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Les derniers avis postés sur les albums de la série

    Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.

    Zablo Le 02/10/2024 à 22:14:05

    La série Nausicaä s’achève de manière assez abrupte je trouve...

    Tant j’aurais adoré que Miyazaki développe encore plus cet univers. Mais, il était déjà très occupé avec ses films, au succès grandissant.

    Dans ce septième tome, la guerre entre Tolmèques et Dorks, mais aussi entre les Hommes et leur propre environnement, qu’ils peinent à domestiquer, arrive donc à son terme. Nausicaä va devoir faire preuve de maturité, d'esprit de contraste, pour neutraliser la source du problème.

    Miyazaki aura su jouer tout de même avec le rythme de la série, entre des moments de pause, parenthèses paradisiaques et sereines, et des épisodes extrêmement intenses, monstrueux et violents, pour ne pas dire cataclysmique.

    Son extraordinaire sens de la narration, de la fable écologique, m’aura fait passer par toutes les émotions, ou presque.

    Il y a aussi, c’est vrai, une forme de philosophie par l’image... Après avoir déroulé ses arguments, qui sautent au yeux... Miyazaki fait donc la part belle au pacifisme, à l’amour de la vie et de la nature, mais aussi à la sagesse, à certaines formes de technologie et à une science éthique.

    Il aura aussi su montrer l’ambivalence de la civilisation, entre construction et destruction, culture et technique, naturel et artificiel, merveilleux et cauchemar, réel et magie, dévotion et liberté.

    Enfin, sa série Nausicaä aura aussi servi de laboratoire pour un autre de ses chefs-d’œuvre graphiques, Princesse Monoké.

    Néanmoins, la fin n'est pas la même...

    (Spoiler : puisque dans Nausicaä, il s'agit finalement de faire front commun contre un dieu occulte ; alors que dans Mononoké, il s'agit au contraire de sauver le dieu cerf, envers et contre tous)

    Zablo Le 25/09/2024 à 13:27:59

    Alors que Nausicaä de la vallée du vent est déjà sorti dans les salles obscures en 1984, Hayao Miyazaki continue à développer son univers dans la série papier du même nom – toujours inachevée en 1990 - qu’il publie au compte goutte dans la revue japonaise Animage. En parallèle, il sort des films comme Le Château dans le ciel (1986), Mon voisin Totoro (1988), ou encore Kiki La petite sorcière (1989), influencés par son manga.

    Dans ce tome 5, un fongus artificiel – sorte de blob gigantesque – créé par des « scientifiques » dorks dans l’intention d’en faire une arme de guerre, s’avère plus dangereux que prévu et bouleverse la guerre entre Tolmèques et Dorks, où s’immisce également les insectes.

    Plus que de la pollution, cette matière transformée par l’Homme symbolise une véritable souillure morale, celle d’un pan de la civilisation humaine. Hayao Miyazaki convoque alors un esthétisme déroutant, composé de nuées grouillantes, de liquides nauséabonds, de spores et de miasmes. Dégoutant ! Ce bestiaire aussi fantasque qu’horrifique est complété par les « hidolas », sortes de golems, au service du théocrate dork.

    Cet album insiste sur le poids des responsabilités. Le mal renaissant a pour origine l’inconscience des dirigeants politiques et le manque d’éthique des scientifiques, aveuglés par la quête de pouvoir, de quelque nature qu’il soit. Finalement, c’est Nausicaä qui endosse le poids du fardeau, celui de toute l’Humanité, à l’image d’un néo-Jésus. Effectivement, elle fait figure de messie dans le manga, elle est celle qui intercède entre les dieux et les Hommes, qui doit laver les péchés de l’Humanité.

    Cet album, en plus de cette prise de responsabilité énorme, représente aussi le passage de Nausicaä à l’âge adulte, à une forme renouvellée d'elle même, symbolisé par l’œuf de sérum. De ce fait, l’œuvre de Miyazaki s’adresse tout particulièrement aux adolescents, mais aussi aux enfants et aux adultes. Intergénérationnel.

    Heureusement, Nausicaä n’est pas seule pour se défaire de cette souillure. Selon comment le vent tourne, elle est est accompagnée de Teto, un renard-écureuil protecteur, ou encore d’un garçon plein d'énergie, Asbel, ou même Yupa, son mentor, et elle fait d’autres rencontres encore, lors de ses aventures épiques. Elle a également un équipement adapté, dont fait partie le masque visible sur la couverture du tome 5. Et puis, les ômus (on peut voir l'un de leurs multiples yeux, bleu du fait de leur absence de haine, sur la couverture) sont là pour l'aider, en réparant la nature. Ils symbolisent la formidable capacité de la nature à se régénérer, que ce soit la faune ou les plantes.

    Enfin, ce tome 5 témoigne d’un syncrétisme déroutant, entre Orient et d'Occident. On y évoque la puissance du mythe face au poids de l'Église, l’animisme et le polythéisme ouvert face au dogme unique et sans partage, l'assemblée des bonzes contre le culte de l'empereur. Ainsi, les hommes de l’empereur dork ont bien du mal à faire taire cette rumeur, cette superstition hérétique d’un messager aux ailes blanches, qui semble s’incarner en la personne de Nausicaä - qui refuse d’ailleurs qu’on la traite comme une déesse.

    Puis, il y a ce dieu guerrier, qui fait figure d’ultime recours pour une société rétrofuturiste, post-industrielle. Dès lors, on ne peut s’empêcher de penser aux bombardements américains lors des guerres mondiales (que ce soit le choc des bombardements nucléaires d’Hiroshima et de Nagasaki les 6 et 9 août 1945 - avec ces peaux qui fondent sous la puissance de feu d'un dieu guerrier dysfonctionnel - qui avait déclenché un changement de paradigme chez les Japonais - l’empereur cessant de devenir un dieu pour eux - mais aussi les bombes incendiaires, qui avaient fait encore plus de ravages et de morts, historiquement parlant).

    Or, une autre voie est aussi possible, celle de Nausicaä, si engagée dans sa quête qu’elle en finit par être enveloppée par cette nature souillée, puis mangée par un ômu. Avec ces multiples épreuves, elle revête alors un caractère sacré, celui d’un demi-dieu. Après tout, n’est-ce pas le propre des héros ?

    Mais, Nausicaä est aussi une fiction ancrée dans les problématiques du réel, celles de notre environnement. Or, contrairement à la réalité, la nature semble ici prendre sa revanche (titre de l’émission de France culture sur Nausicaä), face à la pollution de son domaine sacré et à la corruption des gouvernants humains.

    Zablo Le 24/09/2024 à 18:57:14

    Au gré du vent...

    Nausicaä se retrouve prise dans un effroyable engrenage. Alors qu’elle a été embarquée contre son grée dans une guerre totale entre Tolmèques et Dorks (empire théocratique absent du film d’animation), elle se retrouve coincée avec la commandante tolmèque Kushana, dans la forteresse de Sapata.

    De cette façon, on découvre peu à peu les archétypes – que ce soit les vieillards, les enfants ou les héros idéalisés ; mais aussi les monstres gélatineux, les méchants ambigus et masqués... - ainsi que le vocabulaire graphique – ces combats équestres sont géniaux et ces moues si caractéristiques - de Miyazaki, qui sera réemployé lors de ses films d’animation.

    Bien sûr, le vent a une importance toute particulière ici, les personnages se déplaçant à bord de planeurs (Nausicaa) ou de vaisseaux volants à moteur. Miyazaki sait représenter, avec une énergie rare, les mouvements de l’air, le vent, les nuages, la fumée, les formes gazeuses aussi. Les batailles aériennes sont saisissantes, y compris pour un manga !

    Miyazaki joue même des sens que l’on ne peut percevoir directement : le bruit du vent ou des armes (idéogrammes) ; la puanteur (celle de la guerre ou de le forêt toxique) ; mais aussi les teintes, évoquées par les personnages (« l’être en bleu » c’est-à-dire Nausicaä), les ombres hachurées, ainsi que le lavis sépia ; voir même le toucher.

    Comme l’explique Raphaël Colson, dans l’émission Philosopher avec Miyazaki (France culture), l’auteur de Nausicaä a aussi une relation particulière avec la nature, liée au shintoïsme - toute chose a une âme. Miyazaki cherche à travers sa narration un équilibre entre la civilisation des machines et l’environnement - lié au taoïsme cette fois-ci. Il explore les rapports entre l’Homme et la nature, ce qui engendre forcément des rencontres, mais aussi l’idée de s’ouvrir à l’autre, ainsi que des gardiens (les ômus d’un côté et Nausicaä de l’autre, qui fait figure d’élue). Pour autant, Miyazaki ne condamne pas la technologie et admet également que la nature peut être domestiquée, dans la mesure où il y a une forme de respect. Il en découle une forme d’utopie communautaire agropastorale - c’est la vallée du vent.

    Car, dès les premiers tomes de Nausicaä, Miyazaki amène aussi une réflexion sur la vie en communauté, le leadership, l’organisation de la société. Une vision plus ambiguë, plus complexe à vrai dire. Est-ce que Miyazaki critique la civilisation ? En tout cas, son manga post-apocalyptique n’est guère optimiste. Est-ce qu’il condamne les dérives religieuses ou politiques ? Assurément. D’ailleurs, Nausicaä est truffée de références à notre histoire contemporaine (Seconde Guerre mondiale, Guerre de 7 Jours au Proche-Orient...) ou plus ancienne (guerre sainte, Krach des chevaliers, politique de la terre-brûlée...). Par contre, aucune mention de la démocratie...

    Enfin, ce tome met tout particulièrement en relief l’antagonisme entre Nausicaä et Kushana, qui fait figure de négatif de l’héroïne, tant elles se ressemblent. Leurs noms japonais forment d’ailleurs un anagramme. Sur le plan physique, comme Nausicaä, Kushana a les cheveux courts (elle s’est coupée la tresse précédemment), un visage en V, un petit nez pointu, des bijoux émeraudes, un corps fin et athlétique... Jugez-en la couverture ! Bon, il est vrai que Kushana est une blonde aux yeux bleu (ce que l’on ne distingue pas dans le manga) et qu’elle porte une armure, alors que Nausicaä est rousse avec des yeux bruns et porte une tunique Dork maculée de sang ômu... De plus, Kushana a un regard plus sombre (elle fronce les sourcils) et, malgré sa loyauté vis-à-vis de ses hommes, est capable de sacrifier des vies, humaines ou non. D’ailleurs, elles ont une perception antagoniste de leur environnement... Si l’on apprend que Nausicaä a sauvé un petit ômu lorsqu’elle était gamine, l’histoire de Kushana se situe à l’opposé...

    ...Mais ça, on l’apprendra dans les prochains tomes.

    Zablo Le 23/09/2024 à 22:28:06

    Une série manga plutôt méconnue par le grand public...

    ...En comparaison avec les films d’animation de l’auteur, Hayao Miyazaki, qu’on ne présente plus.

    L’héroïne de l’histoire – dont le nom est issu de la culture éclectique de l’auteur – est une jeune femme charismatique, mue par une grande empathie pour les êtres vivants, quels qu’ils soient. Son père vieillissant, elle se retrouve à la tête de la vallée du vent, une petite bourgade au sud-ouest de l’empire tolmèque, dans les « territoires frontaliers ». Mais, la tentative de sauvetage d’un vaisseau aérien en détresse, va bouleverser son quotidien...

    Car, si Nausicaä est toujours animée par une énergie positive, le monde dans lequel elle vit (mélange entre la société féodale et l’ère industrielle) est en proie à de graves problématiques : la « mer de la décomposition » (qui désigne en réalité une forêt immense, inhabitable car toxique et plein d’insectes géants) menace de recouvrir l’intégralité du continent, ce qui entraîne le départ de milliers de réfugiés, alors que l’empire tolmèque, en proie à des querelles intestines, cherche égoïstement à étendre son influence sur les fiefs de Dork...

    De fil en aiguille, Nausicaä va ainsi porter un fardeau de plus en plus lourd sur ses épaules, cherchant à protéger sa vallée, à raisonner les uns et les autres, mais sans oublier non plus la nécessité de recréer un environnement favorable à la vie humaine, quitte à aller à l’encontre de l’opinion majoritaire, entomophobe, en intégrant les insectes à cette vision d'avenir. En effet, dès le tome 1 Nausicaa semble faire figure de femme providentielle, ayant un lien privilégié avec les autres êtres humains, mais aussi avec les ômus, aux sentiments presque humains finalement.

    On retrouve ainsi dans ce manga une forme de dénonciation de l’hubris de l’Homme face à la nature, un discours écologiste cher à Hayao Miyazaki. En effet, l’auteur met en scène le combat des Humains contre d’autres Humains, mais aussi la lutte – qui s’apparente parfois à une guerre totale - de l’Humanité toute entière contre une « nature » impitoyable - représentée ici par les ômus et les spores toxiques de la mer de la décomposition – que l'Homme ne parvient plus à dominer. Une vision on ne peut moins idéalisée, qui sonne comme un avertissement, un cri d’alarme, alors que l’Humain a dorénavant un impact décisif sur son environnement...

    D’ailleurs, cette thématique n’est pas sans faire référence à celui que l’on surnomme au Japon le « dieu du manga », Tezuka, qui avait fait de l’entomologie sa passion. De plus, Osamu Tezuka était un grand fan des films Disney, de ses animaux, et en particulier de Bamby. On retrouve cette passion assez enfantine pour les animaux - qui verse souvent vers l’anthropomorphisme - ainsi que pour le cinéma – la composition haletante de Nausicaä n’est-elle pas, après tout, un magnifique storyboard du film ? - dans l’œuvre de Miyazaki.

    Par contre, le trait d’Hayao Miyazaki diffère nettement. Il est beaucoup plus fourni que celui de Tezuka, avec beaucoup de hachures. Je préfère d’ailleurs ce style – qui se rapproche du style de Giraud – à celui plus économique des animés. Autre avantage du manga (1982) par rapport au film (1984) : l’histoire, réalisée avant et continuée bien après le dessin animé, est beaucoup plus complète. On a également une plus grande « vista », autrement dit une possibilité plus fine d’observer le geste du dessinateur, qui ressort d’autant mieux en noir et blanc et avec l’avantage d’avoir un format relativement grand pour un manga...

    ...C’est donc une véritable pépite de la BD japonaise.

    Erik67 Le 31/08/2020 à 12:03:07

    Je ne vais pas cacher que j'aime les oeuvres cinématographiques du grand maître Hayao Miyazaki. Que dire alors de cette bande dessinée d'anticipation ? Je suis à la fois ébloui par les trésors d'inventivité déployés. Le monde du futur qui y est décrit est d'une grande noirceur mais finalement très plausible.

    Cependant, il se dégage beaucoup de poésie pour ramener l'espoir avec des thèmes abordés toujours d'actualité : préoccupation écologique et appel à la tolérance, dénonciation de l'engrenage de la guerre et de la bêtise humaine.

    C'est un univers à la fois cohérent et d'une grande profondeur. Rien à voir avec les mangas traditionnels que je viens de lire. On sent une qualité indéniable qui se situe bien au-dessus. C'est clair qu'il n'est pas forcément évident pour le lecteur de pénétrer dans cet univers. Je dois reconnaître que la lecture a été assez difficile car il y a un luxe de détails associés à de nombreuses cases sur une planche avec toujours ce satané problème d'un papier de qualité moyenne. "Nausicaä de la vallée du vent" réinvente une nature imaginaire de science-fiction qui impose son évidente présence.

    On est également frappé par le trait du dessin absolument magique. Je me demande quand même ce qu'une colorisation pourrait produire sur une telle oeuvre. Je n'y serais pas opposé dans la mesure où cette nature sauvage et inquiétante pourrait donner tout son éclat. Je ne crois pas que le dessin en noir et blanc soit finalement adapté pour une telle oeuvre.

    Nous avons là une grande saga de science-fiction où l'action le dispute à la réflexion. C'est dense et intelligent. J'ai appris que l'auteur avait mis 14 ans pour réaliser cette oeuvre peu avant qu'il ne connaisse un succès mondial mérité pour ses films d'animation. Cette durée a permis à l'auteur de réaliser une oeuvre particulièrement réflexive, abordant des thèmes aussi difficiles que le pouvoir, la guerre, la religion, la philosophie, et au-delà, la spiritualité.

    poang Le 11/06/2008 à 11:33:13

    Bien qu'un peu dérouté par le sens de lecture (je ne suis pas un habitué des mangas) et un début d'intrigue assez compliqué à suivre, on tombe vite sous le charme. L'univers est très particulier et assez loin de ce à quoi on peut etre habitué, mais contient toutefois assez de point de repere pour finalement s'en impregner totalement.
    Et à ce moment, on rentre dans quelquechose de magique et extrement actuel.
    Un monde de guerres irrationelles et cruelles dans lequel on a trop souvent oublié le pourquoi des massacres, le lien entre les hommes, et le rapport intime et vitale qui lie l'être humain et sa planete.
    Propos qui au final peuvent paraitre vaguement naifs, mais raconté à travers le personnage de nausicaä avec une telle candeur, une telle innocence face à la violence qui l'entoure que l'on ne peut s'empecher de prendre part à son épopée, illustré et raconté de façon magnifique par Mr Miyazaki ...
    Two thumbs up !

    fanette Le 06/10/2006 à 17:35:06

    Je ne suis qu'au début et après avoir lu ce tome j'ai couru à la médiathèque pour choper le second... C'est mon premier manga et j'adore j'ai eu un peu de mal à me faire au sens de lecture japonais et au dessin un peu flou (mais si parlant finalement); cependant j'en redemande et je vais chercher à en lire d'autre !! Bonne découverte et laisser vous emporter par le vent...

    Marion N Le 12/02/2005 à 22:44:33

    Un magnifique manga, une superbe histoire que nous livre l'immense Miyazaki ! On retrouve tellement des thèmes chers à cet auteur et toujours cette invitation à la réflexion et à la méditation.
    Excellent.

    petitboulet Le 16/07/2003 à 13:57:43

    avis sur la serie complete

    Nausicaa se déroule dans un monde désolé par un holocauste, et qui essaye de se reconstruire. L'humanité doit se battre contre un monde hostile, où presque toutes les especes animales ont disparues par leur faute. il ne reste plus que les insectes, qui peuplent la mer de Désolation, une gigantesque forêt bacterienne, où la moisissuere règne en maître, gagne inexorablement du terrain. Les hommes n'y peuvent rien, cette for^t est ce que la Terre a créé pour se regenerer, pour se débarasser des poisons que les hommes ont enfouis dans son sol. Cette mer de Désolation génère des spores mortels pour les hommes, qui doivent porter un masque pour les suppoerter. C'est aux abords de cette forêt que vit Nausicaa, la prinesse de la valée du Vent, jeune fille télépathe, et dotée du don de voir les courants d'air qui balaient la planète.elle peut communiquer avec les hommes par la pensée, mais aussi avec les insectes, et particulièerement avec les ômus, insectes gigantesques et véritable conscience de la forêt...

    On retrouve dans Nausicaa pas mal de thèmes chers à Miyasaki, et en particulier son amour de l'aviation,déjà bien développé dans Porco Rosso. La société qu'il dépeint est complétement basée sur la maîtrise des airs, seul moyen de traverser la Mer de Désolation, et est propice aux combats aériens spectaculaires et aux survols paisible d'une terre en reconstruction. Il arrive à faire transparaitre beaucoup d'optimisme dans ses cases, malgré le propos sérieux et le monde dévasté qu'il dépeint, d'une part grâce à la noblesse des personnages décrits, très proches souvent des chevaliers redresseurs de torts, et d'autre part par son trait qui évite les angles le plus possible, et ses personnages masculins plutôt joviaux et joufflus. Et puis Miyasaki est un raconteur d'histoires hors pair, qui arrive à donner un souffle épique à ses intrigues, qui sait rendre une histoire sentimentale sans miévrerie, ou dure sans violence excessive et usage d'hémoglobine a l'hectolitre. Bref, Nausicaä est une série qui enchante, un véritable conte où tous les éléments s'imbriquent pour le rendre exceptionnel. à lire absolument!