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Les derniers avis postés sur les albums de la série

    Pour poster un avis sur un album de cette série, rendez vous sur la page de l'album correspondand.

    Pulp_Sirius Le 16/12/2024 à 02:09:35

    D'accord avec kingtoof. L'album n'est pas désagréable, mais il se lit en 15 minutes. Ensuite, il sert surtout de... passation... entre l'époque Crépuscule et Antipodes +. L'histoire en elle-même est plutôt moyenne, on a l'impression qu'il ne se passe pas grand-chose et qu'il n'y a pas de véritable enjeu. Correct.

    kingtoof Le 22/10/2024 à 13:26:09

    C'est toujours sympa de lire un Donjon, mais c'est un album qui se survole en quelques minutes...
    L'histoire est à suivre, j'espère qu'il ne faudra pas attendre 2 ans pour connaître la suite...

    minot Le 19/09/2024 à 15:17:32

    Un très bon tome qui fait grandement avancer l'intrigue générale de la série, tout en faisant le lien avec de nombreux autres épisodes de la saga, notamment ceux de la branche "Donjon Antipodes +" (découverte des origines de l'Atlas).
    Avec pour personnage principal la princesse Zakûtu, héroïne d'une ère nouvelle, l'album mêle les ingrédients qui ont fait le succès de la série (humour décalé, bastons spectaculaires et personnages farfelus) tout en bénéficiant du trait rond et agréable d'Obion qui sied à merveille à l'esprit de la série.

    Arkadi Le 28/08/2022 à 19:06:21

    Le Donjon Crépuscule n'est plus. Le roi poussière et le grand Khan non plus. Les scénaristes toutefois continue l'épopée avec deux personnages secondaires qui deviennent principaux et qui l'étaient déjà dans l'opus "haut septentrion". J'ai nommé Zakutu et Marvin le rouge.

    Un fond philosophique sur la place du héros dans l'histoire avec un grand H est saupoudré par ci par là au détour de quelques conversations et les questionnements bien légitime de Zakutu. Mais cette démarche n'est pas le sel de cette œuvre qui utilise tous les codes du rônin, ces samouraïs sans maitre. Car le début de l'opus utilisent tous les codes des films de sabre.
    Puis vient le gros de l'histoire. Marvin se fait courser le train par une nouvelle entité démoniaque " le démon des profondeurs". Cette poursuite est poussive voire énervante. Trop de cris, trop de répétitions, trop poussives aussi. Et les auteurs clôturent le combat du bien contre le mal dans le même album. alors qu'avec l'entité il aura fallu au minimum une dizaine. On dirait d'ailleurs un résumé.

    Mais si le développement est harassant, le final lui est réussi. Le roi poussière revient ainsi que la cité des Olfs et les invisibles. les éléments du Donjon cumulés permettent un duel final dès plus réussis. Et on prend plaisir de savoir le roi poussière dans une retraite heureuse.
    Zakutu, elle, est toujours bougrement bien écrite dans ses désillusions, sa notion réelle des choses et sa soif insatiable de reconnaissance. Marvin le rouge est lui aussi parfait dans tout ce qu'il représente d'énervant, de stupide et d'adolescence perverse.

    Le dessin D'Obion sert bien le propos d'un japon féodal. Il est lisible, agréable et construit même parfois une patte qui sublime la bible graphique de Donjon. Contrairement à son précédent opus dessiné. L'auteur fait un job qui sied bien à cette histoire toutefois sans rythme véritable dans son déroulé, à l'exception du final.

    Malgré tout, je ne peux m'empêcher de penser que cette aventure est un prequel à la série qui suit "antipodes +". En effet, ce donjon très identifiable au moyen âge japonais et ses samouraïs laisse place à un "Rubeus Khan" qui va emprunter tant au films de monstres ou Kaîju de cette même culture japonaise. De plus, on retrouve en ennemi ce fameux Démon des profondeur.

    Les auteurs nous préparent au futur de Donjon. Peut être est-ce le seul intérêt de cet album...

    Arkadi Le 28/08/2022 à 16:18:10

    Donjon Crépuscule se clôt avec son narratif principal. Et il faut lire simultanément "Haut septentrion" et " la fin du donjon" pour comprendre combien la conclusion est dantesque car, sans cela, les deux œuvres semblent bâclées, bourrées de trous scénaristiques. Et c'est en dansant dans la lecture avec l'un et l'autre que l'on comprend mieux le génie des scénaristes et que l'on prend un plaisir fou à lire cette conclusion apocalyptique.

    Car dans "Haut septentrion", le début de l'histoire est tellement parsemé d'incompréhensions que le rythme de lecture se désagrège au fur et à mesure. C'est à la lecture de "La fin du Donjon" que le rythme de lecture reprend. C'est en jonglant avec l'un et l'autre que l'on saisit la portée de l'histoire qui nous mène tambour battant vers les confrontations finales époustouflantes: Dans "haut septentrion" (le duel des objets du destin) et dans "la fin du donjon" ( la mort de l'entité noire).

    On assiste aussi à une boucle logique entre "le grand animateur" ( 1er album de la quête de l'entité noire) avec la "fin du donjon" et les réponses aux questions, nombreuses dans ce cycle de l'entité noire, sont faites pour notre plus grande joie de lecteurs avides de compréhensions narratives. Les boucles sont bouclés. Parfois de manières curieuses (Cormor ne sert à rien en fait), parfois de manières violentes (certains personnages principaux meurent) et parfois de manières abruptes (les situations sont trouvés aux hasards).

    C'est donc un grand foutraque qui permet la conclusion. Mais n'est ce pas, après tout, l'identité même de Donjon?

    C'est en tout cas riche, gourmand et la lecture ( cumulé "la fin du donjon" et "haut septentrion", je le rappelle) est copieuse de situation drôle, épique autant que ridicule et drôle.

    Et il est amusant de côtoyer l'épique des grandes batailles avec un tripotage de nichons et le passage aux cabinets. Il est jouissif que la grand bataille soit dans la grande salle pendant qu'un combat stupide se mène entre Marvin et Herbert dans le couloir. Et il marrant de voir que la sagesse des deux héros principaux ne servent à rien face à la colère, la hargne de Zakutu et Marvin le rouge. L'univers Donjon est bâti sur des pieds de nez et des pieds de nez et des pieds de nez encore..

    Car C'est bel et bien Zakutu qui devient le personnage principal de la saga. Incroyable guerrière, stratège bourrine et d'une grande intelligence à comprendre les situations, elle est parfaite dans son duo avec Marvin le rouge qui s'interchange.

    Hélas, le dessin d'Alfred dans "haut septentrion" fait le job sans être foufou de générosité en décors et bataille. Il s'en sort mieux à la fin durant le duel final. Mazan, lui, fait mieux et nous régale parfois, bien que les décors là encore soit minimalistes. Hors un monde en reconstruction aurait pu envoyer du lourd question décor. Dommage donc que du coté dessins cela ne suivent pas.

    Et hélas, si on ne lit pas en simultanée les 2 albums ( l'un en lecture et l'autre sur les genoux à la page de là ou on a laissé l'histoire pour lire la suite sur l'album que l'on lit...vous avez compris le mode d'emploi? ) on passe à côté de tout. On peut même être énervé par le saccage final. Le parti pris est donc osé. il peut ne pas plaire. Il peut même être détester.

    Enfin dans le final de "haut septentrion" on assiste aux départs à l'aventure de nos 2 nouveaux héros. C'était devenu un lightmotif de tous les albums de Donjon Crépuscule. Mais cette fois-ci on change de protagonistes. Donc la possibilité de nouvelles aventures?
    Dans le final de "La fin du donjon", on assiste à un coucou entre un Marvin heureux et un Herbert travaillant sur un bureau comme le gardien du Donjon Hyacinthe. Y aurait il un nouveau Donjon dans la suite des aventures ?. Sachant que celui du gardien est bel et bien en ruine. Et le final de celui-ci est très jolie poétiquement en de très belles cases du temps qui passe.

    Arkadi Le 28/08/2022 à 16:02:24

    Donjon Crépuscule se clôt avec son narratif principal. Et il faut lire simultanément "Haut septentrion" et " la fin du donjon" pour comprendre combien la conclusion est dantesque car, sans cela, les deux œuvres semblent bâclées, bourrées de trous scénaristiques. Et c'est en dansant dans la lecture avec l'un et l'autre que l'on comprend mieux le génie des scénaristes et que l'on prend un plaisir fou à lire cette conclusion apocalyptique.

    Car dans "Haut septentrion", le début de l'histoire est tellement parsemé d'incompréhensions que le rythme de lecture se désagrège au fur et à mesure. C'est à la lecture de "La fin du Donjon" que le rythme de lecture reprend. C'est en jonglant avec l'un et l'autre que l'on saisit la portée de l'histoire qui nous mène tambour battant vers les confrontations finales époustouflantes: Dans "haut septentrion" (le duel des objets du destin) et dans "la fin du donjon" ( la mort de l'entité noire).

    On assiste aussi à une boucle logique entre "le grand animateur" ( 1er album de la quête de l'entité noire) avec la "fin du donjon" et les réponses aux questions, nombreuses dans ce cycle de l'entité noire, sont faites pour notre plus grande joie de lecteurs avides de compréhensions narratives. Les boucles sont bouclés. Parfois de manières curieuses (Cormor ne sert à rien en fait), parfois de manières violentes (certains personnages principaux meurent) et parfois de manières abruptes (les situations sont trouvés aux hasards).

    C'est donc un grand foutraque qui permet la conclusion. Mais n'est ce pas, après tout, l'identité même de Donjon?

    C'est en tout cas riche, gourmand et la lecture ( cumulé "la fin du donjon" et "haut septentrion", je le rappelle) est copieuse de situation drôle, épique autant que ridicule et drôle.

    Et il est amusant de côtoyer l'épique des grandes batailles avec un tripotage de nichons et le passage aux cabinets. Il est jouissif que la grand bataille soit dans la grande salle pendant qu'un combat stupide se mène entre Marvin et Herbert dans le couloir. Et il marrant de voir que la sagesse des deux héros principaux ne servent à rien face à la colère, la hargne de Zakutu et Marvin le rouge. L'univers Donjon est bâti sur des pieds de nez et des pieds de nez et des pieds de nez encore..

    Car C'est bel et bien Zakutu qui devient le personnage principal de la saga. Incroyable guerrière, stratège bourrine et d'une grande intelligence à comprendre les situations, elle est parfaite dans son duo avec Marvin le rouge qui s'interchange.

    Hélas, le dessin d'Alfred dans "haut septentrion" fait le job sans être foufou de générosité en décors et bataille. Il s'en sort mieux à la fin durant le duel final. Mazan, lui, fait mieux et nous régale parfois, bien que les décors là encore soit minimalistes. Hors un monde en reconstruction aurait pu envoyer du lourd question décor. Dommage donc que du coté dessins cela ne suivent pas.

    Et hélas, si on ne lit pas en simultanée les 2 albums ( l'un en lecture et l'autre sur les genoux à la page de là ou on a laissé l'histoire pour lire la suite sur l'album que l'on lit...vous avez compris le mode d'emploi? ) on passe à côté de tout. On peut même être énervé par le saccage final. Le parti pris est donc osé. il peut ne pas plaire. Il peut même être détester.

    Enfin dans le final de "haut septentrion" on assiste aux départs à l'aventure de nos 2 nouveaux héros. C'était devenu un lightmotif de tous les albums de Donjon Crépuscule. Mais cette fois-ci on change de protagonistes. Donc la possibilité de nouvelles aventures?
    Dans le final de "La fin du donjon", on assiste à un coucou entre un Marvin heureux et un Herbert travaillant sur un bureau comme le gardien du Donjon Hyacinthe. Y aurait il un nouveau Donjon dans la suite des aventures ?. Sachant que celui du gardien est bel et bien en ruine. Et le final de celui-ci est très jolie poétiquement en de très belles cases du temps qui passe.

    Arkadi Le 28/08/2022 à 10:52:19

    Une histoire dans l'histoire.

    Cela pourrait avoir son charme que de suivre Marvin dans son périple de morceau de terre en morceau de terre afin de nous raconter un propos philosophique. Star trek ( la série originale) allait bien de planète en planète pour nous raconter les thématiques contemporaines des années 60 aux états unis? Ici les auteurs nous parlent évidemment de l'aliénation des peuples, des sociétés patriarcales dans un contexte de mythe de Sisyphe. Et c'est drôle plutôt. Pas mal intéressant dans une belle ambiance anxiogène de morts.

    Certes le propos a de quoi questionner mais on est loin de l'univers Donjon. Rien de nouveau à part cette petite histoire philosophique dans la grande histoire du Donjon.

    Et j'aurais vraiment adoré ce propos à la Albert Camus si le dessin était au diapason. Hélas, les premières planches sont visuellement incompréhensibles, les décors inexistant et les personnages au brouillon. Pire, la narration s'oublie. Pipistrelle disparait. Ok...on ne l'avait pas remarqué. Puis il faut aller le chercher. Ok...on ne remarque pas d'avantage quand on le récupère. Et pourquoi a t-il disparu? Comment s'est il perdu ? Aucune idée. Pourtant cette péripétie est importante dans a narration. Et puis la matrone disparait aussi. Ok. Ou est-t-elle? Aucune idée.

    Et tous ces éléments brouillons en plus d'un dessin bâclé ( selon mes gouts) m'ont fait sortir de la narration plusieurs fois. Une narration qui pourtant offrait quelque chose de différent depuis longtemps. Dommage. L'hypnose n'a pas marché.

    Arkadi Le 24/08/2022 à 08:52:55

    Que l'après Armageddon est réjouissant!

    Drôle, relevé, enjoué cet opus comme le précédent dénote d'un partie pris jovial alors que dans la trame général de l'univers on parle bel et bien de fin du monde. C'est un pied de nez salutaire comme aiment à le faire nos scénaristes. Car précédemment les cycles de potron minet n'étaient pas à la gaudriole et ceux de Zenith entrent dans une période complexe sur la nature humaine, l'ère de Crépuscule choisit l'allégement.

    Et malgré une comédie humaine torturée et une réflexion politique de l'après tyrannie plutôt bien foutue ( on assiste aux désirs de pouvoir d'une multitude de groupe familiale ou de caste et aux manières de l'obtenir) sur lesquels l'ancien grand Khan manœuvre avec brio, l'humour reste potache et les retrouvailles entre les personnages principaux sont pétries de plaisirs.

    Le final un peu en l'emporte pièce prouve clairement du besoin de Marvin à être ce que fut Herbert au début du Donjon Zenith alors que notre canard de Vaucanson, lui, est devenu responsable de ses actes avec des valeurs qui lui sont propres comme le fut Marvin au début de Zenith. Ce revirement de personnalités assoit une longue narration extrêmement bien construit. De plus, la conclusion promet de nouvelles et belles aventure futures ludiques alors que, pourtant, Terra Amata se disloque plus encore jusqu'au risque de disparation mortifère.

    Ce parti pris de rire de la fin du monde, d'être jovial dans la destruction, de ressentir la joie dans l'anéantissement prouve une nouvelle fois le savoir faire de Sfar et Trondheim qui aiment surprendre et qui réussit à le faire pour notre grand plaisir de lecture.

    Le dessin des sieurs qui se cachent sous le patronyme de Kerascoët est sublime à certains moments comme il peut être brouillon à d'autres. Le plaisir de lecture s'en ressent un peu. Certes la chartre graphique est respectée, les ombres, les nocturnes et les décors offrent une ambiance de conspiration et de fin du monde tout à fait pertinents mais les personnages sont hélas parfois cassés par des traits maladroits dans leurs mouvements. Rien de grave mais à noter tout de même.

    Arkadi Le 23/08/2022 à 17:21:19

    Après l'Armageddon et le monde Terra Amata disloqué, voici la respiration ludique avec un petit gout de paradis.

    Marvin le rouge et le roi poussière s'offre une parenthèse heureuse et joviale. et ce souffle détonne par rapport à l'ensemble des œuvres de Donjon souvent mortifères, cyniques, violentes.

    Dans ce Lagon, le moment de plaisir et de bonheur prime. Et il est agréable de voir un roi poussière détruire ses valeurs religieuses pour juste vivre en paix, il est heureux de le voir Papy gâteau et homme amoureux. Marvin devient ce que fut Herbert au premier tome de donjon Zenith car Herbert ne voulait en définitive qu'une vie simple et fut emporté par sa lignée et les objets du destin.

    Du coté de Marvin le rouge, c'est l'adolescent à la sève qui ne cesse de monter. Et le sexe prend une place importante dans cet opus. Comme si la jouissance était le seul lien du bonheur.

    Bref tous les personnages masculins se transforment pour être plus juste et plus heureux, ouvrant leurs yeux sur l'inutile rigidité religieuse (Baal, Orlandow et Marvin) grâce aux femmes de l'histoire qui rappelle les nécessités simples pour une vie heureuse. Toutefois, seule Zakutu refuse l'Eden, assoiffé par ses privilèges alors que tous les quittent tels des oripeaux pour vivre à l'Adam et Eve.

    Le dessin coloré, chaud et plein de ciel bleu et d'horizons superbes narrent à la perfection cette chaleur humaine et ce petit goût du bonheur.

    Une très belle respiration heureuse

    Arkadi Le 21/08/2022 à 22:49:42

    Cet album ne peut être lu qu'avec "la carte majeure" et " le noir seigneur". En effet, ces trois tomes racontent la fin du monde ( l'Armageddon) au travers de trois personnages et tous sont interconnectés, construisant ainsi une narration complexe mais jubilatoire.

    Ici donc on suit Marvin avec les dessins du chat du Rabbin car Sfar change une nouvelle fois son trait dans Donjon Crépuscule pour adopter celui qui fait son succès dans cet autre série. Alors, oui, Sfar est un génie du trait simple qui raconte le complexe et le beau. Mais je regrette tout de même qu'il ne fasse pas un choix propre et unique à Crépuscule. Ceci dit le plaisir de lire reste entier.

    Dans cet opus, on rigole un peu dans tout un tas de scène à l'hémoglobine florissante. Les batailles se multiplient avec hystérie et violence. Et toutes les histoires narrées ont du sens psychologique et narratif lorsque l'on lit les autres parcours des autres personnages tel que Marvin le rouge ( la carte majeure) et Herbert ( le noir seigneur, l'album le plus réussi des trois ). Mais sans cet obligation à lire les autres tomes, on peut passer à côté d'une multitude d'évidence tel que les Olfs étaient civilisé mais ne le seront plus car un roi légendaire vient de réapparaitre.

    Réjouissant, l'album reste le plus drôle des trois. Gilberto plane à 100000, le procès est d'une bêtise crasse mais il y a aussi les moments de vérité tel que celui de Pipistrelle la chauve souris concernant sa mère et qui rappelle que les destinées ne sont pas toujours heureuses.

    Un bel album qui fonce de péripéties en péripéties mais qui s'attarde aussi à nous faire réfléchir.

    Arkadi Le 16/08/2022 à 10:21:20

    L'apocalypse et le sacré selon Donjon.
    Au détour de quelques drôleries savoureuses, Voici un opus qui clôture le propos messianique du 1er tome lors de la rencontre entre deux figures légendaires dans ce monde détruit. Alors qu'autour du Grand Khan et du roi poussière se dressent religion, légende et rapport mystique, leur rencontre au sommet (d'os) démystifie la totalité du parcours. Certes ils restent des personnages d'une grand force par des talents violents mais entre la légende et réalité, la conversation popotte , en plus d'être drôle par la déconnexion, rappelle qui ils sont vraiment et quel est le véritable parcours. Entre l'un qui possède des pouvoirs gigantesques par hasard mais qui n'en voulait pas et l'autre qui en voulait par religion mais croit en avoir d'avantage, Donjon Crépuscule raconte avant tout une farce malgré tout apocalyptique. Et c'est là la force de cette série.

    Puis viendront le temps de la famille et de la transmission au duché de Vaucanson qui est devenu le mal. Les auteurs alors écrivent sur la famille et de nombreuses informations Donjon viennent à nous avec truculence et actions haletantes.

    Sfar, on le sent, prend plaisir à dessiner. D'un trait assez passe partout dans le premier tome, le voici identifiable à la patte du maitre. Sfar sait tout illustrer...même de l'héroïque fantaisie a à la sauce Bébête.

    Du pur plaisir

    Arkadi Le 14/08/2022 à 13:43:47

    Retrouver nos deux personnages rigolards, bagarreurs et colériques autant que fêtards dans des comportements quasi bibliques est d'un engouement total pour le lecteur que je suis.
    On découvre le destin d'Herbert à la fin de l'opus. C'est donc un sorte de "Dark Vador" qui, de main de maitre, terrorise Terra Amata. Il est le mal absolu. Mais l'album suit le parcours de Marvin, le "Yoda" sage qui se croit magique. Il est un ermite qui prendra la route pour enfin aller mourir, accompagné de deux trublions. Marvin le rouge, vrai révolutionnaire adolescent et Pipistrelle, à la candeur d'enfant. Ces 3 personnages qui représentent les 3 étapes d'une vie d'homme avancent vers la mort alors que le monde autour d'eux ne bouge plus pour vivre. L'allégorie est belle, empreint de culture et de personnages empruntés à la pensée juive. Le Golgotha, la géhenne et tous ces rapports au destins et à la mort. Marvin est messie pour un enfant et un ado qu'il ne pourra pas tuer car il est trop fatigué pour cela. Alors que Marvin tue et tue encore pour que cesse de bouger le monde et qu'il n'explose pas.

    Bien sûr, il y a du drôle. ces courses poursuites aux multiples poursuivants rappellent les poursuites de Tardi (Adèle Blanc-sec) et de Winninger (Victor Billetdoux) et apportent une drôlerie bienvenue, un peu foutraque. Le parcours de Marvin est jonché d'épreuves singulières et inattendues. Et le dessin de Sfar ( qui voulait tant dessiner un Donjon) est en harmonie avec le propos.

    Car La série sera celle qui narrera le sacré dans l'apocalypse, le sens du religieux et du divin. le 1er tome, l'introduction, est très réussie en cela.

    Pulp_Sirius Le 05/01/2022 à 02:56:54

    Arghhh, les Crépuscule ne s'améliorent toujours pas! Je trouve l'écriture particulièrement faible dans cet album, voire parfois étrange. L'humour est assez banal. De plus, soudainement, on "censure" la nudité en ne la dessinant pas (une nudité sans détails), ce qui est une première pour cette série et je trouve cela bizarre.

    Il y a quelques bonnes idées, et j'aime bien le dessin d'Obion, mais au bout du compte je trouve que l'album est très décevant.

    kingtoof Le 20/07/2021 à 15:17:23

    A part deux blagues qui font sourire, ce nouvel opus est très décevant et n'apporte rien à l'œuvre.
    Dommage que Sfar et Trondheim se contentent d'un album aussi insipide pour refaire un "Donjon Crépuscule".
    C'est tout de même mon 1100ème avis sur le site ;)

    Sunderclock Le 06/07/2021 à 22:09:59

    Dépourvu de "panache" comme on disait autrefois, blagues terriblement poussives, un album sans intérêt, sans ambition, sans rien de ce que j'aime dans tout le reste de la série.

    Brunault 2 Le 27/06/2021 à 23:22:29

    Une aventure de plus qui n'apporte rien de bien nouveau
    Bagarres, démons, trucidations en tous genres du déjà vu, l'humour de la série s'étiole dans cet univers crépusculaire

    minot Le 11/06/2021 à 08:52:03

    Le Donjon n'est plus, mais les aventures de Marvin Rouge, du Roi-Poussière and cie. continuent quand même !

    Dans une ambiance à mi-chemin entre le manga et l'aventure post-apocalyptique, ce tome prend une nouvelle direction par rapport aux précédents DONJON CREPUSCULE en centrant l'intrigue autour de l'invasion de la planète Terra Amata par des démons. Il en résulte une aventure fort rythmée, à la fois bien drôle et très punchy, pleine de bagarres, de courses-poursuites et d'événements cataclysmiques. Ajoutez-y des révélations en tout genre et des liens avec plein d'autres albums tout à fait succulents, des personnages attachants que l'on prend plaisir à retrouver et un dessin très plaisant, et vous obtenez une fois de plus un excellent DONJON. Un de plus, devrais-je dire ...

    Erik67 Le 31/08/2020 à 12:18:12

    « Donjon crépuscule » n’est pas aussi noir que je l’aurais imaginé au départ car l’humour reste présent. La série s’inspire directement de la seconde trilogie de Star Wars par Georges Lucas. On souhaite en effet savoir comment le gentil Herbert a pu devenir le grand Khan, cet être despotique qui règne sans partage sur un paysage de désolation en affirmant maintenir l’ordre dans le chaos.

    Le lecteur doit faire un effort d’adaptation pour passer à cette époque du futur où finalement tout est permis. Cet univers post-apocalyptique reste tout de même très intéressant car il n’est pas forcément négatif dans la mesure où il peut annoncer un monde nouveau. Oui, c’est tout à fait le procédé de Star Wars. Pourtant, on compare volontiers cette série au Seigneur des Anneaux.

    Je trouve que cette série qui décrit une époque complexe renouvelle entièrement l’intérêt car les changements sont importants. L’efficacité de la narration entraîne toujours un véritable plaisir de lecture. Doit-on pour autant souhaiter une longue vie à cette série ? Je ne le pense pas.

    Pulp_Sirius Le 27/02/2020 à 17:17:47

    Légèrement meilleur que la première partie du diptyque, cet album peine quand même à convaincre. Alors que cet album était censé être le dernier au moment de sa publication, on en ressort quand même avec l'impression que les auteurs étaient en manque d'inspiration.

    Certaines idées sont captivantes, telles que le voyage d'Herbert au royaume des morts; et certains personnages obtiennent enfin le rôle qui leur est dû, comme Elyacin, mais si on en ressort un brin nostalgique grâce à tout ce que la série Donjon a réussi à nous offrir au cours de ses nombreux albums, impossible de ne pas être chicoté par toutes ces questions qui sont demeurées sans réponses.

    L'histoire vaut la peine d'être lue directement après 'Haut septentrion' afin d'en comprendre le maximum, mais finalement, la série Crépuscule aura vraiment perdu en qualité au fil des albums. Quatre des cinq derniers Crépuscule étaient plutôt médiocres, voire carrément mauvais.

    Au moins, il y aura toujours les Potron-minet, les Zénith et les Monsters pour nous rappeler à quel point la série peut frôler le génie.

    Et de nombreuses années plus tard, la série reprendra de plus belle. Allez, on se revoit dans le prochain Zénith!

    Pulp_Sirius Le 27/02/2020 à 16:57:38

    Les deux "derniers" Crépuscule se déroulent en simultané, mais on ne suit pas les mêmes personnages. Celui-ci suit Marvin rouge et Zakûtu. L'idée, à la base, est excellente.

    Le problème avec cet album, c'est que l'humour est d'une puérilité excessive. On parle de tripotage et de seins beaucoup trop longtemps, alors que l'album devrait se concentrer sur la dernière bataille contre l'Entité noire. C'est la fin qui devrait nous tenir en haleine, mais on trébuche plutôt sur de l'humour grivois qui n'est même pas réussi.

    Au moins, on a quelques révélations intéressantes. Ultimement, par contre, c'est extrêmement décevant.

    kingtoof Le 21/02/2020 à 17:53:15

    Un tome sans intérêt, qui aurait mieux fait d'être positionné dans la collection Monsters. Histoire qui n'a pas sa place dans la série Crépuscule.

    Pulp_Sirius Le 19/02/2020 à 14:19:38

    Le dessin d'Obion est beau. C'est tout. 1 sur 5.

    On tombe exactement dans le panneau que les auteurs nous ont laissé à la fin du dernier Crépuscule. 'Les nouveaux centurions' se terminait de façon illogique, et en voici la suite. Cette histoire ne sert à rien, ne nous apprend rien, ne fait avancer rien et n'est ni vraiment drôle ni vraiment captivante. Cet album est à peine meilleur que 'Le dojo du lagon'.

    Quel dommage de voir que la série Crépuscule se soit engouffrée dans l'insignifiance.

    Pulp_Sirius Le 04/02/2020 à 14:37:22

    "Je crois qu'il vaut mieux que cette histoire se termine en bain de sang."

    Si l'album est en grosse partie excellent, il se termine regrettablement en queue de poisson. Soggoth, qui revient du précédent Crépuscule, est l'un des personnages les plus intéressants. Mi-austère, mi-naïf, les meilleures scènes de l'album sont avec lui. Herbert tente de reprendre le pouvoir des mains de Fayez et Papsukal tente lui aussi de faire son grand retour. Elyacin joue également un plus grand rôle qu'à l'habitude.

    Tous les ingrédients étaient là pour faire de cet album l'un des meilleurs de la série (comme cette fameuse scène qui n'a cesse de me faire réfléchir et qui mélange adroitement trois concepts moraux - infidélité, viol et meurtre - lequel est le plus grave?), mais malheureusement, probablement parce que les auteurs voulaient laisser la porte entrouverte pour une suite, l'histoire se termine sur un non-sens . C'est dommage.

    Pulp_Sirius Le 25/01/2020 à 22:26:03

    Affreux. C'est le pire album de la série.
    On est vraiment dans Crépuscule? Qu'est-ce que c'est que ça?

    De l'humour de garçon prépubère, une ambiance à la Donjon Parade, une histoire anecdotique qui ne fait rien avancer, les dessins les moins attrayants que la série a connus jusqu'à présent, un thème très anti-religion (souvent présent dans les BD de Trondheim d'ailleurs)... ark.

    Ce livre ne sert pratiquement à rien à part pour deux ou trois détails que vous ne le liriez pas que ça changerait rien.

    Comme le dit Marvin à la page 30 : "Tu es fier de cette loi-là? Moi j'en ai honte." Eh bien moi j'ai honte d'avoir cette BD dans ma collection et de savoir qu'elle fait partie de cette série.

    Un beau gros zéro.

    Pulp_Sirius Le 05/01/2020 à 22:20:40

    " - Sire, depuis l'abolition de la peine capitale, la Machine Fatale est au musée.
    - Allez la chercher."

    La planète est détruite, des morceaux du monde flottent un peu partout. Marvin est désormais éternel... Cet album donne un nouveau souffle à l'époque Crépuscule, où tout a changé et où toutes les races de Terra Amata doivent s'adapter à leur nouvel environnement.

    Nous avons droit ici à un album assez sombre, où le désespoir règne en maître. La quête de Marvin pour retrouver ses bras perdus et son adaptation à ce nouveau monde détruit est assez passionnante. Ici, le seul but est de survivre à l'hostilité. De plus, un regard rapide vers le passé de Marvin étoffe de nouveau son personnage.

    Les dessins sont plus petits, et j'approuve. Ça permet de bourrer plus d'histoire dans un même nombre de pages. Le style représente bien le monde post-apocalyptique.

    Un excellent album.

    Pulp_Sirius Le 19/12/2019 à 03:30:30

    " - Tu me trouves grosse?
    - Oui. J'adore ça. On dirait que tu es faite de pain."

    Un très bon Crépuscule! Alors, si je ne suis pas fan de cette époque, on peut dire que celui-ci est vraiment très bon!

    L'infiltration dans l'antre du Grand Khan, les retrouvailles avec Marvin, les enfants du Grand Khan (Papsukal, Zakûtu et Elyacin), le duel d'Hyrka, il y a beaucoup d'éléments intéressants. Parmi les enfants, je trouve que Papsukal est le plus intéressant; c'est celui qui veut se prouver à son père, et en même temps se prouver à lui-même qu'il est capable de diriger.

    L'univers Donjon a toujours été sombre et cruel, et à cette époque où les sept objets du Destin ont été rassemblés, un noir seigneur semble croire que le monde tient sur ses épaules, et qu'il lui faut des sacrifices pour le faire tenir en place. La guerre est donc loin d'être terminée.

    Marvin rouge est parfois le point faible de l'album, comme d'habitude, mais sinon il a aussi quelques bonnes répliques et l'album demeure très drôle.

    Si seulement cette tendance pouvait perdurer...

    Pulp_Sirius Le 12/12/2019 à 18:30:24

    Pour le troisième album de la série, nous tombons dans la série Crépuscule. C'est selon moi la moins bonne des époques Donjon.

    L'humour est soudainement pour les jeunes ados, du genre caractère explosif du personnage principal, baston à foison et langage familier ou vulgaire parce que haha.

    Marvin rouge, le héros de l'époque Crépuscule, est un personnage débile qui dit n'importe quoi et agit presque toujours de manière irréfléchie. Je trouve toujours difficile d'apprécier ce genre d'humour trivial bas de gamme sans ambition.

    Cela étant dit, ce premier album est correct. Le Marvin original est vieux et recherche le cimetière des dragons pour aller mourir. Marvin rouge, un lapin rouge (eh oui!), part avec l'original parce qu'il a été nommé et expulsé de son village à cause de lui. Nous avons droit ici à une aventure où nos héros devront se frayer un chemin par le sang pour arriver à leur but.

    L'identité du Grand Khan (le méchant de Crépuscule) est une belle surprise qui donnera des munitions au développement de l'époque Zénith.

    L'album demeure assez plaisant; je l'ai plus aimé à la relecture que la première fois. Pas mal.

    Bobypower Le 05/02/2015 à 21:31:14

    À mon avis, donjon crépuscule est la meilleur série de donjon. J'ai vraiment adoré les aventure de ce lapin rouge coureur de jupon. Oui les dessins sont un peu moins bon avec Sfar. mais deviens excellent avec Karacoet !! À ne pas manquer !!!!!!!!

    pokespagne Le 15/07/2014 à 23:46:10

    Déroutant mais passionnant, "la Fin du Donjon" nous propose une conclusion de la saga Donjon qui se déroule en "parallèle" aux faits narrés dans "Haut Septentrion", avec des croisements réguliers entre les deux récits (apparitions de personnages et de situations de l'un dans l'autre par exemple, ce qui produit des effets troublants), mais avec une thématique et une énergie bien différentes. Alors que "Haut Septentrion" exaltait la rom com et se terminait, non sans allégresse, de manière ouverte, "la Fin du Donjon" s'avère centré sur le couple Herbert et Marvin, soit les héros originaux de la saga (ceux du "Zénith"), désormais bien fatigués et traités comme des vieillards inutiles à de nombreuses reprises... Le livre se termine - d'ailleurs superbement - par des images mélancoliques sur la vanité humaine (enfin, humaine, on se comprend !). On retrouve par contre de nouveau quelques sauts déstabilisants dans la narration, qui encouragent la relecture intégrale de la saga maintenant close, et on apprécie ici le chapitre sur le Monde des Morts qui permet de mieux réintégrer le volet "Potron Minet" dans le panorama général. Trondheim et Sfar nous ont en tout cas offert avec ce double volume (deux livres à relire ensuite en même temps, soit un exercice novateur, stimulant, et amusant...) une conclusion originale, digne d'une saga qui avait certes connu des hauts et des bas, mais était restée au fil des ans un must pour les fans d'Heroic Fantasy comme pour ceux que l'humour de Trondheim (et de Sfar) touche.

    pokespagne Le 08/07/2014 à 18:11:50

    On attendait, on attendait, et nous y voilà enfin, Trondheim et Sfar nous offrent le bouclage du "Donjon", période "Crépuscule", à moins qu'il ne s'agisse en fait - on ne sait pas bien à ce stade - de la conclusion générale de cette oeuvre majeure, systématiquement déclinée sur un mode mineur d'humour potache... Alors, il faut avouer qu'on est - évidemment - d'abord un peu perdus au milieu du raccordement assez insensé de toutes les histoires construites progressivement entre les différents cycles du Donjon (une relecture dans l'ordre des "niveaux" semble s'imposer), et d'un combat apocalyptique mené tambour battant... Mais rapidement, la légère irritation créée par le fait de ne pas comprendre grand chose aux péripéties de "Haut Septentrion" se dissipe du fait de la jolie loufoquerie des personnages et des situations (comment ne pas admirer le jeu comique entre le séducteur un peu lourd et sa cible peu consentante, qui doivent échanger leurs corps pour pouvoir échapper à leurs ennemis ?). Si l'ellipse entre les planches 25 et 26 est plutôt bluffante, et donc dure à avaler - mais où irons-nous donc rechercher cette partie de l'histoire ici escamotée ? -, la fin à la foi dantesque et dérisoire est profondément satisfaisante, sans même parler du romantisme léger mais persistant qui se dégage des dernières cases. Au delà de nos plus folles espérances, vu ce qui pouvait sembler un désintérêt progressif des auteurs vis à vis de leur création, et très très bien joué !

    minot Le 04/04/2014 à 17:20:16

    Un "Donjon" magnifique, aussi bien par le dessin exquis de Mazan que par le scénario foisonnant qui lève le voile sur pas mal de mystères passés (les motivations de l'Entité) tout en étant bien sûr d'une très grande drôlerie. Un monde à l'agonie, des héros usés, des évènements dramatiques, une atmosphère plus noire et pesante que jamais ...et pour finir une guerre épique qui décidera du sort de tout : un tome plus "Crépuscule" que jamais ! La fin est magnifique et clôture à la perfection cette hallucinante saga de "Donjon", devenue au fil du temps une série incontournable dans l'histoire de la bande dessinée.
    Un album à savourer en le lisant parallèlement au tome précédent (DC110) pour pouvoir saisir toutes les subtilités et les richesses du scénario.

    minot Le 04/04/2014 à 17:05:54

    Un "Donjon" à la fois épique, émouvant et hilarant, tout en étant noir et apocalyptique comme du "Crépuscule" ! Le scénario est d'une très grande richesse, l'action omniprésente, et les gags bien marrants (le duo inversé Marvin Rouge / Zakûtu est particulièrement drôle). La bataille finale contre l'Entité Noire est un moment d'anthologie et l'album se termine en apothéose, clôturant par là-même de belle manière la saga "Donjon".

    Le dessin d'Alfred est plutôt plaisant, même si ce n'est ni le plus original, ni le plus mémorable de la série. De par son caractère minimaliste, il suit les codes graphiques de la série, avec toutefois son propre caractère: le trait présente une certaine souplesse (certains personnages semblent avoir une constitution de chewing-gum), voire une certaine élasticité (donnant aux scène d'action un dynamisme appréciable).

    Un album qui présente l'originalité de devoir se lire non pas avant, ni après, mais PENDANT le DC111 ! Cette lecture simultanée de deux albums est vraiment amusante et permet de saisir toutes les subtilités de cet album-ci.

    safedreams Le 15/03/2014 à 18:54:06

    Bon album sans plus. Il y a beaucoup de créativité comme souvent dans cette sėrie mais ça va un peu vite et il manque des cases pour faire le liant entre certaines situations ce qui cré un peu de confusion et une lecture moins agréable que d'habitude. il faut cependant lire le tome 111 pour bien comprendre certains faits du 110... Il faut donc relire le 110 après le 111. Comprenne qui pourra. C'est bon de retrouver cette série après 5 ans d'absence même si le 111 cloture la série. C'est dommage de ne pas aller au bout de l'ambition démentiel que laissait entrevoir la numérotation de départ.

    minot Le 07/04/2012 à 17:04:09

    Aussi noir que le précédent. L'ambiance propre à "Crépuscule" est bien respectée. Encore plus que pour l'intrusion de nouveaux personnages importants (Papsukal, Zakutu, Elyacin ...), cet épisode vaut surtout pour sa scène centrale où le Roi-Poussière et le Grand Khan se retrouvent face à face, les deux ennemis ne pouvant se résoudre à se tuer l'un l'autre eu égard de leur amitié passée. A coup sûr la scène la plus marquante et la plus touchante de toutes les séries "Donjon".

    minot Le 07/04/2012 à 17:03:10

    Le dessin rond et gras d'Obion ne me charme pas plus que ça et l'histoire est plutôt anecdotique. Seul le côté chaotique et barbare de l'album m'a bien plu, renvoyant à la définition d'origine de ce qu'est l'époque "Crépuscule".

    minot Le 07/04/2012 à 17:00:42

    Un album bourré d'action, de moments de bravoure et de coups d'éclats dans une ambiance résolument plus optimiste où les gags foisonnent. On lit cette aventure avec beaucoup de plaisir tout en riant beaucoup. Les personnages principaux ont une personnalité neuve et la trame générale de l'intrigue se complexifie avec bonheur.
    Un "Crépuscule" atypique par son ton mais très jouissif !

    minot Le 07/04/2012 à 16:58:00

    L'ambiance lourde propre à Crépuscule a totalement disparu et l'histoire est ce coup-ci assez anodine. Un album décevant malgré un nouveau dessin assez agréable.

    minot Le 07/04/2012 à 16:56:35

    L'ambiance "fin du monde" propre à la série "Crépuscule" atteint dans ARMAGGEDDON son paroxysme avec la destruction complète de la planète Terra Amata ! L'exploitation de ses conséquences est super bien trouvée, c'est à coup sûr l'un des coups de maîtres du duo d'auteurs Sfar/Trondheim.
    Les dessins manquent certes cruellement de charme mais la progression du Roi-Poussière et de son acolyte foireux Gilberto dans le Grand Poupoulou et leurs confrontations avec les Olfs rendent cet album captivant.

    minot Le 07/04/2012 à 16:43:26

    Un ton violent, désespéré et empreint de mélancolie, des couleurs magiques, un monde chaotique et onirique, des personnages touchants, et une histoire mélangeant efficacement scènes émouvantes, passages comiques et actions bien bourrines.
    LE CIMETIÈRE DES DRAGONS inaugure de façon magistrale l'époque "Crépuscule", une période que j'affectionne tout particulièrement. Le dessin de Sfar est ce qu'il est, on aime ou on n'aime pas, personnellement même sans y adhérer vraiment cela ne m'a pas empêcher d'apprécier à fond cet album, qui est l'un des grands chefs d'œuvre de la série.

    safedreams Le 01/10/2009 à 21:07:02

    Ce tome est vraiment superbe. L'idée de cette planête obligeant les habitants à constamment avancer permet des situations vraiment très drôles. On retrouve ici beaucoup de fantaisie et ce tome renoue avec les meilleurs tomes de la série (après un précédent tome un poil décevant).

    excessif Le 30/07/2009 à 10:26:23

    Avec ce superbe "Révolutions", Trondheim et Sfar prouvent que produire moins (le rythme de production des "Donjons" ayant sérieusement baissé ces derniers mois) leur permet de retrouver une inspiration bienvenue : si je n'avais pas peur d'être trop enthousiaste, "Révolutions" va chercher le souffle de l'aventure du côté du classicisme d'un Swift... Car, comme dans "Gulliver", Sfar et Trondheim conjuguent l'émerveillement (ou la terreur) de la découverte d'un monde aux règles fondamentalement différentes (ce morceau de planète dont la rotation accélérée oblige ses habitants à trouver des moyens originaux pour survivre), et la métaphore politique (car ici comme dans notre bonne vieille réalité, les conditions extrêmes sont parfaitement favorables à l'éclosion des tyrannies). On se régale donc ici de situations joliment délirantes, tout en réfléchissant à cette terrible nature humaine qui nous fait nous asservir volontairement aux désirs des politiques et des puissants, manipulateurs nés (y a-t-il quelque chose de Sarkozy chez l'ignoble Takmool ?). A la fin, il faut bien reconnaître que toutes ces révolutions n'ont amené nul progrès ("Meet the new boss, same as the old boss", comme chantait Townshend ?), mais on aura au moins eu en chemin notre content de baston gore et de sensualité paillarde (ah ! ces ourses plantureuses aux gros seins !)...

    excessif Le 17/07/2009 à 10:21:45

    Avec ce superbe "Révolutions", Trondheim et Sfar prouvent que produire moins (le rythme de production des "Donjons" ayant sérieusement baissé ces derniers mois) leur permet de retrouver une inspiration bienvenue : si je n'avais pas peur d'être trop enthousiaste, "Révolutions" va chercher le souffle de l'aventure du côté du icisme d'un Swift... Car, comme dans "Gulliver", Sfar et Trondheim conjuguent l'émerveillement (ou la terreur) de la découverte d'un monde aux règles fondamentalement différentes (ce morceau de planète dont la rotation accélérée oblige ses habitants à trouver des moyens originaux pour survivre), et la métaphore politique (car ici comme dans notre bonne vieille réalité, les conditions extrêmes sont parfaitement favorables à l'éclosion des tyrannies). On se régale donc ici de situations joliment délirantes, tout en réfléchissant à cette terrible nature humaine qui nous fait nous asservir volontairement aux désirs des politiques et des puissants, manipulateurs nés (y a-t-il quelque chose de Sarkozy chez l'ignoble Takmool ?). A la fin, il faut bien reconnaître que toutes ces révolutions n'ont amené nul progrès ("Meet the new boss, same as the old boss", comme chantait Townshend ?), mais on aura au moins eu en chemin notre content de baston gore et de sensualité paillarde (ah ! ces ourses plantureuses aux gros seins !)...

    Meiji Le 05/05/2008 à 20:46:45

    Honnêtement, autant j'aime beaucoup la série des Donjon dans leur intégralité autant il faut bien avouer que la série Crépuscule est inférieure aux autres.
    L'histoire est assez bâclée et ennuyante, l'humour est aux abonnés absent et le pire c'est qu'on apprend pas grand chose alors que c'est le premier tome de la série. Marvin n'est plus que l'ombre de ce qu'il était à la période Zénith et Marvin rouge n'est pas très charismatique...
    Y a pas à dire il vaut mieux que Sfar fasse le scénar et que Trondheim fasse les dessins on sera plus content.

    peubi Le 05/12/2006 à 09:31:01

    Mon album de Donjon préféré. Du pur bonheur!

    L'histoire aurait du s'arrêter là, au vue de l'opus suivant qui repare dans tout autre chose de fçon artificielle.

    safedreams Le 15/10/2006 à 20:02:14

    Une histoire très sympa mais sans plus. On est dans du très bon divertissement, mais rien à voir avec l'immense qualité des 2 premiers tomes. Reproche que je pourrais également faire aux séries Potron-minet et Zénith (c'était peut être l'effet nouveauté ?). Ici, l'histoire nous fait quand même tomber dans un quotidien peu excitant : Le roi poussière veut revoir ses enfants. Certes, c'est très touchant. Certains dialogues sont adorables et drôles mais ça n'a plus rien à voir avec le caractère épique et dark de la série. D'ailleurs, la série se transforme plus comme des One shot indépendants les uns des autres (avec, on s'en doute, quelques "Donjon Monsters" qui se glisseront entre chaque tome de Crépuscule). Toutefois, les personnages demeurent et apportent chacun leur lot de petit bonheur. Ceci permettant à ce 4ème tome de m'avoir fait passer un très bon moment de lecture.

    skaphylocoque Le 29/03/2006 à 15:46:56

    Ce numéros est extra car il nous présente la destruction de la planéte. cette dernière va en effet se retrouver totalement remodelés ce tome ouvre donc pour la suite de trés nombreuses possibilités scénaristiques.

    skaphylocoque Le 29/03/2006 à 15:44:43

    Avec cette série le Duo Sfar Trondheim crée un genre nouveau :la BD noir Apocaliptique et humoristique. Ce mélange est éfficace et très plaisant autant qu'intérressant. Je recommande cette Bd à tous ceux qui auront lu Donjon zénith . Car cette série se déroulant 100 ans aprés zénith bouleverse tout ceux que l'on peut imaginer nous n'avons plus affaire à un monde grand enfant comme dans zénnith mais à un monde dominé par le mal qui souffre et ki se détruits petit a petit...

    safedreams Le 23/03/2006 à 22:40:23

    Un tome qui ressemble encore a du très bon crépuscule cad très noir, ambiance fin du monde. C'est donc forcément original et impressionnant tout en restant très divertissant via les divers personnages extrêment attachants.

    Guyomar Le 23/03/2006 à 16:35:36

    C'est le premier Donjon que j'ai lu et "Le Cimetière des Dragons" occupent donc une place un petit peu à part chez moi. Je me rappelle m'être dit, putain c'est quoi ce dessin de punk et après lecture, putain je me suis bien marré. Et puis sur le coup pour un ancien rôliste c'était classe de trouver une BD comme ça ! En tout cas, les bases du crépuscule sont jétés dans cet étage 101 et c'est ce qui en fait un tome totalement indispensable.

    Guyomar Le 08/03/2006 à 11:10:09

    Un crépuscule majeur en terme scénario et qu'il faut rattacher aux deux monster que sont "La carte majeur" et le "noir seigneur". Donc [!!warning spoiling!!] ca y est, Herbert est revenu et il à tout fait péter par la même occasion. Marvin est trop trognon quand il avoue qu'il voudrait voir herbert à la fin du tome. On dirait un enfant boudeur qui veut voir son meilleur copain parce que sinon il s'ennuie trop. C'est vraiment chou :o)
    Je trouve le tome dans sa globalité un peu moins bon que Le Volcan des Vaucanson. J'ai trouvé le dessin un peu limite par instant !? C'est peut-être juste une impression...Reste quelques scènes au sujet de la défonce, de la toxico et des paradis artificiels qui me font vraiment bien marrer, et à jeun en plus ;o)