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La lecture de cet album laisse perplexe. La note est même généreuse, avec 1 des 2* attribuée par nostalgie, parce que j'apprécie Valerian et Laureline, et de manière générale le travail des auteurs dans d'autres livres (Valerian, Alim le tanneur). Ceci étant, la qualité des BD passées des auteurs joue aussi contre eux, cet album représentant une grosse déception.
Tout d'abord, le dessin est assez décevant. Le style de la série originale est très bien approprié. Les personnages (visages, expressions, postures) sont toujours très expressifs et dynamiques. En revanche les décors sont très pauvres (ou inexistants sur de nombreuses cases) ce qui, combiné à la mise en scène aérée, donne une sensation de pages creuses. Par ailleurs, l'album souffre par sa couverture magnifique : les magnifiques couleurs et le vaisseau sont quasi absents de l'histoire même.
La critique peut sembler sévère sur le dessin, mais il est quand même ce qui relève la note.
Cet album fait visiblement partie d'une série, personnellement je n'avais pas souvenir des héros enfants mais agents galactiques sur terre, je pardonne donc le manque d'explications à ce sujet. Toujours est-il que leur rôle dans la mission n'est jamais clairement expliqué, et ils n'ont quasiment aucun impact sur l'histoire.
La trame principale, extrêmement simple, consiste en une négociation. Négociation entre 2 parties dont on a du mal à comprendre le poids respectif et les menaces qu'ils pourraient représenter pour la terre. Mais peu importe, puisqu'on n'assiste pas à ces négociations, aux dépens de la séance de surf d'un personnage secondaire et l'exploration d'une cave par les héros. La résolution du conflit final est particuliètement peu satisfaisante.
De manière général, l'enjeu est pauvre, et la multiplication des personnages intéressés par la mine n'apporte absolument rien à l'intrigue à part de la confusion. Les différents sujets évoqués ne sont pas du tout explorés (par exemple, l'industrie du cinéma).
Pour finir, on ne peut s'empêcher de se questionner sur le message de l'auteur quand les seuls personnages féminins en deshors de Laureline sont 2 caricatures hystériques qui maltraitent leurs assistants respectifs. De même devant la scène dans la cours du collège au début de l'histoire, et le dessin du personnage antogoniste ...
NB : comme le note une autre critique sur ce site, si l'album s'adresse à la jeunesse, il faut noter qu'un personnage (masculin) baisse sa culotte dans une scène qui peut déranger par son implication (implication qui n'est, bien sûr, jamais explorée)
Excellent et rafraichissant, un bon scenario avec une excellente dessinatrice et une belle mise en couleurs.
Bon... Que se passe-t-il ? On oublie de mettre une tension dans l'histoire?
Il n'y a aucun but, si ce n'est une négociation sans tenant ni aboutissant, j'ai eu du mal à me sentir concerné.
Étrange album.
D'un côté, il est la suite de la série-mère (souvenez-vous de la fin de "L'Ouvre-Temps"...), donc il n'est pas vraiment un "Vu par" stricto sensu (à l'instar de celui de Larcenet), sauf pour le changement de dessinateur ; de l'autre, il est parfaitement lisible par un néophyte, et il n'y a quasiment rien de ce qui a fait "Valérian" la bande dessinée que nous connaissons : in primis, la science fiction, qui est presque absente vu que l'histoire se déroule entièrement sur notre chère, vieille Terre, dans un patelin de l'ex Union Soviétique (ancien intérêt de M. Christin — voir le chef d'œuvre "Partie de chasse").
Le pitch laissait présager un album de mauvais goût, comme les derniers épisodes de la série historique, dont certains étaient vraiment débiles (voir "L’orphelin des astres", ou la trilogie finale...). Ce n'est pas le cas : heureusement, il est scénarisé et dessiné de manière correcte et équilibrée ; malheureusement, il est aussi ennuyeux et, en fin de compte, littéralement dispensable, vu qu'il ne se passe presque rien.
Dans une entretien publiée sur le site BD Zoom, M. Christin disait qu'il voulait faire une sorte d'album "jeunesse". Mission accomplie : il pourrait effectivement plaire à un public de jeunes. Mais les meilleurs albums "jeunesse" sont ceux qui offrent différents niveaux de lecture, comme les grands classiques de la BD franco-belge ("Spirou", "Philémon", les premiers "Valérian" eux-mêmes... vous les connaissez). Ici, je ne vois pas grands motifs d'intérêt pour un public plus averti (à part un gros membre viril en première plan dans la planche 17 — pas vraiment approprié, en effet, dans un album qui se veut "jeunesse"...) : la critique du monde du spectacle est très légère et l'histoire est d'une simplicité extrême.
Correct, sans plus.
En tant que fan de Valerian et, à condition de ne pas chercher à révolutionner l’univers créé par Christin et Mézières, c’est une excellente reprise. La modernisation est parfaite tant au niveau scénario que dessin. L’aficionado de la série d’origine y retrouvera tous les ingrédients de base: humour, personnages pittoresques déjà connus, scénario à implications spatio-temporelles où l’existence de la Terre est en jeu, une Laureline aussi craquante que l’originale et un Valerian parfois dépassé par les contingences matérielles.
Pour un one-shot « hommage », c’est parfait.
Je me suis beaucoup amusé en lisant cet album.
Ne connaissant que très légèrement les Valérian originaux, cela m'a donné que davantage envie de les découvrir.
L'histoire est amusante en même temps qu'elle est surprenante, pleine de rebondissements à chaque fois inattendus. En plus, les dessins de Lauffray sont superbes.
Que demander de plus d'une BD ? Je lui attribue donc un 5/5!
Valérian ne faisait pas partie de mes lectures ou héros préféré de bd. C’est ainsi et on pourrait le regretter mais au vu du flop récent monumental du film de Luc Besson au cinéma, on se dit qu’il ne fait pas l’unanimité comme Tintin ou Astérix, pas de regret par conséquence. J’ai rien loupé.
Bien sûr, la mode actuelle est de surfer sur la vague des bd d’antan et de reprendre en ajoutant une touche moderne sans rien trahir le travail accompli à l’origine. Entre Achille Talon, Spirou ou Michel Vaillant ou encore Bob Morane, voici Valérian et sa partenaire Laureline qui sont retouchés.
Sur le récit, j’ai trouvé que Valérian faisait du surplace en réparant une machine alors que l’aventure était plutôt réservée à la délicieuse Laureline. C’est un choix audacieux que de l’avoir laissé sur la touche d’autant qu’il se passe quand même des choses assez marrantes. Quelle revanche quand même alors que ce personnage secondaire aurait dû disparaitre après le premier épisode et qu’il a fallu une réaction des lecteurs du journal Pilote pour la sauver. C’est dire sur le sexisme qui régnait en maître sur la bd. Mais bon.
Il y a certes une touche d’humour et de modernité car on n’aurait jamais parlé des RTT du temps de Christin et Mézières. Le dessin colle bien à cet univers particulier où il y a tout de même de bonnes trouvailles. On passe un agréable moment de lecture et le peuple n’en veut pas plus (sauf qu’au cinéma, cela ne prend pas). Il y a également des thèmes d’actualité comme l’argent caché dans les paradis fiscaux qui font d’ailleurs la Une de tous les quotidiens de la planète à l’occasion des "Paradise Papers". Visionnaire comme œuvre !
Agréable à lire mais pas non plus la perle cosmique du siècle.
Un album qui s'oublie aussi vite qu'on l'a lu.
Ayant lu les 2 le même jour, autant le Jacolass est imprimé nettement dans mes souvenirs, autant celui ci … podzob, rien de rien si ce n'est la plastique de Laureline.
A relire donc pour imprimer la bande passante.
Fan de Valerian, j'étais curieux de découvrir la transformation pensée par Larcenet. J'avoue que c'est globalement assez réussi. Tous les personnages mythiques y sont. Bien sur tous un peu triturés et caricaturés. Il y a un fond jubilatoire à certains moments de la BD.
Par ailleurs le dessin est réussi on est à la fois dans le monde de Valérian et c'est aussi différent.
Bref on passe un agréable moment à lire cet album, mais il faut connaitre Valérian par ailleurs pour profiter de cet exercice.
(6/10: assez bien)
"Shingouzlooz Inc." est seulement le 2nd tome paru dans la série "Valérian par ..." depuis 2011. Cela me semble préfigurer de la difficulté qu'il y a à faire vivre, le temps d'un album, un univers créé par d'autres.
Faire trois pas de coté et tenter l'irrévérence, comme Larcenet? Ou essayer de se l'approprier, comme ce duo inédit Lauffray (dessinateur de "Long John Silver") et Lupano ("Les Vieux Fourneaux", pour citer le meilleur).
Autant l'écrire immédiatement, je n'ai pas été totalement convaincu par le scénario de ce tome. La trame me semble tissée comme un Nième scénario de film hollywoodien, c'est-à-dire une compilation de situations humoristiques un peu lourdaudes, le tout étant entrecoupé des éléments d'explications, qui semés comme de gros cailloux dans le récit, donneront une logique à la fin du récit, et une justification à l'existence de l'album.
Bref, cet album m'a paru manquer un peu de fraicheur, et de sensibilité personnelle.
le dessin est tres bon , l histoire se lit avec plaisir ; je sens que je vais pas tarder à relire cette bd !!
Wilfried Lupano et Mathieu Laufray reprennent l'univers de Valérian et Laureline pour un épisode délirant. Les dessins sont magnifiques et l’intrigue tordue à souhait.
Dans cet album, nous sommes dans le gros délire. Avec un Valérian un peu dépassé qui ne sait sur quel pied danser. Il voit les événements s’enchaîner et ne sait plus trop par où commencer. Les Shingouz sont tordants et donnent une bonne dose d’humour à l’histoire. Quant à Laureline, elle est sexy comme jamais et sa plastique est très convoitée. Dommage que cela ne soit qu’un "one shot" car Valérian et Laureline vus de cette façon… j’adore.
un vrai plaisir de retrouver Laureline et Valérian. Le dessin de Lauffray est très efficace et rend homage à l'original tout en gardant un caractère propre. Le scénario est plein humour, bien ficelé. En revanche, c'est un album pour initiés. Les lecteurs qui ne connaissent pas Valérian risquent être perdus car les références à la série sont nombreuses.
Du pur divertissement comme on l'aime. Aventure et humour rythment cet épisode, comme dans les albums de la série originelle. J'ai plutôt bien accroché au scénario concocté par Lupano. Le mélange science-fiction / préoccupations socio-politiques plus ou moins actuelles fonctionne vraiment bien, tout ça entre-mêlé de passages comiques bien sentis, d'ailleurs souvent provoqués par l'intervention des Shingouz, toujours aussi gaffeurs. J'émets en revanche beaucoup plus de réserves sur le dessin de Lauffray, que j'ai trouvé assez imprécis et tâtonnant, et qui ne m'a pas plu plus que ça.
Un album qui au final ne vaut pas celui de Larcenet (qui était génialement iconoclaste), mais qui se lit tout de même avec suffisamment de plaisir.
Les Shingouz ont encore frappé ! Alors que les agents spatio-temporels Valerian et Laureline sont à la recherche d'une Intelligence Artificielle criminelle, Monsieur Albert leur apprend que le trio d'extra-terrestres infernaux a commis l'irréparable: ils ont perdu la Terre au jeu...
La série "Valerian vu par..." entamée il y a déjà 6 ans par Manu Larcenet et son déglingue "Armure du Jakolass" revient avec un attelage improbable entre Lupano, (le scénariste très talentueux du moment) et maître Lauffray, chef d'une Ecole graphique, dont la rareté et l'irruption dans un registre humoristique attisent la curiosité. Et on peut dire que la réussite est complète si l'on en juge par le seul plaisir et la quantité de rires provoquée par cet album. Autant le Jakolass restait dans l'univers de Larcenet (gros pif, piliers de bar et antihéros), autant nous sommes ici totalement dans la thématique Valérian mais réinterprété par l'auteur des Vieux Fourneaux dont on retrouve ici toute l'énergie, les scènes improbables et surtout l'humour. Rarement je m'étais autant poilé en lisant une BD (peut-être devant Calvin et Hobbes...). La profusion d'inventions scientifico-n'importe quoi ne laisse pas deux cases de répit. Entre le Thon quantique, les Shingouz propriétaires de la Terre et l'IA corruptrice du compte retraite des agents de Galaxity (Lupano en profite pour nous glisser sa critique de la finance et du système libéral déjà connue des lecteurs des Fourneaux), on rit sans arrêt, entre deux bavements dus aux planches de Mathieu Lauffray.
Pour une fois on peut dire que les pinceaux de l'artiste ne sont pas le premier motif de lecture de cet album. Pourtant son arrivée dans l'univers de la SF se passe avec le même talent que sur ses habituelles lovecrafteries. C'est beau, élégant, précis et Laureline est plus belle que jamais. Les trognes des Shingouz donneraient presque envie de voir Lauffray bifurquer vers le cartoon et ressemblent étonnamment à leurs cousins du film de Luc Besson. Les similitudes ne s'arrêtent pas là puisque l'humour présent sur les deux oeuvres est très proches, du décors noix de coco-chemises à fleurs à la virée en yellow submarin. Entre 4-5 jeux de mots pourris mais diablement drôles (la Shingoozlooz ou la Walou & Fortunas), Lupano offre à son acolyte de magnifiques planches spatiales et planétaires (mention spéciale aux couleurs plus flashy qu'à l'accoutumée chez Lauffray mais magnifiques). Les deux se font plaisir et le communiquent. A lire absolument, que vous aimiez/connaissiez l'univers de Valérian ou pas.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2017/11/01/shingoulouz-inc/
Voilà une BD qui fait du bien après des années d'absence de nos 2 héros. Un scénario bien ficelé et bourré d'humour et un dessin efficace et moderne font de ce volume une très agréable lecture dans la droite ligne des albums précédents.
YWilfrid Lupano nous fait encore une fois la démonstration de son talent. Cette fois, il s'emploie à la science-fiction et met en scène une des têtes d'affiche de la BD franco-belge. Il faut bien l'avouer, c'est une réussite totale ! Lupano réussi à proposer au lecteur une histoire actuelle avec 2 héros fidèles à eux-mêmes et à leurs valeurs !
On retrouve de l'action et de l'humour dans ce scénario riche et travaillé dans les détails. Avis aux lecteurs des Vieux Fourneaux, vous ne serez pas perdus ;-)
Mathieu Lauffray, lui non plus, n'a plus rien à prouver. Son travail dans cet album est des plus aboutis. Valérian et Laureline changent de style et deviennent plus réalistes, le monde qui les entoure aussi. Mais si la forme évolue, les héros, eux restent les mêmes. Les perspectives de certaines cases sont magnifiques et la mise en couleur sublime le tout ! Très bon travail graphique pour une esthétique de valeur !
Amis lecteurs, que vous aimiez la science-fiction, l'humour, Valérian ou le Qwanthon, voire tout ça à la fois, cet album est fait pour vous !
Excellent, j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire ; c'est drôle, enlevé, sympathique. Tout en ayant sa personnalité, je trouve cette version de Valérian conforme à l'esprit de la BD originelle. J'y retrouve les même ingrédients mais mis au goût du jour, dans l'esprit de notre époque, avec de nombreuses allusions à l'actualité de notre société. Bien entendu, le ton y est critique sur ce dernier point mais traité avec humour et sobriété, un rien de dérision aussi. Pour résumer, je dirais que si Valérian avait été créée dans les années 2010, il ressemblerait sûrement à çà. J'ai eu l'impression de le découvrir comme si j'étais né 30 ans plus tard.
Seul bémol, je n'aime pas trop le trait du dessinateur, mais c'était déjà le cas avec celui de Mézières. Toutefois, le rendu visuel demeure excellent ainsi que les sensations qu'il véhicule, là aussi, de la même façon que l'originel.
Sans atteindre la qualité du Valérian par Manu Larcenet, cet album est agréable à lire. Tout n'est peut-être pas parfait dans le scénario de Lupano mais l'aventure de nos 2 héros est traitée avec humour et dérision. En plus, je sais enfin d'où vient l'origine de la vie sur Terre.
Le travail de Laufray est certes inégal mais reste toutefois de qualité.
Dans l'ensemble, un album que les fans de l'original, dont je suis, ne manqueront pas d'apprécier.
Au risque de m'attirer les foudres de beaucoup de lecteurs, je dois avouer que je suis passé complètement à côté de ce pastiche de Valérian par Larcenet.
Pourtant amateur de Larcenet (mais je préfère nettement le Larcenet sombre comme dans Le Rapport de Brodeck ou des fabuleux Blast et Le Combat ordinaire ), j'aime beaucoup "les aventures rocambesques de ...", mais là rien.
Je n'ai pas du tout été transporté dans cette histoire où René-Valérian vit des nouvelles aventures inter- galactiques.Sinon les pérégrinations sur la planète Walawalla, la planète carcérale" m'ont laissé de marbre.
J'avoue n'avoir lu qu'un seul voire deux Valérian canal historique, mais je ne pense pas que le fait d'avoir lu ou non cette série ait un impact réel sur la lecture de cet album.
Seule la fin a trouvé grâce à mes yeux avec cette pirouette scénaristique bien trouvée.
En voilà une belle surprise. A la fois très tenté et plein de réserves envers cet album, ma surprise fut immense du début à la fin. Lupano et Lauffray réalise quelque chose de personnel et original tout en restant dans l'esprit de la série d'origine. C'est drôle, ancrée dans notre époque, glamour et ça arrive a avoir une dimension métaphysique. Le scénario est bien ficelé et construit et les dessins sont magnifiques!
Un indispensable pour les fans de Valérian!
Totalement shingouz! Plus dans l'anecdote que dans la veine "aventures spatio-temporelles" des premiers albums de la série originale, on appréciera néanmoins ce one-shot très typé à la limite du pastiche, Shingouz oblige.
Du Lupano pur jus. Moi qui m'ennuie toujours un peu à la lecture des Valérian de la série mère, j'ai ri comme un gamin pendant toute la durée de l'album. C'es fun, bien raconté, décalé, avec plein de références à l'actualité (peut-être un peu trop d'ailleurs). Et le dessin est vraiment beau. Depuis la réussite du premier tome de Larcenet il y a 5 ou 6 ans, j'attendais un nouvel opus de la même trempe et je ne suis pas du tout déçu !
L'histoire est géniale. Indispensable quand on aime Valérian et l'humour déjanté de Larcenet. Cet album annonçait en 2011 une nouvelle série. Valérian vu par... comme une histoire de Spirou par... Je trouve l'idée excellente. Malheureusement aucun nouvel album depuis. Nous sommes en 2015. Est-il trop difficile de passer après Larcenet ?
Donner un avis sur cet album, c'est pas simple quand on aime Valérian et Larcenet. Surtout que, généralement, on n'avait pas le même âge quand on lisait Valérian que quand on a découvert Larcenet !!!
N'empêche, Larcenet s'est bien emparé des mécanismes des histoires de Mézières/Christin, de leur univers graphique avec des bestioles toutes plus improbables les unes que les autres, de leurs personnages emblématiques (dont la sublime Laureline... qui n'en était pas amoureux à 10 ans ?). Et il a habilement mixé ça avec ce qu'il maîtrise parfaitement, la détresse humaine, le malaise social et la recherche de chacun pour sa propre heure de gloire.
L'ensemble est servi par un dessin superbe, à la mise en couleurs inhabituelle pour du Larcenet, et il s'enrichit de la participation en clins d'oeil de plusieurs vedettes de la BD dont certains dessins sont très difficiles à dénicher (mais on ne pourra s'empêcher de chercher quand même !)
A lire pour l'exercice de style et pour se mettre de bonne humeur.
Avant toute chose, je tiens à signaler que je n'ai jamais lu aucun album de la série VALERIAN. Et pourtant, cela ne m'a pas empêcher d'apprécier à sa juste valeur ce petit bijou. Un sommet d'humour burlesque et décalé, avec des personnages improbables et d'une drôlerie effarante.
Le fait de ne pas connaître l'univers de base de la série VALERIAN ne gêne en rien la compréhension de cet album, au contraire, il donne même envie de (re)découvrir cette "vieille" série.
Je me suis bien poilé en lisant cette histoire, Larcenet s'est vraiment surpassé, aussi bien au niveau de l'intrigue - sacrément drôle et gentillement débile - que des dessins où la colorisation est superbe.
A lire pour se vider le cerveau; fous rires garantis !
Jusqu'à présent, hormis l'excellent travail d'Emile Bravo pour Spirou, la reprise de personnages iconiques de la BD Franco-belge par d'autres artistes n'a engendré que des déceptions : célébrons donc le mini-coup de maître de Larcenet, qui confronte sans complexes son univers (le café de chez Francisque, la médiocrité moderne, diluée dans une tendresse désespérée qui rachète toutes les bassesses humaines) avec celui de Valerian (foisonnement de races dans un melting pot délirant). Le résultat est un vrai album de "Valerian", pas si loin que cela des meilleurs de l'époque de l'âge d'or, et en même temps, une histoire 100% politico-sociale à la Larcenet (illusions et désillusions, mais sans aucun cynisme, découverte du potentiel de ceux qui n'ont plus rien, etc.). Si "L'armure du Jakolass" est un simple divertissement sympathique - esthétiquement remarquable, il faut le souligner -, c'est aussi un exemple étonnant de synthèse de deux styles a priori incompatibles.
Exercice de style jouissif réussi par Larcenet qui réussit à parodier la série culte sans la déshonorer. Le récit est plaisant, on retrouve tous les poncifs du genre, mais détourné par des anti-héros truculents.
Et je suis bluffé par les dessins de Larcenet qui réalise deux pleines pages de toute beauté, et qui réussit à merveille aussi bien les ambiances urbaines que intersidéral.
Bref un hommage à ne pas manquer.
Par la faute de l’infââââââme Jesperiank de Jakolass, Valérian est désormais prisonnier dans le corps de René, alcoolique anonyme et pilier de comptoir notoire... Les chemins de l’Espace sont parfois sinueux, voire un brin tortueux !
Nous pensions tous que les Portes de L’Ouvre Temps s’étaient définitivement refermées et que Valérian et Laureline vivaient désormais une adolescence heureuse loin de foudres d'Hypsis ou des pays sans étoile. Erreur ! Surgissant des limites connues de la Grande Nébuleuse Dargaud, Manu Larcenet nous rappelle que les vrais héros ne meurent jamais.Exercice délicat que de reprendre une série comme Valérian sans tomber dans le pastiche (pour René ce sera un Pastis !), le spin-off ou la mauvaise copie. Il faut reconnaître que Manu Larcenet s’en tire plutôt bien puisqu’il sait donné le juste équilibre à cet album en développant sa propre interprétation de l’Univers imaginé par Jean-Claude Mézière et Pierre Christin. Sans être un chef d’œuvre inoubliable, l’armure de Jakolass est à prendre comme un bon moment de détente, un tantinet déroutant et un rien jouissif. Et cerise sur le gâteau, en faisant de René Perouillaud le véritable héro de cet album – merci les Shingouzs - Manu Larcenet donne à l’ensemble cette petite pointe d’irrévérence somme toute (très) respectueuse qu’il sied d’avoir pour se démarquer de l’œuvre originelle.
Ceci dit, ceux qui voudront également s’essayer à l’exercice vont souffrir…