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Bon...Ok. On a beau vouloir défendre un auteur oublié au trait génial, à l'ambiance éclectique, féérique des années folles et à l'architecture formidable des années 20, c'est quand même pas toujours possible.
Ok on essaye de sortir de l'abime un artiste injustement disparu, parfois même maudit qui vécu une dépression sévère et un décès trop brutal., mais on ne peut pas le défendre mordicus sur tout.
"Le mystère Van Hopper" est tout pété de "deus ex machina" qui, carrément, s'amoncellent dans une seule et même pièce au fur et à mesure des révélations toutes les plus verbeuses les unes que les autres. Pris au second degré, c'est très drôle. Ils se retrouvent dans la serre à plus de 100 persos ( car il y a aussi toute une secte dont les membres sont entichés d'un masque égyptien et on ne sait pas pourquoi).
Faut l'avouer, le final n'est pas loin du nanar scénaristique. C'est jubilatoire pris au troisième degré. On dirait un Adèle Blanc-Sec qui s'est pris les pieds dans le tapis. On dirait du Jules vernes qui ne sait pas quoi faire de son histoire et doit la clôturer en 46 planches. C'est tout foutraque, sans queue ni tête et c'est sympatoche voire marrant parce que c'est tout foutraque, sans queue ni tête.
Même les dessins de Wininger, d'habitude dantesque, est mis de côté tellement il y a de persos et tellement il y a de textes dans les cases. Il n'en demeure pas moins des moments superbes d'ambiance. Au début d'abord, dans une ambiance pluvieuse, l'auteur nous traine nostalgiquement dans un port aux navires effilés et somptueux. Et aussi dans un paris en noir et blanc ou l'on déambule dans un métropolitain pétri de féérie verte.
Autre chose enfin positive, la trilogie se clôture véritablement. Pas de cliffhanger non résolu, Nicéphore Vaucanson nous quitte comme il est venu....tranquillement en voguant vers d'autres aventures que nous ne connaitrons pas.
Il faudra bien l'avouer un de ces quatre....mais oui, les scénarios de Wininger ne valent pas tripette. Pas d'enjeu, ni de ressorts dramatiques. Pas de suspens et les résolutions viennent par la bonne destinée. C'est linéaire malgré le fantastique.
Peut être bien que oui mais moi j'aime bien ce fantastico-romantique, cette déambulation surannée qui se veut être un thriller mais qui n'est juste qu'un périple extravagant dans un siècle féerique à la Jules Vernes. Wininger fait du Jules en BD sans son génie mais, malgré tout, avec son talent.
Et puis il y a ce dessin tout à la fois figé dans les corps et si ressemblant dans les visages mais aux décors absolument superbes parfois même lyriques et aux couleurs vanille et délavées.
Ce qui est agréable dans la lecture de Wininger, c'est l'ambiance fantasmée du début du 20ème siècle. C'est les voyages des personnages par bateaux et voitures dans les différentes villes de France et Iles du monde. C'est aussi la visite guidée d'un siècle ou tout était possible avant 14 et ou tout était à explorer et découvrir.
Wininger, pour cela, est un guide génialissime.
Nicéphore Vaucanson (un ancêtre de Herbert Vaucanson de la saga Donjon???) s'en va sur une île mystérieuse pour résoudre une enquête. Enfin, non...Il se pose des questions à haute voix (pour nous lecteurs) qui se résolvent par le truchement du destin.
Tout comme Tintin, Nicéphore est journaliste, porte une tenue proche du petit belge à la houppette et se laisse guider pas sa destinée, témoin privilégié d'une histoire extraordinaire en cours..
Tout comme Tintin, Il est accompagné d'un docteur spécialiste et d'un illuminé maniant le pendule ( le prof Tournesol), d'un capitaine (Haddock) et même de deux presque-jumeaux enquêteurs ( Les Dupont et Dupond) voguant tous, donc, vers une île mystérieuse ou la flore est intense de mystère. Wininger reprend tout de chez Hergé avec en particulier ce fameux album à champignon pour en faire une aventure bretonne sérieuse.
Et, moi, j'adore!!!!
La précision du trait qui conte une aventure marine de toute beauté. L'auteur est un orfèvre dans la représentation des bateaux à voiles et de leurs intérieurs. Il l'est également pour nous conter cette histoire dans une atmosphère iodée et maritime, ou le bois craque. Même l'île est superbe de mystère durant une première partie. Et même si le suspens véritable fait couac lorsque la solution pointe son nez, même si les ressorts scénaristiques font tout même pschitt dans leurs conclusions, l'aventure est celle de Gentlemen qui sont d'une courtoisie savoureuse et d'une délicatesse vaporeuse. Et cela donne là aussi une atmosphère british qui, moi, me ravit.
L'aventure est douce, sans heurt avec ce je ne sais quoi d'exotisme breton qui fleure merveilleusement les périples des bateaux à voiles. L'album est atypique en cela et c'est en cela qu'il fait qu'il est unique.
C'est une BD Okapi. Rien que cela donne le sentiment nostalgique. Et bien la lecture l'est tout autant et c'est savoureux.
La suite d'Evergreen, du même bois, dans la même veine.
Cette fois-ci, on est directement dans le fantastique (le début d'Evergreen était plus "polar") puisque c'est directement la suite des aventures de Nicéphore Vaucanson.
Une fois de plus, des inventions digne de Jules Verne et des rebondissements en tous genres nous font passer un très bon moment.
Les dessins sont tjs aussi bons, quoique assez classiques, et le scénario tient la route.
De la BD tous public facile et très agréable à lire!
Une BD "Okapi" pas très connue mais relativement bonne.
Le dessin ressemble assez à l'école belge, et le scénario est assez délirant, mélange de Sherlock Holmes, de Jules Verne et de fantastique.
Tout est mené comme une enquête à bord d'un bateau (un peu également comme "mort sur le Nil" d'A. Christie) avec des rebondissements, des fausses pistes, des supects innocents, des innocents innocents, des supects coupables...etc
Tout ça se passe début XXème siècle. Ca fait également penser aux "Adèle Blanc-Sec" dans les délires fantastiques, l'atmosphère, l'époque et certains personnages loufoques.
On sent également que l'auteur s'est documenté sur les bateaux et vêtements d'époque.
Bref, du bon boulot, tant sur le plan graphique que scénaristique. On sent que le style n'est pas tout récent, mais ça se lit aussi bien que tous les Tintin, les Black et Mortimer...