Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
- de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
- d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.
Mes espoirs sur la saga s'étiole. Cet opus n'est qu'un passe plat. La structure narrative est faible.
Si les histoires des protagonistes commencent à s'imbriquer les uns aux autres, cela reste trop facile. Car les "Deus ex machina" prolifère pour que tout se tienne. Et c'est bien paresseux.
Certes les personnages sont bien brossés mais les enjeux de chacun sont incompréhensibles : quel est l'enjeu d'Orkaelle? Pourquoi subir les destins des autres? quels sont ses raisons alors qu'elle est le personnage principal. Seul Orn est pertinent.
Côté dessin, c'est fade. Le trait de l'artiste n'est pas en cause. Il est atypique certes mais moi j'aime la différence. Mais les décors, les couleurs sont délavés, inexistant. Les perspectives sont inégaux. Les ancrages ne sont pas assez net. C'est parfois illisible.
La croisée du matin est un carrefour dans la saga. on espère mais je crains que les promesses du début ne puissent être tenu.
Nous verrons....
Cothias prend le temps et c'est tout bon.
Orn, un chien dans un corps d'homme, réapprend tout car il doit se réapproprier un nouveau corps. Cela se passe dans une île proche de l'Eden pour sa créatrice toujours nue, Orkaelle. Orn, le sauvage humain aux émotions de peur carnassière détruira cet Eden ou les animaux ont l'intelligence et la finesse de la parole philosophique. Cothias télescope les inversions. Ce sont les être humains (Orn et Orkaelle) par leurs désirs viscéraux ( la rage et la peur pour l'un et le désir de sexualité pour l'autre) qui détruiront le paradis des êtres de plumes et de poils intelligent et raisonnable. Orkaelle quittera sa création sans trop de regret. Le paradis est-il un lieu d'ennuie? Cothias est brillant dans ce second tome. il prend le temps ( trop parfois peut être) de nous raconter une pensée simple mais diablement bien écrit.
Taffin, de son coté, a une plume bien atypique. Si Orkaelle est sensuelle en mouvement gracile, si Orn le chien est, lui aussi, bien souligné dans ses attitudes d'homme en devenir et si le méchant reste particulièrement attirant de malice, de perversion et de mensonge, l'Eden est fade sous le trait et les couleurs du dessinateur. Le mouvement y est certes mais le trait est approximatif et les décors trop neutre et trop sirupeux. Taffin dessert le propos par trop de vide rempli par trop de couleurs en aplat.
Vraiment dommage...
Curieuse histoire et vintage ouvrage que voila.
Dans l'ancienne collection "Histoire Fantastique " chez Dargaud durant les années 80, il y a eu des histoires psychédéliques, des narrations soixante-huitardes, des contes atypiques. "Orn" clairement fait partie de cette ancienne garde.
Cothias construit une narration ou se personnifient les éléments dans un monde de magie. Bien sur le plus méchant des éléments veut le pouvoir absolu et fait bobo aux autres pour tout obtenir. Alors, on fait preuve de malice pour préserver un de ces pouvoirs: Un adolescent (qui a le pouvoir de la terre) va prendre le corps d'un chien et le chien, celui de l'ado.
Et, c'est le chien dans le corps de l'ado qui devient le héros de cette saga en 6 tomes.
Histoire à rebondissement plutôt imprévisible et qui prend son temps au développement , son premier tome est une introduction à l'univers. Et la trame ne prend certes pas les sentiers rabâchés des histoires en bande dessinée mais son évolution reste conventionnelle. L'instigue , en tout cas, donne envie de connaitre la suite.
Côté dessin, Taffin ne rend pas grâce à l'histoire atypique. Il ne sait visiblement pas construire du décor et de la nature. Il y a donc une impression de vide absolu dans cet univers pourtant magique. Le mouvement des personnages-éléments restent cacophoniques. Et les ocres des couleurs ne permettent pas véritablement la perspective. Taffin fait le job sans inspiration.
Ce premier tome est une introduction à un univers pas banal avec le début de l'intrique qui fera la saga. C'est aussi un retour dans le passé. Une époque bénie ou Dargaud, dans cette belle collection, permettait toutes les envies (réussies ou non) de ses auteurs maisons.