Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
- de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
- d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.
« Captain america, l’hiver meurtrier » recycle encore une fois les bonnes vieilles recettes en redonnant vie à Crane rouge, Arnim Zola et en réutilisant les biens pratiques organisations criminelles, les fanatiques de l’Hydra ou les plus scientifiques de l’A.I.M.
On rajoute un pseudo homme d’affaires/de paille pour moderniser, modernise un peu Bucky en lui donnant un look plus rebelle et un bras robotique et l’affaire semble emballée par le roublard Ed Brubaker, qui comble du comble appel même en soutien les légendes british Spitfire et Union Jack avant d’aller titiller les éternels Envahisseurs.
Rien de bien nouveau au final dans la simple transposition contemporaine à des histoires datant des années 40 et à vrai dire ce n’est pas le style sombre, froid et déshumanisé d’Epting qui viendra enlever le gout du réchauffé à cette plate aventure…
A réserver aux éternels nostalgiques donc des vieilles histoires de super héros remises au gout du jour pour former des ersatz fadasses.
Mais on peut se demander aujourd'hui ou sont les Stan Lee, Jim Starlin et Chris Claremont des années 2000 ?
Plus d'informations sur ce lien :
https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2024/05/captain-america-lhiver-meurtrier-ed.html
« Captain america, le procès de Captain america » est une aventure contemporaine ancrant le plus célèbre super héros américain dans un univers d'un grand réalisme.
En réalité, la véritable star de ce récit est plutot Bucky Barnes, métamorphosé par Brubaker en super héros « bad ass », ex agent soviétique et tueur programmé.
Bien que sans beaucoup d'action, la partie « justice » du procès passe plutot bien, la seconde partie du comics se transformant en un « Prison break » version goulag russe sale et dangereux.
Avec ses personnages secondaires faire-valoir (Veuve noire, Faucon) et ses criminels russes de bon calibre (les effrayants ex super soldats devenus des machines à tuer), ce « Captain america, le procès de Captain america » tient son rang, même si la plupart des dessinateurs manquent de finesse et de puissance !
Plus d'informations sur ce lien :
https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2023/01/captain-america-le-proces-de-captain.html
Suite et fin dans ce cinquième Deluxe de la trame principale autour des personnages d’Aleksander Lukin et de Crâne rouge débutée il y a maintenant une quarantaine de numéros (Captain America 2005, #37-48).
Au programme : un petit peu de politique – 2008 étant une année électorale aux Etats-Unis –, le retour du Captain America des années 50 et Crâne rouge qui croit toujours dur comme fer en son plan malgré ses innombrables ratés. Au final, une résolution simpliste, bien aidée par la décision incompréhensible du Dr. Faustus, mais pour l’essentiel tournée vers l’action et surtout sans conséquence durable pour aucun des personnages. Bucky Barnes est devenu le nouveau Captain America et c’est tout ce qu’il y a à retenir de cette première moitié du run d’Ed Brubaker.
La transition est assurée via une histoire d’espionnage touchant au passé de Bucky Barnes. S’il est plaisant de changer un peu de thème, le scénario conserve les travers habituels du comics de super-héros : beaucoup trop d’action pour trop peu de développement psychologique, le petit méchant – ici un Français amateur de savate – vite remplacé par le grand méchant – ici l’Homme sans visage – et des alliés qui arrivent évidemment toujours au bon moment. Rien de bien mémorable donc.
A souligner tout de même au dessin, un excellent Jackson "Butch" Guice en soutien de Steve Epting sur ces derniers épisodes.
Ce quatrième Deluxe commence au terme de l’event Civil War. Alors qu’il se rend à son procès, Captain America est abattu et tout le monde part à la recherche du coupable (Captain America 2005, #25-36).
Le Soldat de l’hiver, la Veuve noire, le Faucon, Sharon Carter, Iron Man et le S.H.I.E.L.D., chacun fonce vers un objectif qui change très, voire trop, régulièrement, l’histoire avance à toute allure et personne ne prend vraiment le temps de réfléchir. La mort de Captain America en viendrait presque à passer au second plan... Au final, beaucoup d’action et de retournements de situation mais peu de psychologie (une ébauche avec la relation Sharon Carter / Dr. Faustus) et le sentiment que le scénario est en roue libre.
Ce n’est pas déplaisant pour autant, c’est rythmé, très efficace, on est bien dans le haut du panier du comics de superhéros mais il manque un cadre. Le plan diabolique de Crâne rouge qui devait mettre à genoux l’Amérique part dans tous les sens (manipuler Sharon Carter, retourner le Soldat de l’hiver, lever une armée, semer le chaos à Washington, massacrer à tout-va, ébranler l’économie américaine). Et bien qu’il aille grosso modo d’échec en échec – nos superhéros arrivant souvent à temps –, il conserve cet imperturbable sourire malicieux.
Bref, on aimerait comprendre où Ed Brubaker veut en venir ou, a minima, sentir une cohérence d’ensemble. Parce qu’au-delà du cas de Bucky dont on a bien compris qu’il était son chouchou, s’il y a bien une cohérence, elle est pour l’instant encore et toujours assurée par le génial duo Steve Epting / Mike Perkins.
Dans ce troisième Deluxe, on suit en parallèle les équipes Captain America & Sharon Carter, Crossbones & Sin et Aleksander Lukin / Crâne rouge. Et Bucky Barnes, alias le Soldat de l’hiver, n’est jamais bien loin (Captain America 2005, #15-24).
Dans la première intrigue, tout le monde se cherche jusqu’au rendez-vous londonien pour une bonne grosse bagarre finale. Bien que ce soit très plaisant à suivre, l’histoire n’avance que très peu. On perd un temps fou avec des superhéros de seconde zone (les anglais Union Jack et Spitfire ou le néonazi Master Man) et, même lorsque le méchant est défait, son plan se poursuit comme si de rien n’était...
Dans la seconde intrigue, il est question du Soldat de l’hiver et du S.H.I.E.L.D., de Fatalis et de l’Hydra mais on suit plus spécifiquement Sharon Carter, la nouvelle ex-copine de Captain America, dont la relation était jusqu’alors évoquée par petites touches. Le tout dans un contexte pré-Civil War.
Aux épisodes de la série régulière, s’ajoutent deux numéros spéciaux : une mission entre Captain America et Bucky où ce dernier rencontrera l’amour (Captain America: 65th Anniversary Special 2006, #1) et le premier Noël de Bucky depuis son retour dans le monde moderne (Winter Soldier: Winter Kills 2007 #1). Une manière de continuer à développer un personnage qui sera amené à jouer un grand rôle dans la série.
Côté dessin, Steve Epting est désormais assisté de Mike Perkins – dans des styles si proches qu’il est difficile de les distinguer – et ils sont tout bonnement géniaux.
Dans ce deuxième Deluxe, la série Captain America repart d’un numéro 1, il s’agit en effet des débuts du run d’Ed Brubaker sur le personnage (Captain America 2005, #1-9 et #11-14).
L’histoire débute avec la découverte d’un nouvel adversaire, le général Aleksander Lukin, un Russe nostalgique de l’U.R.S.S. Mais, bien qu’il soit présent tout du long des deux intrigues dévoilées ici – et du run en général –, il n’en est pas moins un antagoniste sans charisme. D’où la présence, par bribes pour commencer, de Crâne rouge, l’éternel ennemi de Captain America.
Au-delà de cette histoire fort peu originale d’un méchant qui désire contrôler le monde, c’est surtout l’occasion d’entendre à nouveau parler de Bucky Barnes, le frère d’armes de Steve Rogers. Avec plusieurs séquences de flash-back et de souvenirs à différentes périodes de l’Histoire, un récit personnel bien développé et une présence au cœur du run de Brubaker, c’est un personnage très travaillé. Il était d’ailleurs assez intéressant de le retrouver en 2014 lors de la sortie du film "Captain America 2 : Le soldat de l'hiver".
Le ton général de la série est beaucoup plus mature qu’à l’accoutumée. Ainsi, les personnages sont essentiellement des types avec des flingues et non des superhéros (Nick Fury et le S.H.I.E.L.D., Crossbones et Sin, A.I.M. et l’escadron MODOC, ou encore le Soldat de l’hiver), les interventions d’autres superhéros sont alors ponctuelles, l’histoire est étroitement liée à la guerre, on y plaisante peu et les morts sont nombreuses.
Par ailleurs, le dessin participe grandement à ce sentiment. Steve Epting et Michael Lark, dont les styles sont très proches, ont un dessin très encré procurant une ambiance sombre en parfaite harmonie avec le ton du scénario. Et, si les nombreuses séquences de nuit participent évidement à cet effet, les séquences de jour n’ont sont pas moins noires.
Un premier Deluxe autour de Captain America réunissant deux grandes intrigues écrites après les attentats du 11 septembre 2001 par John Ney Rieber et Chuck Austen (Captain America 2002, #1-11). Il était évident que cet événement allait avoir un impact sur le personnage, sa série principale est ainsi relaunchée en avril 2002 avec un ton plus patriotique.
La première intrigue débute avec Steve Rogers au milieu des ruines du World Trade Center, digressant laborieusement sur les valeurs de l’Amérique. S’agissant d’une œuvre de fiction, il n’est jamais explicitement dit qu’il combattra le terrorisme islamiste mais son adversaire s’appelle Al-Tariq, ses sbires portent le turban et la rhétorique religieuse est marquée. Cependant, au-delà du prêchi-prêcha moraliste, l’histoire aborde des thématiques plus complexes tel que l’amalgame avec les musulmans, la vente d’armes par les Etats-Unis, le parallèle avec le nazisme ou les impératifs de la "sécurité nationale". Sans rentrer dans le détail évidemment – il ne s’agit que d’un comics –, l’histoire est plus intelligente et moins naïve qu’attendu et se trouve de plus magnifiquement illustrée par John Cassaday.
La seconde intrigue se raccroche à l’histoire des indiens d’Amérique ; ici il n’est plus question de valeurs ou de symboles, on assiste à un bête affrontement entre Captain America et Barricade puis Inali Redpath avec en prime un final super-héroïque. A noter tout de même que le S.H.I.E.L.D. et Nick Fury sont bien écrits. Quant au dessin, il est d’abord assuré par Trevor Hairsine – dans un style mainstream mais pour le coup adapté à l’histoire – puis par Jae Lee – dans son style si particulier qu’il demande un petit temps d’adaptation étant donné la différence d’avec le dessinateur précédent.
En ce qui concerne l’édition, la suite n’est pas publiée en Deluxe (elle l’est en partie au format 100%) ; Panini saute ainsi une vingtaine d’épisodes pour aller directement au run d’Ed Brubaker.
On suit les aventures et les états d'âmes de Captain America dans l'Amérique post-11 septembre. L'intrigue est décousue et pas vraiment intéressante. Les dessins sont inégaux mais assez réussis.