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Les derniers avis postés sur les albums de la série

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    smyrn Le 30/06/2008 à 17:15:12

    3 histoires de John Constantine dans ce recueil. Elles sont de tailles variées.

    - La première, la plus courte, dessinée par Steve Dillon semble être le prélude à une histoire plus vaste, mais en fait non... Ou alors c'est pour plus tard.
    Sympathique dans sa construction, avec deux conversations parallèles dans un bar.

    - Un autre huis-clos dans la deuxième histoire,la meilleure, même si très classique. Un restaurant au bord de la route est le refuge de différents personnages fuyant une tempête de neige. Un meurtre et l'arrivée d'une bande de gangsters dont l'un est blessé exacerbe un climat déjà tendu à cause d'une légende local...
    Une ambiance et un cadre très polar. Bien mené. Les dialogues sont bien senti. Le dessin de Frusin manque parfois de subtilité dans son rendu des expressions. Ainsi Constantine est bien trop souvent figé dans un sempiternel sourire sardonique, du meilleur effet la première fois, mais lassant au bout des deux recueils Toth.

    - la troisième histoire est une potacherie mise en images par Guy Davis. Elle nous replonge dans le Londres punk de la jeunesse de Constantine. Bière, pipi, arnaque et artefact magique. Un mystérieux personnage est entrevu...

    monsieur burp Le 15/05/2008 à 13:12:17

    En route pour l'enfer...
    Nous suivons le singulier parcours de John Constantine dans un milieu carcéral. Il sera la proie du milieu et la proie deviendra chasseur...
    Dans ce milieu clos le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer. Aucun temps mort. La descente au enfer de cette prison se déroule doucement et logiquement, au début sans se presser puis la machine s'emballe broyant tout sur son passage...
    Richard Corben, le dessinateur anatomiste, traduit à la perfection dans son dessin le cauchemar de ce cloaque. Les corps et le scénario ne font plus qu'un.

    Un cauchemar sur papier.

    zemartinus Le 20/04/2008 à 11:15:29

    Hard Time regroupe les épisodes 146, 147, 148, 149 et 150 de la série
    anglaise Hellblazer.

    Azzarello et Corben nous proposent une plongée cauchemardesque dans un
    univers carcéral quelque peu exagéré mais véritablement inquiétant.
    Dantesque pourrions-nous même dire. John Constantine, bien qu'innocent du
    crime dont on l'accuse, y nage comme un poisson dans l'eau : il fascine les
    autres détenus, manipule son monde, appeure chaque gang qui compose la
    prison... Rapidement, une foule de rumeurs circulent sur son compte.

    Brian Azzarello, qui s'est vu ouvrir les portes du succès par sa série phare
    "100 Bullets", nous sert ici des histoires très violentes, exaltées par des
    dialogues secs, tranchants, qui touchent droit au but. Mais tout cet univers ne
    pourrait exister sans la géniale touche de Richard Corben : visages disloqués,
    pris sur le vif, tout à fait moches dans leur déformation ; des angles de vue en
    plongé ou contre-plongé alternant avec des gros plans ; des murs crasseux,
    des ombres vives, de l'épaisseur, de l'humide. Autant vous le dire : l'auteur de
    Den s'est surpassé. "Le trait de Corben est de chair, de graisse et de tendon,
    de rictus et de grimace, replet et pendouillant, squarneux et fibreux, gras,
    veiné, ridé, vergéturé". Une description très exacte du dessin de Corben faite
    par Jean-Marc Lainé dans l'introduction de l'édition française.

    Hard Time... un petit bijou (mais un crasseux bijou).