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Comme son titre l’indique, cette histoire est vaguement inspirée de L’Art de la guerre de Sun Tzu. Mais il ne faudrait pas s’y tromper, il s’agit avant tout d’un comics de Deadpool et non d’une analyse du traité. Pour qui l’aurait lu – et il n’est pas certain que le scénariste en fasse partie –, il ne faut donc s’attendre à rien de très sérieux et seuls quelques extraits des treize chapitres sont repris de-ci de-là pour justifier certaines des scènes ou des gags de cet album (Deadpool's Art of War 2014, #1-4).
En résumé (mais le scénario n’est guère plus développé), Deadpool incite Loki à attaquer la Terre sous un prétexte fallacieux, tous les super-héros se joignent à la bagarre et, à l’issue de l’habituelle bataille finale, tout est bien qui finit bien. En 4 petits numéros, soit 80 pages, le scénario de Peter David n’offre à lire que de rares lignes de texte tandis qu’au contraire les scènes d’action bourrine s’enchainent agrémentées d’une toute petite dose d’humour à la Deadpool. Bref, ça se lit en un quart d’heure et ça s’oublie aussi vite, c’est du comics jetable comme il en existe tant avec ce personnage.
Le dessin de Scott Koblish, un habitué du personnage, est correct mais ses planches sont surchargées et les couleurs un peu ternes. De toutes façons, on ne lit pas ces one-shot de Deadpool pour leurs qualités graphiques. En revanche, ses quatre couvertures inspirées par la peinture traditionnelle chinoise sont très réussies.
Enfin, l’éditeur a cru bon de rajouter en fin d’ouvrage une petite histoire de Deadpool insignifiante et sans rapport avec la précédente. Il lui fallait bien au moins atteindre les 96 pages (ou 88 planches) pour justifier de vendre ça aujourd’hui à 16 €…
Il est des histoires de Deadpool où les auteurs s’investissent sur un temps long (Daniel Way ou Gerry Duggan pour ne citer que les plus récents). Que l’on aime ou non le personnage, on est alors forcé de reconnaitre que l’intrigue est réfléchie, construite sur plusieurs années et que la caractérisation du héros progresse. Mais, de l’autre côté du spectre, il y a ces innombrables one-shot ou séries limitées, en quatre ou cinq épisodes, sans envergure, se résumant parfois à Deadpool vs. Machin et qui surfent sur le concept du héros cool avec qui l’on peut faire n’importe quoi pourvu qu’il y ait des lecteurs débiles pour les collectionner.
Malheureusement, Il faut soigner le soldat Wilson est clairement de celles-là (Deadpool: Wade Wilson’s War 2010, #1-4). Le scénario de Duane Swierczynski narre une énième variation sur les origines du personnage, cette fois-ci en compagnie de Bullseye, de Silver Sable et de Domino. On navigue en permanence entre l’autodérision, l’humour potache, l’action bourrine et le dialogue avec le lecteur. C’est du Deadpool pur jus, sans queue ni tête et ce n’est pas le twist de la dernière page qui changera mon impression d’ensemble (les histoires à chute ont plutôt tendance à m’agacer). Même le dessin de Jason Pearson est tout juste moyen. Je ne demande pas nécessairement à tous les comics de développer une réflexion à la hauteur de La Ligue des Gentlemen Extraordinaires, ou d’autres récits d’Alan Moore, mais on vole ici vraiment trop bas.
Toutefois, il s’agit très probablement d’une bonne porte d’entrée pour de jeunes lecteurs qui souhaiteraient découvrir le personnage. Les multiples rééditions que l’album aura connu en près de dix ans semblent d’ailleurs aller en ce sens. Elles sont aussi l’occasion de rappeler que, durant cette période, l’album sera passé de 10 € à 18 €, soit une augmentation de 80%. Si le prix n’est pas systématiquement un critère d’achat, avait-on vraiment besoin d’un Deluxe quand un hors-série en kiosque à 5.50 €, comme il se faisait encore il y a quelques années, aurait suffi ?
C'est la première fois que je lis un Deadpool, et même que je le vois. Et autant dire que j'ai adoré. Pour ceux qui sauraient pas, Wade Wilson est l'arme X, le projet ayant précédé Wolverine. C'est un fou qui, dans certains albums, entend même plusieurs voix dans sa tête. Il a deux pouvoirs (sans compter manier le sabre et utiliser des flingues) un pouvoir de régénération, et le plus grand pouvoir au monde : il sait qu'il est dans une BD ! Avant, à part Spider-man, y'avait pas beaucoup de super-héros drôles chez Marvel. Maintenant on a le roi de l'humour, puisque chacun de ses albums est à tomber de rire.
Bon jusque là c'est bien, c'est assez unique, avec de bons dessins, mais ce qui démarque encore plus cette BD des autres, c'est qu'en plus de son humour délirant, on a le droit à une "fin" qui vous triturera le cerveau pendant très, très longtemps.