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Bonjour,
Quelqu'un peut me dire si cet album est sorti en grand format ?
sinon est-ce que les autres vont sortir en petit format sachant que les '4premiers le sont.
Merci de vos retours
Je ne comprends pas l'intérêt pour cet album. On est très très loin du 120 rue de la Gare ou de Casse pipe à la Nation. Tardi vieillit il serait temps de s'arréter, les dessins ne sont plus que des esquisses et l'histoire tourne à la dérision. Dommage ! En tous cas merci Monsieur Jacques Tardi pour tout l'héritage magnifique que vous nous avez laissé. Vous resterez un Géant de la BD. Mais là c'est l'album de trop.
Au cœur du 20ème arrondissement de la capitale, NESTOR BURMA enquête sur une série de meurtres qui va lui faire découvrir les dessous de l'industrie pharmaceutique moderne, entre corruption, histoires de gros sous et maltraitance animale.
L'album qui signe le grand retour de Tardi dans la série ! Cet album est une vraie madeleine de Proust, entre un dessin unique en son genre, un ton très irrévérencieux (et souvent très drôle) et des dialogues parsemés d'argot parisien avec des expressions aujourd'hui quasi-disparues. Un réel plaisir de lecture !
Alors oui, on sent que Jacques Tardi n'a plus envie de "lécher" son dessin. Le trait est plus sommaire et jeté sans soucis de faire du beau. Mais l'esprit de Nestor est toujours là, cette formidable autodérision que l'on ne trouve que sous le crayon du maître. C'est un pur ravissement de retrouver cette patte unique révélatrice d'une connivence totale entre Tardi et Malet.
C'est une friandise indispensable aujourd'hui.
Le retour de Nestor - Bon, tout l'humour anar de Tardi vaut bien un 4 sur 5, même si le dessin laisse un peu à désirer. Une intrigue insoutenable par sa loufoquerie et son irrévérence bien salutaires. Parsemé de personnages connus, pas tous identifiés : Pennac, Daeninckx, Dominique Grange et d'autres, à vous de jouer... Merci Mr. Tardi.
Très belle oeuvre gtraphique de Moynot, sa meilleure jusque-là sur NESTOR BURMA. Je suis curieux de connaître les médiums, visiblement nombreux, qu'il a utilisés (cases 5 à 7 page 7, 3 page 32, 7 page 33). Les visages sont savoureux, notamment ceux du commissaire Pellegrini (case 7 page 9) et Jacqueline Andrieu (case 1 page 12). Chantal Quillec applique de très belles couleurs, bravo à elle (j'aime beaucoup son travail sur les toiles abstraites de Charles Maurin : case 5 et 7 page 30, 1,2,4 et 6 page 31).
Finalement, le seul point faible de cet opus est à nouveau, sur un titre de NESTOR BURMA, la complexité de l'intrigue ou plutôt les évènements qui amènent les scènes de l'album. On s'y perd dans les noms des protagonistes et leurs liens entre eux...
Très bon album cependant.
Tout d'abord "Brouillard au pont de Tolbiac" est une oeuvre à part pour moi. Car si je voulais monter à Paris, ce n'était pas pour visiter la Tour Eiffel mais le pont de Tolbiac J'avais tellement adoré le livre de Malet que je me suis englouti tous les Nestor Burma dans la foulée, puis tous les Mike Hammer, les Chandler, les Spencer. Alors forcément, le "Brouillard sur le pont de Tolbiac" est une oeuvre littéraire qui compte pour moi.
Pour Malet, c'est également une oeuvre à part. Car c'est l'un de ses livres ou il parle de sa jeunesse. Le 12ème est un arrondissement ou il a trainé ses guêtres tout jeune. Alors l'histoire ne peut qu'être inspiré par l'ambiance glauque, poissarde de cette jeunesse désargentée. Chaque coin du quartier est un acteur à part entière comme si les destins des personnages ne pouvaient en être autrement à cause des démons poisseux des rues et cloaques en sens unique.
Alors forcément Tardi se régale et nous régale: Un Paris des années 50 glauque et poisseuse? Il sait faire bougrement le bougre.
C'est peut être un peu trop verbeux. Mais Tardi veut rendre hommage à la gouaille de Malet en apposant de longues tirades du roman. C'est surtout pesant et lugubre. Le noir et blanc est sublime. Les personnages et leurs silhouettes massives dans les cases de décors superbes, rend l'oeuvre unique et sublime. Tardi n'est pas un fortiche du mouvement ? C'est vrai. Et bien, ce défaut devient une qualité dans cette ambiance générale.
Un classique du 9ème art
Une série (ou partie de série) que j’aurais dû lire il y a longtemps, tant c’était bien.
L’album inclus « 120, rue de la Gare » qui est, notamment, un chef d’œuvre, tant l’histoire et son adaptation sont complexes, riches, etc.
C’est un bel écrin à ces 4 aventures que je suis ravi d’avoir pu acquérir.
Pas le meilleur Burma par Tardi, mais l’album est tout de même très plaisant à lire, et les atmosphères sont toujours là.
Dans la lignée des 2 premiers albums de Burma par Tardi, tout y est : les ambiances, les décors, les personnages fouillés, l’enquête a l’ancienne … du haut niveau !
La meilleure BD policière « old school » que j’ai pu lire. Il y a tout dedans : les odeurs, les ambiances, les dégaines, les rengaines … et L’intrigue. Excellent travail. Culte
Je comprends aisément que cet album soit entouré d’une aura, si ce n’est culte, en tout cas flatteuse. C’est poisseux comme il se doit, les ambiances sont dingues, … belle réussite
Moynot poursuit le travail de Tardi avec cette 5eme adaptation du privé créé par Léo Malet. Si l'histoire est plutôt bonne ( incursion dans le vécu Jazz de Saint-Germain des Prés, notamment), le dessin est trop faible. L'artiste reprend certes le style de Tardi mais son trait est trop fin, trop léger. De plus, les cases auraient dû, pour la plupart, être plus détaillées (ex : case 4 page 60).
J'aurais aimé, au niveau du scénario, que la passion du Jazz soit mieux évoquée, qu'elle fasse plus swinguer cette aventure ! J'espère que les autres albums dessinés par Moynot seront meilleurs...
Il faudra rendre un jour un grand hommage à Jacques Tardi, ce génie du noir-blanc-gris. Au-delà d'un trait classique comme dans "Brouillard au Pont de Tolbiac" ou "Casse-Pipe à la Nation", Tardi nous offre des cases où visiblement il a utilisé plusieurs mediums (sans doute encre de Chine, gouache, feutre, fusain etc...), comme ses représentations nocturnes de la ville de Lyon. J'ai beaucoup aimé aussi l'agencement des personnages dans les cases, bref leur mise en scène. Ce roman graphique offre des personnages savoureux, tels Covet et Bébert. Et toujours cet humour noir de Burma (sans en faire trop) entre le détective et autres protagonistes.
Côté intrigue, pour ma part, j'ai découvert assez vite l'identité du coupable. Mais peut-être le plus important n'est pas là. Pour moi, c'est avant tout la société française qu'aime à décrire Tardi, celle des années 40-50. Finalement, Nestor Burma est un peu le côté sombre d'un Ric Hochet ou d'un Gil Jourdan, deux autres enquêteurs de grande classe mais dont les dessins et le style sont plus légers !
Très bonne cuvée, bon scénario. On retrouve les premiers Burma. Je reste un peu sur ma faim pour les dessins à partir de la page 56 alors que l'atmosphère de Paris était plutôt bien rendue dans les premières planches.
Je me suis toujours demandé quelle était la plus value de la couleur dans cette série! Peut être l'influence de Tardi?
Ah non là c'est difficile....
le dessin est mauvais, pale immitation de tardi en loupé
le scénario est bon ça sauve l'album
Ah que c'est bon, on en redemande des comme ça...
Des dessins en noir et blanc supers agréables qui apporte beaucoup pour l'ambiance.
ça donnerait presque envie de fumer une pipe en écoutant du blues dans un recoin perdu du salon...
Des dialogues avec du punch, un vrai scénario.
UNE VRAIE BANDES DESSINÉES
Très bon album, je retrouve l'esprit des premiers tomes.
le scénario et les dessins sont parfaits, un vrai burma a lire près du feu en écoutant du jazz.
il manque juste une pointe d'irrévérence pour passer à 5 étoiles.
NESTOR BURMA est engagé simultanément par deux clients différents résidant tous deux dans le 14ème arrondissement de la capitale. Une histoire de cambriolage pour l'un, une affaire de chantage pour l'autre. Deux affaires qui n'ont à priori rien à voir mais qui vont s'avérer liées comme va vite s'en apercevoir notre détective, complexifiant ainsi sa tache.
Si le dessin demeure correct (bien en accord avec les codes graphiques de la série), le scénario se montre moins inspiré, avec beaucoup de passages confus. Un "Burma" peu convaincant, loin des meilleurs tomes de la série.
Oui c'est un bon album. Tardi est un auteur que j'adore, il sait donner de la consistance à ses personnages, qui sont toujours un peu cyniques et décalés. Ses dessins sont somptueux et nous replongent de manière nostalgique et vibrante dans le Paris des années 50. Pourtant je n'ai pas plus accroché que ça à l'histoire, car peu passionnante au niveau scénaristique, s'adressant surtout aux anciens anars qui y retrouveront des codes et des valeurs qui leur sont chers. Oui pour le dessin et l'ambiance, bof pour l'histoire.
Le polar selon Tardi ! Adaptation très réussie du roman de Léo Malet. Une atmosphère sombre et mystérieuse à souhait, des personnages avec des vraies gueules et un passé souvent douteux. Une enquête de Nestor Burma rondement menée avec un scénario qui progresse en suivant méthodiquement les pistes qui finiront par mener au coupable.120 rue de la gare est pour moi le meilleur polar de Tardi. Commençant dans un Stalag en 1940, l’histoire se déroule ensuite dans la France occupée entre Lyon et Paris, entre zone sud et zone occupée. L’ambiance est pesante, les personnages aux démarches lourdes arpentent les rues avant de se retrouver dans les bars. Ici, le fil rouge est une banale adresse : 120, rue de la Gare. Chaque indice a de l’importance, si le lecteur ne les voit pas, Nestor Burma, lui, n’en rate aucun et nous devance dans la résolution de l’énigme. Les dessins de Tardi sont puissants, les personnages ont une vraie présence et les décors restituent une ambiance, une époque difficile, celle de la France occupée (couvre-feu, presse contrôlée, ligne de démarcation...).
Cet album marque le retour de Moynot après l'interlude des deux opus signés Barral. C'est somme tout assez inégal, mais on peut néanmoins trouver cet album sympathique et somme tout assez cohérent et bien ficelé, même si la dernière partie prête un peu à la confusion. Le dessin particulier et authentique de Moynot est agréable et sert le récit (il est quelque part plus introspectif que celui de Barral). Et puis Burma qui tombe amoureux, c'est quand même inattendu et vaut le détour! Rien que pour cela, on pourra prêter de la sympathie à cet album.
J'ai hésité entre la note de 2 et celle de 3, mais j'ai décidé de mettre la moyenne.
4eme dessinateur donc pour le détective qui met le mystère K.O.
Ravard reprend les codes graphiques de la série, en distillant quelques touches personnelles de-ci, de-là.
Moynot a remisé son encre de chine pour assurer l'adaptation scénaristique de ce volume uniquement.
Comme souvent dans la série, le facteur de réussite d'un album dépend à la fois du matériau d'origine (est-ce un bon opus en roman) et de son adaptation.
Pour "Les rats de Moutsouris", on est plutôt dans la fourchette haute, même si le dernier tiers de l'album est assez confus et qu'il faudra au lecteur être attentif et de devinez ce qui cache derrière certains raccourcis scénaristiques.
Le dessin est plutôt bon, plus proche de Barral que Moynot, ce qui est une bonne nouvelle. Malgré tout, le noir et blanc de Tardi reste absolument inégalé.
Une cuvée agréable, du bon vin de table, mais pas un grand cru.
Tardi est un auteur que j'ai appris à connaître. Quand j'ai commencé ces oeuvres il y a à peine 2 ans, j'étais très dur dans ma notation que j'ai corrigée depuis. Et puis, à force et par comparaison à d'autres titres, j'ai appris à aimer tout doucement. Nestor Burma est la dernière série que je lis pour terminer un cycle sur cet auteur prolifique.
Nestor Burma est un détective privée que je ne trouve pas forcément très sympathique avec son côté cynique et désabusé et sûr de lui. C'est bizarre mais j'avais déjà le même sentiment pour son héroïne Adèle Blanc Sec.
Nestor Burma, pour revenir à lui, mène ses enquêtes dans le Paris toujours très bien retranscrit des années 50. Certains dénouements de ces enquêtes m'ont paru bien tarasbicottés (notamment "m'as-tu vu en cadavre?").
Cependant, il y a un style et des dialogues qui font mouche. C'est un bon polar avec le respect de toutes les règles du genre. Pour autant, j'avoue avoir plus de passion pour d'autres titres. Pas mal... mais pas excellent.
Encore un moment de lecture agréable.
Il faut apprécier le style Burma : une enquête qui prend le temps pour s'éclaircir, quelques scènes d'action (mais pas trop), des interrogatoires et contre-interrogatoires de salons ou de bistrots.
Un sacré personnage ce Burma !
L'inspiration Léo Malet est là, mais ça manque un peu de "la griffe" Tardi de l'univers parisien des années 50.. Manque aussi pour la 1ère fois, la cartographie de cette enquête, et là, je suis frustré, faut vraiment bien connaitre Paris pour savoir où Nestor se promène....
Je me suis ennuyé , c'est long , laborieux ( 72 pages ) , des dessins avec ses personnages sans yeux qui perdent dans les expressions , les sentiments , pas le meilleur
Dans les quartiers chics de la capitale, NESTOR BURMA enquête sur le meurtre d'une star de cinéma. Entre producteurs véreux, jeunes débutantes prêtes à user de leurs charmes pour réussir, comédiens accro à la drogue et membres du Milieu, notre héros en aura pour ses frais à naviguer dans l'arrière du décor du monde du cinéma.
Un bon Burma, avec une intrigue solide, bien que parfois très (trop ?) touffue. Les pistes se multiplient dans tous les sens et il est bien difficile de deviner le(s) coupable(s). Le dessin suit les codes de la série. Une lecture très plaisante en fin de compte.
Au sein du 9ème arrondissement parisien, NESTOR BURMA mène une enquête qui va le conduire sur la piste de diamants dérobés au trésor impérial du Tsar de Russie.
Premier bon point: le retour au noir et blanc. Un élément qui nous renvoie aux premiers albums de la série (sans conteste les meilleurs), d'autant que le dessin de Barral imite bien celui de Tardi. Second bon point: le scénario. L'intrigue est bien prenante, alambiquée comme il faut et met en scène toute une galerie de personnages pittoresques (proxénètes Chinois, émigrés russes, diamantaires douteux ...). Ajoutez à cela des textes bien tournés et des dialogues plein de gouaille et vous obtenez à coups sûrs l'un des meilleurs albums de la série.
Le scénario de ce Burma fait partie des meilleurs mis en image, ici par Nicolas Barral pour cette réédition de 2019 colorisée. Entre chinois de tripot, juifs diamantaires et russes blancs qui profitent du déclin de leur idéal pour se mettre les bijoux du Tsar dans leurs poches cet album part dans tous les sens mais reste cohérent de bout en bout. L’humour de Burma fait rire ou sourire tout au long de l’histoire. Quant à sa secrétaire Hélène, elle se mue an véritable adjointe pour démasquer les coupables du vol des diamants. Un bon moment de lecture et de détente avec son meilleur représentant graphique Nicolas Barral.
Très bonne enquête .Le personnage de Nestor Burma est très intéressant .Je vous conseille ce livre car il y a une très bonne enquête et une bonne enbiance
Surement le plus grand Tardi, et Léo Mallet (dans sa mise en dessins)
On a tout de l'univers de Tardi: noir et blanc, guerre mondiale, et une chronique sociale
On suit Nestor Burma dans sa découverte de l’après guerre, ou cohabitent des classes sociales aussi différentes que possible. Le dessin, lourd par moment ne donnent pas le temps de respirer dans cet univers glauque. A lire de toute urgence, si ce n'est déjà fait
Un très bon scénario avec un producteur de film M. Laumier qui tient le rôle du méchant et du bel enfoiré. Ce monsieur fricote avec le milieu et les réseaux de la drogue. Celle-ci joue le rôle de pierre angulaire pour détruire les acteurs et actrices qui préfèrent jouer pour d’autres maisons de cinéma, et par ricochet cela met à mal la concurrence.
Beaucoup de clins d’œil au monde du cinéma comme le bras droit de Laumier qui a une belle tête de Michel Constantin ou encore le majordome qui ressemble comme deux goûtes d’eau à Robert Dalban (déjà majordome dans les tontons flingueurs).
Le phrasé de Nestor Burma, toujours aussi succulent, donne toute sa saveur à ce tome.
Par contre, j’ai trouvé le travail de Nicolas Barral en demi-teinte par rapport à l’excellent album « Micmac moche au Boul’mich ». Je pense que cela vient de la colorisation moins précise et de contours moins fins. De la page 8 à 12 nous sommes vraiment à la limite de la bienséance comme aurait pu le dire Nestor.
L’ensemble se lit quand même avec plaisir.
3.5/5
Nestor Burma dans le monde du 7ème art.
Une enquête complexe entre concurrence de maisons de production cinématographique en lien avec le grand banditisme.
Album intéressant une impression peut être plus moderne toutefois un nouvel opus qu'on dévore sans modération Longue vie à Nestor Burma
Appelé à Cannes pour une affaire, NESTOR BURMA découvre en arrivant au domicile de son client que celui-ci est décédé. Un suicide, selon la police. Une thèse qui ne convainc absolument pas Burma, qui va se mettre à enquêter pour tirer cette affaire au clair.
Une fois de plus, Moynot nous pond un album médiocre, entre un dessin brouillon et sans charme et un scénario extrêmement confus (j'avoue avoir décroché plusieurs fois tellement c'était compliqué). A part le fait de voir évoluer Burma dans le cadre inhabituel de la Côte d'Azur, cet album présente peu d'intérêts.
Burma sur la Côte d'Azur !
J'ai apprécié cette enquête, même si elle met un certain temps à se démêler...
Bon moment de lecture.
Certes le graphisme de Moynot n’est pas au niveau de celui de Barral et encore moins avec ce nouvel album. Cela sent un peu l’alimentaire...
Cependant le tout est agréable à lire et l’on sourit souvent aux délicieuses réparties de Nestor Burma. De plus, comme l’histoire se passe sur la côte d’azur cela nous propose des répliques un peu plus « chantantes ».
Pour conclure, Moynot nous propose une vision de « L’Homme au sang bleu » de Léo Malet plutôt réussie au moins sur la partie scénaristique. Par contre, une alternance avec Barral pour les albums suivants serait bienvenue pour laisser à Moynot le temps de faire des dessins de qualité.
Je me suis endormi plusieurs fois en lisant ce Nestor insipide au possible. A quoi ça sert de faire plus de 70 pages si c’est pour nous infliger des dessins plus que moyens. Pas glop ! Pas Glop !
Encore une fois déçus par les dessins (brouillons) et les scénarios (confus) de Moynot. Je ne comprends pas pourquoi l'éditeur caterman persiste dans cette direction. Les deux albums de Barral m'avait pourtant réconcilié avec la série (depuis l’arrêt de tardi). Encore un album dispensable en attendant le retour (?) de Barral !
Le dessin de Moynot comparé à celui de Barral de « Micmac moche au Boul’Mich » est une grande déception. Le scénario, quant à lui, est intéressant même s’il n’y a rien de grandiose dans ce volume. Reste que Burma tombe amoureux d’une femme qui a tué son ex pour se protéger. Il fera tout pour que ce meurtre ne lui soit pas attribué mais le destin de Jeanne / Lydia Barton sera cruel et la douleur de Burma réelle.
En banlieue, NESTOR BURMA enquête sur le meurtre d'une serveuse de bistrot. Or, il semblerait bien que notre héros soit mêlé bien malgré lui à ce crime, puisqu'il se trouvait la veille au soir dans le rade cradingue où officiait la serveuse. Le problème, c'est qu'avec l'énorme biture que notre ami Burma s'est collée, il ne se souvient plus de rien ...
L'album est fichu bizarrement: les pages ont très peu de cases (voire parfois équivalent à une seule immense case) et la couleur n'amène rien de spécial, au contraire. Comme en plus le scénario de cet épisode est un peu léger (l'album se lit très vite), on a droit au final à l'album le moins intéressant signé Tardi. Reste en tout et pour tout l'ambiance si typique de cette série, que j'apprécie beaucoup, mais c'est un peu léger pour considérer cet opus comme un "bon album".
Dans le 10ème arrondissement de la capitale, NESTOR BURMA se mêle au monde du show-biz, en enquêtant sur les agissements louches d'une vedette de la chanson à la mode, pour le compte de son imprésario.
Dernier album de la série dessiné par Tardi, et une fois de plus, c'est une réussite ! Le scénario, rocambolesque à souhait, mêle personnages pittoresques et franches crapules, dans un suspense qui tient en haleine jusqu'au bout. Cerise sur le gâteau, l'intrigue est parsemée de nombreux passages cocasses, grâce aux réflexions pleines d'ironie de notre héros.
Tout ça joliment mis en image par le dessin en noir et blanc très réussi de Tardi, qui participe de belle manière à l'ambiance particulière de ce polar parisien.
Paris, 1942. De retour de captivité, NESTOR BURMA reprend du service en ré-ouvrant son agence de détective privé. Mais en ces temps troublés, les clients ne se bousculent pas au portillon. Tout va cependant changer quand, au hasard d'une rue, notre ami Burma tombe sous le charme d'une jolie rouquine et décide de la suivre ... sans se douter que la donzelle le conduira bien malgré lui dans une histoire de meurtres et de lingots d'or à retrouver.
Moynot revient aux commandes de la série, et ce n'est franchement pas une réussite ! Le dessin est minable, plein d'approximations, et les couleurs très mal choisies. Le scénario est lui très confus, on s'embrouille facilement à la lecture, entre les noms trop nombreux et les rebondissements successifs qui ne sont pas tous très clairs. Bref, pour moi l'un des albums les moins intéressants de la série, surtout à cause du dessin de Moynot qui ne me plaît pas du tout.
Un Burma très classique.
Une enquête à l'ancienne : filatures, indics, interrogatoires, recoupements d'articles de presse...
Et Burma tombe amoureux !!!
Le scénario est intéressant, l'ambiance parfaitement rendue et l'intrigue rondement menée. Personnellement j'aime autant les dessins de Barral à ceux de Tardi, même s'il faut rendre à César ce qui lui appartient. Progressivement l'auteur imprime sa patte et s'empare de son sujet. Les amateurs de l'oeuvre originale de Léo Malet y trouveront leur compte.
Pour moi, un des meilleurs albums de Tardi. Très bonne adaptation de Malet.
L’atmosphère est noire, le Paris des années 50 y est encore restitué avec un trait et une perfection propre à Jacques Tardi.
J'ai dû lire cet album pour la première fois vers l'âge de 13 ans.
(emprunté à la bibliothèque municipale)
Très bon souvenir de Bédéphile, j'ai acheté la VO de 1982 récemment.
Dans le 5ème arrondissement de Paris, NESTOR BURMA enquête sur le soit-disant suicide d'un jeune étudiant en médecine, pour le compte de son ex-petite amie.
Un chouette NESTOR BURMA ! Le dessin est très bon (bien dans l'esprit de la série) et le scénario alambiqué comme il faut, avec plein de personnages secondaires bien retords. Pour moi, ça ne vaut pas Tardi, mais c'est l'un des tout meilleurs albums post-Tardi, si ce n'est le meilleur !
Très agréablement surpris! Même si Barral n'a pas le génie de Tardi, on a affaire à un très bon album! Le découpage est excellent, les scènes d'action très dynamiques, et surtout les couleurs sont SOMPTUEUSES! Barral sait rendre l'éclairage des ampoules jaunatres au plafond, on sent presque l'odeur du bois dans les bureaux du quai des orfèvres, et la neige crisser sous les pas! Un très bon Burma, qui ne vaut pas 120 rue de la gare ou Brouillard au pont de Tolbiac, mais qui surpasse Casse pipe à la nation, pour moi!
Moi j'adore cette atmosphère que Tardi a réussi à créer dans cette série (et que je n'ai pas retrouvée avec autant d'intensité à la lecture des romans de Malet): la nostalgie des idéaux perdus, le ludique de l'enquête et de l'intelligence déductive, le fatum prolétarien des exploités, l'arrogance des riches.
Les personnages sont justes.
Et les vues de Paris sont magnifiques (surtout les atmosphères nocturnes).
Allez, demain je le relie encore une fois.