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Après l'inégal 'complexe du chimpanzé', le duo Marazano/Ponzio revient avec une nouvelle série concept futuriste inspirée de l'expérience de Stanford. Pour résumer le début: nous assistons à une réunion des Bilderberg, c'est-à-dire à une minorité de privilégiés nantis appartenant à des sectes lobbyistes, qui décident de la pluie et du beau temps pour le reste du monde. Ces derniers ordonnent l'incarcération d'individus dans le cadre d'une expérience scientifique à caractère inédit, englobant de la psychologie, des neurosciences et de la physique quantique.
Encore une fois, le lancement de la série est géré de main de maître et nous sommes rapidement happés par cette histoire où le suspense et la tension psychologique seront les maîtres mot. Et encore une fois, le dessin de Ponzio est dans le style rotoscopique et paraît toujours figé par moment. Les tons de couleur sont gris et sombres participant à une atmosphère froide et anxiogène à l'image de l'histoire.
Autant le premier album est bien mené en terme de tempo narratif, autant les deux suivants vont prendre leur temps via un rythme ralenti, le temps d'explorer les différents niveaux de sadisme et de torture employés sur les "unités", tout cela sous couvert de science. Cela en est un peu répétitif sur certains aspects.
Par ailleurs, les "unités" sont issues de différents pays (Espagne, France, Royaume-Uni, Chine…), comment peuvent-ils se comprendre ? Tout le monde parle anglais ? Même la gamine et les vieux ?
Pour le quatrième album, j'avais peur que le scénario tombe dans des explications fumeuses afin de conclure: il n'en est rien heureusement. De plus, la fin est implacable et comporte plus de réponses apportées que pour celle du 'complexe du chimpanzé'.
Une série à concept, intéressante scientifiquement et prenante malgré quelques défauts.
Le complexe du chimpanzé, précédente série de l'auteur, ne m'avait pas totalement convaincu alors qu'il y avait une excellente idée de départ. C'est un peu la même chose avec cette nouvelle série. Très récemment, un film du génial Christopher Nolan, à savoir Inception, partait du même principe à savoir l'impact d'une idée sur les individus. La psychologie sera donc de mise dans ce thriller où mystère et ambiance coexistent pour le plus grand plaisir du lecteur.
Pour autant, malgré la galerie des personnages, on va surtout se concentrer sur le numéro 4. On multiplie les rebondissements et les pistes dans le second tome comme pour mieux nous prendre à rebours. J'aime incontestablement le ton réaliste de cette histoire mais il manque quelque chose dans la mise en scène pour que cela soit vraiment satisfaisant.
Là où Bec réussit, j'ai l'impression que Marazano semble échouer pour le même type d'histoire basée sur un mystère qui ne sera révélé qu'à la fin. J'ai l'impression de tourner en rond car cela progresse trop lentement. On attendra la suite pour se faire une idée définitive. Espérons que cela sera compréhensible...
Je me suis ennuyé : le dessin trop statique style roman photo et les couleurs plutôt fade m'ennuie et que dire de l'histoire : 60 pages pour rien dire , c'est lent , je veux bien admettre que ce n'est pas de l'action mais on n'avance pas
Je suis heureux. heureux de pouvoir lire un telle oeuvre de Marazano, heureux de ce qu'il peut apporter à la science-fiction. C'est fou ce que ce type peut avoir comme idées.
Concernant ce tome 3, le protocole poursuit son cours, dans la digne lignée des 2 tomes précédents, toujours avec rigueur. On en connaît enfin un plus plus sur les buts du protocole: celui-ci m'apparaît crédible, plutôt innovant à mon avis quant à son utilisation dans un scénario de SF. L'enchaînement des phases du protocole suit pour moi une vraie logique. Les tests et les étapes du scénario s'inspirent à mon avis de choses qui existent réellement en sciences comportementales: il y a ici à mon avis une vrai volonté de puiser dans ce terreau des sources d'idées pour déployer le scénario et ses ressorts. Ceux-ci sont réellement prenant, et le suspense est maintenu de bout en bout de cet ouvrage: j'adore, j'adore, j'adore. Bravo Marazano !! l'expérimentation à un moment semble partir en sucette, on sent apparaître un certain sadisme et une nouvelle dimension psychologique dans le jeu trouble et ambigu des personnages. L'ordinateur quantique semble prendre une nouvelle dimension et s'incarne résolument comme un personnage à part entière de cette expérience de laboratoire. c'est génial. Vive Marazano !!
Je vais quand même mettre un petit bémol. Le scénariste se livre à un moment donné à une explication plutôt compréhensible mais un peu retord, mêlant concepts et termes relevant à la fois de la mécanique quantique d'un côté et de la théorie du chaos et de la systémique de l'autre. C'est assez surprenant, mais au final, je conseille au futur lecteur de ne pas trop interpréter au delà de ce qu'il est strictement nécessaire, et surtout de ne pas juger de l'ensemble sur cette simple page. cela ne reste au final que du discours qui n'impacte pas la compréhension de l'ensemble.
Marazano aurait dû éviter de mélanger à ce discours la mécanique quantique. Par exemple, il parle de l'intrication: c'est un phénomène de mécanique quantique, alors que le concept qu'il invoque est plutôt de celui des interconnexions entre les sous-ensembles d'un système complexe. De simples considérations auraient suffi comme la dualité entre la logique de l'imprévisible (donc du libre arbitre) et du déterminisme (donc la volonté de tout contrôler, dominer, anticiper) quant au rôle de l'ordinateur quantique. En effet, la théorie du chaos (qui n'est pas en soi une théorie physique mais plutôt une approche transversale qui peut s'appliquer à toutes les branches de la science: biologie, physique, sciences humaines) nous dit que la moindre différence dans les paramètres initiaux d'une expérience, d'une modélisation, peuvent avoir de grandes répercutions sur les différences de résultats obtenus, et de manière imprévisible. Donc la logique ici revient à dire que malgré toute la puissance de calcul d'Adam, celui-ci, même dans le cadre strictement défini, maîtrisé du protocole, risque de devoir faire face à l'imprévisible. ce qui qui laisse augurer de la suite de l'aventure.
Cette démarche scientifique est vraiment extraordinaire: c'est un style de SF que je ne retrouve que chez Asimov, dont je me suis rappelé une nouvelle paru dans La mère des Mondes: Les propriétés endochroniques de la Thiotimoline resublimée, qui est une nouvelle se présentant strictement sous la forme d'un exposé scientifique, qui n'est pas romancé comme Le Protocole (il n'y a même pas de personnages), mais qui adoptent à l'état pure une narration sous la forme d'un article scientifique (sujet: la vitesse de dissolution négative dans l'eau).
Marazano est un scénariste extraordinaire. J'espère qu'il continuera longtemps à écrire. J'attends le tome 4 pour définitivement juger de la série elle-même. Le dernier tome joue souvent pour beaucoup, mais j'ai peu de doutes.
Il s'agit ni plus ni moins que de l'adaptation en BD d'une véritable expérience : http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Stanford
Il y a une un film aussi : the experiment.
espérons que la fin sortira des sentiers battues.
Après un premier tome introductif posant les bases d’un huis clos très mystérieux, j’attendais ce deuxième opus avec envie mais aussi quelques inquiétudes en sachant que la série est annoncée en 4 tomes.
Quelque part mes craintes sont avérées. Au bout de ce deuxième épisode, on n’est pas plus avancé, on ne sait rien sur ce protocole Pélican. Seul un évènement à la toute fin du récit annonce un changement plutôt étonnant pour la suite. Le huis clos reste donc toujours aussi mystérieux et donne une structure du récit un peu statique.
De l’autre côté, la narration reste toujours aussi efficace. Les évènements nous permettent de découvrir un peu plus les différents protagonistes. L’atmosphère de ce huis clos est superbement restituée, le scénariste joue avec nous comme avec ses personnages.
Le dessin réaliste très photographique (trop?) continue de me poser des problèmes. S’il est vraiment adapté à ce type de récit, je le trouve tout de même très statique, dégageant un côté un peu froid qui ne m’a pas aidé à éprouver de l’empathie pour les personnages.
J’espère sincèrement que le prochaine tome amènera des changements tant au niveau de la compréhension de l’intrigue qu’au niveau du rythme du récit. Un tome qui trouvera peut-être toute sa plénitude dans la lecture des 4 tomes annoncés.
8/10 comme cote...Oui, mais tout ce que j'espère c'est qu'enfin une histoire de ce scénariste, enfin j'exagère un peu, sera enfin compréhensible et ne laissera pas le lecteur les "bras ballants"...J'ai interrogé un paquet de lecteurs au sujet du Complexe du Ch., de Zéro absolu, de Genetiks et...Ben , ils ont presque tous une explication différente...
Je veux bien que le scénariste veuille faire travailler nos neurones, mais à force d'avoir des "solutions" très différentes, les neurones ne suffisent plus...A force de vouloir être trop intello, on tue l'intelligence d'une BD...
Alors, évidemment que je vais acheter les deux derniers tomes ! MAis ,la lecture du dernier sera certainement hyper-stressante quand à savoir si je comprendrai, si cela sera compréhensible et si tout le monde comprendra la même chose...!!!
Brrrrr !!!
Le travail sur la lumière est impressionnant, on dirait du travail de photographe ou de vidéaste! On sent la palette graphique, du coup je trouve que les traits manquent de finesse et de variété même si ce n'est pas vraiment le cas. Les personnages sont très (trop?) blancs et l'ambiance générale est froide, renfermée, sans âme, tout cela participe au scénario et renforce ce huis-clos stressant, oppressant et ... froid, pardon je devrais dire d'une objectivité scientifique. On progresse lentement dans ce protocole, trop lentement à mon goût et j'ai l'impression de tourner en rond malgré quelques éléments qui annoncent des changements importants. On est arrivé à la moitié de la série (4 tomes en tout) et la suite est prévue pour dans 6 mois.
Des individus que rien ne relie sont enlevés pour être ensuite séquestrés. Ils vont servir de cobayes pour des expériences psychologiques.
On ne sait rien du but recherché en dehors du fait que cela paraît fondamental et que le tout est fait au profit d'une mystérieuse organisation secrète internationale peu scrupuleuse.
Pas très original me direz-vous. Mais l'intérêt provient du traitement de l'affaire. Tout d'abord, les cobayes qui ignorent complètement pourquoi ils sont là, n'ont à priori aucun aspect particulier justifiant leur enlèvement. Ensuite, même s'ils bénéficient évidemment de plus de liberté, les scientifiques et les gardiens sont également confinés dans un lieu clos et doivent fonctionner avec des règles très précises, au point où l'on finit par se demander si les personnes enlevées sont les seuls cobayes.
La tension est savamment distillée dans ce huis-clos qui finit sur un joli cliffhanger.
Le dessin m'a, dans un premier temps, relativement dérouté au point d'hésiter à acheter l'album pendant plusieurs semaines. Il est d'un style très photographique et assez figé. Dans les premières pages, on a parfois l'impression que les personnages sont rajoutés sur le décor (comme pour les décalcomanies). Mais cet effet s'estompe dès que l'on rentre dans le huis-clos où le trait s'avère alors plutôt efficace, en particulier au niveau des visages.
Ce premier tome est solide, intrigant, le suspens entier, la suite méritera d'être découverte.
Belle entrée en matière pour cette histoire qui vous tient en haleine de bout en bout.
11 personnes sans aucun rapport apparent entre elles sont enfermées dans une sorte de prison et subissent interrogatoire sur interrogatoire dans le but de déterminer leur profil psychologique.
L'ambiance de ce huit clos est tout à la fois pesante et passionnante.
L'ensemble est très bien illustré.
Vivement le tome 2.
8/10.