Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
- de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
- d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.
Si le scenario peut sembler classique, les personnages sont types et attachants et le graphisme et la palette des couleurs rendent superbement l'ambiance.
Le lecteur appreciera cette histoire en deux albums, comme on lisait un Maurice Leblanc le soir au coin du feu au début du 20e siècle ...
Devant toute cette panoplie d'éloges quant à cette bd, je m'attendais quand même à quelque chose de mieux. Je suis plutôt grand et bon public. Or, je viens de lire une aventure tout à fait classique de vol de tableau dans une famille bourgeoise au début du XXème siècle. Pourquoi un tel engouement ? Cela a été ma première question.
La première scène avec la diseuse de bonne aventure nous attire incontestablement mais c'est tout de suite coupé pour ne plus reprendre dans ce premier tome. Et puis, j'ai été un peu troublé par le comportement du père qui semble normal mais dont la fille nous indique que son état psychique laisse à désirer puisqu'il croît encore sa femme vivante à l'étage.
Tout semble alors se concentrer sur l'enquête d'un inspecteur fin limier qu'on suivra puisqu'on est embarqué. Trop classique avec un manque d'originalité mais quand même assez pour poursuivre l'aventure. L'atmosphère de l'époque est parfaitement restituée. Bref, il y a du charme qui se dégage de cette oeuvre. Graphiquement, c'est beau. On peut alors comprendre l'intérêt que cela suscite. Il me faudrait juste un peu plus...
Paris. 1912.
Moi, c’est Séraphine. Je suis déçue. Déçue parce que mon héroïne, ma propre tante, Alma, nous a quittés après, à peine, trois semaines de séjour parmi nous, et cela alors qu’elle était apparue après une longue absence de cinq ans. Mais que voulez-vous, c’est une aventurière ! Une vraie ! Il lui faut de l’air, des espaces, de nouvelles rencontres avec des individus hors du commun. Rien à voir avec notre vie de bourgeois qui suivent un train-train quotidien.
Aujourd’hui, monsieur Ducas, le remplaçant de mon professeur de piano, s’est présenté chez nous. Il était fortement enrhumé. Mais là n’est pas la question ! J’étais surprise qu’il soit là, vu que nous n’avions pas rendez-vous, mais ce qui m’a estomaqué, c’est qu’il demandait à rencontrer ma tante ! Et quand je lui ai rapporté qu’elle était rentrée chez elle, il a insisté pour obtenir son adresse. Serait-ce lui le mystérieux auteur anonyme des lettres qui ressemblaient à s’y méprendre au courrier d’un homme amoureux ? Monsieur Ducas n’a rien d’un jeune premier ! Sans vouloir être méchante, je le trouve plutôt laid, et il n’a rien d’un grand aventurier. J’imagine mal ma tante s’intéresser à pareil individu. L’entretien fut interrompu par l’arrivée de l’inspecteur de police, monsieur Leblanc…
Critique :
Ce deuxième tome conclut gentiment l’énigme posée dans le premier volume. Le scénario est bon et les personnages bien typés. Le graphisme se veut toujours dans l’ambiance des années d’avant-guerre (celle de 14-18) et les couleurs sont à l’avenant. C’est d’ailleurs cette mise en couleurs que je trouve indigeste puisqu’elle va jusqu’à masquer certains traits du dessin. Et puis, des tons bruns et gris, cela finit par lasser. Il arrive qu’à force de vouloir être créatif et original, on fasse pire que bien.
1912. Paris.
Je me prénomme Alma. Contrairement à mon adorable nièce, Séraphine, qui ne vit ses aventures que par procuration dans les livres, moi je voyage dans le monde entier. Je conduis ma propre automobile, tire avec précision et pratique différents sports.
De passage à Paris, je suis hébergée dans l’hôtel particulier, une vieille demeure familiale qu’occupe mon frère Simon, sa femme Edmée, éternellement malade et notre vieux père, Jules, qui a une santé de fer mais la tête entre les nuages et le ciel. Ah, oui, il y a aussi le majordome qui sert la famille depuis dix ans, Maurice.
Après cinq ans d’absence, à peine arrivée, des cambrioleurs se sont introduits dans la maison. Mais pourquoi diable ont-ils dérobé les tableaux de nos trois aïeux ? Ces vieilles croutes n’ont qu’une valeur sentimentale. Ce ne sont pas là des œuvres dues à des peintres réputés, alors pourquoi les a-t-on dérobées ? Pourquoi ?
Critique :
Titillé par le graphisme très particulier, je me suis laissé entrainer dans l’achat de ce coffret d’un auteur, Cyril BONIN, que je ne connaissais pas. Autant, j’ai pu m’habituer au style de dessin, autant la mise en couleurs est trop terne pour moi, mais d’autres apprécieront ce coloriage austère, mélange de bruns et de gris parfois légèrement tintés de bleu.
Mais le scénario ? me direz-vous. Bien que j’aie acheté le coffret, je préfère rédiger ma critique après la lecture du premier tome. Sitôt celle-ci terminée, je me plongerai dans la suite car Bonin nous offre ici un polar façon Maurice Leblanc ou Agatha Christie si vous préférez. L’intrigue est intéressante. La fin le sera-t-elle autant ?
Le singulier comportement d’Alma éveille les soupçons de l’inspecteur Leblanc qui ira jusqu’au domaine familial de Nonloin pour dénouer les derniers fils de cette intrigue… familiale !
Avec ses pages épaisses, son dos toilé et ses couleurs aux nuances volontairement passées, l’album semble faussement contemporain de l’histoire qu’il abrite … Ajoutez à cela, un scénario structuré qui donne une réelle épaisseur aux personnages, un graphisme à l’élégance filiforme qui respecte le réalisme des personnages ou des situations et vous obtenez un album particulièrement intéressant à plus d’un titre.
Avec "Chambre obscure", Cyril Bonin nous gratifie d'un diptyque singulier, typé en diable, aussi agréable à lire qu’à feuilleter.
Le vol, banal, de 3 tableaux de famille sans réelle valeur va quelque peu bouleverser le cours tranquille de l’existence de Séraphine Dambroise.
Avec ce 1er album, Cyril Bonin développe un scénario classique et solide qui pose bien la trame du second tome (motif du vol, rôle de la mystérieuse tante Alma, motivations du très superstitieux inspecteur Alcide Leblanc…).
Coté graphisme, le trait (si) particulier et la mise en couleur traduisent parfaitement le charme désuet de ce Paris des années 1900 où les exploits de Santos-Dumont déchaînaient les foules.
Un album simple et sobre aux indéniables qualités.