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J'ai beaucoup aimé le dessin tout en crayonné ainsi que cette magnifique couverture sur une grande mégalopole de style New-York après un cataclysme de fin de monde. Il ne reste plus qu'un seul être humain et on va assister progressivement à sa déchéance. Il est dommage que l'on soit tourné seulement autour de lui sans savoir véritablement ce qui s'est passé pour en arriver là.
Il y aura le souvenir de son grand-père amateur de pêche puis d'une belle chanteuse qu'il a connue dans un cabaret de jazz. Tout ceci amène vers des réflexions philosophiques du moi intérieur. C'est un peu trop nombriliste pour moi dans son approche. Dommage car il y avait matière à en raconter plus surtout si l'auteur nous souligne de si beaux décors et de détails.
On sent toute la solitude du monde et combien l'homme a besoin d'autrui pour survivre même s'il a tout ce dont il pouvait rêver. Bref, une femme, c'est l'être le plus important dans l'univers ! Il ne reste que les souvenirs dans ce monde de fantôme qui devient étouffant et ennuyeux.
Que ferait-on seul dans une ville où toute humanité a disparu ? Pas vraiment d'histoire mais la chronique de la vie malgré tout, comment on s'occupe, comment on revit ses souvenirs. Presque pas de tension, c'est plus une vie rêvée qu'une réalité, de la poésie incarnée magnifiée par les très beau dessin tout en hachuré nuances de gris et de couleurs douces. Le héros étant un navigateur solitaire (ce qui explique qu'il supporte), c'est comme une escale un peu irréel dans un monde abandonnée.
Lecture très fluide, dessin très lisible, laissez-vous glisser entre les ombres.