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Les derniers avis postés sur les albums de la série

    Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.

    franp Le 06/07/2024 à 16:24:37

    Pas emballé par cette quette semi héroïque et semi fantastique. J'ai trouvé ça niais, et le graphisme n'améliore pas les choses.

    addrr Le 24/04/2023 à 18:02:14

    Une série jolie, agréable à lire, et dotée d’une poésie - mais aussi d’une finesse intellectuelle - absolument folle. Le Hors Série est aussi génial, tout comme la série Spin Off sur notre héros.

    Erik67 Le 31/08/2020 à 21:20:00

    Je voulais absolument découvrir "la malédiction des 7 boules vertes" vraisemblablement à cause des avis si positifs de ce site qui m'ont donné envie. Cette série oubliée figure tout de même parmi les immanquables.

    J'ai parcouru les 5 premiers tomes, ma bibliothèque municipale ne possédant pas la suite. Cependant, cela forme déjà un cycle. Déjà, je regrette que je ne les possède pas et qu'on puisse plus les trouver chez les libraires. Je les VEUX absolument !

    Pourtant, ma première impression n'était pas très bonne en voyant un graphisme tellement inexpressif de cette ligne claire. Oui, mais voilà : c'était sans compter une véritable histoire merveilleuse qui nous emmène très loin au milieu des magiciens et autres sorciers.

    J'ai tellement été captivé que j'ai pas pu m'arrêter de lire et d'enchaîner les tomes les uns après les autres. Je crois que la force de cette bd réside dans son univers bien sûr mais sur la maîtrise également du récit qui réserve toujours des surprises. Que de trouvailles et de dialogues savoureux dans un monde de fantasy !

    Maintenant, j'avoue ne pas comprendre pourquoi l'auteur s'est arrêté à la suite de cette série pour se lancer dans la peinture impressionniste. Qu'est ce qui a pu le pousser à faire autre chose que de la bande dessinée alors qu'il possède tout le génie créatif ? Il faudrait peut-être qu'il s'adjoigne un nouveau dessinateur et qu'il utilise le cas échéant toute la technique moderne de découpage des planches sans compter une colorisation plus adaptée. Nul doute que cela ferait un tabac !

    Pulp_Sirius Le 10/04/2019 à 23:51:14

    "On croit souvent connaître les gens, les choses... Et, en fait, on ne sait rien..."

    Ah, le Lutin farceur... ce livre hors-série qui vient répondre à la question qui nous laisse sur notre faim à la fin de la série principale... Que se cache-t-il à l'intérieur de cette salle du temps?

    L'idée, à la base, est géniale. Guilio va revivre une partie de son destin deux fois, en même temps. Une histoire se lit sur la page de gauche, l'autre se lit sur la page de droite. Peut-on échapper à son destin, même en tentant de revivre sa vie différemment?

    Malheureusement, plusieurs choses déçoivent dans cet album.

    1) Les dessins sont plus brouillons, dessinés on dirait hâtivement. On ne trouve plus les détails auxquels Parcelier nous avait habitués. De plus, les couleurs débordent de partout, ça dépasse tout le temps. Ça aurait mérité le recoloriage de Samuel Épié qui s'était chargé des couleurs pour les éditions Paquet. Par contre, comme je me suis habitué aux albums des éditions Paquet, il se peut que la différence soit désormais plus marquante pour moi en lisant cet album. Il serait peut-être plus juste de le comparer aux autres éditions originales.

    2) Les fautes de grammaire. Déjà que les albums précédents n'en étaient pas exempts; ici, certaines font mal aux yeux.

    3) Si l'idée d'histoires similaires, mais contrastées est bonne (par exemple, dans l'histoire de gauche Guilio s'enfuit de quelqu'un, dans la droite il court après quelqu'un), les 'deus ex machina' nuisent à l'histoire. Par exemple, un toboggan géant pour descendre en bas d'une tour. (!!!)

    Jeune, le Lutin farceur était certainement l'un de mes préférés. Mais adulte, je trouve qu'il tient difficilement la route. C'est dommage, parce que l'idée de base, comme je l'ai dit, est franchement superbe. Cette idée aurait dû être un peu mieux développée pour en faire une véritable pépite.

    Quoi qu'il en soit, cela demeure quand même une agréable lecture, même si elle s'avère moins éclatante que prévu.

    Pulp_Sirius Le 09/04/2019 à 17:19:28

    "Il arrive parfois que le temps s'oppose aux joyeuses retrouvailles longuement savourées à l'avance."

    Attention : chef-d’œuvre!

    D'aussi longtemps que je me souvienne, j'ai toujours été fasciné par les histoires qui ont un lien avec le temps. Voyages temporels, univers parallèles, chronologies, arbres familiaux...

    Il n'est alors pas étonnant que le cinquième tome de la Malédiction des sept boules vertes ait toujours été l'un de mes deux préférés dans la série. Je ne saurais dire si je préfère le premier ou celui-ci, mais ce sont décidément les deux meilleurs. Celui qui ouvre et celui qui clôt, le début et la fin, deux monuments de l’œuvre de Laurent Parcelier. D'accord, je ne suis pas aussi objectif que je le suis avec d'autres BD quant à cette série, mais je dis quand même ceci en toute franchise : elle devrait être lue au moins une fois par quiconque se dit amateur de bandes dessinées.

    L'araignée a tissé sa toile, et l'harmonie de son ensemble se dévoile enfin. Le cinquième tome relie tous les éléments des précédents qui poussent Guilio vers sa dernière destination : la salle du temps. À peu près tout ce que vous avez vu dans les albums précédents passe ici en rafale.

    Mais Guilio ne vieillit plus, tandis que le monde autour de lui continue sa course. Combien d'années passera-t-il avant que Guilio tombe sur les médaillons dont il a besoin?

    Tandis que le premier fait rêver par sa quête de l'inconnu, le dernier fait rêver par son temps qui coule pour tous sauf un.

    Il est inutile de préciser que Parcelier nous offre une fois de plus des décors à couper le souffle, même si, parfois, j'ai l'impression d'y retrouver un peu moins de finesse que dans les albums précédents.

    Seule ombre au tableau : l'histoire ne se termine pas vraiment. Même si ces cinq volumes sont censés former une histoire entière, le résultat final n'est pas révélé. Il faudra lire l'album "hors-série", Le lutin farceur, pour découvrir les derniers joyaux que peut offrir cette série. Les éditions Paquet n'ont d'ailleurs jamais republié Le lutin farceur, ce qui signifie qu'il vous faudra partir à la recherche de l'édition Casterman, assez rare, semble-t-il, pour le lire.

    Autre petit détail : cette fameuse bouteille à la tête de diable n'a jamais été expliquée. Que représentait-elle, finalement? Mystère...

    Si l'aventure avait commencé de manière enchantée au premier tome, elle se termine de façon prodigieuse au dernier. C'est grâce à ces deux tomes que, d'année en année, je relis cette série que j'affectionne particulièrement.

    Sublime.

    Pulp_Sirius Le 08/04/2019 à 20:05:48

    "Le voilà reparti, sacré petit Guilio! Qu'est-ce qui te pousse ainsi en avant, finalement?"

    En effet, on se le demande. Cet album est, selon moi, le moins bon de toute la série.

    Premièrement, Guilio n'est pas crédible. Il demeure incrédule quant aux pouvoirs des boules vertes, même si celles-ci lui ont sauvé la vie à maintes reprises auparavant, et même s'il a déjà lui-même dit que parfois il se sentait attiré par elles, parfois repoussé. Mais ici, "fadaises que tout cela!" Ah, bon?

    Ensuite, le personnage d'Hérion est ultimement décevant. L'auteur se sert de lui et finit par s'en débarrasser de manière beaucoup trop rapide. Un pétard mouillé.

    L'humour présent dans cet album est aussi insipide. Tout d'un coup, le mot préféré de Guilio devient "cochonnerie"! Une autre fois, un peu ivres, nos héros n'ont plus peur de rien. Très drôle. Mais pas besoin d'être saouls pour être téméraires, ils foncent souvent tête baissée vers le danger sans réfléchir, ce qui nous donne l'amère impression que les personnages font n'importe quoi.

    Ce qu'il nous reste, ce sont les beaux paysages de Parcelier. Côté histoire, la seule facette intéressante, ce sont les effets des boules vertes auxquels certains personnages tentent de résister.

    Il demeure que, si vous voulez lire la fin de l'histoire (et vous devriez!), il serait préférable que vous passiez par cet album. Dommage.

    Pulp_Sirius Le 07/04/2019 à 04:49:02

    "Le peuple crève de faim alors qu'au palais, une cour stupide et décadente se vautre dans un luxe insensé! Vive la révolution!"

    Après un deuxième tome qui se termine bien, nos amis se retrouvent bien malgré eux dans des péripéties qui les mèneront de nouveau aux boules vertes.

    Le troisième album des Boules vertes commence assez mollement. Comme tout va bien, l'auteur donne une excuse banale aux personnages (une expérience magique) pour qu'ils se retrouvent dans la grande ville d'Ondoria. Une fois arrivés en ville, c'est là que l'histoire trouve son souffle.

    Une révolution fomente et une véritable histoire d'infiltration et d'évasion nous est présentée. Il est excitant de voir Guilio se faufiler dans le palais et lentement préparer son coup.

    Ce tome n'est certainement pas mon préféré, mais la seconde moitié de l'album demeure absorbante.

    Il y a également un problème de cohérence que j'ai relevé dans cet album. Ozgur, en tentant de quitter son paradis par les grottes, dit : "Surtout avec cet océan en furie."
    Or, souvenez-vous qu'à la fin du premier album, ni lui ni Guilio n'avaient déjà vu l'océan, ils ne savaient même pas comment le nommer! Guilio appelle l'océan "un vaste étang", et Ozgur ne peut pas croire qu'un étang soit si gros. Comment peut-il alors connaître ce mot, alors qu'il n'a jamais vu personne depuis Guilio? Guilio lui aussi emploie ce mot dans cet album, mais on peut plus facilement l'expliquer grâce à son contact au monde extérieur, dont Odi, qui aurait pu le lui apprendre.

    Bref, c'est un détail qui ne manque pas de m'accrocher chaque fois que je le lis. Comment l'auteur ou l'éditeur ont-ils pu ne pas remarquer quelque chose d'aussi évident?

    Malgré tout, cela reste tout de même un très bon album qui mérite d'être lu si vous avez aimé les deux premiers.

    Pulp_Sirius Le 05/04/2019 à 14:47:28

    "Enfin, si un jour tu avais vraiment besoin d'aide, souviens-toi de ce paradis."

    Le deuxième album commence par nous citer de nouveau la légende des sept boules vertes trouvée dans le premier album, sauf que cette fois, nous savons qui parle. Et c'est ainsi que Guilio et Ozgur poursuivent leur chemin pour aboutir dans une sorte de paradis caché. Mais Guilio, qui ne peut s'arrêter de bouger, décide rapidement de continuer son chemin, seul. Il fait alors la rencontre d'un nouveau compagnon, Odi. Ensemble, ils devront protéger la boule verte.

    Pour ce deuxième album, nous retrouvons un scénario un peu plus classique que celui que nous avions dans le premier. C'est une histoire de magie et de poursuite dans un monde merveilleux. Ce n'est pas que ce n'est pas bon, mais c'est un peu moins original.

    Les décors de Parcelier sont toujours aussi beaux et agréables à scruter. L'histoire s'enchaîne rapidement, et les personnages demeurent attachants. Il y a aussi une plus grande dose d'humour dans cet album, ce qui normalement ne me plairait pas vraiment, mais ici il est bien dosé et s'intègre bien au récit.

    Le deuxième album des Boules vertes est assurément moins bon que le précédent, si comme moi vous aviez aimé la fraîcheur du premier. Si, par contre, le premier vous avait un peu ennuyé, il est probable que vous préfériez ce deuxième tome, où tout va plus vite.

    Quoi qu'il en soit, c'est une très bonne suite et une belle expansion de son univers.

    Pulp_Sirius Le 04/04/2019 à 14:39:02

    Ah, Guilio! Pauvre petiot!

    J'avoue que je suis un peu partial quant à cette série. Dans ma jeunesse, je l'empruntais sans cesse à la bibliothèque. J'ai dû la lire au moins vingt fois. En vieillissant, j'ai voulu l'acheter, mais elle était devenue introuvable. Alors quand l'éditeur Paquet l'a republiée plus de 25 ans plus tard, quel bonheur! J'ai tout de suite sauté sur l'occasion de l'acheter. Malheureusement, le dernier album qui conclut véritablement l'histoire (Le lutin farceur) amorcée ici ne sera jamais republié.

    Ce premier album est pour moi un petit chef-d’œuvre que j'ai le plaisir de redécouvrir chaque année.

    Notre héros principal, un peu tête en l'air, un peu arrogant, un peu naïf, rêve de découvrir ce qui se cache au-delà de son royaume. Son royaume est entouré d'une immense forêt impénétrable, mais un seul chemin dont personne n'a jamais vu la fin semble traverser la forêt. Qu'y a-t-il à l'autre bout? Guilio, grâce à son fidèle oiseau, est entré en possession d'un objet jusqu'alors inconnu dans son royaume, mais que l'auteur nous garde bien de nous révéler. Piqué par la curiosité, Guilio décide de partir.

    À l'aide d'un compagnon rencontré à la dernière minute, le colosse Ozgur, nos amis se mettent en route sur le chemin... Arriveront-ils au bout? Ou la forêt les engloutira-t-elle?

    C'est cette quête, cette marche vers l'inconnu qui m'a toujours fait rêver, moi. Il faut dire que le dessin de Laurent Parcelier est sublime. Ce sont ses décors qui font sa force. Pas étonnant qu'il soit devenu peintre et qu'il a abandonné la BD. Les chaumières donnent envie d'y être. Les paysages donnent envie de les traverser. Les rochers, les broussailles, les bâtiments qui peuplent ses panoramas aux couleurs de l'automne rappellent un air de campagne plus pur, plus serein, plus paisible.

    L'aventure qui commence ici se lit très bien en elle-même, même si elle n'est pas "complète". Ces fameuses boules vertes, dont on nous expose l'histoire de façon sommaire avant même le début de l'aventure, deviendront au fil des albums le point central de l'histoire. Guilio en trouve une très tôt dans le récit, mais son rôle ici demeure minime.

    Il est vrai que notre héros est un peu pleurnichard, et qu'il fonce souvent tête baissée sans réfléchir. Cela fait parfois de lui un personnage agaçant. Par exemple, de lancer à son compagnon Ozgur avant leur départ, "Voilà deux jours que nous perdons en préparatifs inutiles!" C'est un chemin dangereux, dont personne n'a jamais vu la fin, et ces préparatifs sont "inutiles"? Et lorsque les provisions seront épuisées, qui s'en plaindra le premier, pensez-vous?

    Cela étant dit, Guilio reste attachant par sa persévérance, son courage et son désir d'aventure. C'est ce qui, au bout du compte, le mènera toujours plus loin. La fin de la l'album est également surprenante et simple à la fois, ce qui fait d'elle une agréable surprise.

    "Le voyageur imprudent" n'est pas un livre parfait. Mais c'en est un imprégné de rêves, de fantasmes et de légendes. C'est la déambulation d'un jeune homme qui souhaite découvrir le monde. Quelles merveilles se cachent au-delà de nos horizons?

    Setzer Le 15/10/2008 à 23:42:44

    A mon sens la plus excellente de toutes les BD de Parceliers.
    Les couleurs sont fascinantes, les mondes est absorbant.
    C'est ma BD cultissime.


    J'ai créé un groupe Facebook pour rassembler les fans et faciliter les recherches/échanges :

    "Guilio, La Malédiction des 7 Boules Vertes : Merci Laurent Parcelier !"

    http://www.facebook.com/profile.php?id=589224681#/group.php?gid=8006826321

    Au plaisir de vous y voir !
    Matthieu

    Setzer Le 15/10/2008 à 23:41:20

    Le tout premier par lequel j'ai découvert la mythique série des Parceliers !

    J'ai créé un groupe Facebook pour rassembler les fans et faciliter les recherches/échanges :

    "Guilio, La Malédiction des 7 Boules Vertes : Merci Laurent Parcelier !"

    http://www.facebook.com/profile.php?id=589224681#/group.php?gid=8006826321

    Au plaisir de vous y voir !
    Matthieu