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Polar
Série finie
Europe
2 albums
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De nos jours on voit paraître une tripotée de BD sur tout et n'importe quoi, de séries sur les amateurs de foot, les blondes, les divers corps de métiers, ou passion style camping, ou encore des séries qui dépassent les 20 albums là où l'histoire pouvait se limiter à deux ou trois.
Du coup c'est un vrai coup de frais de voir deux auteurs oser sortir un album de 100 pages qui se suffit à lui même...
Pareillement là où tout deviens numérique, un dessinateur, qui s'avère ici être plutôt un artiste, nous sort des pages en aquarelle de toute beauté (et parfaitement lisibles, qui plus est).
Après on peux aimer où non l'histoire, c'est le cas de toute oeuvre ou média, mais pour ma part j'ai adoré et relu l'album déjà plusieurs fois
Bref, David Charrier et Miceal confirment ici tout le bien que je pensais d'eux après la lecture des "cinq petits cochons", et le trait de David Charrier, depuis ce premier album, ayant d'ailleurs gagné en finesse et qualité, j'ai hâte de découvrir ses futures œuvres.
Je veux bien féliciter les auteurs pour avoir eu l'énergie d'achever leur projet grace au crowfunding de Sandawe. Rien n'est simple si l'on veut vivre de son art.
Par contre, je ne suis pas du tout fan de cette BD du genre thriller fantastique. Le scénario est confus et malheureusement le dessin ne le soutient pas : les personnages se ressemblent trop et on se perd dans la narration. Enfin, la colorisation par aquarelle, certes artistique, ne facilite en rien la lecture.
Dommage car on ressent un potentiel intéressant chez les auteurs.
J'ai découvert cet album tout à fait par hasard lors de la présence de David Charrier en dédicace vers chez moi.
On peut dire que le hasard fait bien les choses, car cet album est vraiment superbe.
L'histoire, qui se déroule dans les années 50, et qui est principalement policière, est construite intelligemment, et prend plusieurs orientations et réflexions sur plusieurs temporalités.
L'ensemble trouve d'ailleurs tout son sens vers la fin de l'album au gré de multiples révélations auxquelles on ne s'attend vraiment pas.
L'intrigue se déroule sur 4 jours seulement pendant la venue d'un ouragan sur le pays, ce qui confère encore plus d'angoisse, de noirceur et de rythme à l'ensemble.
Le dessin, mais surtout la mise en couleur à l'aquarelle renforce l'immersion dans les années 50. D'ailleurs je tiens à souligner l'excellent travail de David Charrier qui nous livre des planches exceptionnelles, et notamment les pages 26 à 29, avec ces somptueux jeux de lumières à travers les stores, ou encore les pages 42 à 47, sous la pluie battante.
Pour couronner le tout, un petit cahier graphique bien appréciable à la fin.
Le cocktail parfait pour passer un très bon moment de lecture.
Un bon polar bien mené. Les planches sont superbes ! Et j'aime beaucoup les couleurs à l'aquarelle. Des auteurs que j'essaierai de suivre sur leurs projets à venir :-)
Lecture terminée. Mon ressenti est plutôt positif. Je lis juste en dessous que le scénario est tiré par les cheveux. Pas d'accord avec cette analyse. Je trouve que le scénario est bon et on suit la narration avec beaucoup de plaisir. Le dessin rend très bien l'ambiance des fifties et on fait bien la différence entre les personnages, aidé par leurs vêtements qui les caractérisent mieux que leurs visages, il est vrai. Il y a juste un moment qui me pose un léger problème : c'est la fusillade qui déclenche malencontreusement la pieuvre mécanique. J'ai trouvé le procédé un peu facile. Mais ça se lit franchement bien et je replongerai volontiers dedans dans quelque temps.
Les dessins sont assez jolis, mais les personnages se ressemblent tous trop (masculins et féminins) et je me suis parfois senti perdu pendant ma lecture, ce qui est très gênant.
Quant à l’intrigue, elle est bien (trop) tirée par les cheveux.
Les dessins sont assez joli,s, assez délicats, mais les persos se ressemblent tous trop (masculins et féminins) et je me suis trop souvent senti perdus pendant ma lecture.
Quant à l’intrigue, c’est bien (trop) tiré par les cheveux.
Quel peut être le dénominateur commun entre une mystérieuse voleuse de statuettes perses, deux homicides fleuris et un riche milliardaire de Florida Keys ? De primes abords rien ! Sauf peut-être 3 orphelins que le destin semble vouloir réunir de nouveau …
Voici un bel album qui sait vous plonger progressivement dans un univers calqué sur ce que les grands polars hollywoodiens d’après guerre ont fait de mieux. Tout est là : d’exquis cadavres, des jeunes femmes très… glamour(s), des (ex)flics ambigus et un rien cyniques, un milliardaire mégalomane, un fils adoptif visiblement mal dans sa peau et … des protagonistes indiciblement liés ! Avec une telle matière, Micael O’Griafa a su concocter un scénario solide avec une intrigue peut-être convenue (pour ne par dire classique) mais terriblement efficace et taillée au millimètre près …
L’album doit également beaucoup au dessin de David Charrier mais au-delà d’un graphisme sobre et stylisé, c’est la mise en couleur qu’il convient de souligner et qui vous plonge dans cette ambiance particulière qui fait le charme de l’album.
Reste à attendre patiemment la suite de ce diptyque…