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Un autre album époustouflant de génie. Non, mais quels délectables dialogues sur le rien... C'est tellement brillant. Quand on se demande si Mathieu pourra encore nous surprendre, eh bien... oui!
C'est sûr que "l'absence d'histoire" fait l'histoire, mais, euh, difficile de trop en dire sans tout gâcher. L'album tombe vraiment plus dans le métaphysique et perd un peu l'essence du monde de Julius Corentin. On a plus l'impression de lire une autre des BD de Mathieu qui ne fait pas partie de l'univers de Julius Corentin. Ultimement, je trouve ça dommage, mais l'album est si bien pensé qu'on peut lui pardonner cet aspect.
- Regardez le RIEN : que nous nous dit-il? "Le champ est libre, tout est à inventer!"
- En clair : À nous la liberté de faire, d'agir libres, et tant pis si c'est une illusion!
- Ou tant mieux! Après être revenu de tout, il est bon de repartir de rien.
- Ça sent l'entourloupe existentialiste...
Probablement le meilleur album de la série à ce jour. Le concept est poussé tellement loin que c'est incroyable. Certes, les jeux de mots sur les lignes/points de fuite font parfois rouler des yeux, mais il y a tant de bonnes idées dans ce tome. Comme les pages brouillon, par exemple. Ou les personnages en deux dimensions plats comme des feuilles de papier. Je ne gâcherai pas la fin (même si ce site lui-même le fait dans les info édition), mais waouh. L'effet est ahurissant. Un chef d'œuvre du genre absurde, tout simplement.
Un concept plus qu'autre chose, l'histoire ne tient... qu'à un reflet. Encore une bonne idée de Mathieu, mais qui n'est ultimement qu'une idée. Ça manque de développement, dans un sens. Reste que l'album est amusant à lire, et que les dialogues sont particulièrement bien pensés!
Meilleur que le premier? Difficile à dire. Mais assurément, un autre tour de force.
Le concept des taxis est original. Celui d'analyse des rêves aussi. Mais le clou, c'est le rêve dans le rêve. Retrouver le bon rêve. Et se revoir en train de faire la même chose, condamné à revivre la même existence en boucle...
Seul hic? Ça se lit beaucoup trop vite!
EDIT : En fait, on remarque que ce n'est pas une vraie boucle. Le Julius qui recontre son homologue couché sur la table ne connaît pas de conclusion. Il y a comme une faille logique...
Ce deuxième tome de Julius Corentin est légèrement moins "surprenant" que le premier. Mathieu ne joue pas tant avec l'objet-livre qu'il ne s'amuse à faire valser le monde de Julius lui-même. Et certaines de ses idées sont excellentes, même si le récit semble plus opaque que le premier.
Pourquoi cherche-t-on à piéger Julius dans son logement? Qu'importe! On développe un peu plus l'univers de notre héros, et la traversée du désert jusqu'à l'arrivée à la gare est superbement bien pensée et laisse place à la réflexion. La fin, elle aussi, nous réserve son lot de surprises, même si on peut se demander le comment du pourquoi. Pour moi, seule la révélation de la Qu... (le mot en lui-même) s'avère quelque peu décevante.
Même si cet album n'est pas le meilleur de la série, il n'en reste pas moins fascinant à lire et à découvrir. J'aime!
La première fois que j'ai lu Julius Corentin Acquefacques, je suis tombé à la renverse. J'avais trouvé les albums si innovants, si originaux, si bien écrits et si intelligents que je savais que j'allais les ajouter à ma collection personnelle. Maintenant que je les ai et que je les relis, j'écris un avis pour chacun.
Il y a, on pourrait dire, deux niveaux aux histoires de Julius Corentin. Le niveau premier, qui est l'univers de notre personnage principal (le ministère de l'humour, la crise du logement, etc.) et le niveau second, qui est le côté plus méta, plus philosophique, qui extirpe notre héros de son monde. Cet habile mélange des deux mondes donne lieu a de véritables histoires truculentes.
Malheureusement, dans les derniers tomes, le niveau premier va s'effacer de plus en plus pour laisser presque toute la place au niveau second. De fait, les derniers Julius Corentin ressemblent beaucoup plus aux autres BDs de Marc-Antoine Mathieu. N'empêche, tous les albums sont excellents.
Difficile de parler des scénarios sans gâcher les surprises, alors je ne m'étendrai pas. Mais ce premier tome est superbe, avec ses pages prophétiques et sa fameuse anti-case. Quelle chute à la fin également. J'aime aussi beaucoup le concept d'espace dans le monde de Julius, en particulier la scène de l'ascenseur.
Mathieu signe ici une série incontournable remplie de chefs-d’œuvre, et nous ne sommes qu'au début! Ou à la fin? Qui sait?
Ce tome 4 porte le titre "L'épaisseur du miroir" sur la tranche de l'album. S'agit-il du titre réel choisi par l'auteur ? D'un sous-titre ?
J'aime bien même si c'est vraiment absurde. Comme le dit si bien Megalito34, on a l'impression de lire un rêve. Même si ce n'est pas mon style, j'ai passé un bon moment. Je trouve qu'il y a de bonnes choses malgré qu'il soit moins drôle que le premier.
Généralement, je ne me marre pas trop en lisant une BD, ici il y a une scène où je ne pouvais plus m’arrêter. J’ai beaucoup aimé, c’est vraiment absurde mais j’ai passé un très bon moment. 5/5
Septième tome de la série-phare de Marc-Antoine Mathieu. Ce type est un grand malaaaade !!!!! Encore une fois, l'artiste repousse les limites et les contraintes de la bande dessinée avec un album bourré d'inventions, une mise en page alambiquée en 3D et plein de trouvailles graphiques géniales. Le scénario mêle comme à son habitude absurde, logique mathématique et humour.
Peut-être l'album le plus fou de la série (et pourtant la concurrence est rude !).
Les concepts de point de fuite, 3e dimension, création d'histoires sont très bien exploités. Il y a encore de très belles cases, très inventives, mais je suis un peu moins enthousiaste que je ne l'ai été pour "L'origine" et "Le Processus".
Encore une idée intéressante, dans le monde toujours aussi absurde et particulier de M. Acquefacques.
Il est moins indispensable que "L'origine" et "Le processus", mais reste une expérience de lecture passionnante pour ceux qui aiment la série.
Excellent album, qui fourmille encore d'idées, même s'il est probablement moins inventif que le tout premier de la série "l'origine", dont il reprend quelques concepts.
Il mérite toutefois largement la lecture, en surprenant dès les premières pages jusqu'aux dernières.
L'histoire est intéressante, pour peu que l'on aime le côté absurde.
Les événements s’enchaînent, dans une ambiance particulière. Même s'il y a de bonnes idées, l'album n'est néanmoins pas à la hauteur des meilleurs de la série.
Génialissime ! L'album fourmille d'idées, très originales. Lire cet album est une expérience inouïe, qui donne le tournis, alors que l'histoire est finalement très courte. C'est une BD qui fait partie de l'histoire de la bande dessinées.
Et pour une fois, le mot "génie" n'est pas exagéré.
Je déteste éperdument l'absurde. Avec Julius Corentin Acquefacques fonctionnaire au Ministère de l'Humour, je suis plutôt bien servi ! Pourtant, j'ai aimé cet univers farfelu... On peut quelquefois dépasser le stade d'un genre qu'on n'apprécie pas. Pour cela, il faut que le résultat soit réellement à la hauteur.
Or, j'ai été un peu abasourdi par autant de virtuosité. Pour moi, cet absurde me parle et m'interroge sur le sens de la vie ou de la création. C'est surprenant à souhait. Voilà une bande dessinée les plus étonnantes et les plus créatives de ces dernières années. L'expérimentation dans le domaine de l'absurde peut faire naître un univers de philosophie. A méditer !
Encore un petit bijou de Marc Antoine Mathieu.
Des digressions jubilatoires sans fin...............
On est toujours sur le même '' absurde'' que les tomes précédents, mais on ne s'en lasse jamais.
Comment le cerveau de ce gars est il construit ? On se laisse emporter de page en page, à chaque fois conquis par les inventions graphiques. Delcourt doit pâlir à chaque fois qu'on lui présente un projet de MAM, tellement ça doit être compliqué de fabriquer un tel objet.
Quel talent !!!
Tout est dit (et révélé) dans les avis déjà postés ici...
Oser entrer dans le dédale hallucinant de Marc Antoine Mathieu c’est accéder à une autre dimension et vivre une nouvelle expérience.
Si on filmait les visages des lecteurs de son œuvre (une idée à creuser!) on verrait d’abord un sourire en coin, un éclat e rire, des yeux qui s’écarquillent, qui cherchent dans tous les sens, une bouche qui s’arrondit pour crier des « Oh le con! », « Génial! », « Naaan.... », etc. Je suis sûr que les fans de MAM se sont reconnus :-)
Un chef d’oeuvre et une expérience graphique et conceptuelle unique. Vraiment.
Tout est dit dans les autres avis ici postés... Le jeu constant de l’auteur avec son propre support, la BD, est simplement génial.
Et que dire du passage à la 3D? Ce fut pour moi un choc quand j’ai tourné la page 45...
On jubile...
OVNI de la BD :-)
Un album palindrome... parfaitement maîtrisé.
L’art du N&B très reconnaissable de M.A.M est exploité pour servir ce jeu de miroir, récit spéculaire, jusqu’au bout de sa logique. Et cela ne peut que ravir les lecteurs qui aiment les exercices de style et les jeux d’esprit avec l’auteur. (Si vous préférez une bonne intrigue bien logique avec des ressorts et un final qui s’expliquent, vous risquez l’AVC ;-)
Les dialogues pleins d’humour, le goût pour une logique de l’absurde, et des tonnes de trouvailles graphiques et verbales, achèvent de faire de cet album un véritable collector.
JUBILATOIRE!!
Encore une fois Marc Antoine Mathieu nous scotche et nous fait pousser de hauts cris (d’admiration).
Tout est captivant ici: une histoire en boucle avec ses paradoxes hallucinants, un monde-fourmilière sans place ni intimité où l’individu suit sa routine absurde, une mise en abyme de l’oeuvre-BD et de ses ressorts, l’altération physique du support papier qui piège le lecteur dans une expérience incroyable, un dessin d’une expressivité extraordinaire et fourmillant de détails et clins d’oeil auxquels vous n’êtes PAS préparés, et des dialogues affolants et plein d’humour...
Bref: un chef d’oeuvre et un collector.
Personnellement j’adore...
Encore un album qui nous entraîne dans une course poursuite onirique haletante derrière Julius Corentin Acquefacques, dans des rêves emboités où le personnage découvre ce qu’il est vraiment: un personnage de BD! Sur du papier, avec un auteur tout puissant... Il découvre aussi que tout son monde tourne autour de lui et dépend de ses actes, d’un scénario qu’il doit à tout prix respecter sans quoi...
Génial, lisez!
Au secours! Au génie!! ;-)
Si vous aimez être surpris, si vous aimez l’absurde et l’humour, cet album et toute la série sont pour vous!
Je me suis régalé d’être emmené aux antipodes des BD conventionnelles... Un peu à la manière de Fred dans les Philémon... Mais qui les lit encore?
Être piégé plus d’une fois et s’écrier « génial », repérer un détail croustillant et sourire de cette complicité avec l’auteur, tomber sur (on ne le dira pas!) et rester sans voix: c’est ce qui attend à chaque fois le lecteur qui entre dans le dédale de Marc Antoine Mathieu.
Marc-Antoine Matthieu s'amuse à nous pondre une histoire totalement absurde, qui parle de tout et de rien. Encore une fois l'auteur repousse les limites de la bande-dessinée avec ce sixième tome des aventures de JULIUS CORENTIN ACQUEFACQUES. Un tome qui ne met pratiquement en scène que des personnages secondaires et où absurdité et logique se confondent avec les lois mathématiques et les théories sur l'espace-temps, et où les dialogues sont plus recherchés et drolatiques que jamais.
Encore une fois la lecture est jubilatoire, et c'est d'autant plus fort que ce coup-ci on suit une histoire où il ne se passe pratiquement rien !
Après 3 ans d’attente, j’ai enfin pu mettre la main sur le dernier tome de la série « Julius Corentin Acquefacques » de l’extraterrestre Marc-Antoine Mathieu. Et bordel quelle claque ! Alors que je pensais qu’il ne pouvait pas aller plus loin que le fabuleux 5ème tome paru en 2004 (« La 2.333ème Dimension ») qu’il avait déjà mis 10 ans à élaborer, le bougre récidive en cette année 2013 et va même encore plus loin dans les expérimentations.
Très difficile de décrire ce tome pour ceux qui ne sont pas déjà familiers du style de Mathieu. À ceux-là je n’ai qu’une chose à dire : foncez lire le premier opus « L’Origine » pour saisir tout le génie de cet auteur. Dans ce dernier volume intitulé « Le Décalage », Acquefacques se retrouve en retard sur sa propre histoire et on assiste donc à l’errance des personnages qui sont censés y figurer.
Le récit débute ainsi à la page 7, sur la couverture même de l’ouvrage, et se termine sur la page 6 située, elle, en quatrième de couverture. On retrouve également les fameuses pages déchirées qui se superposent pour en former de nouvelles (et créer différents niveaux de dialogues) à l’instar des « anti-cases » du tome 1 cité plus haut. Les clins d’œil envers ce premier tome sont d’ailleurs nombreux. La plupart des personnages secondaires font leur grand retour (le voisin Hilarion bien évidemment, mais également les frères Dalenvert ou le professeur Ouffe).
Le texte est, de plus, extrêmement bien travaillé pour ce nouvel opus, avec notamment de nombreuses divagations philosophiques des personnages qui rappelleraient presque les sketchs de Raymond Devos tant les jeux de mots (et leur impact dans le récit) sont élaborés.
Sans en dire plus, le concept de la mise en abîme est encore une fois sublimé (Mathieu est certainement l’artiste qui manie le mieux ce procédé au monde, tout médium confondu, oui, oui) : cases dans les cases, pages dans les cases, cases hors des pages, etc, etc, etc. De la pure virtuosité scénaristique et graphique ! On comprend mieux les dizaines d’années d’attente entre chaque nouveau tome. Une fois de plus, Marc-Antoine Mathieu bouleverse les codes de la bande dessinée et repousse les concepts de temps et d’espace dans leurs ultimes retranchements. Le M.C. Escher de la BD, ni plus ni moins !
Marc-Antoine Matthieu est fou! Ce type est fou! Cette fois, c'est sûr. Aussi fou que pouvait l'être un Escher dans le domaine de la peinture. Sans cesse à jouer avec notre perspective et notre emprise sur le monde qui nous entoure, le modifiant sans cesse suivant le point de vue qu'on adopte. Je sais, ça sonne un peu Bernard Henry-Levy à entendre cela mais c'est un peu ce que Marc-Antoine Matthieu est : un quasi-philosophe en BD (meilleur que BHL).
Cet album mérite le statut de chef d'oeuvre. Il faut absolument le lire. L'histoire peut apparaître un peu absente mais c'est le but et donc... il y a une histoire. Cet album (et toute la série précédente) est un incontournable et un must de la BD. Nulle part ailleurs vous ne pourrez lire quelque chose de la sorte. Où pourriez-vous avoir le recul de ce qu'est un voyage dans le temps? Car c'est à cela que vous aurez à faire face dans cet opus : avoir la distance pour observer un voyage dans le temps en deux dimensions. Ni plus, ni moins. Marc-Antoine Mathieu est fou, il est donc un génie!
Comme d'habitude, ne feuilletez pas le livre de Marc-Antoine Matthieu avant de le lire. Laissez vous emporter par la découverte, laissez vous conduire de surprises en surprises. Avec cet album, vous pourrez vous rendre aisément compte que la couverture n'est pas là où elle devrait être. C'est bien simple car vous pourrez voir qu'au lieu de la couverture, vous avez devant les yeux la page 9, la première page intérieure étant la page 10 et ainsi de suite! Rien que ça. Cela donne une idée en quoi cet auteur est à part.
Si, à l'orée de cette explication, vous vous sentez attiré et voulez en savoir plus, acheter le ou empruntez-le mais ne le feuilletez pas. Les histoires de Julius Corentin Acquefacques sont toujours un défi permanent à la raison qui nous habite. La logique, la mathématique, les dimensions, ce qu'est un album, tout cela est remis en cause dans les Julius. Ami de l'impossible, de l'incohérence, du serpent qui se mord la queue, laissez vous sombrer. Quand je vous aurai dit que le nom du personnage principal (Acquefacques) est le palindrome d'un auteur célèbre et lorsque vous aurez découvert de quel auteur il s'agit, vous comprendrez dans quel type d'univers vous naviguerez à la lecture des album de Julius.
Mais attention, si les effets qui pourraient paraître gratuits sont présents, ils le sont, comme toujours, en totale concordance avec le récit.
Le dessin est réalisé en un pur noir et blanc brut, agréable à suivre et qui derrière ses aspects simplistes reste malgré tout détaillé et montre une grande maîtrise des perspectives et de la structure. Le dessin possède un aspect brut qui correspond très bien à l'univers déployé par l'auteur.
Il faut savoir que l'auteur doit être sans conteste le pire cauchemar vivant de tout imprimeur qui se respecte. En guise de maigre échantillon du pourquoi, quelques exemples : des cases manquantes dans un album (donc des trous, oui), des spirales qui collent d'une page à l'autre, des pages imprimées en 3D fournies avec leur lunette. La liste est encore longue et ce dernier album est loin d'être le plus avare en ... surprises.... folies... dingueries!
En tant que pur rafraîchissement mental, tous les Julius sont des incontournables du neuvième art qui défieront votre logique. Jetez-vous si vous voulez réfléchir et si vous n'attendez pas des sentiments, de l'humanisme ou de l'action mais de l'étonnement et de la folie mentale à laquelle vous participez. Vous êtes même plus acteur que lecteur dans ce dernier album (par quelle page commencer, la 9 ou la 1? sommes-nous en retard ou en avance dans le récit? Etc...)... De la folie à l'état pur... Et c'est bon!
Ce n'est pas le meilleur album de la série, mais il est tout de même excellent. Un scénario très cohérent dans l'absurde, de l'humour de situation très amusant, des trouvailles géniales (excellent l'idée de l'anti-case !), un dessin noir&blanc; très réussi ... bref cette série est géniale et cet album ne déroge pas à la règle.
Encore un album conceptuel et un récit quasi-philosophique qui se savoure sans modération, entre trouvailles graphiques géniales, idées ingénieuses et humour absurde. Une fois de plus JULIUS CORENTIN ACQUEFACQUES voyage entre le réel et l'imaginaire, ce qui permet à l'auteur de déployer toute sa fantaisie scénaristique et graphique. Un auteur qui se paie même le luxe d'offrir au lecteur un véritable cours de dessin au sein de cette histoire, faîte de ligne de fuite, de point de chute, le ligne d'horizon, de ligne claire, de deuxième et troisième dimension ... voire de la 2,333...EME DIMENSION ! Excellent !
Une histoire qui a la particularité géniale de pouvoir se lire en commençant par le début ou par la fin ! En effet Matthieu nous propose dans ce T4 des aventures de JULIUS CORENTIN ACQUEFACQUES deux histoires inversées, chacune étant la fin (ou le début, suivant dans quel sens on lit cet album ...) de l'autre. Et comme dans un jeu de miroir, les magnifiques grands à-plats de noirs et de blancs se retrouvent également inversés d'une histoire à l'autre !
Bref, encore un album déroutant d'une série qui décidemment ne ressemble à aucune autre connue. Exercice de style ou BD expérimentale, peu importe, Matthieu maîtrise avec brio son art et ses scénarios sont d'une logique implacable. A lire de toute urgence !
Dessin en noir&blanc; hypnotique, trame scénaristique où se mêle absurde, non-sens et logique implacable : bienvenue dans l'univers ultra-déroutant de JULIUS CORENTIN ACQUEFACQUES !
Comme à son habitude, MAM explore les possibilités offertes par la BD pour créer une histoire à nulle autre pareille. LE PROCESSUS propose en effet deux éléments totalement inédits (à ma connaissance) en bande-dessinée : une histoire sans fin qui se répète indéfiniment et l'introduction de la 3D dans un album de BD ! Le résultat est plus que bluffant et fait de cet album (et de cette série) un must indéfinissable à lire absolument, même si le dessin peut en déranger plus d'un (personnellement j'en suis fan).
Un diptyque en un tome ,y fallait le faire..... À la différence près que les deux histoire ont à peu près le même scénario... inversé! Car c'est en effet un livre à double sens dont les fins sont simultanées et au milieu de l’album...
Mais Mathieu s’en fout royalement. Il pose ses couilles sur la table et fait imploser les codes de la BD comme à un stand de chamboule-tout !!!!!!!!!!!!!!!!!
Cette bombe graphique et scénaristique mérite donc à juste titre 19,1/20 !!!!!!!!!!!!!!!!!
Une palpitante mise en abime dusant laquelle Marc-Antoine Mathieu fait valser les codes de la BD comme un château d'allumettes. Le noir et blanc impose une ambiance symétrique et linéaire quasiment similaire à celle des Cités obscures ,dont le dessin n’est pourtant pas très ressemblant...
Tout simplement un chef d’oeuvre du 9ème art qui remporte haut la main 19/20!!!!!
Entré avec scepticisme dans cette histoire qui tourne en rond, j'en suis finalement sorti content de ne pas m'être perdu et d'avoir apprécié la recherche de non-sens de l'auteur et son humour potache. Les dessins très fins et très précis sont expressifs et la transgression du cadre finalement très cadré. En plus j'ai appris qu'on pouvait faire du sable avec des mots même si je n'ai pas vérifié les calculs.
Bref un exercice virtuose réussi qui réconcilie le cartésien que je suis avec l'absurde bien construit.
AAAAAAAAAAAh ! enfin un nouvel album du plus décalé des absurdistes !
Bon, Mathieu n'était pas resté sans rien faire et son 3" reste un monument de travail sur le temps en bande dessinée.
Là, on retrouve J.C. Acquefacques dans une non-aventure tout à fait rocambolesque. Mathieu est, je pense, le seul auteur capable d'écrire 56 pages où il ne se passe rien, où il dit qu'il ne se passe rien, et où on ne s'embête pas.
La lecture sera ardue à qui n'a pas suivi les précédents épisodes. Il faut commencer progressivement pour adhérer au délire...
Bravo à l'éditeur d'accepter de suivre Mathieu dans sa folie. Je n'ai jamais lu de BD qui respecte aussi peu le côté formel de l'objet "livre". En tout cas, tout cela ne pourra jamais être traduit en BD numérique et c'est encore plus jubilatoire.
Laissez-vous donc tenter si vous n'avez pas peur de ne rien comprendre et d'aimer ça. Et relisez les tomes précédents pour une piqûre de rappel d'un vaccin antimorosité.
Un album noir et blanc ou l'impression de mouvement est présente de case en case et de page en page, Julius Corentin Acquefacques nous entraine dans une aventure au scénario déroutant ..... SUPERBE !!
Excellent ! Et encore, ce mot n'est pas assez fort pour décrire toute l'ingéniosité que Mathieu révèle dans ce premier tome de JCA.
Dès l'ouverture, il joue avec les codes de la BD, démontrant sa parfaite maîtrise graphique et scénaristique. Le noir et blanc qu'il affectionne tant se prête à merveille à l'histoire.
L'histoire en elle même est une belle mise en abîme de la BD dans la BD, teintée d'une philosophie absurde qui fait sourire.
Ce tome 1 est une leçon de BD pour tous, une pure merveille pleine de surprises.
Comme à son habitude, Marc-Antoine Mathieu déploit dans cet album son
imagination sans se fixer aucune limite. Les idées et les concepts fusent et
priment sur tout le reste. Les personnages ne sont là que pour porter
l'histoire, et l'histoire n'est là que pour porter les idées. Et quand on parle
d'idées, ce ne sont pas des moindres (un monde placé "entre la 2e et la 3e
dimension", l'absence de point de chute... et encore mille et une trouvailles
toutes plus géniales les unes que les autres).
La manière d'introduire et de conclure l'histoire est en elle-même géniale. Puis
on entre dans une intrigue très "Mathieusienne" : Julius Corentin Acquefacques
"rêve dans un rêve" de la perte d'un point de chute. La réalité s'en retrouve
alors modifiée, et notre héros-rêveur est débauché par le corps scientifique
pour partir "hors de la réalité" chercher un nouveau point de chute. On part
alors dans un petit régal de voyage où chaque page nous offre de nouvelles
surprises plus extraordinaires les unes que les autres, où chaque case, chaque
bulle, chaque dessin est une petite merveille d'invention, où Marc-Antoine
Mathieu s'amuse dès qu'il le peut à jouer avec son support.
Vient s'ajouter à cela un humour très bien sentit, arrivant toujours à point, fait
de jeux sur les mots et d'absurdités, une ligne claire des plus efficace et de
superbes applats de noir qui nous font rentrer entièrement dans le graphisme
de la BD, et toujours cette part non négligeable laissée à une réflexion
ouverte.
Ce cinquième (et ultime?) aventure de Julius Corentin Acquefacques est donc
un très bon album qui se lit sans peine et avec grand plaisir, faisant "glisser"
le lecteur le long de ses pages avec grande facilité, pour notre plus grand
bonheur.
Une BD (en noir&blanc) qui vaut vraiment le détour. L'atmosphere est très particulière mais au fil des pages, on se delecte des excentricités de l'auteur et de l'évolution de son curieux personnage.
Quelle déception !
Alors que j'avais adoré le premier, je n'ai rien compris à ce deuxième tome. Il démarre pas trop mal et puis après il se passe n'importe quoi, c'est tellement absurde qu'il me parait vraiment absurde d'en avoir fait une bd !!!
Le processus a réçu un alphart. Le héros se découvre un double qui lui dit de ne pas aller à une consultation à l'hopital. Refusant de le croire, Julius y va quand même et sera pris dans un engrenage infernal. Croyez-le ou non, mais cette histoire n'aura jamais de fin...
C'est sans doute le meilleur album de la série avec une extrêmment bien pensée, logique et déroutante. Encore une fois, l'auteur essaye d'introduire la 3D dans son histoire.
Un vrai must
Dans un monde totalement farfelu, J-C Acquefacques est employé au ministère de l'Humour.
Il y a des problèmes de surpopulation, du coup le moindre cm2 est très cher et dans les immeubles, tout est habitable, que ce soit les cages d'escalier ou celles d'ascenseur.
Et sous ses airs de Raymond Calbuth, J-C Acquefacques va vivre une aventure extraordinaire en apprenant que sa vie est déjà écrite dans une bande dessinée...
Ce premier tome des aventures de J-C Acquefacues est une TRES belle réussite en matière d'absurde, c'est un vrai régal, c'est particulièrement drôle et l'auteur réussi à être très cohérent malgré la difficulté de traiter certaines scènes.
Ce tome peut se lire indépendamment des autres, comme si c'était un One Shot.