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Avis pour l’ensemble de la série :
Je renâclais à lire Gil Jourdan. Ça semblait trop mythique, trop Intouchable, et surtout trop éloigné de mes goûts.
Je pensais que ça allait avoir un goût de vieillot en bouche.
Je me trompais.
Pour faire court : ça a non seulement gardé son charme d’antan, mais c’est intemporel.
L’humour, les personnages, les ambiances et la plupart des scénarios sont très soignés.
Cet album en particulier (la voiture immergée) vaut bien ses 5 étoiles. C’est un chef d’œuvre, un bijou.
Les dessins sont agréables à voir, y compris ceux de Gos, et on se plonge volontiers dans les décors et clins d’œils disséminés un peu partout. Un peu comme Franquin, en somme.
Les meilleurs albums, pour moi, sont dans les 10 premiers et surtout ceux situés en France, à l’exception du Chinois à 2 roues : passé cet album, la série passe de série exceptionnelle à série plaisante, et c’est dommage.
Ce qui faisait le charme et la magie des débuts s’est estompé, tout en restant fort correct.
Je prendrais plaisir à en relire plusieurs dans quelques années, et je ne peux pas dire ça de tous les albums parus à cette époque.
Introduction d'un anti-vilain : Aldo, qui est bien marrant. Le sketch du changement de voiture est bien cocasse. L'ensemble des personnages est bien caractérisé. Gil Jourdan cultive vraiment ce côté cassant qu'il peut avoir ses accolytes, que ce soit Libellule ou Crouton, quitte parfois à être agaçant (case 3, page 210). Au-moins, ça le singularise par rapport à d'autres héros du même type (Tintin, Ric Hochet etc...). Ah, quel beau moment de contempler le look de nos prédécesseurs en France où la moustache était quasi de rigueur pour les hommes ;-)))
Une belle aventure, avec en prime une référence à la terre et à ses ressources, ce qui colle parfaitement à l'actualité de nos jours...
Dans le prolongement de "Surboum pour 4 Roues", on retrouve une ambiance gothique et nocturne, lorsque Gil explore le village de Labarre-Hilaire et l'ancienne abbaye. Nos auteurs favoris de BD (comme Tibet, Duchateau et ici Maurice Tillieux) savent vraiment y faire. De très belles cases (10 page 135 + page 136 + la moitié basse de la page 143). Les couleurs sont justes et franches comme on les aime. J'ai aussi beaucoup aimé l'effet brouillard, très bien rendu par Tillieux alors que c'est souvent un piège pour les dessinateurs.
Le suspense est bien amené et on assiste une fois encore à la savoureuse détermination de l'inspecteur Crouton. J'ai trouvé hilarant la scène où Libellule voit apparaître la figure de son meilleur "ennemi" à la fenêtre de l'adjoint au maire, ainsi que sa dernière vanne ! Une très bonne aventure.
Dans le prolongement de "Surboum pour 4 Roues", on retrouve une ambiance gothique et nocturne, lorsque Gil explore le village de Labarre-Hilaire
Après ma déception de l'aventure "L'Enfer de Xique-Xique", j'ai de nouveau vibré avec GIL JOURDAN, grâce à cette aventure ! L'idée de deux histoires à priori sans rapport entre elles est judicieusement développée. L'intrigue et ses combines sont inventives et comme toujours servies avec une bonne dose d'humour (même si Libellule peut des fois être agaçant). Maurice Tillieux explore bien le thème de la vieille demeure dans la campagne profonde et son lot de mystères, un peu comme Tibet et Duchateau avec RIC HOCHET dans "Les Spectres de la Nuit". Queue-de-Cerise est très mignonne avec son bandana dans les cheveux et l'inspecteur Crouton se montre à son meilleur, une nouvelle fois après son intervention dans "L'Enfer de Xique-Xique". Chapeau, M. Tillieux !
BD qui serait censurée de nos jours !!!
Perso je ne me lasse pas d’un Tillieux à son meilleur.
Un humour délirant sur un rythme endiablé … indispensable.
Lu, relu, re relu !!!
Un pur bonheur d’humour déjanté, un scénario solide, subtil, et imaginatif.
Même si j’admets volontiers que ce style d’une autre époque peut rebuter certains … perso, j’aime beaucoup.
Un peu en dessous des albums précédents (qui sont d'un niveau très élevé !!) cependant le comique de situation est génial et l'histoire tient tout à fait la route. Ce qu'on aime dans Gil jourdan ce sont les décors et malheureusement les moments dans la maison d'Aldo et Skip sur fond rose sont certes très drôles, mais monotone en terme d'ambiance. Je trouve aussi dommage qu'à aucun moment on ne voit les fameuses trois taches (de la même manière que dans l'album suivant; le gant à trois doigts ou le titre nous donne envie de voir l'objet en question)
Excepté ces petites critiques l'album est bon, et dans la lignée de Surboum et des moines rouges !!
Avec cet album on passe dans une autre dimension. La patte Tillieux est imprimée (décors, découpages, dialogues, humour) et ceux pour quelques albums encore.
Le bleu de la HK 500 et de la veste de Jourdan dans l'EO est en effet exceptionnel.
Bien loin des premiers épisodes de la série, on sent que Tillieux entre dans une époque ou il n'a plus le temps de peaufiner ces scénarios (les albums redeviendront bien meilleurs lorsqu'il laissera le dessin à Gos). On est très très loin de ce qui fait la série Gil Jourdan. Album à oublier. Pour le prestige de la série cet album aurait d'ailleurs dû rester au stade des simples historiettes pour le journal de Spirou.
Il faut connaître le contexte de la création de cette histoire. Tillieux fournissait le scénario par brides à Gos et il est décédé en cours de réalisation. Gos ne connaissait pas la fin de l'histoire (qui était prévue pour 44 pages). Il a dû improviser une fin rapide (demande des filles de Tillieux? difficulté de Gos de terminer sans son collègue?) et c'est pourquoi, l'histoire est tronquée et semble se finir un peu en queue de poisson. Pour le reste, il faut apprécier l'histoire malgré tout. Et les histoires courtes sont très bien faites et intéressantes.
Bon scénario - avec une Queue-de-Cerise en pleine forme, et avec une anomalie scénaristique de Tillieux (fatigué ?) : (p10) Palankine annonce qu'il fait une réception en l'honneur d'un tableau de Rubens qu'il vient d'acheter… Et ne parle plus ensuite que d'un Rembrandt (p23) dans le journal - et pendant la réception ( p28 et p34 et 35.
Dommage que l'on ne puisse pas mettre une 3.5/5 car cette BD les vaut largement.
Les personnages sont drôles, certes le scénario est simple mais ce n'est pas ce que l'on attend de cet album.
J'ai passé un bon moment en le lisant.
Recommandable.
Ce n'est pas si mal .... mais reste objectivement très loin de l'original. Mérite néanmoins, en tant que curiosité, d'être dans la bibliothèque des inconditionnels de Gil Jourdan (dont je suis)
Anecdote: Spirou original de 1966. Planche23b Libellule dit à Crouton "vous savez ce que vous fumez?des cigarettes à l'opium" "Réédition:"des cigarettes chinoises.C'est fait avec de la paille de riz".. Planche25b ".....autre chose en sautant,opiomane!" Opiomane est supprimé dans la réédition. P'tit coup de censure...!
Un petit trésor ! Une très bonne ambiance, une superbe mise en scène, de très belle couleurs. Bref un très bon GIL Jourdan.
Tillieux était un maître des ambiances. Clairs-obscurs nocturnes, à la limite de l’expressionnisme, atmosphère bretonne froide et humide, chaleur des intérieurs... Il y a tout son art dans cet album exceptionnel. Mon préféré avec les Cargos du Crépuscules et Surboum pour 4 Roues.
Ce dernier album de GIL JOURDAN est plutôt convaincant. L'histoire intitulée "Entre deux eaux" est très bien, avec un scénario efficace et très bien mis en scène. Une affaire louche, un mystère initial, un peu de suspense et d'action, GIL JOURDAN en péril … bref ça tient la route.
Les autres histoires proposées sont plus banales et servent à meubler l'album.
Petite aventure de GIL JOURDAN assez quelconque. L'album vaut pour les nombreuses scènes de pagaille automobile (accident sur l'autoroute, sortie de route de Crouton avec sa caravane, camping mis sens dessus-dessous par les malfrats s'échappant en auto attelée à la caravane …), son humour assez drôle et ses dessins toujours au top.
Rien d'exceptionnel toutefois.
GIL JOURDAN en mode "science-fiction". C'est assez surprenant, mais j'ai finalement trouvé que cela passait plutôt bien.
Le scénario, bien que fortement capillotracté, est distrayant et la lecture de cet album s'avère au final plaisante. Les décors (bunker réaménagé, falaises normandes surplombant la mer, environs campagnards …) créent un cadre d'aventure fort sympathique et si finalement cette aventure n'a rien de transcendant, on ne s'ennuie pas à la lecture de ce nouvel épisode.
Désormais Tilleux ne s'occupe plus que du scénario et il laisse le dessin à Gos.
Cet album "de reprise" est une vraie réussite. Une bonne histoire policière, certes avec des airs de déjà vu, mais très bien agencée, avec de nombreuses scènes d'action efficaces (la poursuite en voitures sur les toits de Paris vaut son pesant d'or), un suspense bien dosé, un cadre d'action varié et sympa - entre les calanques de Marseille, la Camargue et Paris - et cerise sur le gâteau, un humour omniprésent et très efficace, qui n'alourdit nullement le récit.
En bref, l'ambiance y est et on passe un très bon moment de lecture.
Encore un album bien décevant. Deux histoires courtes sont ici proposées :
- la première, intitulée "Pâtée explosive", part sur de bonnes bases mais se révèle vite quelconque. Trop courte, pas assez travaillée et qui plus est assez tirée par les cheveux.
- la seconde, "La guerre en caleçon", est vraiment loufoque et de plus, l'ambiance de ce récit très guerrier n'est pas vraiment dans l'esprit de la série, GIL JOURDAN étant une série policière avant tout.
Ces trois aventures de GIL JOURDAN sont assez pathétiques, surtout en comparaison des albums précédents. Des histoires d'une extrême fadeur, des dessins assez pauvres … hélas la série entame son lent déclin. Dommage, d'autant que la couverture très réussie pouvait laisser espérer mieux.
Le dernier grand album de la série. L'atmosphère est un régal et la tension est bien palpable, tant GIL JOURDAN, Libellule et Crouton semblent ne jamais pouvoir se dépêtrer des situations périlleuses dans lesquelles ils se sont embarqués. Un album marqué par des conditions météorologiques dantesques (il pleut sans discontinuer de la première à la dernière page) qui rendent l'ambiance particulièrement pesante.
De l'action, du danger, des paysages superbes, des scènes spectaculaires et un dessin parfaitement maîtrisé; bref, un excellent épisode.
C'est à partir de cet album que le style graphique et le ton général de la série deviennent plus humoristiques. Cet épisode est un cas d'école : GIL JOURDAN sa vautre dans la guignolerie, avec des personnages certes rigolos (les méchants sont particulièrement stupides et amusants), mais perd hélas en crédibilité. Bien que le scénario soit très rythmé et l'action échevelée, l'ambiance de ce neuvième tome est beaucoup moins lourde et le style polar moins affirmé. Ajoutez à cela plusieurs défauts majeurs (facilités du scénario (apparition comme un cheveu sur la soupe de Libellule et Crouton), fin trop précipitée ...), et nous voila dorénavant simplement dans de la BD d'aventure humoristique certes divertissante mais bien loin des premiers tomes de la série - sans aucun doute les plus intéressants.
Le seul point positif à cet album reste pour moi les nombreuses cascades et poursuites en voiture très bien maîtrisées et qui ajoutent un peu de piment à cet épisode.
Un épisode correct, mais en-deça de la plupart des précédents albums. L'humour prend nettement le dessus sur l'enquête (au demeurant plaisante). Quelques scènes hilarantes (le coup du bandit piégeant sa propre voiture ou l'explosion du camion de propane) malgré une ambiance moins typée "polar" que d'habitude. Est-ce parce qu'il y a trop d'humour ? Ou est-ce à cause de l'absence de décors glauques comme dans certains albums précédents ? Sans doute un peu des deux.
Encore un bon épisode. GIL JOURDAN mène une enquête à priori simple dans un petit patelin perdu du fin fond de la Bretagne, mais tout va très vite se corser.
Encore une fois l'ambiance est magistrale; on se souviendra longtemps de l'exploration des ruines par Gil en plein brouillard, avec cette inquiétante silhouette du Moine Rouge derrière lui ...
Tout simplement l'un des meilleurs de la série. Un scénario hyper bien pensé, avec plusieurs intrigues qui finissent par s'imbriquer entre elles (l'affaire des camionnettes volées et celle du chien noir) et un dessin parfaitement maîtrisé. Et que dire de l'ambiance qui se dégage de cet album ? Une ambiance lourde pleine de mystère façon LE CHIEN DES BASKERVILLE de Conan Doyle, nos héros pris dans la tempête en pleine Lozère, le charme des provinçiales … que du bon !
Personnellement j'ai trouvé cet album très décevant. Il n'y a pas d'enquête à proprement parler, le scénario est forcé et certaines scènes sont très peu crédibles (comme par exemple l'apparition inopinée de Crouton pour sauver nos héros). Et de plus l'ambiance exotique n'est pas spécialement prenante, à l'inverse des atmosphères plus glauques ou lugubres émanant de décors plus "traditionnels", type quartiers populaires parisiens ou petits bistrots de province. Heureusement le dessin est très plaisant.
Encore un excellent épisode de GIL JOURDAN. Le scénario est très solide, avec une intrigue captivante et un suspense haletant; le tout mis en images de superbe manière (les différents angles de vue proposés par Tilleux sont un pur régal). Et puis l'ambiance est une nouvelle fois géniale, entre les différentes scènes nocturnes dans les ports, l'évasion de Gil dans les égouts ou le charme des petits troquets du Havre.
La série monte encore en régime avec cet opus de haute volée. Un scénario particulièrement bien pensé, des dessins en nette amélioration et surtout une ambiance à couper le souffle : les scènes nocturnes dans la tempête bretonne, l'exploration des ruines du château, les déambulations de nos héros dans les quartiers populaires glauques de Londres ou de Paris, la voiture prise au piège par la marée ... tout cela est assez saisissant.
Assurément l'un des albums-phares de la série.
Suite directe du premier tome avec lequel il forme un diptyque, cet opus s'avère nettement meilleur. Si le dessin est de qualité égale, l'humour est plus percutant (les scènes où Libellule doit se faire passer pour le peintre grec sont vraiment drôles) et le scénario plus abouti, avec un suspense mieux dosé. Un album d'un très bon niveau.
Un premier tome imparfait mais néanmoins satisfaisant. L'histoire, sans être transcendante, se laisse lire agréablement. Le dessin classique, typé "ligne claire", a son charme. Il y a de l'action, un humour plutôt léger et on ne s'ennuie pas un instant en lisant cette première aventure.
Toutefois on sent que tout ça est encore perfectible, notamment le personnage de GIL JOURDAN qui n'est pas spécialement attachant ici : trop sec de caractère, assez cassant, voire même hautain.
Bref, ça se lit mais il n'y a encore rien d'exceptionnel. La suite sera nettement meilleure.
un mot : Indispensable
cette Bd est un vrai court de BD a elle toute seule. J'ai lu tout Tillieux (lol): Comme beaucoup d'avis, c'est le le meilleur
Un autre album indispensable de Gil Jourdan. Une aventure bien montée pleine de gags et d’humour. Il faut toute la finesse de Tillieux pour nous faire rire autant avec ce gros lourdaud de Libellule. Très réussit !
Cette bande dessinée bourrée d’humour est une de mes favorites. L’histoire est dynamique, les dialogues et le scénario fins et efficaces.
Un indispensable !
Chouette petite histoire sans prétention qui relaxe.
On fera dans cet album la rencontre des différents protagonistes importants de la série : le très marrant Libellule comparse de Gil Jourdan, l'inspecteur Crouton tout aussi décalé et Queue-de-cerise, l'amie de Gil.
Celui-ci dans cet album, désire se faire une renommée (et oui, faut un début à tout) en partant sur les traces d'un trafiquant de drogue (la popaïne) Italien, dans le but de mettre un terme à ces agissements sur le sol français. Pas mal de calembours, on ne s'ennuie pas, c'est du classique à découvrir bien évidemment.
A mon avis un des meilleurs Gil Jourdan et de la BD tout court ...
Tillieux n'avait pas son pareil dans le genre humour décalé ...
L'intérêt de la série ne réside pas dans les scénarii, mais plutôt dans le pouvoir d'évocation des décors de Tillieux et dans sa capacité à restituer les ambiances "polardiennes" des années 50. En contrepoint, les interventions du duo comique Libellule-Crouton désamorcent la tension dramatique du moment.
"Le chinois à deux roues" n'échappe pas à cette règle ; dès la première case de l'album, Tillieux nous plonge dans l'action, il lui suffit ensuite de deux pages pour poser les fondements de l'histoire en flashback avant de nous renvoyer aux dures réalités de l'excursion routière en terrain montagneux avec "Le salaire de la peur" et "100.000 dollars au soleil" en sous texte.
Curieusement, alors que notre trio n'en est pas à sa première (en)quête, Tillieux envoie ses héros affronter une Chine mystérieuse et hostile en costume-cravate, on a déjà vu plus pratique comme tenue de baroud, faut-il voir en cette singularité un indicateur de la confiance du trio en la brièveté de la mission. Ou alors une volonté de l'auteur d'identifier précisément ses personnages comme étant étrangers au décor ambiant ?
Je ne vous raconte pas l'histoire, celle-ci s'avère prenante de bout en bout et on se retrouve à la dernière case en regrettant d'être déjà à la fin.
Cela ressemble à une boisson connue, cela en a la saveur....Mais pas la classe d'un Tillieux.
J'ai aimé l'humour, le côté traditionnel de la chose sans pour autant dire que c'est un chef d'oeuvre.
Tillieux aimait les voitures, c'est certain et il leur rendait bien dans le graphisme des véhicules dessinés. On reste là aussi sur sa faim.
A lire tout de même pour les nostalgiques de cette époquedes brochés .
Pour ceux qui ont une EO : la couleur bleue de la HK 500 dans la tempête...Je craque complètement. L'impression est telle que cette voiture perce le papier.
Ma remarque est peut être un peu sotte... Mais franchement, quand pourrons nous retrouver ce type d'impression ???
C'est à travers cet album que j'ai découvert Gil Jourdan et bien sûr Maurice Tillieux. Seul album où le surnaturel apparaît un peu ( voir les travaux du docteur Join) et absolument conquis par l'ambiance d'après guerre, l'humour caustique et le scénario fouillé (Samson Loucq l'avocat marron est très crédible), je ne cesse depuis de relire les albums 1 à 10.
Les suivants ne sont que des "redites" peu réussis voire même bâclés. N'importe. Maurice Tillieux restera un des maîtres du polar de la BD classique.
Les titres choisis sont tous délicieux, le dessin est du registre humoristique mais très lisible et plus recherché qu'on ne le croit (décors surtout).
Il était temps qu'on en finisse !
Cet album est un rebut alors qu'on aurait aimé un rébus. Nous avons droit à quelques courtes histoires complètes et à une aventure assez tronquée (28 planches) qui a aussi et surtout le défaut d'être quelconque.
Pour sa sortie définitive Gil Jourdan méritait mieux.
On revient sur une aventure policière classique.
Le précédent album était tellement désastreux que celui-ci apparaît comme une oasis dans le désert.
Ce n'est pourtant qu'une honnête bande, bien troussée mais finalement assez commune.
Une question : que peut bien signifier le 33 tours pour la jeune génération ?
La marque de la science-fiction va à Gil Jourdan comme un tablier à une vache.
La qualité du dessin de Gos est bien réelle. Il a su, tout comme dans l'album précédent bien sûr, se glisser dans les personnages et par son habileté à leur donner vie, même si ce n'est pas non plus exactement du Tillieux.
En revanche, c'est ce même Tillieux qui trahit sa création en proposant un scénario insipide, vite torché.
Cela se sent, pire cela se voit !
Gos aux crayons et Tillieux à la machine à écrire nous offre une gentille aventure, bien plaisante, de celle qu'on a lue et relue.
On est évidemment à des années lumières des chefs d'oeuvre de Tillieux mais réconfortés par cette bande pleine d'entrain même si l'on doit faire le deuil du mystère, marque initiale de la série au profit du seul suspense.
Nouvelle déception que ces deux histoires.
"Patée explosive" est une enquête un peu top courte et pas suffisamment travaillée à mon goût. On y sent encore par instants fugaces le génie de Tillieux mais c'est bel et bien un chant du cygne.
Quant à "La Guerre en Caleçon", je n'y ai vu qu'un intérêt très limité, et c'est un euphémisme !
"Chaud et froid" et "le Grand souffle" sont deux aventures qui sont originellement parues dans Spirou avant "Le Chinois à deux roues" (en 1967 et 1968).
Avant de lancer son Gil Jourdan, on sait que Tillieux avait créé une flopée d'aventures dont notamment celles de Félix qui pour beaucoup préfigurent Gil Jourdan.
Il est vrai que l'essentiel des trames est présent dans Félix mais j'estime que la psychologie des personnages est davantage fouillée dans Gil Jourdan. Dans la même mesure les aventures sont mieux décortiquées dans Gil Jourdan, meiux amenées aussi, pour la bonne raison qu'elles sont plus longues.
Rien de tout cela ici. Tillieux a dû puiser dans vivier par manque de temps ou d'envie (?). Le résultat n'est pas exceptionnel. Il ne le sera d'ailleurs jamais plus.
Dernier chef d'oeuvre de la série.
Nous sommes en Chine, ce qui dans les années 60 est assez gonflé. Pourtant cette Chine est assez peu réaliste. Nous sommes d'abord dans le Si-Kiang, région inexistante. A moins qu'il ne s'agisse du Sin-Kiang, auquel cas les paysages dessinés ne correspondent pas vraiment (et même pas du tout !) à la région, pas plus d'ailleurs que les conditions climatiques.
Dans la même mesure, nous ne sommes pas dans la Chine de Mao, mais dans une Chine intemporelle, celle des seigneurs de la guerre et des brigands.
Pourquoi Tillieux n'a-t-il pas choisi de créer un état fictif comme autrefois le Macassara et la principauté du Gomen dans le dernier album ("Le gant à 3 doigts") ? Mystère.
En tout cas, il est assez significatif de voir que l'album s'achève alors que notre fine équipe est dans un avion haut dans le ciel. L'atterissage est pour bientôt.
On revient de nouveau vers l'aventure.
D'ailleurs les enquêtes à l'atmosphère lourde et typée auxquelles nous avions eu droit jusqu'à présent sont malheureusement terminées.
Juste avant cette aventure, Tillieux a fait paraître dans Spirou un courte histoire à suivre, "La Guerre en Caleçon", qui sera plus tard reprise en album.
En fait on peut véritablement dater l'inflexion du style de Gil Jourdan à compter de cette époque là, même si la publication du "Gant à 3 doigts" (1966) et du "Chinois à 2 roues" (1967) vont laisser penser que Gil Jourdan est toujours au top.
Pourtant jamais la roche tarpéienne n'a été si proche du Capitole !