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Je viens de relire cette série , particuliérement les 4 premiers tomes, nous sommes plongés dans l'enfer de 14-18 , qui plus est à travers l'univers d'un jeune médecin aspirant , issu d'une famille bourgeoise qui va se retrouver en premiére ligne et découvrir cette "boucherie" qu'était cette guerre , les personnages attachants , dessin certes un peu dur ...mais qui retranscrit si bien l'univers des tranchées et la souffrance de ces malheureux !
dans une collection de BD, il y a les incontournables par valeurs, les incontournables par obligation (on est bien obligé de les avoir dans une collection digne de ce nom) et puis les petites perles, trop rares, la Série Ambulance 13 fait parti de ce dernier groupe, l'histoire personnelle du capitaine Bouteloup sert de fil conducteur pour évoquer la misère des poilus, les lâchetés de l'état-major, les injustices de la guerre, plus qu'une BD c'est un livre d'histoire, intimiste certes, mais oh combien poignant, un dessin ciselé, un texte parfait, bien sur il y a les raccourcis obligatoires dans un récit dessiné, mais l'oeuvre est exemplaire. Que cette série ait reçu le support du ministère des armées démontre que l'on peut maintenant regarder le passé sans complaisance, a lire absolument !
C"est ce que j'appelle un documentaire BD, sous la forme d'une fiction on suit la vie d'un médecin militaire pendant la grande guerre. Sans pathos ni apitoiements inutiles, la réalité de la grande guerre et de la guerre des tranchées.
D'autant plus étonnant que l'ouvrage n'est pas tendre avec l'armée et sa hiérarchie mais qu'il a reçu le soutien du ministère de la défense et du service de santé des armées, sans complaisance donc ! comme quoi, même la grande muette change, pour moi c'est à lire absolument, si vous souhaitez sortir des sentiers battus, avec un graphisme irréprochable de réalisme (ni trop, ni trop peu) et un scénario signé Cothias, ce qui est une référence. J'en ai eu un par hasard, j'ai immédiatement recherché la collection complète. A vous de voir
C'est un bon ouvrage que voilà qui traite de l'horreur des tranchées de la Première Guerre Mondiale. Le récit est très prenant car nous suivons le parcours d'un jeune médecin qui va découvrir les champs de bataille. Son humanisme va en prendre un sacré coup. Il va devoir également se faire respecter par ses soldats. Ce n'est pas facile lorsqu'on est le fils d'un député également praticien qui n'hésitait pas à minimiser l'impact d'une telle boucherie.
Ce n'est pas la première oeuvre qui aborde le sujet de ces millions de soldats que les généraux ont emmené à l'abattoir. Celle-ci a le mérite d'être très bien traitée à tous les niveaux. La narration est plaisante à suivre malgré la dureté du sujet. C'est parfaitement bien mené avec un dessin ultra-réaliste d'une précision malheureusement redoutable. Rien ne sera épargné aux lecteurs. Une bande dessinée de qualité qui fera certainement date.
« Voilà c’est fini… » comme dirait Jean-Louis Aubert, eh oui, malheureusement ma série fétiche de BD prend fin ! Ce n’est pas un hasard si elle s’arrête en 2018, puisque le centenaire de la Grande Guerre a, lui aussi, touché à sa fin.
Durant ces commémorations, on a vu fleurir des tonnes de livres et BDs sur le thème de la Grande Guerre. Je ne vous cache pas que cette multitude d’écrits a donné naissance aussi bien à des ouvrages terriblement bâclés qu’à d’autres particulièrement travaillés. Bref, on a pu lire le pire mais aussi le meilleur ! Cette série fait partie des meilleures réalisations concernant les BDs consacrées au centenaire, en effet, c’est la seule, à ma connaissance, qui prenne en compte les débuts et l’évolution du Service de Santé en temps de guerre. En parallèle de l’histoire, dans chaque album, une documentation précise nous renseigne sur le fonctionnement et les améliorations du Service de Santé à travers des documents d’archives. On sent qu’il y a eu en amont un gros travail de coordination entre les auteurs, des historiens et les services d’archives – et qu’est-ce que ça fait du bien !
Le duo Ordas et Mounier signe là encore un superbe album ! Certes, on quitte le champ de bataille pour le retour à la vie civile mais les personnages sont toujours aussi poignants, attachants, parfois torturés tant physiquement que moralement et la mort rôde toujours autour d’eux comme dans les tranchées… Ce dernier opus nous montre encore la bravoure de ces hommes et femmes qui ont soigné les mutilés et les blessés, il met également en lumière la difficulté d’une réinsertion dans la société après tant d’années passées à voir des tripes à l’air et des membres arrachés.
Allez savoir pourquoi mais ce dernier tome m’a plus touché que les autres. On sent une grande émotion, est-ce parce que l’unité tente de se réadapter à la vie civile ou bien est-ce un sentiment purement personnel parce que l’aventure se termine ?
Bref une série que je vous conseille autant pour vous divertir que pour accomplir votre devoir de mémoire !
Un bon final avec l’arrêt des hostilités entre les allemands et les français qui va néanmoins entraîner quelques morts stupides supplémentaires. La haine entre les deux camps se fait ressentir à travers des soldats intransigeants mais l’équipe de Bouteloup fait son travail en aidant des blessés du camp adverse. Dans cet album beaucoup de comptes qui n’ont pu se régler durant les années de guerres trouveront ici une conclusion. Neuf albums qui rendent hommage à ceux qui ont sauvé des vies à leurs risques et périls. Ce qui fait, ma foi, une bien belle série sur un thème très dur.
Album émouvant, sortie à la veille du centenaire de l'armistice du 11 novembre 1918.
Un hommage à tous ceux qui ont souffert de cette guerre civile européenne qu'a été la Guerre de 14-18.
Album passerelle qui clos l'aventure balkanique du tome 7 et ouvre au futur tome 9 (qui sera le dernier album de la série).
La fin des aventures du Lieutenant Bouteloup relate les dernières heures avant l'armistice du 11 novembre et la dernière tentative de percée sur la Meuse par les troupes françaises.
Superbe série.
Trés intéressante du point de vue historique.
Hyper bien documenté , dessiné.
On voit le souci du moindre détail.
Bluffant.
Bizarre, bizarre, mon album commence à la page 17 pour se terminer à la 32 et redémarre à la 17 jusqu’à la 48 ??? Suis-je le seul à posséder un album qui bégaye ? Du coup, j’ai un peu de mal à donner un avis complet sur ce tome 6.
Sur ce que j’ai pu lire, c’est encore un bon album avec le lieutenant Bouteloup qui est devenu une gueule cassée. Son amie peintre et dessinatrice Émilie lui fabrique un demi visage en cuir pour qu’il puisse affronter l’extérieur. C’est aussi l’album où son père le colonel Bouteloup trouvera la mort mais aussi le temps des réconciliations avec le commandant Favre, à qui il avait sauvé la vie et à qui il accordera la main de sa sœur.
Encore beaucoup d’émotions avec une fin explosive dans une église où Émilie fait une demande en mariage au lieutenant Bouteloup et où une bombe allemande termine l’album par un carnage dont on ne sait pas encore si Émilie et Louis-Charles s’en sortiront.
Les dessins sont toujours très réussis et d’un superbe réalisme. Le tome se conclut par une phrase très vraie de l’écrivain et poète Paul Valéry « La guerre c’est un massacre de gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas ».
Dommage qu’il me manque une quinzaine de pages…
En 1917, nos « amis Américains » débarquent en France pour nous aider à vaincre l’Allemagne. Bouteloup est désigné pour aider les médecins américains, aux moyens médicaux d’une autre époque, et les former à cette guerre. Les gradés, d’un côté comme de l’autre, se regardent en chiens de faïence. Ils doivent combattre ensemble, mais ne semblent pas avoir une grande confiance les uns dans les autres. Comme dans l’épisode précédent, où les Français envoient les Africains en première ligne, les Américains expédient à une mort certaine les Cheyennes.
Le dessin se bonifie d’album en album. Pas le temps de s’ennuyer dans ce tome 5 vraiment excellent.
C’est un album très dur avec l’exécution d’Isabelle de Ferlon dont on ne saura jamais très bien quel était son jeu. Normalement, dans le doute abstiens-toi, mais ici dans le doute élimine. Puis, viens l’épisode où la soldatesque africaine, engagée de force, sera sacrifiée sans aucun remord et, à l’exception de quelques-uns, avec beaucoup de mépris.
Un dessin superbe nous renvoie des images de guerre très fortes et les albums s’enchaînent avec la même qualité.
Le premier épisode du second cycle est toujours aussi captivant que le premier cycle. Il a pour toile de fond la bataille de Verdun.
Cependant, le point majeur est l’accusation de trahison de la religieuse Isabelle de Ferlon, née en Lorraine qui à l’époque appartenait à l’Allemagne.
Lors du premier cycle, une histoire d’amitié mâtinée d’amour naissait entre elle et le sous-lieutenant Bouteloup.
On reproche à sœur de Ferlon la correspondance qu’elle a pu avoir avec son père qui habite en territoire ennemi. Car en temps de guerre, raconter la vérité des combats, sans passer par la censure, équivalait à dévoiler les positions d’une armée. A cette époque, les soupçons d’espionnage étaient très prononcés et Clémenceau, en proie à une population de plus en plus vindicative et qui commence à ne plus supporter la boucherie des batailles, trouve un exutoire dans le cas d’Isabelle de Ferlon en la sacrifiant pour que les foules puissent s’en repaître. Il ira d’ailleurs lui expliquer en tête à tête.
Ironie de la situation ou méchanceté, on demandera à Bouteloup ainsi qu’au prêtre de son équipe d’assister Isabelle avant son exécution… à suivre dans le deuxième tome.
Dessin et scénario toujours d'un très bon niveau, c'est vraiment une très bonne série.
Le jeune sous-lieutenant Bouteloup, jeune médecin, arrive directement en première ligne à Fleury lors de la Première Guerre mondiale. Il prend son rôle, dès les premiers instants, avec sérieux et dévotion. Plutôt que d’amputer, il tente l’impossible pour sauver la jambe d’un soldat. On lui demande d’aller chercher les rescapés d’une attaque, entre les lignes, il négocie un cessé le feu avec un capitaine allemand ce qui lui vaudra de sérieux problèmes avec la hiérarchie militaire qui l’accusera de pactiser avec l’ennemi. Mais Louis-Charles Bouteloup ne s’en soucie guère et il gagne vite le respect des ambulanciers qui sont sous ses ordres.
Louis-Charles à un père Lieutenant-Colonel qui le desserre vis-à-vis de sa hiérarchie. D’ailleurs, celui-ci pense plus à sa carrière et à ses relations qu’à son fils. Aussi, quand celui-ci se retrouve accusé d’intelligence avec l’ennemi, le père cherche à faire fonctionner son réseau de relations non pas pour sauver son fils, mais pour sauver son soi-disant honneur et sa carrière.
Les dialogues, très réussis, lors du premier album du premier cycle nous transportent vraiment dans une autre époque. Ainsi on entend parler de la maison Borniol qui avait la main mise sur les pompes funèbres à l’époque et dont le nom était entré dans le langage commun. Quant aux dessins, ils sont excellents et beaucoup plus réalistes que ceux d’Étienne Le Roux dans 14-18 qui, bien qu’ils soient de qualité, édulcorent un peu la réalité.
Au final, ce premier cycle, « Choix de sang » et « Au nom des hommes », est une totale réussite et l’humanisme du jeune Bouteloup affrontant la muraille de la bêtise et du carriérisme ouvre une fenêtre d’espoir dans cette grande boucherie de la Première Guerre mondiale.
Bon tome 7 qui ouvre (certainement) le dernier cycle de cette série.
Cette fois-ci, Bouteloup est en mission spéciale sur le Front d'Orient (Macédoine, Bulgarie).
Très bon album.
Nous retrouvons le lieutenant Bouteloup en convalescence, il est devenu une "gueule cassée".
Cela ne l'empêche pas de rejoindre le front, "là bas avec ceux qui souffrent".
L'album se termine avec un documentaire sur la chaîne d'évacuation des blessés qui apporte un plus historique à l'histoire.
Bizarrement, j'ai moins accroché à la lecture de cet album...
J'ai mis plus de temps à m’imprégner de ce nouvel opus. Pas inintéressant pour autant puisqu'on retrouve Bouteloup dans une fonction de formateur pour le corps médical américain (en gros il est mis au placard, vu qu'il dérange...).
Mais j'ai moins ressenti cette mise en haleine continuelle existante dans les précédents albums...
Malgré des scènes intenses en fin d'album (notamment avec les "être humains"), et une case où Louis-Charles essuiera lui aussi (on se demandait si cela arriverait...), les conséquences d'un conflit dans les tranchées.
Je n'omets pas les dialogues efficaces et une belle documentation fournie.
C'est certainement pour mieux terminer cet ultime cycle dans le sixième tome mais celui-ci m'a moins touché.
Excellente série.
Ce début de cycle 3 reste d'une excellente facture. Le héros Bouteloup est devenu un vieux briscard des tranchés...
Fin de ce second cycle.
Aucun répit dans cet album, c'est le moins que l'on puisse dire.
La Guerre est telle qu'on l'imagine : avec ses injustices, son sang qui coule inexorablement, ses soldats qui se battent, qui meurent, pour une nation qui ne leur accorde rien. Pas même une once de dignité...
C'est un album très dur. Les héros auxquels nous nous étions attachés tombent tous un par un... Sauf Bouteloup qui enchaîne les pertes avec un sang-froid glacial...
De ce fait, en terminant cet album, j'ai senti comme un malaise, celui d'avoir pris toutes ces horreurs en pleine face sans pour autant ressentir l'émotion qui devrait en découler...
C'est comme si tout ceci était "normal". Que de toutes façons, c'est la Guerre et que forcément tout y est dégueulasse, horrible, irréparable & qu'on ne peut que s'y résoudre...
Est-ce parce que cette histoire est vécue sous l’œil de Bouteloup qui reste, malgré tout, un homme ne laissant pas transparaitre ses émotions ? Car si ce dernier n'a aucun problème pour se révolter contre la hiérarchie, on le sent également presque "intouchable" face à la faucheuse toujours présente autour de lui & donc de ses compagnons...
Ceci n'enlève toutefois en rien la qualité de cette histoire, qui nous transporte, nous immerge complètement dans le cœur de ce dramatique conflit.
Je mets en exergue l'importance de l'Autochir mais aussi l'issue réservée aux soldats africains : le fait pour moi le plus marquant (et pourri...) de ce tome.
MM. Cothias, Ordas & Mounier ainsi que S. Bouët à la couleur nous gratifient d'une série intense & dont la crédibilité est à louer grâce à un indéniable travail de recherches ! Merci à vous !
Peut-être que si un troisième cycle voit le jour, on verra notre héros principal percer sa carapace ? ça lui ferait du bien & à nous, lecteurs, aussi ! :)
Les femmes sont à l'honneur dans ce nouvel épisode : clairement !
Même si le maillon central reste Louis-Charles, Les héroïnes se démarquent telles Emilie, Isabelle, Lorraine ou même Marie Curie...
Un dessin "sanglant" de réalisme alimente une nouvelle fois la dureté de l'époque.
Ce tome reste un hommage à toutes ces femmes dont l'abnégation & le courage n'ont pas à rougir face à ceux de nos poilus sur le terrain.
Des moments émouvants comme ce soldat en permission qui se prend une des terribles conséquences de la Guerre en rentrant chez lui...
J'ai également apprécié le passage du soldat américain qui débarque dans l'équipe et qui rappelle l'aide des français apporté pour l'indépendance des États-Unis...
Un poignant album qu'est ce début de deuxième cycle...
Continuité parfaite dans ce second tome : on retrouve notre lieutenant mis plus bas que terre pour avoir commis ce qu'on pourrait considérer comme un acte héroïque mais qui sera perçu autrement par sa hiérarchie...
Cela ne l'empêchera pas de gérer avec ténacité le commandement d' "Ambulance 13"
Beaucoup de sang (ce qui est à peu près logique) dans cet opus à la veille de la bataille de Verdun.
Beaucoup de situations où on se surprend toujours à être quasiment près des protagonistes tellement l'action est prenante & sans répit.
"Au nom des hommes" est un épisode dur mais qui, une nouvelle fois, retranscrit (certainement) avec brio la dureté de l'époque...
La scène la plus prenante restant celle où soeur Isabelle opère à "l'aveugle"...
Fin de ce premier cycle. Je vais de ce pas commencer le deuxième.
14-18 vu sous un nouvel angle : voilà mon sentiment en ayant terminé ce 1er tome d' "Ambulance 13".
En effet, c'est à travers le lieutenant Louis-Charles Bouteloup, médecin de formation, que va être disséquée cette terrible période. D'un point de vue essentiellement médical & humain...
On s'attache très vite à ce personnage principal que l'on perçoit hésitant au début de l'histoire (il faut dire qu'il n'arrive pas dans les meilleurs conditions puisqu'il doit se substituer dans une compagnie à un prédécesseur respecté de tous...), pour finir avec cet acte courageux lorsqu'il propose une trêve avec l'ennemi pour récupérer d’éventuels blessés...
D’ ailleurs, cette dernière scène reste pour moi, la plus poignante, formidable d'intensité voire d'humanité...
1er tome réussi donc, avec des scénaristes dont on sent l'implication jusqu'à respecter scrupuleusement (je crois, en tout cas), la façon dont parlait nos poilus, les codes employés, bref cela facilite grandement le lecteur à s'immerger dans l'histoire...
Quant au dessin, il n'est jamais facile pour ce sujet traité, d'arriver à bien différencier le visage des personnages. De par leurs blessures physiques, de par la multitude de grades, de par les nombreuses explosions ou décors sombres on peut parfois confondre tel ou untel.
J'ai trouvé qu' Alain Mounier s'était employé à bien distinguer les personnages importants ce qui est beaucoup plus agréable pour suivre le fil de l'intrigue.
Allons voir ce que donne le T2 !
Ces 2 diptyques nous transportent sur les épouvantables champs de bataille de la boucherie de 14/18 avec brio. Ce jeune médecin, humaniste et compétent est confronté au quotidien à la barbarie et à la folie des hommes, mise en image et en couleur avec maestria. Superbe série.
Du grand art : le scénario et le dessin sont au même niveau et on a l'impression de lire un livre d'histoire ou l'article d'un journaliste de guerre plongé au cœur de l'évènement. Des personnages forts, mais hélas guère caricaturaux.
Une suite ?
J'attendais ce Tome 4 avec impatience... je n'ai pas été déçu... Je l'ai dévoré. Le scénario est toujours aussi haletant, des dessins au trait juste.
Vivement la suite...
Beaucoup d'émotion à la lecture de cette série..
La fin du second album nous laisse à la veille du début de la bataille de Verdun.. Mon grand pére faisait partie du 59° Bataillon de Chasseurs à pieds qui avec le 56° était sous le commandement du Lieutenant Colonel Driant aux Bois des Caures... Il en fût l'un des rares survivants ( une cinquantaine sur les 2 bataillons qui se trouvaient en premiére ligne lors de l'attaque allemande du 21 février 1916)..
Il sera tué à l'ennemi le 15 juillet 1916 lors de la bataille de la Somme à " La Maisonnette " commune de Biaches.. Il avait 30 ans..
Mon pére naissait le 2 août 1916 .. on lui donna les prénoms de mon grand pére Henri, Louis..
Je conserve en souvenir la carte que donna le Colonel Driant à tous ces chasseurs pour la Noël 1915..
Donc vous comprendrez que j'attend avec beaucoup d'impatience la sortie du prochain album..
J'avais adoré le premier volume . Içi, toute l'absurdité de la guerre prend du relief avec la soit-disant "trahison" de Bouteloup, avec le comportement de son lieutenant-colonel de père et avec l'attaque de l'hôpital de campagne, enfin à ce qui peut en ressembler.
Le personnage de Charles Bouteloup prend de l'etoffe dans cet opus et j'avoue que m'y suis attaché.
L'ambiance décrite par Cothias retrace fort bien l'univers des tranchées et les endurances subies par les poilus. On est vraiment plongé dans l'enfer de la grande guerre.
Le dessin de Mounier, qui n'avait à ma connaissance pas abordé cette période, est réaliste.
Bref, une série agréable.
Seul bémol, s'il faut en trouver un, est que ce premeir cycle nous laisse vraiment sur notre faim, et ressemble plus à une fin d'album à suivre, qu'à une clôture de cycle.
Vivement la suite.
suite des aventures de notre héros, qui dans le tome 1 avait réussi à récupérer dans le no man's land un soldat français après avoir demandé une trêve à l'ennemi. Il pensait peut être avoir une récompense pour ce fait d'arme, mais la jalousie, la bêtise humaine et les politiques vont le ramener à la réalité d'une guerre absurde et à des décisions incompréhensibles. Les auteurs nous tiennent en haleine dans ce second tome où il n'y pas de moment mort, mais des morts il y en a à chaque pages tant ce fut en boucherie, et même les soeurs ne seront pas épargnées. C'est la fin du premier cycle et j'ai hâte de lire le second pour continuer l'aventure avec l'équipe d'ambulance 13.
Après "un long destin de sang" ,"notre mère la guerre" ou encore "Mattéo", la guerre de 1914 n'en finit pas d'inspirer nos scénaristes, et non des moindres. Cothias rejoint en effet Bollée, Kriss, et Gibrat dans la description de l'horreur humaine.
J'avais parcouru dans la presse spécialisée quelques pages de ce récit mais je n'avais guère était enthousiasmé, à première vue: je ne suis pas en effet un grand admirateur de Mounier et puis la Grande Guerre a fait l'objet de plusieurs adaptions en bande dessinée cette année.
Mais, devant l'insistance de mon libraire, j'ai bassement cédé (je sais , je suis faible) à l'achat pour deux raisons: primo, l'histoire est prévue en deux volumes; secondo il me la proposait dans un tirage spécial, celui de "canalbd éditions".
Assez réservé donc sur cet album, j'ai rapidement été subjugué par cette histoire de médecin militaire connaissant son baptème du feu.La boucherie de 1916 , vu du côté médical, c'est assez original et on s'attache à ce jeune lieutenant Louis-Charles Bouteloup à travers les flash-back et son assurance dans les tranchées, face à ses nouveaux supérieurs et subordonnés.
L'épisode de la trève d'une heure ,vers la fin de l'album ,est poignant et le premier volume s'achève sur une case à la fois pleine d'espoir et d'horreur.
Un récit donc bien construit et très bien illustré par Mounier, assez éloigné de son univers habituel.Je suis ravi de retrouver un Cothias,(en compagnie de Patrice Odras)qui signe là un scénario de grande qualité.
On peut légitimement rapprocher ce volume de l'incontournable série "notre mère la guerre" de Kris et Maël (éditions Futuropolis), tout en restant assez différent.
Un récit original, halletant qu'il faut découvrir sans attendre.
En 1916 sur le front, un jeune médecin va tenter d’arracher quelques vies à une guerre avide de morts…
Un 1er album tout en simplicité, sans effet de style, dans lequel Patrick Cothias et Patrice Ordas s’intéressent, avant tout, à ces hommes et à ces femmes qui risquaient leur vie pour sauver celle des autres. Cette approche prend tout son intensité grâce au réalisme du dessin d’Alain Mounier et à la mise en couleur de Sébastien Bouët.
Un album d’une profondeur certaine tant dans le propos que dans la mise en image.
A lire