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C'est dommage car "De Cape et de Crocs" perd de sa superbe au fil des tomes qui rallonge le récit mais qui évoque un moindre intérêt pour la série. Avec les longueurs déjà pressentis sur le T9 et T10, ce nouveau cycle préquel en 2 tomes n'apporte pas de pierre à l'édifice. D'autant plus avec Eusebe, ce lapin loin d'être crétin qui essaye tant bien que mal de porter l'ensemble comme il le peut. C'est audacieux de proposer un personnage comme celui-ci en tant que personnage principal, mais je trouve que cela ne fonctionne qu'a moitié. Le premier défaut d’Eusèbe est son expressivité rapidement limité qui ne permet pas de traduire avec force les scènes dans lesquelles il est présent. Même si quelques personnages secondaires permettent à notre lapin de vivre une sympathique aventure, la proposition est légère et ne me sied guère, malgré un final plutôt réussi, le préquel reboucle très bien avec le T1, début de l'aventure.
Pour le dessin, c'est toujours très fidèle au récit, coloré avec des tons agréables, l'expressivité qui se dégage des personnages (autres que Eusébe) est réussi, les personnage sont bavards. Une suite correcte, mais qui aurait mérité d'un peu plus de force dans les personnages et dans l'approche.
C'est après "L'ile aux trésors" qu'on retrouve nos compères sur la lune. Et cette suite trouve un fondement d'autant plus complexe et fantastique. Dans un premier temps, le dessin est très beaux et cohérent pour une exode lunaire, beaucoup de tons bleus nuit, bleus ciel, bleus marine donne une atmosphère magique sur cette astre qui réserve bien des surprises avec des paysages oniriques à couper le souffle. L'imagination est débordante sur cette lune : la nouvelle monnaie locale qui s'échange en vers et en alexandrins, les édifices qui se déplacent, la face cachée de la lune, etc. Je retrouve la douceur de "L'autre monde" de Rodolphe et Florence Magnin. Le rythme est toujours cadencé, Eusèbe se révèle un peu plus dans cette suite, les personnages de Villalobos et Maupertuis font preuve d'autant plus de maturité. L'humour est aussi efficace qu'a ces débuts. Des sorties moins fréquentes des tomes (tous les 2-3 ans) mais qui se justifient par un vrai travail de fond (dessin, couleurs) sur l’œuvre.
Également l'action qui se passe en second plan dans les cases est montrée de manière habile, de sorte a qu'il faille remonter sur les cases précédentes pour se rendre compte du coup préparée, le dessin apporte donc tout le savoir faire à la narration. Malheureusement sur les derniers tomes (T8, T9, T10) de vraies longueurs se font sentir, le récit peine à avancer et la série perd de sa dynamique, un ou deux tomes de moins n'aurait pas été de trop. Également, je reproche toujours à "De Capes et De Crocs" de rester trop en surface au niveau des personnages, une approche trop théâtral pour permettre d'exprimer des sentiments complets, des personnages caricaturaux dans leur psychologie qui manquent de nuances qui les rendrait plus humains : Mendoza est l'exemple concret du méchant manichéen qui veut juste être méchant pour le récit, mais aucune complexité derrière le personnage. Cela reste trop prude pour en faire un scénario satisfaisant : l'amourette entre Maupertuis et Séléné ou Don Lopes et Hermine est très idéalisé et timide, voir platonique. L'approche est tout de même un poil plus mature que la série "Garulfo" du même scénariste (Alain Ayroles).
La découverte de l'univers de "De Capes et de crocs" satisfera un large public de part l'aisance du récit, la clarté de la narration et l'esthétisme des personnages et des dialogues. Malheureusement pour un lecteur un peu plus pointu, j'ai une en définitive l'impression d'un récit qui tourne en rond, des personnages manquant de complexité/psychologie où l'alexandrin et les jeux de mots, même s'ils sont plaisants dans la lecture, finissent par prendre le dessus sur le sens de l'aventure de nos compères.
"De Cape et de Crocs" est une série de caractère qui ravira les lecteurs exigeants dans la prose, avec des personnages expansifs et bavards ainsi qu'un humour plutôt efficace. Il ravira ceux qui connaissent les nombreuses références littéraires auquel l'histoire incombe. Je décide d'établir un premier avis à mi-cycle qu'on aurait quasiment pu considérer comme une fermeture de cycle car l'arc narratif de "l'ile aux trésors" se ferme à la suite du T5 et une nouvelle aventure s'ouvre sur les dernières planches. On peut dire que "De Capes et de Crocs", c'est l'art de faire rêver les grands (et les moins grands), aux travers de contrées fantastiques qui semblent toujours familières, de personnages qui semblent avoir été déjà aperçu dans d'autres récits : Robin des bois, Barbe bleu et cie ; bref, on se sent un peu comme à la maison dans cette série aux 100 références. Le récit coule comme un poème, un rythme cadencé, mais on peut reprocher quelques longueurs sur le T3 et T4 ou le scénario stagne quelque peu.
Les planches colorées de Masbou en font un vrai plus pour détailler ce riche univers, c'est réussi. Le découpage est dynamique et l'illustrateur a une manière plaisante de représenter le mouvement.
Cependant, il ne peut satisfaire complétement le lecteur que je suis. D'une part par son univers trop gentil qui manque parfois de brutalité, par cette facilité parfois déconcertante pour nos compères à combattre l'ennemi, les bretteurs Villalobos et Maupertuis semblent rapidement inatteignables dans leurs joutes, avec plusieurs séquences farfelues. J'ai parfois l'impression d'être dans un récit pour enfant, un monde de "Bisounours" (Eusèbe en est la représentation physique concrète) qui nous cache systématiquement la vue du sang, la vue d'un fessier ou la violence, car personne ne meurt vraiment, tout est très théâtral.
"De Cape et de Crocs" c'est beaucoup de gentillesse, personne ne se salit vraiment les mains car même le plus méchant des pirates parait lui aussi sympathique. Je n'ai également pas d'affinité particulière avec le genre "Animalier" (représentation d'animaux anthropomorphes), bien que cela fonctionne bien dans ce type de récit et rappelant quelques peu "Les Fables de La Fontaine". Les couvertures des 4 premiers tomes dénotent pour moi sur la série tel de mauvaises vitrines, alors que les planches sont très réussies à l'intérieur.
C'est une récit qui reste culte ; à découvrir car c'est le meilleur moyen de se faire un avis, le voyage reste plaisant et vaut coup d’œil.
C'est beton! Quelle richesse dans le dialogue! Nos deux comperes - puis bientot trois - m'ont seduit d'emblee par leurs joutes verbales et j'ai essaye de lire cette BD le moins vite possible pour profiter de chaque case. Ca sentait l'abordage en alexandrins, la declaration d'amour en vers, le tournez en derision de l'ennemi en saillies drolatiques...A consommer sans moderation. Voila un auteur qui ne prend pas ses lecteurs pour des choux.
== Avis pour la série ==
Attention : chef-d’œuvre absolu!
J'appréhende toujours la lecture d'une série aussi prisée. Il m'arrive d'être déçu (exemple : le premier cycle des 5 Terres; exemple : Blacksad).
Mais là, Ayroles signe un chef-d’œuvre indéniable. J'ai un faible pour le français soutenu, alors quand en plus on parle en poèmes, quand on parle en rimant, quand on a des joutes d'alexandrins, quand un personnage demande la signification d'un mot et que personne ne lui donne la réponse... J'ai aussi un faible pour les animaux anthropomorphes, le côté Renaissance, les histoires de cape et d'épée, les pirates, et toute la grande Fantaisie où se cachent monstres et créatures.
Alors que le scénario présente des dialogues aussi fignolés, aussi peaufinés, aussi raffinés... quand on présente des dessins aussi grandioses (sauf pour le tome 9, qui semblait avoir été fait un peu à la va-vite), quand le scénariste ne prend pas ses lecteurs pour des idiots... on frise la perfection, ici.
Normalement, c'est le genre de série pour laquelle j'écrirais un avis pour chaque tome, ou du moins pour chaque cycle, mais tout a déjà été dit, alors je me contente d'un avis général. La série comporte trois cycles. Cycle I (tomes 1 à 5), l'île au trésor; cycle II (tomes 6 à 10), la lune; et le cycle III (tomes 11 & 12), Eusèbe. Je crois que les cycles I et III sont mes préférés, mais le deuxième cycle est presque aussi bon, juste un tantinet moins abouti selon moi.
N'en demeure, De Cape et de Crocs se hisse facilement dans le top 5 des meilleures BD que j'ai lues dans ma vie, et elle prend une place définitive dans ma collection permanente. À n'en point douter, une plume de génie.
Fabuleux. Cette préquelle sous forme de diptyque clôt parfaitement la série, et ce de très intelligente manière.
On retrouve notre lapin favori Eusèbe dans de beaux draps, dans une intrigue où les références aux dix premiers tomes sont nombreuses mais jamais forcées.
Le scénario de ce tome 12 s'impose comme un des tout meilleurs de la série avec ceux des tomes 2 et 7. Même son titre est génial.
Et voila la boucle parfaitement bouclée !
Parfaitement, car on a devant nous la quintessence de ce qui a fait le succès de cette série: humour, qualité graphique, intrigue / aventure, référence culturelle, ...
Certes, on est privé de plusieurs personnages clés des deux premiers cycles, mais Eusèbe remplit parfaitement le vide laissé par leurs absences. Sans oublier les nouveaux personnages qui ne dénotent pas du tout de ce diptyque.
Les ponts vers les autres cycles de la série sont mis en place de manière magistrale. Les références aux tomes précédents (qui se déroulent après ce préquel) sont présentes par légères touches qui rendent le récit savoureux pour les fans.
Les auteurs nous réservent malgré tout quelques surprises, comme par exemple, cette référence à Chantal Goya assez inattendue !
Pour conclure, cette fin de série ne manque pas de ... quel est le mot déjà ?
Ah oui c'est ça !
Cette fin de série ne manque pas de panache !
Quel plaisir de retrouver ce cher Eusèbe dans une aventure qui le met en scène de façon magistrale.
La cohérence avec les 10 premiers tomes est totalement au rendez-vous, et les allusions à ces derniers sont tantôt drôles, tantôt émouvante.
Les auteurs reviennent au fondamentaux de la série et ce qui a surtout fonctionné dans le premier cycle, un équilibre maitrisé entre humour et aventure. L'aventure étant remplacée par l'intrigue politique de la cour du Roi et les milles et une péripéties du Lapin au destin hors normes.
Coté humour, le dessin efficace mettant en scène Eusèbe comme apprenti sont d'une saveur qui ne se consomme sans aucune sagesse.
Bravo !
Une belle sortie de cycle, ou de série, puisque les deux prochains tomes seront des préquels (il me semble).
Je suis ravi de voir que l'humour revient en force. Toute fois ces moments savoureux sont entrecoupés de scènes émouvantes.
Quelques surprises nous attendent au long de ce récit. Un happy-end un peu convenu, mais après toutes ces aventures, il ne fait pas du tout tache.
Si dans le premier cycle, le (les) personnage qui m'a fait hurler de rire c'était la bande de pirates emmené par le capitaine Boone, dans le deuxième cycle c'est clairement Eusebe qui décroche la timbale du personnage au plus haut potentiel comique.
Je voulais aussi insister sur le fait que ces auteurs ont littéralement inventé la planche post générique (à l'instar de la scène post générique des films Marvel), ça ne date pas de ce tome-ci mais c'est tellement original (il me semble) que ça valait la peine d'en reparler ici.
Depuis le début de ce second cycle, je ressent une baisse de qualité. Je trouve que l'équilibre humour, aventure et fantaisie que les auteurs avaient mis en place avec brio ne fait que décroitre de tome en tome.
Au tome précèdent, on n'avait clairement franchit la ligne du drame pour laissé (un peu) de coté l'humour. C'était réussit mais malgré tout, je n'ai pas retrouvé le plaisir de lecture que j'avais lors des 4 premiers épisodes.
Ce nouvel opus respecte la même ligne de conduite, un peu moins d'humour, un peu moins d'aventure et un peu plus de drame.
Ca reste bon, mais avec un gout de trop peu (encore plus que le tome précèdent).
L'humour laisse de plus en plus de place à l'excentricité et l'histoire prend un virage vers le drame.
L'ouvrage est de qualité, les couleurs symbolisent bien les situations et donnent un supplément d'émotion au récit.
Malgré la maestria des auteurs à nous livrer un récit palpitant, j'ai un petit gout de trop peu en lisant ce 8ème épisode qui reste remarquable.
Un opus moins drôle que ses prédécesseurs !
Heureusement, on peut compter sur le retour des pirates du Capitaine Boone (sans oublié l'archevêque de Canterburry) pour apporté la petite touche d'humour.
Pour moi, les pirates depuis le début de l'aventure sont à mourir de rire, et leur absence au tome précèdent m'a un peu déçu.
Le récit se concentre plus sur l'intrigue, les secrets et sur l'aventure que l'humour. Les auteurs mettent habillement en place les différents éléments qui font monter en crescendo le suspens, et réussissent une fois de plus à nous livrer un album de très bonne facture.
Je ne m'en lasse pas !
L'aventure palpitante, la fantaisie des personnages, l'orgueil et le raffinement de nos héros, les petites touches d'humour tonitruantes (parfois en arrière plan) rendent cet épisode (cette série ?) exceptionnel.
La même recette que les tomes précédents: une aventure savoureuse avec des touches d'humour soutenues par un dessin efficace et des répliques qui font mouche.
La mise en scène est habile, laissant place à quelques excentricités des auteurs.
Le final époustouflant est à mourir de rire.
Le premier tiers de cette série est tout à fait remarquable. La seule chose qui me dérange (la raison pour laquelle je ne mets QUE 4 étoiles), c'est l'abus de "poetisation" des dialogues. Je comprends bien que c'est en quelques sortes la signature de cette série et que le travail est admirable, mais à mon goût, il y en un peu trop.
L'humour et l'aventure transforme ce récit en véritable "page turner".
Le dessin et les dialogues soignés donnent un goût particulier à cette œuvre de qualité.
Le premier tome d'une série mélangeant humour et aventure.
Les dialogues sont de haut vol et le travail sur la partie en rime est remarquable.
Le dessin est très expressif et montre une efficacité redoutable au service de l'humour. Parfois certains gags ont même lieu dans l'arrière plan .
Un début de série très prometteur !
XVIIe siècle. Venise.
Qui diable est ce spadassin qui s’apprête à occire Dieu sait quelle victime, caché derrière un masque aussi hideux que peut l’être l’âme d’un assassin ?
Ce n’est là que théâtre pour faire frémir de plaisir les Vénitiens et leurs hôtes de passage.
Pourtant, l’une des scènes de cette pièce donne des idées au fort peu désintéressé serviteur d’un jeune héritier qui pour l’heure est loin de profiter de la fortune de son immensément riche, et très avare, paternel.
Qui sont ces deux fiers hidalgos qui se cachent sous leurs capes tout en contemplant une splendide actrice bohémienne jouant le rôle d’une agnelle dans une fort médiocre mise en scène d’une fable du sieur de la Fontaine ?
Critique :
Le style graphique est époustouflant ainsi que la mise en couleur. Je découvre l’incroyable talent de Jean-Luc Masbou. Quant au fort intéressant scénario d’Alain Ayroles, il nous plonge en plein XVIIe siècle. Les allusions à Molière et à Jean de la Fontaine sont légion. Il y a quelque chose de Gosciny dans cet ouvrage de par le fait que l’histoire est parsemée d’allusions à des auteurs classiques qui nous permettent de revisiter des textes lus au cours des études secondaires.
En gros, voilà une histoire d’île au trésor, de pirates, d’avare, d’amour et de cape et d’épée. Vous pouvez même réécouter Wagner et son « Hollandais Volant », puisque celui-ci s’invite de fort originale façon dans ce scénario dont la principale caractéristique est de voir les rôles des âmes nobles confiés à des animaux, un loup, un renard et un lapin blanc, tandis que les hommes se voient attribuer les rôles ô combien peu vertueux.
Cette intégrale comprend les deux premiers tomes, mais l’histoire semble loin de s’achever à la dernière planche. Quatre autres intégrales suivent…
Ma critique vaut pour la série des 10 premiers volumes. C'est un véritable enchantement tant pour l'histoire que pour les dessins. La grande qualité est constante du début à la fin. L'histoire est haletante, le texte somptueux. Les références permanentes à des textes divers ou des tableaux ou des évènements en font un pur joyaux que l'on peut lire et relire...
Une série culte!
C'est excellent, truculent, varié, original, riche, jubilatoire.... Bref j'y ai pris plus que du plaisir.
J'ai littéralement dévoré les deux premiers tomes, il faudra que je les relise car il y a "trop" de choses à saisir dans les discours comiques, la richesse des cases avec ses gags cachés, les vers qui ponctuent les dialogues, la truculence des personnages.
J'ai retrouvé une joie de lecture de BD qui me rappelle ce que je lisais adolescent et jeune adulte. Car comme le disais Franquin la BD ce doit être du plaisir et du rire.
La bonne nouvelle c'est qu'il me reste 10 tomes à lire!
Avis portant sur la série:
Voilà une lecture qui détonne ! C'est impétueux à souhait ! J'adore les dialogues et l'humour fin qui s'en dégage. C'est tout à fait mon style ! Le dessin est véritablement somptueux et tout en nuance. Par moment, c'est même incroyablement divin de beauté. Cela apporte un incontestable Les Plus Grands Super-Heros du Monde à ce récit d'aventure.
Les 20 premières pages ne m'avaient pas tout à fait convaincu il y a deux ans et j'avais arrêté net ma lecture. J'avais peur d'un verbiage façon comédia dell'arte tout le long qui m'aurait épuisé dans tous les sens du terme. Heureusement, il n'en est rien. Bien m'en a pris de reprendre la lecture. Comme quoi, je donne raison à tout ceux qui pensent qu'il faut juger une oeuvre après avoir tout lu.
J'ai véritablement ressenti la grande aventure mêlée à de la poésie. C'est un savant mélange qui fait la singularité de cette oeuvre unique en son genre, bien qu'on assiste actuellement à la montée en puissance d'autres bd qui tentent d'imiter le style avec plus ou moins de bonheur (Célestin Gobe-la-lune, Spoogue...).
Par ailleurs, je n'avais pas l'impression qu'il y a une baisse de régime dans les derniers tomes. Bien au contraire! Cependant, comme pratiquement toutes les séries cultes, ce sont bien les premiers volumes qui sont les meilleurs. Cela est indéniable ce qui n'empêche pas de trouver une suite de haut niveau. Comme la plupart des lecteurs, on attend la fin du cycle lunaire pour espérer le retour de la grande aventure sur Terre.
Le 10ème tome marque donc la fin des aventures de cette joyeuse bande. J'apprécie surtout qu'il y ait une fin même si elle reste ouverte. Voilà une série qui ne s'éternise pas et qui sait tirer sa révérence finale comme une vraie pièce de théâtre. Le dessin culmine par sa beauté. Les dialogues sont toujours aussi exquis.
En conclusion, nous avons là une série tout à fait originale qui aura fini par nous séduire.
C’est un plaisir de retrouver un nouveau diptyque pour cette série mythique. Le récit est censé se passer 20 mois avant la série initiale et cela sera un diptyque. On se concentre sur l’aventure du mignon petit lapin Eusèbe dont le mystère de son passé a toujours été conservé. J’avoue avoir pris du plaisir à revoir ce sympathique personnage dont la gentillesse et la naïveté se confondent pour nous donner des scènes très décalées. Certes, les inconditionnels crieront au scandale surtout ceux qui ont acquis le coffret de l’intégral en 2012. Quand il n’y en a plus, il y en a encore ! On devrait tous le savoir. Le dessin frise encore une fois la perfection. C’est franchement sublime. La poésie est toujours présente. Bref, ce n’est que du bonheur !
En résumé: une richesse de texte et un dessin sublime pour constituer une pure merveille !
Note Dessin : 4.75/5 - Note Scénario : 4.25/5 - Note Globale : 4.5/5
Très fort ce dernier tome ! Tout est raccord avec le premier cycle, la boucle est bouclée. C’était une excellente idée de consacrer 2 derniers chapitres à Eusèbe le lapin car je n’avais jamais réussi à apprécier ce personnage au fil de cette épopée ; son insondable naïveté et sa tête de Bisounours le rendant un peu horripilant. Mais il prend une toute autre dimension avec ses propres aventures qui n’ont rien à envier à celles de ses illustres compagnons !
Eusèbe incarne cette foi inébranlable et désarmante en la bonté humaine, seule capable de changer le cours des choses. Sa bienveillance, son amour du prochain, son intégrité, son optimisme benoît, auront vaincu le bellicisme plastronnant de tous les fats et intrigants qui croisèrent sa route. Il en devient finalement le seul être libre de son temps. Il y a certes quelque chose de messianique derrière cette vision mais aussi une belle matière à réflexion. Cette profondeur, ajoutée aux jeux poétiques et aux références littéraires qui émaillent l’ensemble, élève le scénario à des niveaux rarement atteints.
Voilà donc une série magnifique d’éloquence, de panache, de réflexion et d’émotion. Si en plus on considère, comme moi, que le dessin et les couleurs sont magistraux, vous obtenez un chef d’œuvre de la bande dessinée !
C’est vrai que cette suite – ou plutôt ce spin off – n’a pas grand-chose à voir avec la délirante énergie des tomes précédents ; ici le registre serait plutôt politico-historique. Mais ce scenario est mené grand train et force l’admiration par son écriture ciselée, ses personnages bien campés et une trame tissée de viles complots, que traverse Eusèbe le lapin avec une ingénuité biblique !
Un nouveau cycle revigorant, magistralement dessiné, qui fait oublier les lourdes logorrhées de Bombastus au tome précédent.
Après leur victoire sur le tyran, Armand et Don Lope s’apprêtent à quitter la Lune et s’en retourner sur Terre. Mais le cœur s’en mêle, et rien ne se passera comme prévu…
Cette conclusion est riche en émotion. Pourtant, j’ai quand même ressenti une légère lassitude. La faute aux monologues alambiqués de Bombastus qui m’ont fait frôler l’indigestion cérébrale, et aux ultimes rebondissements un peu téléphonés.
Mais je pardonne aisément ces quelques fluctuations de régime, vu les intenses et inoubliables moments de bravoures qu’ A. Ayroles nous a fait vivre sur l’ensemble des 10 tomes. D’autant que dessin, contrairement aux héros qui regagnent le plancher des vaches, reste toujours, lui, au firmament !
Suite à un énième coup de théâtre, notre équipage se fait justicier pour renverser la dictature sélénite. Ce qui donnera lieu, bien sûr, à son lot de course-poursuite, tirades en vers, retournements incongrues et bagarres à tous les étages !
Un scénario enlevé, malin, plein de fougue et de fureur, porté haut par des valeurs humanistes et servi par un dessin généreux, superbe d’expressivité et d’imaginaire.
La rencontre tant attendue de nos compères avec le mystérieux Maître d’armes est irrésistible et tient toutes ses promesses. Les couleurs, dominées par un blanc immaculé, confèrent une atmosphère onirique très réussie à la forteresse de cristal, sise en plein ciel ! Les dialogues d’Ayroles composés en partie d’alexandrins sont flamboyants, dignes de l’authentique Cyrano de Bergerac, qui se cache sous les traits du Maître d’armes !
La 1ère case est un chef d’œuvre et donne le ton. Le graphisme de Masbou monte encore d’un cran dans cet épisode. Les décors sont époustouflants, l’imagination de l’artiste semblant sans limite. La quête du légendaire Maître d’armes sera périlleuse et riche en péripéties. Quel souffle !
Après un alunissage mouvementé, les 6 compagnons entreprennent des pérégrinations de plus en plus fantasques à la découverte de la folâtre civilisation lunaire ! Un 6ème tome de haute volée, tant au niveau de l’écriture étincelante que des superbes dessins de Masbou. Cette Lune-là est définitivement ensorcelante !
Avec ce 5ème tome, on quitte l’univers de la flibuste et de la chasse au trésor pour s’envoler dans la Lune à la poursuite des Sélénites ! L’aventure se rapproche donc du modèle qui l’inspire : Cyrano de Bergerac.
Inventif et brillant, cet épisode redonne du souffle à l’extravagant périple de nos héros.
On sent la passion de Masbou pour le théâtre et l’hommage qu’il veut lui rendre ici ; cependant, j’ai eu plus de mal à le suivre pleinement sur la fin de ce chapitre, où nos héros se confronte au peuple de la Lune !
Le dessin accuse un petit coup de mou et l’auteur part quand même assez loin dans une ivresse littéraire qui confine au délire et pourrait laisser des lecteurs au bord de la route... Mais l’ensemble reste quand même de très bon niveau.
L’aventure, agrémentée d’un nouveau personnage, se poursuit à un train d’enfer ! Piraterie, abordage, tempête, naufrage, île mystérieuse, cannibales… Ce qui serait, ailleurs, un véritable festival du cliché prend ici une dimension homérique grâce à la verve extraordinaire d’Alain Ayroles. Jean-Luc Masbou lui tient la dragée haute avec un dessin et des couleurs absolument magnifiques. Une telle richesse est une rareté, bravo !
Après un tome d’introduction qui a posé les bases de cet univers chimérique (où personne ne s’étonne de croiser un loup, un renard et un lapin sous les atours de preux et hardis gentilshommes !) le 2ème tome accélère en enchainant sans répit les rebondissements les plus improbables.
Toujours aussi fin et de plus en plus marrant. C’est un régal !
A lire, rien que pour la course-poursuite des pages 12 à 22, épique et tordante !
Je me replonge avec gourmandise dans mon intégrale de « De cape et de crocs » !
L’entrée en scène des personnages, tous plus truculents les uns que les autres, est vraiment savoureuse. Certes, le dessin a un peu vieilli mais il reste généreux, expressif et particulièrement détaillé.
Mais le vrai génie vient de l’écriture chevaleresque d’Ayroles, truffées de références, qui élève selon moi l’ensemble de la série au rang d’une œuvre littéraire classique. Évidemment, tout le monde ne peut y être sensible. Les tournures de phrases ampoulées et volontairement théâtrales sont absolument géniales mais réclament, pour se faire apprécier, un minimum de culture et de vocabulaire. Ceux qui en manquent, ou les jeunes lecteurs, passeront probablement à côté.
J’ai beaucoup aimé ce tome 7, il y a de très bonnes idées dans la fabrication de cet univers lunaire, Les auteurs de cette oeuvre ont une belle imagination. On a le plaisir de retrouver certains personnages mêlés à certains rebondissements, il y a beaucoup de suspens. Mélangez tout ça à des dessins remarquables avec certains détails pas si anodins que ça…
Un cocktail qui a tout pour plaire.
Je suis un peu déçu de cet album. Autant les trois premiers étaient vraiment bons, autant celui-ci est un peu en dessous. Si je mets 3/5 c'est vraiment grâce au dessin et à la couleur qui sont très plaisants.
Ce que je n'ai pas aimé dans le scénario, c'est la facilité qu'ont les personnages de se sortir de certaines situations délicates, comme le fait que Don Lope et Armand Raynal sortent un peu trop facilement de la marmite ou le fait qu'Eusèbe et Le Raïs Kader sortent trop facilement du gros poisson (d'ailleurs pour cette scène, elle n'est pas très explicite). Après ça par un peu dans tous les sens.
Nos héros explorent les îles Tangerines à la recherche du trésor. Le verbe est toujours haut mais l'intrigue d'Alain Ayroles perd de sa fluidité dans ce quatrième acte. Les dessins de Jean-Luc Masbou sont toujours magnifiques.
Nos héros se retrouvent voguent à bord du mythique Hollandais volant en direction des îles Tangerines et de leur hypothétique trésor. L'intrigue ne nous laisse pas de répit, les dialogues sont ciselés et les dessins maitrisés. Encore un très bel album pour une série phare.
Des personnages charismatiques, de l'aventure, de l'humour et de la poésie. Que demander de plus pour une série originale et captivante ?
Europe du XVIIe siècle, nous suivons les aventures de deux gentilshommes Don Lope de Villalobos y Sangrin, loup espagnol et Armand Raynal de Maupertuis, renard gascon. Le ton est décalé et poétique, les dessins expressifs. Une très belle série.
Très, très bon !
Les dessins, les couleurs, les dialogues, l'intrigue tout est magnifiquement construit.
Des dessins somptueux et des dialogues indéniablement brillants !
En revanche, je n'ai pas du tout accroché à l'histoire que je trouve confuse et sans intérêt.
J'ai du mal à comprendre comment on peut arriver à un tel déséquilibre qualitatifs entre tous les ingrédients.
En conclusion : Admiratif et déçu.
Chef d'oeuvre. Sans doute ce que j'ai lu de mieux. Qualité d'écriture de haut niveau, aux saveurs théatrâles, aux références multiples. C'est fin, magnifiquement bien amené, que du bonheur. L'histoire en soi ne me fait pas frémir mais je ne lis pas cette BD pour ça. Ce qui me plait ce sont les dialogues et la cocasserie de certaines situations. C'est rare que j'aille dans le sens de l'opinion générale, mais là je m'incline. Ayroles, un cador qui mérite des éloges.
Un album parfait, dans la lignée des meilleurs épisodes de la série. Des personnages attachants (Eusèbe en tête), une histoire drôle et pleine de rebondissements, des dialogues de haute volée et un dessin somptueux. Le scénario de ce préquelle est d'une cohérence remarquable, ni trop court ni trop long, et fait magnifiquement le lien avec le reste de la série ... que l'on a envie de relire suite à la lecture de ces deux volume (T11 & T12). Du grand art !
Mettre autant de contenu dans 48 pages, tout en étant cohérant et tout en offrant de la qualité, c’est plutôt assez fort.
J’avais déjà lu cette bd il y a quelques années et j’avais moyennement aimé, sans doute car c’était en petit format, pour moi la BD doit rester au format standard et rien d’autre car la qualité du dessin et l’immersion n’est pas du tout la même.
Pour en revenir à ce tome, l’histoire est chouette avec de l’aventure, de l’action, de l’humour, de l’amour et de l’amitié… On ne s’ennui pas. Le dessin est très chouette avec pas mal de petits détails que l’on pourrait manquer si l’on ne fait pas très attention, au top !
J’ai bien fait de ne pas me fier à ma première impression et d’avoir relu cette BD au bon format ! (sauf certaines BD indépendantes bien sûr ou le petit format n'est pas dérangeant).
Cette édition originale en ce qui concerne mon exemplaire est dépourvue de page de garde de fin d'album la dernière planche est collée au carton
Une (toute) petite baisse de niveau au niveau du scénario mais d’autres personnages comme les pirates (mention spéciale pour lMonsieur de Cigognac ,savoureux volatile doué de parole) rajoutent du sel à cette série qui tourne en chasse au trésor..... Le dessin ,quant à lui ,s'éloigne lentement mais sûrement du trait uniforme initial.....18,8/20
Ce tome est sans conteste l’un des meilleurs de la série!!!!! Bourré de scènes tout simplement ÉPIQUES comme la course poursuite dans la ville bourrée d’action avec le cul de jatte ,la procession religieuse ,les porteurs et les soldats de Mendoza qui se foncent dedans. L’humour n’est pas en abondance mais est quand même subtilement disposé par petites touches dans l’album.....
Quant au dessin il n’a pas changé et reste de très bonne qualité.
Cette B.D. aura donc un petit 19/20.
Que dire de cette série sans ressasser encore et encore les mêmes commentaires d’éloges ou on couvre d’or ces auteurs en les appelant Dieu???..... Euh bah rien tout à déjà été dit mais je vais quand même dire mon avis rien que pour renforcer l’opinion générale!
Tout d’abord les personnages :la plupart sont des clichés comme la gitane le vieux père persécuteur ,la jeune fille et enfin les héros qui sont l’archétype même des bretteurs galants sans peur et sans reproches..... à la différence que ceux-ci sont des animaux!
Ensuite cette série est bourré de références théâtrales et littéraires en général comme Molière (Cénile ,sa fille ,le prétendant) ,Cyrano de Bergerac (le Maître d’armes ,le pédant joué) ,la Comedia dell’arte (Plaisant ,la farce de Maître Gros Jean) et bien d’autres encore...
Dans ce premier album ,le scénario est très bien mené ,l’histoire se met en place ,là plupart de ces personnages hauts en couleurs qui peuplent l’univers de De Cape et de crocs sont présentés..... Bref un bon scénario reste pour l’instant classique mais qui s'emballera quelques tomes plus tard.....
Le dessin sur ce premier opus est très bien ,avec un trait peu original ,mais possèdant un registre d’expressions et de postures très varié ,allant du burlesque au plus réaliste.....
Bref ,une très bonne série qui commence plutôt très bien...18,6/20 pour le premier tome.....
Tomes 3 et 4 :
Je maintiens mon impression des tomes 1 et 2. Si le plaisir reste le critère principal, cette bande dessinée est pour moi au top. La deuxième partie du tome 4 et la scène de fin est juste incroyable, merci pour ce moment. La scène du cul de jattes est énorme, c'est un must read.
En plus et objectivement le dessin et les couleurs sont vraiment au-dessus. Le scénario vire un peu au n'importe quoi mais en même temps il demeure particulièrement fin pour qui sait prendre le temps d'en apprécier la poésie et le second degré. Je ne parle pas de la qualité de l'écriture, j'ai lu chaque bulle avec délectation.
Sans hésitation, indispensable
Tomes 1 et 2:
Voilà une bande dessinée à laquelle on s'attache immédiatement.
Son caractère indispensable ne me paraît pas usurpé au regard de la qualité de ces premiers tomes (dessins, couleurs, scénario - classique il est vrai mais bon -, qualité d'écriture anormale et exceptionnelle : tout est au-dessus).
Mieux vaut tard que jamais, je m'empresse de la faire découvrir à toute la famille et de me procurer la suite.
Les 2 auteurs projetaient depuis longtemps je crois de raconter l'histoire d'Eusèbe, un petit lapin qui est un des héros de leur BD 'De Cape et de Crocs' .
Donc cela se passe avant 'De cape et de Croc' et cela sort sous forme de tome 11 avec un petit jeu de mots sur Dumas et ses mousquetaires qui caractérise bien la BD. Mais en fait cela peut se lire séparément (les 2 récits, tomes 1-10 et tomes 11-x, se rejoindront à la fin je suppose).
Tous les ingrédients qui ont fait le succès de 'De cape' sont là: dessin et scénario excellents avec des clins d’œil (souvent littéraires) nombreux.
Beaucoup d'humour donc et le brio des 5 premiers tomes de 'De cape' qui s'était estompé un peu lors du séjour sur la lune dans les tomes 6 à 10 (qui sent la rallonge commerciale d'ailleurs).
Bref un super tome et on espère que cette "nouvelle" série ne s’éternisera pas trop comme sa sœur aînée (2 ou 3 tomes max, ce serait parfait selon moi).