:40

    Superbe album!!!dessins et couleurs magnifique
    Pour ceux qui aiment la série et les fans de pin up!!
    A croquer!!!!

    nonodu18 Le 19/08/2014 à 00:16:25

    C'est vrai qu'en ouvrant ces albums on tombe en admiration devant les (dessins) de Jim ! Surprenant au vu de sa bibliographie !! En fait, Jim peut surtout dire merci à Photoshop ! Aucun crayonnés ne subsistent, pas plus qu'un travail concret des couleurs ( aah, Photoshop!!! ) Il est loin le temps des bonnes vieilles BD construites de manières artisanales! Si on continue à lire de telles cochonneries (pour rester poli) qui se souviendra dans 10 ans qu'on existé de VRAIS ARTISANS tels que Hermann, Rosinski, Dany, Vance ou Paape ? j'ai acheté les 2 tomes à la suite, et abandonné la lecture au bout de vingt planches tellement c'est idiot et con, navrant et stupide !!

    Hugui Le 30/11/2013 à 18:15:31

    Deuxième tome dans la veine du premier, la vie est-elle capable de ces coups de folie, et sutout est-on capable de s'en remettre comme Raphaël, qui a vraiment une copine bonne poire ! Et la personnalité de Marie reste toujours aussi énigmatique, comment peut-elle survivre ?
    Toutes ces questions prouvent que c'est une très bonne BD, d'autant que les dessins sont lumineux et expressifs, et les personnages plus beaux à 40 ans qu'à 20, qu'est-ce que ce sera à 50 ?
    Bref indispensable.

    meuillot Le 25/11/2013 à 19:13:40

    Pas de temps mort au début de cet album. On enchaîne vite sur la fin du 1er tome pour retrouver Raphaël dans l'avion qui le mène tout droit vers le centre d’intérêt de toute cette histoire : Marie...

    J'aime cette scène où lorsque Raph arrive à Rome & qu'à l'aéroport il cherche du regard Marie, il a cette anxiété de ne pas la reconnaître, de n'être pas celle qu'elle était il y a vingt ans (& ce, bien qu'il ait vu des photos d'elle sur un réseau social). Ce doute qui subsiste attise un peu + l'excitation de la retrouver...

    & puis ensuite tout s'enchaîne. Tout est maitrisé de telle façon qu'on a cette sensation d'être avec les deux protagonistes, de sentir la chaleur particulière de cette ville si spéciale. Outre le superbe dessin de Jim (notamment pour illustrer les vestiges de la capitale tout comme son ambiance si "calda"), il faut rendre également hommage, particulièrement pour cet ultime tome, à Delphine qui, à la couleur, donne des tons totalement en harmonie avec l'impression ressentie !

    Comme prévu, je m'attendais à cette fin & c'était à mon avis, celle qu'il fallait. Il reste une des ultimes scènes habilement introduite par l'auteur, comme si ce dernier se donnait la possibilité (dans 10 ans ?) de continuer l'histoire...

    Je finirai par exprimer mon bonheur de posséder les 2 TL qui sont superbes & qui donnent, un peu plus encore, l'occasion de s'imprégner de cette œuvre. Merci !

    meuillot Le 13/11/2013 à 22:32:03

    "Dans la vie y a des moments où on est bien, où on se sent vraiment heureux ; et après on éjacule !" Ma définition de la vie ! "

    Si c'est pas de la citation ça !

    Je trouve qu'elle résume l'ensemble de ce tome ou en tout cas l'état d'esprit dans lequel se trouve Raphaël...

    A travers cette ligne de conduite, on suit le parcours de ce quadra presque prêt à faire le grand saut avec cette jolie blonde avec qui il vit depuis peu. Tout les bons préliminaires sont là... Il bosse pour son père, il lui offre un chaton (histoire de s’entraîner à vivre à trois) il pense à arrêter de fumer. Bref, tout est bon pour qu'une bonne "éjaculation" le délivre d'une adolescence attardée & enfin vivre avec les codes classiques mais nécessaires pour rentrer dans le rang...

    Seulement voilà, l'acte consommé, un imprévu surgit d'un passé lointain mais pas tant que ça... Marie... Ou ce détail d"une vie qui vous a laissé en rade et qui vous donne ce goût d'inachevé...

    Et Marie le sait, le sent. Elle connaît par cœur cet amour de 20 ans & s'appuie sur une promesse puérile de se retrouver deux décennies plus tard le temps d'une nuit pour l'attirer, une fois de plus, dans sa toile...

    Car si on lit cette histoire en tant qu'homme : c'est bien de cela qu'il s'agit : cette sensation d'avoir déjà connu ce refrain, cette sensation de se retrouver en Raphaël. & de se dire : doit-on l'envier ? Doit-on fantasmer sur cette idée qu'un jour, cette Marie là, puisse nous rappeler... Quand bien même, quelle serait notre réaction ?...

    Jim, l'auteur complet de ce dytique est vraiment un spécialiste de ce questionnement humain dans un âge où l'on remet souvent beaucoup de choses en question. Il nous parle, mais on a aussi l'impression qu'il partage avec nous une tranche de vie.
    Ajouté à cela un dessin précis, agréable, fouillé & minutieux. On ne peut pas rester insensible à ce récit...

    C'est une histoire humaine, c'est donc une histoire qui nous touche.

    Merci JIm. Le T2 est presque dans mes mains. J'imagine la fin mais je veux qu'elle soit racontée avec vos yeux & votre main.

    herve26 Le 13/11/2013 à 22:30:16

    C'est certainement la bande dessinée que j'attendais le plus cette année tant le tome 1 m'avait séduit.
    Et je dois dire que ce second et dernier volume tient toutes ses promesses.
    Que dire de plus? l'histoire est belle,le dessin somptueux et une fin ouverte comme je les aime.
    Avec ce volume, Jim nous entraine à Rome, dans une Rome qui est une véritable invitation au voyage,comme dirait Baudelaire.Ayant passé le cap de la quarantaine, je me reconnais parfois dans les réflexions des personnages, en particulier Raphaël qui cristallise à lui seul toutes les interrogations d'une génération, tout comme le personnage d'Arnaud, qui , à l'opposé de Raphaël, semble garder les pieds sur terre. C'est finement souligné et souvent très juste.
    A travers cette escapade amoureuse, Jim réussit un tour de force, celui de nous interroger sur nous-même.
    J'ajoute que ce diptyque s'adresse, il faut le souligner, aussi bien aux lecteurs qu'aux lectrices. Il y a un côté féminin dans l'approche du couple qui devrait ravir la gente féminine dans cette lecture.
    Le seul bémol, s'il en faut, que j'ai trouvé , réside dans le personnage magnifique de Marie, qui me semble un peu jeune pour une femme de 40 ans. Elle en parait au maximum 30.
    Il faut tout de même souligner l'effort des éditions Bamboo d'avoir édité une édition spéciale dos toilé, identique à ce qu'avait fait le réseau canal BD pour le tome 1, en plus de l'édition commerciale courante.

    Un des mes coups de cœur de cette année.

    Xanadu Le 13/11/2013 à 01:01:31

    Très beau dessin. Des personnages qui nous touchent parce qu'ils sont vrais. Une histoire qu'on a tous eu envie de tenter un jour sans oser franchir le pas, voir sans oser même se l'admettre. Une histoire qu'on aime ou qu'on n'aime pas pour une seule et même raison : elle nous renvoie la réalité de nos désirs en face, au delà de toutes conventions. On l'accepte ou on ne l'accepte pas. Enfin, une histoire qui nous révèle une psychologie de l'homme et de la femme très juste : pour l'un le choix d'une vie de famille paisible dans une existence en apparence calme et bien rangée, pour l'autre le choix de vivre en solitaire à défaut de ne pas pouvoir vivre sa vie pleinement dans un amour-passion, le seul, l'unique.

    Cooltrane Le 08/11/2013 à 18:59:00

    Sur la lancée du premier tome, la fin de ce diptyque démarre à 100 km pour atterrir dans la chambre où sera commis le péché d'adultère tant attendu, depuis l'envoi et la vision une vidéocassette mystérieuse. N'importe quel mec qui a connu une sublime fille dans sa jeunesse cèderait à ce genre de tentation. Le problème est que quand la dite sublime est aussi un véritable poison, qui revient régulièrement foutre le bordel dans la vie de sa victime (plus ou moins volontaire), vu qu'elle même semble bien moins souffrir de sa propre infidélité.

    Après certaines péripéties plus ou moins inutiles dans la nuit romaine (le mariage russe, par ex), l'on arrive au moment de la séparation, pas aussi évidente pour l'une des parties prenantes. Sans m'étendre sur la fin qui semble avoir subit un revirement (et même contraire au prologue dans le T1) et son épilogue interminable, on sent que l'annonce de cette histoire qui sera adaptée au cinéma. De l'aveu de l'auteur, le futur metteur en scène est intervenu dans le bouquin, et cela se sent.

    Autant le T1 m'avait semblé quasi-indispensable, autant sa suite peine égaler son prédécesseur et n'y arrive que dans de fugaces instants. Mettez un 7/10 plutôt qu'un 3/5.

    Bourbix Le 02/11/2013 à 15:29:59

    La fin de l'aventure. Jim tient toutes ses promesses dans un album généreux à tous les niveaux. Allez-y !

    garulfo01 Le 06/10/2013 à 20:39:12

    j'aime beaucoup le dessinateur, mais je dois bien avouer un certain malaise pour cette histoire d'amour et le comportement du héros au fil de la bd. On attend le tome 2 ...

    clemlal5 Le 29/12/2012 à 18:45:59

    Je ne suis pas un grand fan du dessin car ça manque d'un petit quelque chose que je ne saurais dire mais l'idée de base est vraiment bien quoiqu'est-ce vraiment moral le fil de toute cette histoire ? Je n'en sais rien et je m'en fous mais on ressent bien les angoisses du héros et le coup de tête que l'on pourrait tous avoir un jour à l'aube de la quarantaine...

    Hugui Le 14/06/2012 à 19:59:18

    Les dessins, ok, très lisibles, expressifs, bien composés.
    Le scénario ? Intéressant puisqu'il me laisse perplexe. J'ai du mal à me faire une opinion, encore si je peux comprendre Raphaël, la psychologie de Marie me semble moins crédible, mais peut-être nous manque-t-il des clefs que nous aurons au deuxième tome ?
    Telle quelle cette lecture m'a laissé frustré et mal à l'aise, n'arrivant pas à trancher entre une histoire à l'eau de rose irréaliste ou une vraie tranche de vie percutant pleins de nos sentiments secrets.
    Vivement le deuxième tome pour un opinion définitive.

    herve26 Le 11/05/2012 à 22:29:09

    Après un excellent "Petites éclipses" (avec la complicité de Fane), que je relis toujours avec plaisir, Jim nous revient avec « Une nuit à Rome », un diptyque cette fois dédié aux quadragénaires.
    Après avoir fait évoluer plusieurs personnages dans la trentaine dans son précédent « pavé », Jim limite son histoire à celle de Raphaël, à la veille de ses 40 ans, vivant en couple avec Sophia.
    De son passé va surgir un scud qui va tout remettre en question dans la vie de Raphaël
    Et là Jim est très fort dans les réflexions de ses personnages, qui comme moi ont passé le cap de la quarantaine. Les dialogues font souvent mouches et tombent (malheureusement) parfois justes. Véritable remise en cause du couple, de l’amitié, de la routine, cette bande dessinée est un véritable bijou, et à mon avis une des meilleures qu’il m’est été donné de lire cette année.
    Jugez à travers cette phrase prononcée par Raphaël « Formules-tu cette hypothèse, parfois, que ta femme meure, un accident, une maladie brutale, et qu’une partie de toi, honteusement, une toute partie de toi, la plus obscure, la plus inavouable, s’en trouve soulagée ?... » C’est machiavélique, mais qui ne l’a pas pensé ?
    En outre, je découvre à cette occasion un dessin tout en couleur de Jim, mais surtout un dessin fort réussi.
    Un album fort, que j’ai déjà relu deux fois.
    J’ajoute que j’ai opté pour l’édition de luxe de canalbd, qui offre des bonus appréciables (croquis et essais de couvertures sur une quinzaine de pages) , une édition avec dos toilé d’une grande qualité.