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Dessins surchargés de références à l’univers spécifique de Jacovitti : saucissons omniprésents, serpents partout, dés et peignes qui jaillissent des personnages lorsqu’ils se prennent une raclée, etc. : cette série, 3e album paru chez Garnault de Zorry Kid, est dans la lignée de Coccobill. On y retrouve le même absurde, peut-être cependant moins virulent, moins foisonnant d’idées. Le fond de l’histoire est une démarque des aventures de Zorro, tournées dans une dérision qui les rend plus qu’étrangères à leur modèle. Le reste se greffe en toute innocence (folie) débridée ; même si les ficelles sont très grosses, les jeux de mots traduits en français tiennent encore la route, et l’épaisseur du trait (scénaristique) fait partie des règles du genre. Il y a de quoi bien rire si l’on passe le cap du graphisme, rendu plus difficile encore par l’absence de couleurs, et donc par l’absence de points saillants qui guident le regard. On est déjà heureux, ici, lorsque les longues moustaches noires de Perfidio apparaissent, et lorsqu’elles sont transformées en poisson par le sorcier Abraca, on souhaite vivement qu’elles reviennent vite.