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Un diptyque qui porte très bien son nom: 'Back to Perdition' et effectivement le lecteur va plonger dans les eaux troubles avec une histoire bien sordide à souhait.
Angie et Mayaw s'aiment. La première est la fille d'un propriétaire-éleveur blanc de crocodiles, tandis que le second est un aborigène effectuant le travail d'esclave pour le père d'Angie. Après la découverte de cette liaison cachée, les deux amants vont essayer de fuir le racisme, la ségrégation, la violence et la soif de vengeance paternelle.
C'est une œuvre qui ne laissera absolument pas indifférent qui que ce soit tant elle est d'une noirceur abyssale et sans concession. Ici, tous les personnages vont en prendre plein la figure tant psychologiquement que physiquement.
L'histoire qui s'apparente sur une grande partie à une traque, emprunte les codes de l'horreur pour mieux restituer la sauvagerie humaine. De plus, il se dégage une tension bien palpable accentuée par l'ambiance humide et poisseuse du 'wet' (ouragan australien).
Les dessins sont magnifiques et sublimes avec de belles compositions de couleurs et lumières, jouant sur le contraste entre le ton sombre pluvieux et le jaune pour le bush.
Le racisme larvée des Australiens envers les Aborigènes sera exacerbé via un langage grossier et des insultes en tout genre (il y en a même un peu trop). Le racisme de certains Aborigènes envers Angie et Mayaw sera également mis en avant, apportant de la nuance.
Une plongée en enfer impitoyable et violente qui se lit avec délectation et angoisse, néanmoins certains défauts sont à soulever, à commencer par le parallèle peu subtil entre le père et le crocodile coincé dans la mare, le deuxième opus qui tombe dans les délires mystiques et autres rituels aborigènes (c'est un peu le passage obligé quand on traite de ce peuple) et la fin qui m'a laissé dubitatif.
Une histoire bien noire pour un diptyque d'exception.
J'ai bien aimé cette bd mais devant le peu d'enthousiasme, je m'étonne quand même un peu. C'est vrai que l'histoire est simple mais elle a le mérite d'être claire et plutôt bien construite.
Honnêtement, on a envie de découvrir la suite de cette histoire d'amour entre une jeune femme blanche et un aborigène. Il est question d'une exploitation de crocodiles dans la région de Darwin en Australie. Peu de bd ont pour cadre un tel sujet. Le thème central est le racisme qui va conduire à une traque sans merci du jeune couple à travers le bush.
J'ai adoré ce mélange entre un ciel orageux, un paysage boueux et la meute de crocodiles sanglante à l'image d'un propriétaire terrien haineux qui souhaite récupérer sa fille. On baigne véritablement dans l'horreur absolue. Ce thriller haletant est sans concession notamment avec des scènes d'action spectaculaires. Back to Perdition nous mènera assez loin ...
Piouffffff ! Le moins que l'on puisse dire, c'est que Vanders & Marie ne dévient jamais de leur trajectoire : les 4 personnages principaux de cette série, écorchés dès le début, ne peuvent espérer aucun ménagement sous la houlette de leurs créateurs !
Le début du second tome maintient la pression entamée par son prédécesseur et ne s’atténuera que dans les toutes dernières cases.
On n'est pas dans une BD d'horreur mais tout ce qui s'y passe s'y apparente ! Des scènes étant à la limite du soutenable tellement elles nous prennent à la gorge. Le pire, c'est qu'on s'attend à ce que Mayaw, Angie, Bruce & Connors subissent des issues fatales. Mais même si on est préparés, on est tellement imprégnés par l'histoire qu'on reste décontenancés par ces événements dramatiques.
Lorsque le talent graphique s'associe parfaitement au talent scénaristique cela donne des petites perles : Back to Perdition en fait partie.
Pour les amateurs (en lecture) du "sans espoir", ils devraient être comblés...
Mention spéciale au personnage qu'est Connors : à lui tout seul, il incarne toute la dureté, la fatalité, l'atrocité dépeintes dans cette œuvre maîtrisée de bout en bout !
Rien que la 1ere de couverture de ce tome donne le ton : elle est sombre, sanglante. Les crocos sont présentés tels de redoutables prédateurs prêts à avaler le moindre morceau de viande. Cette illu est superbe d'intensité, de noirceur et plante le décor pour celui qui ouvrira l'album. Vanders a un talent de dingue ! Dessiner ces jolies p'tites bêtes de façon si réaliste et surtout avec une précision quasi chirurgicale : regardez bien comment toutes ces bébêtes s'enchevêtrent les unes sur les autres, c'est un vrai tableau cette couv ! Pas très gai, je vous l'accorde, mais superbement rendu.
Le titre, "Back to perdition" ne fait que créditer un peu + le monde dans lequel le lecteur va entrer. Si on connaît la paire créatrice de cette oeuvre, on se doute bien qu'on va passer un moment lugubre mais tellement efficace !
Et ce 1er opus confirme toutes nos espérances qu'on attend d'eux. Vanders nous plonge dans une ambiance (très) pluvieuse, agrémentée de personnages aussi durs dans leurs traits de visage que dans leur comportement. Ce dessinateur possède une faculté incroyable à retranscrire des scènes intenses et anxiogènes. Personnellement, je suis fan.
C. Saint-Blancat, à la couleur, a su harmoniser le tout en alternant le sombre (beaucoup de scènes de nuit) et les couleurs chaudes (zones désertiques) sans fausse note !
Je "pinaille" juste à la planche 47 pour quelques cases qui ne m'ont pas paru compréhensibles (au niveau de la gestuelle). Je crois également qu'il y a deux astérisques qui sont censées renvoyer à des notes de bas de page qui... n’apparaissent pas....
Pour en faire une oeuvre complète il faut un bon scénar. Aucun problème avec D. Marie. Son histoire, sur fond de racisme, père protecteur-taré, ferme de prédateur, n'est peut-être pas originale (encore que) mais elle tient la route puisque tout est crédible.
Le Wet (grosse période pluvieuse en Australie) va servir de prétexte pour nourrir un contexte noir, sans pitié ou l'aborigène n'as pas sa place (vraiment dur la représentation du racisme) qui plus est si l'un d'eux s'éprend de la fille d'un homme dont la raison et la sagesse ne font pas partie de ses qualités premières.
La chasse commence.
Définitivement ravi de connaitre (après Welcome to Hope) le boulot de ces auteurs ! Voyons voir l'issue imaginée !
Après un tome 1 qui posait le contexte pour ensuite monter crescendo en tension, ce second tome confirme rapidement que l'on avait pas encore tout vu en terme de noirceur. Si le développement est somme toute classique, la narration est efficace. La tension s'installe dès le début pour ne plus baisser par la suite sauf vers le milieu de l'album avec une pause par l'intermédiaire d'une cérémonie aborigène pleine de douceur et de mysticisme, comme une respiration avant l'emballage final. Les dialogues sont peu nombreux, secs et nerveux.
Les personnages sont pris dans un flot d'émotions (racisme, haine, amour malsain, vengeance, peur, despotisme...) qui s'entremêlent pour former un ouragan de violence à l'image de la tempête qui sévit sur une partie du territoire.
Le dessin correspond totalement à l'atmosphère du scenario. Il est relativement épuré, nous offre un très gros travail sur des visages marqués par cette tension, ce désespoir. Les paysages contribuent totalement à alourdir l'atmosphère, avec des contrastes saisissants entre les tons orangés du désert et la noirceur du marais sous la tempête (cette partie offre vraiment de très belles pages).
Un diptyque terriblement noir sur un coin du monde et des personnages en totale perdition.