Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
- de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
- d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.
J'ai aimé suivre les aventures de ce petit garçon vif et curieux dans le Kenya, loin de la représentation touristique que nous en avons. Nous découvrons un très beau pays qui est mis en valeur par un graphisme époustouflant. J'ai beaucoup aimé la finesse du trait. Certaines planches sont d'une exceptionnelle somptuosité.
C'est le même auteur qui avait réalisé "La ligne de trait" dont la lecture ne m'avait pas laissé indifférent. On voit qu'il a progressé et plutôt dans le bon sens avec ici la fraîcheur et l'espièglerie du regard d'un enfant.
Il y a une atmosphère qui semble unique avec des personnages plus vrais que nature. On se laisse véritablement entraîner par l'ambiance, les couleurs, les rues, la mer. C'est virevoltant comme la poursuite de Naïm par son frère Hassan pour le ramener sur les chaises de l'école coranique. Cependant, le contact direct de la vraie vie sera le plus fort.
En résumé: un très beau récit initiatique pour un diptyque de qualité !
Suite et fin des aventures de Naïm et des habitants du quartier. Les intrigues individuelles se dénouent dans une atmosphère générale de changement d’epoque. Cette deuxième partie est peut-être un léger ton en dessous de la première, mais ne boudons pas notre plaisir...
Quel magnifique album. Dans une douce et chaude ambiance africaine, on suit les chemins de Naïm et de tout un tas de personnages, dont les aventures et les destins se croisent. Le tout est mis en valeur par les superbes planches de Benjamin Flao.
Je profite d’une relecture pour (enfin) commenter cette si belle œuvre qu’est "Kililana Song". Le travail d’auteur de Benjamin Flao y est époustouflant. Des aquarelles qui enluminent les cases, un dessin libre, précis et nerveux croqué sur le vif, des personnages à la psychologie complexe et réaliste, des décors superbes…Tout nous immerge dans les dernières heures de paradis de l’archipel de Lamu au Kenya. Car la beauté des planches est telle qu’elle en ferait oublier l’histoire : le triste destin de cet authentique site naturel condamné par un infâme projet pétrolier.
Pourtant, au terme d’une épopée rocambolesque, effrayante et poétique, le jeune Naïm - inoubliable titi africain - finira malgré lui par contrarier ces plans, aidé par sa bande de gamins des rues, par un capitaine de navire atrabilaire, et… par l’esprit d’un très puissant Ancêtre !
Un conte magnifique, humaniste et profond. A lire absolument.
Une bande dessinée d’aventure africaine qui se déroule dans l'archipel de Lamu, au large du Kenya. Destins croisés d’un marin hollandais et trafiquant occasionnel, d’un enfant orphelin, coutumier de l'école buissonnière, et d’un vieillard solitaire, le scénario est vraiment bien construit et les dessins sont une pure merveille. Plaisir de la découverte de ce bijou. Nathalie
Un chef d'oeuvre graphique qui, au delà de nous raconter l'histoire de ce jeune Naïm, nous montre à quel point l'homme peut ravager sans scrupules des coins de paradis dans lesquels la nature est sacrée.
Le tout mêlé aux esprits, croyances et autres divinités qui règnent dans ces coins sauvages.
Le dessin et la mise en couleur à l'aquarelle ne font que nous immerger un peu plus dans ce roman graphique, qui ne peut laisser personne indifférent...
Une vraie réussite...
Benjamin Flao nous entraine dans les pas de Naïm, onze ans, orphelin de Lamu (côte nord du Kénya). Naïm préfère ne pas respecter les injonctions de son grand frère qui veut qu’il fréquente la madrasa et courir dans les ruelles de sa ville pour lui échapper. Flâner avec les autres enfants, discuter avec les pêcheurs, flirter avec les prostituées et écouter les histoires des étrangers dans les échoppes du port fait donc partie de son quotidien.
Pour vivre il apporte régulièrement sa dose de qat à un vieil infirme qui le rémunère en monnaies et histoires.
Pas bien loin de la ville des promoteurs immobiliers convoitent une mangrove ou se trouve un vieil arbre sacré. Ali, le dernier descendant des gardiens de l’arbre connaît son histoire. Saura-t-il la transmettre ? Naïm est-il prêt à recueillir cette histoire ?
Le dessin, encre et aquarelle, est fluide et dynamique et souligne le rythme du récit avec soin. Construit comme un récit d’apprentissage, cette bande dessinée nous entraine à la suite d’une flopée de personnages pittoresque au cœur d’une intrigue ou se mêlent les traditions ancestrales africaines et la modernité du monde moderne globalisé. Récit sur l’enfance, sur la débrouille, empreint de gravité et de poésie, Kililana Song est une réussite. Naïm est le Tom Sawyer africain.
L'excellente surprise du tome 1 laisse place à une légère déception je l'avoue avec ce tome 2. Là où le tome 1 prenait son temps pour poser le contexte (les lieux, les personnages...) et je l'avais apprécié pour cela, je trouve que le tome va beaucoup trop vite en besogne.
Même si c'est toujours aussi beau visuellement, c'est la mise en scène qui n'est plus à la hauteur. Un 3ème tome n'aurait sans doute pas été de trop pour pouvoir mener à terme cette belle histoire sans aller trop vite.
Les dessins sont magnifiques, Naïm, le personnage principal, est espiègle et malin, l'intrigue se met en place et c'est rondement mené pour l'instant. Vivement la suite !
Quelle surprise ! J'ai mis le temps pour le lire (je voulais faire les choses bien), et bien je n'ai pas été déçu.
Bon déjà graphiquement, c'est une vraie claque. Que c'est beau, mais que c'est beau ! De vrais tableaux, des pages à admirer durant de longs moments. Chaque détail, chaque couleur, sont soignés, dégagent quelques chose. C'est vraiment très très fort. Et pourtant, je suis pourtant bien du genre à faire attention aux graphismes qui font illusions et qui cachent un scénario souvent fragile.
Mais là, le scénario est tout sauf fragile. Chaque personnage possède un caractère bien construit, et apporte un plus à l'histoire. Chaque élément à sa place. Alors que j'ai été un peu dérouté par le premier tome. Il ne s'y passe pas grand chose, mis à part la vie "calme" de ce petit coin du monde. Mais dès qu'on attaque le second tome, tous les éléments distillés avec finesse tout au long du premier tome, se mettent en place, tout s'articule, dans un rythme plus que soutenu. Finalement, j'adore ces deux tomes ultra-complémentaires, et pourtant complètement opposés dans ce qu'ils racontent et dans leur rythme.
Il ne manque pas une seule page, tout se déroule de manière nickel avec un final qui clôt avec brio ce diptyque dont !
Bravo à l'auteur ! Je serais du prochain voyage ! :-D
Après avoir dressé efficacement le portrait des personnages, l'auteur peut leur faire vivre de vraies aventures dans ce second tome.
Ainsi, de voyages mystiques en luttes politiques, cet album très dense nous raconte les vies parallèles des personnages qui se partagent le territoire sans jamais se côtoyer ou se connaître.
Les colons font leur apparition, avec leur argent qui soudoie et qui ne profite pas à ceux qui en subissent les conséquences. Et les esprits des morts rodent, essayant vainement de protéger leur pré-carré contre la mainmise de ces nouveaux dieux destructeurs à la tête d'armées de tractopelles. Et les terroristes indépendantistes tentent de faire entendre leur voix avec des méthodes qui leur sont propres. Et les blancs désoeuvrés viennent chercher dans ce petit coin d'Afrique des évasions qui leur sont interdites dans leur pays d'origine.
Ce second tome est un véritable régal. Les dessins sont toujours plus beaux et expressifs.
Une très très belle découverte que ce diptyque exotique.
J'avoue que j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire. Encore une chronique de vie dans un quartier. C'est en Afrique, oké, mais on retrouve les ingrédients d'une chronique de quartier : les lieux, les personnages plus ou moins attachants...
Et puis, le dessin et la force des personnages aidant, je me suis peu à peu accroché à ce petit bout de territoire et à ses habitants.
La représentation des peaux noires, des bateaux, de la lumière de cette ville d'Afrique, de la mer... est vraiment sublime. Chaque case est un tableau et les doubles pages sont des splendeurs.
Premier tome sans grande histoire à raconter, juste des gens qui vivent les uns avec les autres, à côté des autres. Et on suit le petit Naïm, refusant de se plier aux règles sociales, et qui apprend la vie au contact de sociétés pas forcément nettes...
A suivre.
B. Flao réussit le mariage improbable du réalisme (des trognes qui rappellent Boucq) et de la spontanéité du carnet de voyage ou de la nouvelle BD. Il combine sans difficultés de lecture des intrigues parallèles avec une multitude de personnages. Une réussite.
Kililana song est un album dépaysant. Les décors sont ceux d'une petite ville du Kenya. Le dessin est aérien et agréable quoi que un peu difficile par moment. Les caractères utilisés pour le texte des phylactères n'aident pas.
Naïm est un personnage très attachant et surtout plein de bon sens qui rêve de partir à l'aventure et de s'échapper de Kililana. L'opposition avec son grand frère Hassan est véritablement succulente et vaut à elle seule le détour de la lecture du livre.
www.criticabd.com
Je n'ai pas assez de temps pour donner mon avis sur toutes les BD que je lis.Celle ci je l'ai découverte suite au concourt de BD Gest. Et elle est tellement extraordinaire, que je me lance. C'est magique. La lumière, la mer, l'atmosphère, les odeurs, les palabres, c'est trop fort. J'ai retrouvé la même sensation que dans la Ballade de la mer salée de Corto Maltese. J'attends avec impatience la suite.
Tom Sawyer version kenyane !
Sur la côte kenyane, Naïm est un garçon intelligent et libre. Son quotidien, il le préfère dans les rues de sa ville que sur les bancs de l’école coranique. Cette ville remuante et ses habitants hauts en couleur, Naïm les connait par cœur. Et c’est au rythme de ses pas ou de ses courses effrénées que nous les découvrons.
Naïm est un petit bonhomme courageux et astucieux – que l’éditeur compare avec justesse à Tom Sawyer – vit de petites combines et poursuit un rêve d’indépendance qu’il le conduira dans des affaires de gros sous et de magie noire le dépassant.
L’intrigue ne se révèle qu’assez tardivement dans ce 1er tome. Mais le scénario n’est qu’un prétexte pour nous plonger dans cette ambiance chaude et salée des villes côtières. J’ai apprécié cette douceur de vivre dans une région pas encore dénaturée par le tourisme de masse, la simplicité de leurs habitants qui vivent chichement, et bien entendu le regard léger et insouciant d’un petit garçon de 11 ans.
Cette balade est servie par un très beau dessin en aquarelle. L’auteur n’hésite pas à laisser ses dessins respirer sur de larges cases parfois même sur des doubles pages. J’ai beaucoup aimé l’esprit du dessin.
http://bdsulli.wordpress.com/
Naïm préfère l’école buissonnière à l’école coranique ou son indiscipline lui vaut bien des brimades. Aussi, il ère à longueur de jour dans des ruelles pleines de vie tout en essayant d’échapper à son frère qui tente de le garder dans le droit chemin. Pourtant, ce petit bonhomme de 11 ans a l’esprit vif de ceux qui ont compris beaucoup sur la vie et la débrouillardise de ceux qui ne se laisseront jamais aller. Ce sont ses pas d’enfant, tour à tour fuyants et flânants, qui nous guident, à la découverte de ces lieux pleins de vie, à la rencontre des hommes qui la leur donnent.
Ce premier de 2 albums s’applique lentement à planter le décor dans lequel va se jouer une intrigue liée à une ancienne légende orale africaine. Celle-ci, dévoilée peu à peu tout au long du récit, finit par se mettre en place en quelques planches peu avant la fin. Un jeu d’écriture habile qui ne distrait pas le lecteur de sa découverte des lieux, des ambiances et des acteurs qui les composent. On comprend rapidement que la principale ambition de l’auteur est de faire voyager le lecteur, tout en l’ouvrant à la réflexion.
Et c’est une vraie réussite ! On se régal de bout en bout tant les situations et les personnages sonnent juste et tant les propos avancés sont réfléchis. Chaque protagoniste y va de sa petite phrase et c’est un bonheur. Mais tout cela ne serait rien sans la qualité du dessin à la couleur directe de Flao. Sombre ou lumineux, mais toujours magnifique.