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Joe Haldeman est un ancien du Viêt-Nam qui a voulu raconter son expérience de la guerre sous la forme d’un récit de science-fiction. Dire qu’il s’est fortement impliqué dans l’écriture de son roman, adapté en bande dessinée avec l’aide de Marvano, est donc un doux euphémisme. L’authenticité du récit et des nombreuses émotions qui en émanent est ainsi inattaquable.
Au long des trois tomes qui composent cette série, le scénariste ne se concentre pas sur les ressorts d’une guerre qu’il présente comme inepte et sans fondement, mais bien sur le quotidien des soldats soumis aux affres du conflit armé : violence omniprésente, conditions de vie extrêmes, entraînements meurtriers, isolement total, obligation de commettre des exactions que leur propre morale réprouve. À mesure que nous suivons les personnages, nous découvrons un monde qui, inexorablement, se déshumanise jusqu’à faire des individus les simples rouages d’un système. Les soldats deviennent des machines, contraints de se défaire de leurs sentiments, de se montrer froids face à l’ennemi et de lutter contre tout sentiment d’empathie, dans un monde où l’importance de chacun se résume à ce qu’il peut apporter au système. Avec, au final, une perte de repères totale pour le combattant qui, paradoxe temporel aidant, participe littéralement à une guerre sans fin, et dont le début se perd dans un passé indéfini.
Tous ces éléments, toute cette véracité renforcée par le dessin ultra-réaliste de Marvano, font de La guerre éternelle l’une des meilleures séries de science-fiction jamais publiées, en tout cas l’une des plus poignantes, et un véritable manifeste contre la guerre, quelle qu’elle soit.
Très beau recueil , plus de 300 pages d'un voyage addictif dans l'Espace , dans sa splendeur , comme dans ses horreurs ; Le dessin est à la hauteur d'une œuvre rare dans la BD de Science-Fiction Française , à l'exception des aventures de Valérian et Laureline , bien sur .
(3/3) Vous venez de trouver le 3e Mégalithe Noir de la BD SF, il en reste 2 dispersé dans le site. Si vous avez voyagé dans l'ordre, vous êtes un initié maintenant. HAL
Comme expliqué dans la préface, le scénariste Joe Haldeman est un ancien vétéran blessé au Viêt-Nam en 1968, qui est par la suite devenu écrivain et romancier de Science-Fiction. S'inspirant de son expérience sur le terrain, il en a tiré un livre: "la guerre éternelle" ou "the forever war", en VO. Cette œuvre a alors eu le droit à une adaptation en BD avec Marvano au dessin.
Pour commencer, cette trilogie est toujours d'aussi bonne qualité malgré son âge (1988) tant scénaristiquement que graphiquement. La BD dresse la synthèse du parcours d'un soldat lambda entraîné et envoyé dans un conflit spatial dont personne ne connaît les ennemis et dont les enjeux géopolitiques échappent à beaucoup de monde. Ici le manichéisme n'existe pas, la frontière entre bien et mal est ténue, seuls les intérêts financiers et politiques priment au détriment de la morale et des vies humaines (comme pour toutes le guerres finalement).
La guerre est présente dans toute son horreur dans le premier opus avec la scène de massacre des Taurans qui est glaçante et incroyable de par son découpage et sa précision, c'est violent et sans concession.
La violence sera d'ailleurs présente tout au long de cette trilogie entrecoupée de thématiques futuristes intéressantes, telles que: la manipulation des informations, le retour des soldats au pays, les problèmes sociaux, le contrôle des masses par la censure, le contrôle des naissances via l'homosexualité, la création de soldats clonés..
Le scénario est à la fois riche, palpitant et sans fioritures, par ailleurs j'ai bien aimé le fait que les gradés en prennent plein la figure en terme de dénonciation (lâcheté, déshumanisation, décisions absurdes et sans état d'âme).
Les deux premiers opus se suivent bien, seul le troisième accélère les péripéties et le rythme afin de conclure, ce qui me fait penser qu'un opus de transition entre le tome 2 et 3 aurait peut-être été le bienvenue.
"La guerre éternelle" est un sommet de la BD de Science-Fiction et mérite qu'on s'y attarde.
Il s’agit là d’un véritable « monument » de la BD de science-fiction dénonçant au passage les guerres car l’auteur fut lui-même un vétéran de celle du Viêt-Nam. Cette histoire est en fait la transposition dans le futur de ce qu’avait vécu le scénariste.
Même si le message est très louable, cette BD ne me laisse pas un souvenir impérissable. Le dessin sent un peu le « vieilli ». La lecture manque de rythme. Cela ne m’a pas procuré un réel plaisir de lecture.
Cependant, l’approche psychologique ainsi que l’utilisation originale de l’échelle temporelle font que je n’ai pas été déçu. Voilà une bd intelligente qui sonde avec sobriété et compassion l’âme humaine plongée dans l’horreur.
Le scénario demeure très plausible ce qui confère une grande qualité à cette série que j’ai acquis en version « intégrale ». Il manque peut-être un supplément d’âme pour ressentir les évènements auxquels doit faire face le héros. J’ai trouvé tout cela très froid ce qui implique le fait que ce qui pouvait arriver au héros m’indiffère totalement. C’est un peu dommage.
Note Dessin : 3/5 – Note Scénario : 3.5/5 – Note Globale : 3.25/5
"La guerre éternelle" est une bonne série, qui aborde divers sujets que d'autres auteurs ont depuis repris et développé: par exemple le temps qui s'écoule quand on voyage à la vitesse de la lumière, qui n'est pas le même que lorsque l'on est sur Terre.
Je trouve aussi l'idée originale que les gouvernements encouragent l'homosexualité pour réguler la natalité . Ce n'est pas politiquement correct, et je ne pense pas qu'aujourd'hui un auteur pourrait se permettre ce thème d'anticipation!
Je trouve en revanche qu'il manque un petit quelque chose qui ferait de cette série, une très grande BD. Peut-être le charisme des personnages. La fin est pas mal, mais comme l'attachement au personnage n'est pas très fort, le procédé n'est pas aussi puissant qu'il pourrait l'être.
C'est une bonne série tout de même!
Et voilà, la guerre éternelle se conclut avec ce troisième opus.. Très belle fin, cette guerre absurde, comme toutes les guerres, qui aura duré un millénaire n'aurait été, finalement, qu'un problème de communication... Souvent le problème avec les êtres humains.
La guerre éternelle est et reste une œuvre majeure de la science fiction, dont je recommande absolument la lecture.
Joe Haldeman à un réel talent de narrateur, on plonge dans le récit, on vit et on ressent les émotions des protagonistes face à la guerre et l'après-guerre.. Dur retour à la terre et à la réalité pour Mandella et Marygay où il s'est écoulé plusieurs années alors que pour eux, cela ne fut que quelques mois. Le paradoxe est là, ils ne reconnaissent plus la société et la civilisation qu'ils ont laissé, un nouvel ordre mondial s'est installé où l'homosexualité est plus que approuvée.
À travers ce récit, Haldeman expose de façon très ingénieuse le retour à la vie quotidienne des soldats après la guerre et leur dure adaptation dans une société qui est très différente de leur réalité et qui n'ont d'autres choix, bien souvent, que de retourner à l'armée et l'enfer de la guerre.
Haldeman et Marvano signent ici sans conteste un chef d'œuvre du genre.
Excellente série servie par le duo Haldeman et Marvano ! Dénoncer l'absurdité de la guerre par le biais du 9ème Art.. Dans ce premier tome, on suit le soldat Mandella, en réalité un scientifique, avec son équipe triée sur le volet pour aller dans l'espace et faire la guerre contre les Taurans, une race d'extraterrestres que personne n'a vu !! Très bon scénario, on voit où peut aller la folie de l'homme.. J'ai hâte à la suite !!
Un pur chef d'oeuvre à avoir dans sa collection: dessin, couleurs, scénario.. tout y est! Allez y sans hésiter du tome 1 au tome 3
Une série qui n'a absolument pas vieilli. Tout y sonne juste, sauf les dates. Parce que nous y sommes.
"La guerre éternelle" peut être effectivement considérée comme une oeuvre importante de l'univers de la science fiction, notamment grâce au regard qu'elle porte sur l'absurdité de la guerre, et aux ouvertures technologiques qu'elle propose, notamment les voyages interstellaires et leurs lots de problèmes temporels qu'ils peuvent engendrer (attention, il ne s'agit pas ici de voyage dans le temps).
Les graphismes sont bons et collent à l'univers crée ici, quoi que les couleurs sont, à mon sens, un peu fades.
Seuls éléments qui me gênent sont les propositions de l'auteur quant à l'homosexualité qui peuvent paraitre aujourd'hui too much voir vraiment dépassées, et le type de narration. En effet, le héros raconte son histoire, plutôt que de la vivre en "temps réel". Il y autant (voir plus) de "voix off" que de "dialogues directs", et cela alourdis considérablement la lecture.
Ceci étant "La guerre éternelle" reste à découvrir pour tous les fans de science fiction !
A lire pour tout qui se prétend un peu fan de SF!
La suite "Libre à jamais" est plus douteuse mais se laisse lire.
Voici une intégrale reprenant la série de la Guerre éternelle, prix nebula et Hugo dans les années 70 en roman classique. Cette adapdation en BD est assez intéressante, mais la suite Libre à jamais l'est un peu moins.
Le dessin est assez classique. Agréable, mais j'avoue que sans tenir compte du scénario, je n'en aurais pas forcément été client. Les couleurs sont belles et la mise en scène est bonne. Le dessin me semble meilleur dans le second cycle, avec des cases plus larges, des couleurs plus percutantes et un trait du dessin plus précis (différence d'époque ?).
Sans considérer le second cycle, le scénario de La guerre éternelle est cohérent, solide. C'est une excellente parabole de la Guerre où les soldats se déshumanisent progressivement et où les individus disparaissent devant les enjeux de la guerre. Ceux-ci se révèlent au final futiles. C'est une oeuvre à classer dans le style Hard SF car au coeur des rouages du scénarios se trouve l'idée du saut collapsar d'une étoile à l'autre: le vaisseau doit accélerer à des vitesses relativistes, c'est à dire proche de la vitesse de la lumière dans le champs de gravité d'une étoile morte pour se retrouver instantanément à un autre point de la galaxie. Il s'en suit un écoulement différentiel du temps entre le vaisseau où il est plus lent et la terre (ou toute autre planète) où il est plus rapide. La guerre est ainsi décrite autour de ce principe et de son impact sur la vie des deux personnages principaux dont les repères disparaissent progressives au cours des siècles s'écoulant sur terre. Se faisant l'humanité se transforme progressivement sous les impératifs de la guerre grâce aux biotechnologies, et finit par n'être constitutée que de clones. L'épisode final où l'on découvre les vrais motifs de la guerre est cynique. Petite note d'espoir avec cette idée de la migration des vétérans non clonés vers Médius.
Le second cycle est franchement inutile. Le premier tome est seul intéressant car il décrit le point de vue du personnage féminin avant la migration sur Médius, et donne les explications scientifiques nécessaires que l'on ne trouve pas dans le premier cycle. Je ne sais pas ce que recherchait le scénariste, mais la fin dépeinte dans les deux derniers tomes est franchement ridicule. La guerre est finie et les vétérans se trouvent sur médius. Ils entreprennent un voyage de 40000 ans dans l'avenir grâce au saut collapsar, pour échapper à cette civilisation de clones. Se faisant, ils provoquent la disparition des civilisations humaines et taurans. On découvre une espèce de créature qui peut se transformer en n'importe quoi lorsqu'ils se rendent sur Terre: Pourquoi une idée aussi farfelue ? est-ce nécessaire après le développement intéressant jusqu'alors ?? grosse incompréhension. Ensuite, soi-disant l'on découvre que la guerre entre Humains et taurans n'était q'une "expérience" de la part des "Sans-nom", sorte de créatures qui transcendent les lois de la nature et les déterminent eux-même ?? Sont-ce des dieux ? Pourquoi un développement aussi farfelu ? Il semble que Haldeman est voulu nous donner une variante de l'interprétation téléologique des lois de la Nature: les constantes de la natures semblent avoir été déterminées de telles sortes que l'humanité émerge, ce qui fait dire que si l'on voit l'univers ou cette portion d'univers tel qu'il est, c'est parceque l'homme existe. Dans le scénario, ce n'est pas le hasard ou la loi des grands nombres qui aurait déterminé les constantes mais les "sans-noms": quel est l'intérêt ? Est-ce une reflexion sur l'existence ? Qu'est-ce que cela amène de plus par rapport à la Guerre éternelle ? Je cherche encore. UNe fin pipeau, ridicule et grotesque.
Je recommande néanmoins cette ouvrage car les 4 premiers se suffisent à eux-même et qu'il est parfaitement possible de se passer des 2 derniers tomes.
Tout simplement excellent, ça se passe quasi de commentaires. De la science-fiction mise en parallèle avec un certain vécu de la guerre qui fait froid dans le dos. On en sort abasourdi, conséquence d'un scénario riche dans lequel on parvient aisément à se projeter et à un dessin précis et réaliste (on a le sentiment que la collaboration entre les auteurs a été optimale). Une oeuvre très actuelle voire indémodable. On aimerait crier au chef d'oeuvre mais on se retient.
Le meilleur album de science-fiction, sans aaucune comparaison possible. A avoir absolument dans sa collection.
La guerre éternelle est une oeuvre magistrale notamment par son scénario sublissime et sa critique sur l'absurdité de la guerre. Au 2ème degré très belle réflexion sur le paradoxe temporel.
La suite (libre à jamais) est nettement moins aboutie et sent la suite plus "commerciale".
Les dessins sont excellents.
Au total une petite déception mais très bon divertissement.
8/10.
L'enfer , c'est l'enfer cette BD .MAGNIFIQUE , je viens de la lire aujourd'hui 26.12.2009. et je suis scotche .Le dessin de 1988 avec la mise en page , l'histoire vecu tres bien rendu ( dur d'adapter un bouquin ) nous offre une superbe critique de la guerre digne du " DICTATEUR " dans son genre .PLUS QUE FORMIDABLE , un bonheur.
Ce 3ème volet développe jusqu'à l'absurbe la guerre débutée sur un prétexte et terminée plusieurs siècle plus tard par les clones des premiers belligérents. Pas d'effets spéciaux ni de combats inutiles dans cette série, tout y est à sa place, dans un pardoxe temporel qui permet de décrypter la genèse et la fin d'un conflit intergalactique par les yeux de Mandella. La vie est faite de cycles successifs et ce qui est vrai à un moment donné, ne l'est plus ultérieurement. La démonstration est superbe et le final résonne comme une touche d'espoir dans la grisaille que nous traversons aujourd'hui. Cette trilogie est une oeuvre majeure, issue d'un roman indispensable, elle est construite autour d'un scénario abouti et de planches indémodables. A lire et à posséder !!!
Un univers à la Kubrick, aussi intense et abouti. Nous suivons, dans cet opus Mandella et Marygay pris au piège du paradoxe temporel où les maintient l'armée, faisant filer les années terriennes pour quelques mois passés dans l'espace. La vision de la terre est tout simplement effarante de lucidité et confère au récit une très grande dimension dramatique et philisophique. Quant à l'armée, toute puissante, elle sacrifie ses soldats, leur vie et surtout l'Amour dans sa stratégie en terme de siècles. Aucun espoir individuel n'est possible dans ce monde où le rentable prime sur tout... Cet épisode se hisse au niveau de Universal War One, un vrai chef d'oeuvre !!!
Les guerres ont au moins une chose en commun, elles sont absurdes et on ne se rappelle jamais vraiment pourquoi elles ont commencé. Cette trilogie tirée du roman de Haldeman nous plonge d'entrée de jeu dans cette absurdité. Ici, pas de causes mais des conséquences immédiates, une violence gratuite qui se retourne aussi vers ceux qui la provoque. Cette ambiance noire est parfaitement rendue par les dessins et la mise en page. Les planches nous entrainent dans ce mouvement perpétuel qui agite l'homme depuis qu'il existe : la guerre...
La Guerre avec un grand "G". Sur fond de science-fiction, l'auteur nous montre toutes les horreurs et absurdités de la guerre, cette guerre d'hier, d'aujourd'hui et de demain.
Cette BD est intemporelle malgré son âge, elle est et sera toujours d'actualité tant que des guerres se dérouleront quelques part.
"La Guerre éternelle" est avant tout le récit d'un homme, d'un soldat malgré lui, en proie à la peur, au doute et à l'incompréhension. Le dessin est très beau et accessible, il supporte le scénario avec brio.
Une excellente série à mettre dans toutes les mains.
Pour moi la meilleur série SF que j'ai lu avec UW1. J'aime tout dans le récit et le dessin de Marvano et Haldeman. Contrairement à d'autres je ne trouve pas que le dessin vieillisse plus que ça. Le discours lui, est plus que jamais d'actualité et nous renvois directement aux interventions américaines en Irak. La Guerre Eternelle est une réfexion très à propos sur la guerre et sur la manière dont les soldats la vivent et la gèrent. Indispensable pour moi !
J'ai lu les 3 albums et j'ai l'impression que ça a mal vieilli du moins graphiquement et je n'ai pas trouvé une grande force dans le scénario .L'absurdité de la guerre n'apparait pas non plus avec tant d'évidence que ça, ça manque un peu de développement, de profondeur ...C'est un peu le problème des adaptations de livres au cinéma ou ailleurs, elles ne sont que trop souvent le résumé de l'oeuvre originelle, trop de raccourcis, de saut dans le temps ...Et puis quand on est passé par des grandes séries SF comme UW1 par ex. ça souffre vraiment de la comparaison ...Les années passent et fanent un peu le tout ...Dommage, ce qui était un must il y a quelques années ne l'est plus forcèment aujourd'hui...
Une des meilleurs BD de SF!!
Le "Viet-Nam de l'espace", son absurdité, sa violence...
Des personnages creusés, tout l'univers de SF (voyages spacio-temporels, inovations technologiques...) vraiment crédible.
Je relis ces albums régulièrement, ce qui ne m'arrive pas tellement pour d'autres, et je suis à chaque fois blufé par la profondeur et le violence de cette histoire...
C'est selon moi un vrai monument de la BD qu'on devrait tous posséder!!
Très bonne série de SF, ultra réaliste dans le coté militaire de l'histoire. ça sent le vécu et pour cause...
La Guerre Eternelle est une dénonciation de l'absurdité de la guerre, de l’entraînement militaire, des gradés, de la "logique" militaire, ... C’est un grand thème qu’aborde ici Joe Haldeman en se basant sur son passé au Vietnam et si la science-fiction est son genre préféré, je ne trouve pas que la science-fiction soit le meilleur choix pour véhiculer un sujet aussi réel. Si l’histoire, sa noirceur et le côté "dénonciation de la guerre" m’a plus, le coté science-fiction ne m’a par contre pas convaincu. Quant au dessin de Marvano, il a pris un coup de vieux quand on compare à Universal War One.
C'est cette trilogie qui m'a le plus marqué dans le monde de la BD.Hypnotisant,effrayant,glacant le sang tellement il est réel.On ressent très bien que l'auteur a transposé des faits réels dans la science-fiction et c'est précisement celà qui vous fait réfléchir.C'est l'histoire que j'ai le plus lu et relu sans jamais m'en lasser.C'est tellement saisissant que je déguste les pages avec un tel bonheur,que dire de plus a part que cet album est,de mon avis,indispensable dans un bédéthèque d'amateur de science-fiction.Si un jour,vous avez la chance d'apercevoir La Guerre Eternelle,JETEZ-VOUS dessus!!!
C'est noir, très noir, mais le plus inquiétant c'est bien que l'on reconnait de nombreux travers de notre société dans cette histoire. On sent clairement le vécu de l'auteur.
De quoi vous dégouter à coup sur de la guerre et de la "logique militaire".
Avec la Guerre éternelle, on a un monument de la science fiction. D'abord le roman de Joe Haldemen, prix Hugo (récompense pour le meilleur roman de science-fiction américain) amplement mérité. Ce livre traite des horreurs qu'a vu Haldeman pendant la guerre du Viet-Nam, tout cela transposé en S.F, dans une guerre entre l'humanité et les Taurans, la première civilisation extra-terrestre jamais découverte. Un chef d'oeuvre d'écriture.
Ce roman a donc été adapté en bandes dessinées par Marvano, avec l'aide du créateur Haldeman. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'essai est réussi. La Guerre éternelle nous montre la vie des soldats de l'AENU sans fard, sans complaisance non plus, en suivant le parcours du soldat Mandella pendant toute la durée de cette guerre. Et dieu sait qu'elle va durer longtemps, du fait de l'effet de la relativité sur les voyages interstellaires... Marvano et Haldeman nous montrent l'absurdité de l'entrainement, les conditions de vie, le rapport à la mort de tous ces militaires, leur difficulté à créer des liens durables du fait de la forte mortalité et de l'élasticité du temps... ils nous montrent tout cela par la lucarne d'un homme, le récit ne peut donc être qu'humain, pudique parfois (la superbe scène du baiser entre Marygay et Mandella) dur et critique envers les faiseurs de guerre, les gradés et les suiveurs aveugles, sombre et desespéré dans les scènes de batailles...
La guerre éternelle en bandes dessinée aura été un véritable renouveau du genre: de grands thèmes peuvent être abordés en S.F, et finalement, les vaisseaux, les lasers et les expolsions, tout cela peut très bien être secondaire, accessoire,sans pour autant être délaissé, quand on sait raconter une histoire. La guerre éternelle nous l'a prouvé.
La Guerre Eternelle est l'adaptation en bande dessinée du roman de science-fiction "The Forever War", Prix Nebula et Prix Hugo (1974).
Plus qu'un récit de science-fiction, La Guerre Eternelle est une dénonciation de l'absurdité de la guerre ainsi qu'une critique acerbe des officiers zélés et des Etat-majors.
L'univers de science-fiction n'est ici finalement que le support à cette dénonciation.
On comprend bien que Joe Haldeman, l'auteur de "The Forever War" qui fut soldat au Vietnam, a souhaité transposer en partie son expérience dans un univers de SF (une de ses passions).
Pour toutes ces raisons, La Guerre Eternelle ne s'adresse donc pas qu'aux lecteurs assidus de science-fiction...
Le style graphique (Marvano) "colle" parfaitement à l'univers et aux personnages imaginés par par Joe Haldeman : s'il n'est guère chatoyant et pourrait décevoir au premier abord, il est toutefois très efficace et contribue à renforcer l'ambiance.
Prenante, parfois émouvante, diablement efficace dans sa dénonciation de la guerre, La Guerre Eternelle est indéniablement une série réussie qui mériterait de figurer dans votre collection.