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C’est une véritable relecture de la bible et plus précisément d’une nouvelle version du déluge dont il s’agit là. Il faut dire que le titre ne laissait planer aucun doute. Pour autant, le décor a de quoi troubler car on dirait Mad Max avec Noé dans le rôle du guerrier.
Du coup, j’ai plutôt apprécié ma lecture qui réserve quelques surprises comme l’aspect des anges déchus avec leurs quatre bras. On se croirait presque dans un univers proche de l’héroïc fantasy version Conan le Barbare où l’on peut croiser des monstres. Le mélange est pour une fois plutôt réussi car cela attire l’attention d’autant que le graphisme m’a paru tout à fait correct.
Cependant, j’ai regretté une lecture assez rapide car beaucoup de scènes semblent être contemplatives. Cette œuvre sera proposée en 4 volumes. Du coup, j’aurais bien imaginé un gros one-shot. Cet étirement de l’histoire qu’on connait tous déjà me paraît artificiel. On sait qu’il doit construire son arche et y emmener les animaux pour échapper au déluge.
Bref, on se demande ce qui pourrait apporter plus de suspense et d’intrigue à ce récit biblique archiconnu. Si le cadre a fini par nous surprendre, il en faudra beaucoup plus pour les tomes à venir. Gageons que la créativité sera au rendez-vous ! L’absence de celle-ci serait d’ailleurs un comble.
Le second tome va plutôt se concentrer sur la décision de Noé de sauver ou pas sa famille. Sa mission est avant tout de sauver le maximum d'espèce animale au détriment de l'homme qui est mauvais par nature. Le fait que certains membres n'ont pas de compagne pose également problème. Oui, la question qui se pose est est-ce que l'humanité a vocation à être sauvé ? Au-delà de ces considérations bibliques, cette aventure sera un peu moins fantastique avec toujours de magnifiques planches. Le départ approche. Le déluge aussi.
La couverture nous montre Noé face une terre désolée, une lune et un soleil en arrière plan. Je la trouve très réussie. La perspective et les couleurs font ressortir un personnage habité de doute, contemplant un monde en ruine. Sur les rayons du libraire, elle donne envie d'en savoir plus.
Le scénario se devait d'être original. Tout le monde connait l'histoire de Noé et du déluge. Ce premier tome commence comme un récit biblique classique et on se demande quand l'histoire va dévier et démarrer. Noé est un homme respectant la nature, sujet à des visions prophétiques et luttant contre la destruction des ressources de son monde.
La première moitié du récit n'est qu'une fable écologique comme peut l'être Avatar de James Cameron. On retrouve des clichés et on se détache du récit, trop prévisible. Puis on découvre Bab-ilim, première déviation du mythe biblique, avec des planches de toute beauté (p.22-23).
La lecture avance rapidement et on regrette ce traitement écologique, trop classique.
Noé s'enfuit et traverse une frontière, il arrive dans le monde des géants, des anges déchus. Le récit prend une autre direction. Il est plus mystique, avec un monde et une mythologie à découvrir. L'histoire prend, enfin, et on rentre dans ce nouvel univers. L'ambiance se situe entre la fantasy et le post-apocalyptique. On pense souvent à Mad Max sans le coté vieilles technologies oubliés. Les géants amènent un coté fantasy avec un mélange de genres intéressant. On se pose des questions sur l'origine de ce monde et sur le futur cataclysme.
Seule incertitude, est-ce que ce monde n'est pas trop vide ? Le danger est de se retrouver avec un flop à la Waterworld plutôt qu'avec un succès novateur à la Mad Max.
Le dessin est de qualité et constant. Par contre, on regrette les proportions par rapport à la planche. On a l'impression que la BD a été dessinée pour un format comics américain. Le dessin des cases est donc un peu trop "grand et zoomé" par rapport à l'esthétique de la planche.
Les couleurs sont en parfaite harmonie avec le dessin. Elles sont "cendrés et poussiéreuses". Elles reflètent très bien l'aspect de désolation post-apocalyptique. On a l'impression d'être sur une planète d'un univers lointain. Mention spéciale pour le ciel qui retransmet la sensation du cataclysme imminent.
Pour la cruauté des hommes est un bon premier tome. Il démarre lentement pour mieux nous faire rentrer dans l'univers et le récit. Le traitement de l'histoire biblique est original. Une série à surveiller.
Une tétralogie qui m'a offert un plaisir de lecture davantage par le dessin de Niko HENRICHON que par le scénario/dialogue.
Les pages titre/générique présentent une case centrale représentant à chaques tomes un objet symbolique au creux de la main de l'Homme.
Tome 1 : la Graine en tant que "Nouvel Espoir".
Tome 2 : l'Outil en tant que "Bâtisseur".
Tome 3 : la Dent en tant que "Rancune" (Akkad l'ennemi de Noé) et enfin le Tome 4 : le poignard en tant que "Crime-sacrificiel".
Ainsi les deux premiers tomes nous gonflent d'espoir pour nous amener au coeur des conflits (externe et interne) aux deux derniers et jusqu'à la fin proposée par Darren ARONOFSKY.
Les albums superbement colorés par Niko HENRICHON, tous en dominante chaude rouge et couleur sable seront jalonnés par les visions Divine de Noé toutes en monochrome vert. Visions qui disparaîtront pour laisser place aux conflits et scènes de combats en teintes bleu-gris et toutes pleines de dynamisme (le troisième tome s'ouvrira d'ailleurs sur une double page très éloquente en ce sens). Fréquemment durant la lecture le dessinateur nous offre de superbes planches riches en couleur et détails, en pleine page qui révèlera l'intérêt majeur, personnellement, de cette tétralogie.
Au niveau scénario, il reste sans surprises remarquables et les dialogues parcimonieux. La voix-off du récit d'Ila (la fille adoptive de Noé) amène à un rythme de lecture assez rapide. La psychologie des personnages est peu développée ou aurait mérité davantage de profondeur ; le cas de conscience de Noé, divisé entre son devoir de Prophète et son statut de Père au naturel aimant auprès des siens, introduit une tragédie intéressante presque "Antigonesque": le choix.
A noter l'imposant bestiaire (et c'est sans surprise concernant l'Arche de Noé) superbement dessiné par Niko HENRICHON tant dans le détail que dans la variété (volatiles, insectes, rampants, mammifères) et haut en couleur une fois de plus.
Pour résumer, une lecture agréable, un rythme rapide, de belles prouesses couleur/dessin jusqu'à sa générosité de format (pleine page) pour une histoire et personnages en superficie qui méritait davantage de profondeur à mon avis, surtout de par un auteur motivé par une réécriture libre du récit Biblique. Une tétralogie qui ne l'introduira pas parmi les Chef-d'Oeuvre du 9ème Art comme il en compte de nombreux déjà et même parmi les récentes publications.
Sa sortie en salle le 9 avril en France, par ailleurs s'est vu subir les foudres des comités de censure islamiques du Quatar, du Bahreïn et Emirats arabes avec l'interdiction de projeter en salles pour violation de la Charia, le réalisateur ayant osé donner un visage au Prophète (Russel CROWE).
Le long-métrage propose (je crois ?) une fin différente de ce quatrième tome. Donc à voir ... sur le siège pliant, loin des planches et des phylactères pour un version Hollywoodienne.
Le Genèse revisité avec le début de l'histoire de Noé qui en butte à la méchanceté des hommes cherche à interpréter ses visions.
Un début de récit difficile à juger avant la suite et des dessins pas désagréables, cela se laisse lire mais ne transcende pas.
A suivre pour une opinion définitive.