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On retrouve cette narration inutile qui était apparue dans le tome 9. C'est à croire que Trondheim et Sfar ont oublié qu'ils écrivaient une BD.
L'humour tombe à plat, surtout cette référence à Captain America. Pourtant on sent que certaines idées étaient bonnes, comme l'humour absurde se moquant de la religion, mais l'exécution est mauvaise.
Il y a beaucoup de narration inutile dans ce tome, ce qui est curieux parce que les précédents ne faisaient pas cette erreur.
Affreux! Des quatre derniers Donjon sortis, il y en a un seul que j'ai vraiment aimé. Ici, nous avons encore droit à un album de la période Zénith, que les auteurs enchaînent à une cadence infernale.
D'abord, l'humour tombe totalement à plat pour moi. On a déjà vu ça des millions de fois chez Trondheim et Sfar, même dans d'autres séries, comme dans Lapinot. On a compris, les auteurs vouent apparemment une haine profonde contre tout ce qui à trait aux religions. Bon, c'est bien beau tout ça, mais combien de fois allez-vous ressasser jusqu'à l’écœurement cette idée? C'est pas mal l'ensemble de l'histoire ici. Marvin est stupide à cause de sa religion draconiste. Hahaha. Sinon, on conclut l'histoire d'Horous entamée quelques albums plus tôt.
Je ne comprends pas non plus l'amour que les gens portent pour le dessin de Boulet. Je le trouve franchement désagréable maintenant. Je préfère de loin le dessin de Trondheim lui-même, qui malgré sa simplicité possède au moins un certain charme.
Quand une série commence à pondre plus de mauvais albums que de bons albums, je me dis qu'il est bientôt temps de passer à autre chose. L'époque Potron-minet avec l'incroyable Christophe Blain me manque.
J'ai nettement préféré ce Zénith, que j'ai trouvé assez drôle, au précédent. C'est en fait une attaque en règle contre les traditions que Trondheim et Sfar lancent ici, mais si on s'attarde seulement à celles de l'univers Donjon, on peut bien rire.
Les différences d'opinion entre Isis, Herbert et Marvin sont bien présentées, et Herbert ressort vraiment du lot comme étant le plus rationnel des trois. C'est une fable intéressante sur l'importance qu'on accorde à certaines règles qu'on l'on suit mais qui peuvent mettre la vie d'autrui en danger. Sur ce, j'ai beaucoup de peine pour le petit bébé de nos deux héros dans ce tome.
Sinon, Hyacinthe a toujours un rôle restreint, et on se demande vraiment comment va se conclure cette histoire avec De la Cour. On fait d'ailleurs un lien direct avec Donjon Monsters 16, "Quelque part ailleurs", que je n'avais pas du tout aimé. Heureusement, j'ai bien aimé cet album-ci en fin de compte.
À noter que la page 25 contient des petits "trous", que j'ai trouvés dans chaque album que j'ai vérifié dans différentes librairies, et que la page 41 est un peu tachée de noir à cause de l'encre de la page 40!
Sincèrement, il y en a eu de belles périodes dans les séries Donjon, des cycles merveilleusement bien écrits et si bien dessinés, avec des signatures personnelles intenses. La période Boulet fait clairement partie de ces belles périodes.
Ici le dessin est toujours mis en avant dans les cadrages de la narration. Et ils ont bien raison Trondheim et Sfar de privilégier le travail de Boulet. C'est si réussie autant dans les décors que dans les mouvements et plus encore dans les émotions sur le visages des personnages. Quel précisions dans les émotions! De tout type d'ailleurs. Celles qui sont intenses comme celles qui sont qu'anecdotiques. Le plaisir visuel est total.
Et puis il y a l'histoire. Ici le périple est plutôt conventionnel mais on retrouve avec bonheur nos personnages et leurs personnalités. On retrouve surtout un Marvin génial qui, comme toujours, foire tout à cause d'une religion ubuesque et un caractère, disons, soupe au lait mais qui trouve toujours la solution finale, la plus bourrine qui soit certes mais qui clôture avec réussite la quête. Un régal pour aficionados des séries Donjon. c'est léger, drôle, mouvementé et cela part en vrille systématiquement.
Et puis il y a le final. Génial. En règle général, les auteurs expliquent des situations futures ( Zenith V/s Crépuscule dans ce cas) à la va vite. Ils ne s'encombrent pas avec l'explicatif. Parfois c'est réussi et parfois c'est diablement se moquer des fidèles. Et ici, non. Cela a prit quasiment 3 albums pour expliquer le puit des âmes, Orlawdow et Horus fantôme. J'avoue que je ne m'y attendais pas à cette conclusion et j'ai adoré avoir été surpris de la sorte.
Une lecture réjouissante et heureuse.
Un quart de siècle après le début de cette série, je prends toujours autant de plaisir à voir Marvin détruire ses adversaires.
Un épisode très drôle, même si le scénario est une suite de "missions" à remplir pour sauver le génial Horus.
Fainéantise et fan service: une belle couverture et c'est tout ce qu'il y aura de positif. Aucune ambition, elfes en cartons qui puent le manque d'idées mais bon, il faut bien vendre sa soupe aux fans selon la formule Marvin+Herbert = $$. La fin a cependant un peu d'intérêt pour les explications qu'elle apporte sur l'univers de Crépuscule.
Un "Donjon Zénith" centré sur le couple Marvin / Pirzuine qui envoie du très très lourd ! On rit autant qu'on se régale à suivre les péripéties aussi épiques que délirantes de Marvin et compagnie, tout en appréciant de faire le lien avec de nombreux autres albums de la série (antérieurs ou postérieurs), tant cet épisode explique un certain nombre de mystères, résout un certain nombre d'énigmes et dévoile un certain nombre de détails survenus dans d'autres tomes de la saga, récents comme beaucoup plus anciens.
Il y a du rythme, des rebondissements, des surprises, des gags en pagaille évidemment, des scènes spectaculaires, de nombreux personnages emblématiques et les réparties sont drôles. Et le dessin de Boulet est une pure merveille ...
Un album qui prouve une fois de plus que la branche "Donjon Zénith" est bien la meilleure de toutes les ramifications du "Donjon".
Une couverture superbe et un album au diapason.
D'abord Boulet. Roi de la couleur et des émotions, il emporte avec lui les planches en les dynamitant. Et on en redemande de ces cases qui n'existent plus pour offrir toute la palette de l'artiste, en couleurs et en ambiance. Le vent glacial, la chaleur des yourtes, les intérieurs cossus des châteaux. Et la steppe désertique et froide. Les décors superbes rendent épiques l'histoire qui oscille entre l'intime et le grandiose. Le Zenith, période Boulet, est une grande période.
Et puis il y a le scénario. Sans omettre l'humour ( Marvin est le clown de service dans cet opus et il est hilarant), l'histoire démarre dans une chamaillerie de couple entre un Herbert toujours aussi combinard et une Isis toujours traditionnelle. Mais ce qui aurait du être qu'une pantalonnade et une course poursuite à la charlot s'aggrave dans une fin shakespearienne ou le parricide et l'assassinat par la tradition empoignent le lecteur d'émotion intense et noire.
Boulet, là encore, sait y faire: Herbert et Isis en boule dans la prison est une pleine page sublime assourdissante d'anéantissement. Et l'histoire qui n'a cessé de courir de rebondissement en rebondissement, prendra le temps, en silence et douceur, sur les 3 dernières planches pour la réconciliation du couple.
Et si on apprécie que le 16ème Monsters "Quelque part ailleurs" apparaisse ici pour une meilleure compréhension de son histoire, je suis longuement resté pensif sur cet enfant qui fut. "Donjon Crépuscule" aurait été bien différend si un canard à la Gandhi aurait vécu durant cette période totalitaire.
Trondheim et Sfar aime à brouiller les pistes. dans cet opus, ils ont carrément réussi leurs coups. J'ai refais le match de 9 albums.
Album vraiment bizarre. Qualité du dessin complètement inégale mais surtout un scénario vraiment bâclé et un rythme narratif vraiment pas bon. On dirait qu'ils ont pris les personnages et l'univers de donjon et qu'ils ont pondu un truc pas très inspiré en une après midi, s'en sont contentés et que Boulet du coup a super galéré à illustrer cette histoire pas du tout aboutie. On sent sa peine à illustrer un scénario aussi faible.
Le bebe dévoré qui renonce à vivre en fait c'est l'album lui même, jeté dans la fosse par ses createurs. Oooops. C'est raté
Nettement moins emballé que minot par cet album, que j'ai trouvé juste convenable...
J'espère que le prochain, relancera la machine dans le bon sens.
Toujours dessiné avec autant de virtuosité par Boulet, ce neuvième "Donjon Zénith" fait la part belle à l'émotion, en plus d'assurer comme toujours quelques bonnes tranches de rigolade. De nombreuses scènes se montrent hyper poignantes et cet album est certainement l'un des plus émouvants de la saga, toutes sous-séries confondues. Sacrifice de nourrisson, enfants rejetés par leur père, kidnapping de nouveau-né, disputes et séparation de couple ... il y a de quoi avoir la gorge nouée et la larme à l’œil à de nombreuses reprises, mais heureusement l'équilibre entre émotion, gags et action épique est quasi-parfait.
Un album énorme, très loin des premiers "Donjon Zénith" (que cette époque insouciante semble loin !) qui, cerise sur le gâteau, fait superbement avancer l'intrigue générale de la série.
Si Trondheim et Sfar sont des scénaristes émérites, ils sont aussi de grands dessinateurs et c'est peut être pour offrir à Boulet du champ libre qu'ils ont construit un scénario plus simple qu'à l'accoutumée.
Car Boulet s'en donne à cœur joie dans cet opus. Pour son plaisir et pour le notre, il illustre de magnifiques cases. Car d'habitude, les cases sans bulles sont rares dans l'univers Donjon et ici elles sont nombreuses, laissant aux dessins le bonheur de s'exprimer, aux émotions simples de l'attente ou de la beauté le bonheur de virevolter dans une lecture qui reste tout de même drôle et haletante sur la fin. Les décors de Boulet sont sublimes, l'ambiance à la fois tranquille et violente aussi. Les personnages (surtout les dragons) ont des caractères propres à chacun juste par l'image. Mais là ou il est très fort c'est dans les actions de combats. Le tout dernier de l'album est visuellement magnifique d'action et de cadrage. Boulet fait du grand art.
Et l'histoire, si elle est simple, n'est pas simpliste. On en sait tellement plus sur l'ubuesque religion draconiste. Et ce kafkaïen sacrée permet tant de nous faire marrer. Il y a aussi le rapport entre Marvin et Herbert qui, toujours un peu plus, touchent le lecteur. Cette amitié est si bien narrée, sans manichéisme en épousant les complexités de la nature humaine avec brio. Et puis il y a la blague sur la brosse à dent qui m'a fait personnellement hurler de rire.
C'est si agréable pour moi qu'un album de Donjon prenne le temps alors que tous les autres n'en prennent jamais ou rarement. L'histoire est plus intime, évoluant dans une sphère réduite à quelques personnages et un seul lieu simple. Et, pourtant, elle apporte son lot de nouvelles informations et l'introduction de personnages importants (bien foutu les intro surtout pour Gilberto) dans Donjon Crépuscule. On respire. On profite pleinement de Marvin ( extraordinairement touchant dans cet opus) et de Herbert ( qui a de plus en plus la confiance sans prétention car, désormais, il écoute son instinct sans en douter).
Certes, si les auteurs prennent leurs temps dans ce genre de respiration scénaristiques, ils vont être nombreux les albums Zenith pour le raccorder à Crépuscule.
Mais bon, moi ça me va. et Même très bien.
Certes le dessin de Boulet est toujours superbe, osant désormais des découpages qui quittent ce que fut ceux de Trondheim au début du Zenith, étant plus organique, les corps et réactions des corps plus en phase avec la nature respective des personnages, ayant des décors véritablement superbes, des visions quantiques magnifiques et des mouvements harmoniques.
Certes le scénario se déroule toujours sans temps morts, pétillant de drôlerie, particulièrement liés aux interactions des personnages, rebondissant d'actions détonantes, construisant ainsi un déroulé toujours surprenant.
Certes, l'idylle naissante entre Pirzuine et Marvin est franchement réussi à l'écriture, touchante et drôle avec des illustrations parfois magnifique ( celui du premier baiser). Certes le couple entre Herbert et Isis l'est tout autant tout comme celui entre Marvin et Herbert et Isis avec Pirzuine. Et ces rapports amoureux et amicaux "animalièrement" humain font la force véritable de l'opus.
Certes tout ça ..
Il y a quand même des hics. Des hics fondamentaux qui m'ont fait sortir littéralement de la lecture.
C'est quoi cet Ordre des pourvoyeurs executaires ? Ordre si capital, si fondamental sur Terra Amata qu'on en a pas entendu parler depuis les 20 premiers albums ? Tellement important que même si Hyacinthe récupère son donjon, ils viendront le détruire. Hein ? Pourquoi viendraient-ils le détruire? Et pourquoi alors Hyacinthe se démène autant à le récupérer? Et puis bon de dieu de bon dieu, c'est quoi cet ordre? A quoi il sert véritablement ? A rédiger la loi ? Mais alors pourquoi il y a des avocats ? Des villes entières avec des lois farfelues en totale antinomie avec les lois des autres villes? De toute façon pas besoin d'en savoir plus. Aussitôt découverte, l'ordre est aussitôt détruite par un Herbert au sommet de sa forme burlesque.
Et puis Marvin rencontre l'entité noire. Mais pourquoi l'entité noire vit et dort dans le tourbillon ? Quel est son lien avec l'ordre des pourvoyeurs executaires? Aucune visiblement. Et Pourquoi le réveiller? Quel utilité à le faire pour la mission de Marvin? Aucune idée.
C'est bien la première fois que les scénaristes utilisent des ressorts aussi facile, et sans aucun sens dans la narration.
Pour moi, une déception car cet opus se lit juste très agréablement sans plus value particulière et, pour la première fois dans la saga (que je lis de manière chronologique pour construire ces critiques -critiques que j'opère avec uniquement avec ma collection personnelle-), je trouve que les auteurs usent de facilités et de paresses.
Alors que le cycle de Zenith à son apogée s'est clôturé par le précédent album, voici qu'un nouveau cycle se profile autour du monde de Vaucanson. Et si le précédent cycle était formidable de lecture, de décorticage des codes du genre et de suspens, celui-ci commence ici et augure un bien bel avenir.
D'abord parce que Boulet est au dessin. Et c'est un travail ou l'organique, la précision du décor et un travail de découpage plus cinématographique est d'une beauté sans pareille. Avec Blain, Boulet est l'un de mes illustrateurs favoris de la série. Et cela tombe bien car il est désormais récurrent sur la saga Zenith.
Ensuite parce que les scénaristes sont toujours autant inspirés. ce nouvel univers autour du duché de Vaucanson est d'un grand réalisme. Les domaines du sociologique, du politique et même de l'historique sont d'une grande immersion facilitant ainsi l'évolution des personnages dans une narration haletante. si l'humour est toujours présent, le dramatique grave, les failles psychologiques et les résonnances amères du passé apporte à l'histoire un intensité viscérale. Et comme toujours, le déroulé est toujours palpitant avec des rebondissements toujours faisant sens en même temps que détonnant.
Alors que Hyacinthe perd tout ces combats pour reprendre son donjon ( il est d'un égoïsme rare car les seules actions qu'il mène sont dans ce sens, n'épaulant jamais Herbert ou Marvin), Herbert retourne vers ses racines. Hélas, ce qu'il espérait n'est pas. Ses parents exigent des chose de lui qu'il ne souhaite pas. Prendre place dans l'histoire avec un grand H alors que lui ne veut que vivre sa petite histoire est toute la narration de cet album.
Bien sur Herbert revivra les colères de son enfance ( génial fin vu aux tomes 2). Ceux à quoi, il ne pourra la contenir jusqu'à devenir le mal lui même. Marvin , comme toujours, suivra avec précision les valeurs de sa religion, ce qui construira des drames autour de lui.
Cette notion de l'histoire est d'ailleurs tout à fait savoureuse. depuis Potron minet jusqu'à Zenith, les personnages qui ne louvoie pas autour des actions du monde violent de Terra Amata mais qui veulent exister au travers uniquement de leurs valeurs sont ceux qui détruisent toujours les espoirs d'une vie heureuse. Ici par exemple, Marvin met le feu à la forêt en détruisant les reliques du passé glorieux de Vaucanson et les archives qui auraient pu rendre le Donjon au gardien. Mais Marvin ne se pose aucunes questions existentialistes (ni d'ailleurs les autres personnages qui ne lui en font pas grief) puisqu'il agit au travers de ses valeurs religieuses.
Et puis il ya Isis, toujours la femme forte, toujours celle par qui la réussite, le courage et le combat héroïque vient. et puis il y a les autres personnages nouveaux. Multiples et si bien écrit, si bien construit.
Cet opus est d'une grande réussite même si il manque un semblant d'âme supplémentaire pour être absolument parfait. Mais c'est le lot des œuvres charnières entre deux cycles, entre deux histoires majeures qui veut cela. Et ce premier tome d'un nouveau cycle est tellement réussi que l'on ne doute pas une seconde du parfait du cycle entier.
Et si Le donjon débutait sa longue chute ? Est ce la fin du Zenith pour entrer dans le crépuscule. Si le début est réjouissant, le final est tragique dans le dépouillement et le départ, les poches vides.
D'abord le début. Qu'il est réjouissant de savoir ce qu'est devenu l'arbolesse, les lutins (Alcibiade a un frère). Certaines de mes questions ont enfin des réponses. Qu'il est drôle de voir Herbert essayer de voir Isis. Les chutes multiples sont drôlissimes dans les dialogues entre les personnages. Qu'il est hilarant de voir Marvin dans sa cuisine et en quête du trésor. Et que le gardien est tel un héros grec en quête de retourner le destin à sa faveur alors que celui-ci est inexorablement tragique.
Puis patatras , le tragique se déclenche lorsque Herbert n'est plus lâche en décidant de s'enfuir avec celle qu'il aime. Herbert devient adulte et le déclin s'entame. Et ce tragique est magnifiquement écrit. La violence du combat entre Marvin et Herbert n'est pas drôle. Les valeurs monastiques de Marvin qui sape le plan du Gardien ( plan ou tout le monde aurait été content) ne l'est pas d'avantage. Herbert est devenu grave. Le final sera violent de tragique. la fin du Donjon. d'ailleurs il pleut.
La faute à quoi une tel réussite ? Des personnages magnifiquement écrits. Isis est la vrai héroïne classique de cette histoire. Elle sauve, elle se bat et elle est va au bout de son but sans la moindre hésitation. Les autres sont englués dans leurs valeurs paternelles et patrimoniales (le gardien et le père), leurs passages à la vie d'adulte ( Herbert) et leurs valeurs religieuses ( Marvin). Et qui aurait cru qu'un personnage kafkaïen administratif pouvait faire un méchant extraordinaire ? à la fois drôle, machiavélique, lâche et sans charisme, il est incroyable dans le némésis de l'album.
Et puis il y a le dessin de Boulet. Plus organique, plus détaillé, au décors plus flamboyant, le style du dessinateur est superbe et reprend le flambeau avec maestria. Boulet est une vrai plus valus dans ce Donjon Zenith magnifique. Il ose les visions en champ, contre champ, les plongés et contre plongés. Il modernise le propos narratif.
Un superbe Donjon.
Mais quelle créativité! Quelle imagination !
Cet opus prend le temps de l'immersion à Cochonville durant les préparatifs du mariage. Pas longtemps car la narration monte crescendo jusqu'au final tambour battant. Mais ce moment de déambulation en ville permet de déployer une inventivité remarquable dans la création d'un monde, d'un univers clos. Les auteurs sont si talentueux dans leurs univers Donjonesque.
Toutefois, il y a une erreur: Non, les terres de Cochonville n'ont pas été achetées par les magiciens mais léguées par celui qui a exclut les magiciens de Antipolis (dommage) et certes il y a un trou narratif : qu'a fait Isis avec son chevalier servant magicien durant tout ce temps (suspens, j'aime bien ce genre de trou chez Donjon). Mais le tome est extraordinairement réussi. la course poursuite des modérateurs, la drôlerie de type ""cours de récréation" entre deux personnages pas si différent que ça ( Guillaume et Herbert), la manière de récupérer un autre objet du destin. Bref tout est réussi jusqu'au dessin de Trondheim qui prend plus de temps sur les décors et les cadrages.
Certes il n'y a pas de décorticage de code littéraire, de genre cinématographique. L'histoire se suffit désormais à elle même car elle étonne, détonne, surprend toujours. Rien n'est consensuel. Et plus que tout les choix narratifs ne ronronnent pas de propos éculés. Tout est neuf. Tout est frais. Tout est réjouissant de surprises.
Le final de cet opus en est la preuve. il est rare de clôturer une lecture avec surprise. Dans les albums de Donjon, c'est souvent le cas. Dans celui-ci en particulier.
Il est vrai que j'aime les doubles lectures ou les décorticages des codes du genre et Sfar-Trondheim le font à la perfection hilarante dans cette série.
Ici, c'est clairement celle de la princesse enlevée que le prince va se marier à la fin du conte. Le détournement est flagrant et drôlissime. car, encore une fois tout est détourné. la princesse se fait elle même séquestré pour se marier et son prince charmant se fait bouffer en deux cases. Elle a un enfant avant mariage jusqu'au mariage final, ou le prince charmant, pour la blague, propose un autre prince pour l'union.
Mais le détournement ne construit pas une réflexion profonde. Il est là juste pour que la narration soit détonante, hors des sentiers battus d'une histoire classique. Et c'est le cas. Les péripéties sont nombreuses, les personnages nouveaux sont bien écrits et la lecture est sans temps mort comme toujours, surprenante et drôle comme d'habitude. Le plaisir est toujours entier, irrésistible.
Mais il y a aussi des moments difficile comme la déchéance finale et aveugle du méchant en quête de rédemption dans la mort. Et ces moment tragiques construisent aussi une narration qui mêle à la perfection le froid tragique avec le chaud comique.
Cet opus construit toujours un peu plus l'univers Donjon ou les personnages évoluent avec sens, ou les liens entre les uns et les autres ne sont pas manichéens ( cela ne gène pas le gardien que Herbert puisse mourir, il n'est pas une valeur ajouté pour son entreprise, mais fera tout pour sauver Marvin) Et le dessin, simple et coloré, limpide et précis dans les mouvements et les émotions, de Trondheim illustre parfaitement le propos.
Un très bel opus une nouvelle fois.
Que j'aime quand les auteurs décortiquent les codes d'un genre pour les mettre à la sauce Donjon!!! ce tome est certainement un des plus réussis de la saga pour cela!
Ici ce sont le genre de l'apprenti et du maitre qui est passé à la moulinette pour ma plus grande joie. Peu importe la notion de temps ( 10078 portes en 2 planches, la manipulation psychologique de deux peuples en à peine 3) et de génocide ( tout de même un million de Gobelins et tout un peuple détruit sur une île c'est pas rien), les auteurs se moquent de la réalité et de la logique des choses puisqu'ils exagèrent absolument tout afin de montrer l'absurdité du genre: une arme massive peut être une plume car si nous vivions dans un monde inversé ce serait le cas dixit Marvin (What the funny fuck!), on tue plus d'un million de gobelins pour une paire de chaussette mais ça fait de l'entrainement et dans les tests pour devenir l'apprenti, c'est le plus pleutre, calculateur et personnel des candidats qui est le préféré du maitre. Bref, en allant au bout du bout du bout de la logique de ce thème-là, les scénaristes nous régalent de non-sens drôle et réjouissant.
Et malgré tout, les conclusions font sens. Herbert devient un guerrier, Marvin prend le chemin de la sagesse. Car ici peu importe le chemin pris ( même les plus ubuesques comme dans cet opus), seul compte les protagonistes et leurs complexités. C'est par là que se font de belles histoires. D'ailleurs les retour en arrières sur la jeunesse de Herbert amènent aussi da la profondeur et de l'inquiétude.
Tout ici n'est pas que gaudriole dans l'ubuesque des situations. Il y a surtout un univers Donjon qui s'étoffe toujours plus pour nous offrir de quoi réfléchir.
Et puis Sonia la ronde est irrésistible.
Peut on critiquer une œuvre matricielle? Une œuvre matricielle d'un univers héroïque fantaisie de plus de 50 histoires et qui se nomme "Cœur de canard"? Peut on critiquer "Un nouvel espoir" ( ouvre matricielle de Star Wars? Non. peut-on critiquer "Dies Irae" le court métrage d'où débute la saga Kaamelott? Non plus. "Terminator" ou "Rocky" ou "Rambo" ? Tout pareil...non.
Trondheim et Sfar s'en donne à cœur joie. C'est foutraque et pétillant, novateur et n'importe nawak. Alexandra n'est pas un serpent ? Le château n'est pas un arbre ? on s'en fiche. l'imaginaire débridé des auteurs va arriver bien vite.
Là c'est drôle, à contre courant, pétillant avec tous les codes de l'héroïque fantaisie. Et on en redemande. Les personnages secondaires ne sont encore que des silhouettes? On s'en fout. les personnages principaux n'ont encore pas de véritable existence à part celui du moment? On a bien le temps.
L'album en lui même se suffit. il est haletant, drôle, piquant bourré de référence geek ( Aaaaaaah Dark Vador!) et le relire après la lecture de tant de tome Donjon est une bouffée d'oxygène.
On aime.
On ne peut critiquer car de ce petit objet, de cette petite histoire s'est extirpé l'un des plus beaux univers de la bande dessinée.
Le moins bon Zénith depuis longtemps. L'histoire est très anecdotique. D'ailleurs, et le septième et le huitième Zénith semblent s'être écartés de l'histoire principale qui se développait à cette époque jusqu'à présent. À la rigueur, cet album aurait pu être un Donjon Parade, avec un côté un peu moins loufoque.
De plus, le dessin de Boulet n'est plus ce qu'il était; je le trouve fade. Comparez son dessin dans le tome 5 à celui-ci, par exemple! Ce n'est pas du tout du même niveau! Je suis prêt à un changement de dessinateur pour cette époque. Pas le pire album de la série, mais loin d'être le meilleur.
Nous sommes de retour! Suite directe du précédent Zénith, c'est exactement ce qu'il fallait.
Humour bien pensé, drôle; mélange habile entre une histoire d'amour et des scènes de violence insensées - une belle recette qui démontre que Donjon est toujours Donjon! Marvin est amoureux d'une femme de Cochonville et veut se fiancer avec elle, tandis qu'on cherche à infiltrer un Ordre bien gardé pour que le gardien regagne son Donjon.
Seul le dessin de Boulet commence à me refroidir un peu.
Je suis fan de la série mais ce tome n’est pas à la hauteur du reste.
Histoire insipide. Pas de gags et de la redite de choses déjà vues et revues dans les autres tomes.
Vraiment déçu de ce travail bâclé par les scénaristes. Je ne pense pas qu'ils soient en manque d'inspiration, cela donne plutôt l'impression qu'il a été écrit à la va vite entre deux autres projets juste histoire de cocher la case "on a sorti un donjon zenith cette année". On aurait pu s'en passer et attendre un an de plus.
Dommage pour une série qui jusque là faisait un sans fautes...
Toujours trop bien !
C'est drôle et on apprend tout le temps de nouvelles choses sur ce monde fascinant.
On se sent proche de ces personnages majeurs du 9ème art que sont Herbert et Marvin, que l'on suit depuis plus de 20 ans.
Humour décapant et aventure épique et rocambolesque sont les deux piliers de la série "Donjon Zénith", et ce huitième tome ne déroge pas à la règle. L'aventure est drôle (Herbert qui enquête, c'est rigolo), l'action bien "donjonesque" (les scènes de bagarre avec les Anciens Porteurs sont bourrines à souhait et spectaculaires) et la quête que mènent nos héros est aussi passionnante qu'improbable (d'abord simple mission pour aller annoncer des fiançailles, le tout va se transformer en traque vengeresse d'un mage puissant avec moult dragons gigantesques et guerriers féroces à affronter ... du DONJON tout craché !).
Niveau background, la série commence à rattacher de plus en plus les wagons avec l'époque Crépuscule (quel bonheur de découvrir la jeunesse d'Orlondow et de Gilberto !), sans oublier de faire des clins d'oeil à l'ère Potron-Minet (vue fugace de la maman de Marvin).
Le tout est parfaitement ficelé et magnifiquement habillé par le dessin de Boulet tout en maîtrise, qui sublime les paysages variés de Terra Amata et arrive à donner une grande personnalité aux personnages.
De l'aventure, de l'humour, de l'émotion ... bref, encore un "Donjon Zénith" vraiment cool !
Je découvre fort tard l'univers des Donjons. J'ai commencé par la lecture de Donjon Zénith pour voir ce que cela donnait. A vrai dire, ce qui me rebutait, c'était de ne pas savoir dans quel sens lire cette oeuvre qui s'étale sur différents spin-off avec des numéros négatifs. Bref, on s'y perd. Ce désordre n'est pas rassurant pour le lecteur.
J'avoue que j'aime le style de Sfar et de Trondheim pour avoir approché quelques unes de leurs oeuvres tout récemment. L'humour fait mouche. Je suis assez impressionné par le nombre de trouvailles très intéressantes parsemées au fil de la lecture. C'est toujours une joie pour moi que de découvrir des innovations techniques dans l'art de produire une bonne bande dessinée. La qualité est incontestablement au rendez-vous notamment dans les dialogues et même dans le découpage des planches. J'aime réellement à commencer par cette belle complicité entre les personnages de Herbert et de Marvin.
Maintenant, j'ai vraiment envie de me pencher sur l'univers particulier mais passionnant des Donjons. Finalement, Donjon Zénith est une bonne introduction.
Étrange que de relire cette série, dont comme beaucoup, j'ai acheté les albums au fur et à mesure de leur sorties, dans une frénésie collectionnite (collection avec des trous, sans même que je ne m'en rende compte...), attendant le prochain Donjon Monsters comme d'autres cherchent le Pokémon.
A la relecture de ce tome fondateur, j'ai eu l'impression d'une bédé étudiante, une blague potache dont aurait oublié la mécanique. Peut-être le contexte (années étudiantes, bulle internet, années Jospin, etc), 20 ans après, est-il trop différent. Ou nos attentes de qualité a-t-elle augmentées du fait de la production pléthorique (de nos jours, cette couverture hideuse et vide n'aurait jamais passée le filtre de l'éditeur).
Avec la reprise de la série, j'ai décidé de relire les 6 premiers tomes.
Après plus de 10 ans, j'ai pris un grand plaisir à redécouvrir ce classique de l’héroïque fantaisie. C'est drôle, intelligent et très créatif : un univers complet.
Ouf! Le niveau de l'ère Zénith ne baissera pas d'un poil! Un superbe album qui fait à la fois suite au dernier Zénith et à l'album "Le grand animateur" (côté 'lore' -- on est à Vaucanson et on parle des automates), il n'y a pas à dire, c'est de très haut niveau!
On est déjà habitué aux dessins de Boulet (qui sont beaucoup plus petits cette fois-ci; ce que j'aime parce que l'histoire est plus développée malgré le même nombre de pages), et si les scènes d'action sont moins remarquables que dans le dernier Zénith, qui faisait parfois penser à un manga, on a quand même droit à des scènes de toute beauté.
Côté narration, c'est bien ficelé, bien dosé, bien humoristique, bien sérieux, bien ancré dans l'univers, bien réfléchi pour lier les différentes époques Donjon ensemble. Mais les objets du destin ne cessent de surprendre -- finira-t-on un jour par découvrir l'ultime vérité?
Dire qu'il faudra attendre un peu plus de 12 ans pour lire le prochain...
"Quelle sorte de père serais-je si je laissais un roturier lever la main sur ma fille, sans l'occire de mon sabre?"
C'est fou à quel point cette série ne cesse de changer. Ici, les dessins de Boulet rendent tous les personnages plus 'organiques', plus matures. Par contre, ce n'est pas la première fois que la série change radicalement de style de dessin. Mais Boulet dessine les scènes d'action pratiquement à la manière d'un manga. En fait, on dirait presque qu'on est dans une nouvelle BD.
Côté scénario, les détails commencent à rentrer en trombe. Beaucoup de choses se passent et l'histoire bascule vers un tournant important. Le Gardien tente de ne pas perdre son donjon, Herbert tente d'annuler un mariage, les relations entre Herbert et Marvin se détériorent... on embraye vivement pour la suite.
Un album qui ne laisse pas indifférent.
J'avais une immense attente quant à la sortie de cet album car l'arc Donjon Zénith a toujours été mon préféré pour plein de raisons que je ne détaillerais pas ici.
La lecture de l'album a comblé beaucoup de mes envies, tout en me laissant frustré et sur ma faim sur bien des aspects.
Hors des Remparts se distingue par un rythme soutenu, l'action et l'intrigue débutent dès la page 4 en plantant le décors et les enjeux très rapidement.
L'humour est bien présent voire même plus présent que dans les tomes précédents avec des scènes et répliques arrivant à un rythme très (trop?) soutenu.
Le dessin s'inscrit pleinement dans la continuité des tomes précédents avec un travail supplémentaire sur certains effets d'ombres et de lumières bienvenus.
Toutefois l'album pêche selon moi sur deux aspects:
- une surenchère de situations burlesques entre Marvin et Pirzuine alourdissant l'intrigue et ne présentant aucun réel enjeux scénaristique (contrairement à la romance Herbert-Isis auparavant)
- une trop grande facilité scénaristique dans l'usage de Marvin sous sa forme "particulière" dans cet album (comprendront ceux qui auront lu): à aucun moment on ne craint quoi que ce soit pour les héros, la fin est convenue et malgré une volonté en début d'intrigue de dramatiser le QG des Pourvoyeurs Exécutaires; cela fait flop sur la fin.
Un bon album en somme mais un petit peu frustrant dans sa montée en puissance et la construction de ses enjeux pour ma part.
Un retour très sympa.
Heureux de retrouver la bande de Donjon Zénith avec Herbert, Marvin et Isis en grandes formes après toutes ces années d'absence.
Les dessins de Boulet sont également un plus pour ce redémarrage.
DONJON est une série à ce point unique et géniale (au sens premier du terme) que même lorsque c’est terminé, ce n’est pas fini ! La preuve avec ce septième « Zénith » qui envoie sacrément du bois !
Un tome essentiel en terme de background qui nous distille tout un tas d’informations intéressantes sur l’univers du DONJON. On y découvre ainsi un nouveau lieu (l’Insondable Tourbillon, Q.G. des Pourvoyeurs Exécutaires !), la manière d’intégrer l’ordre de ces mêmes Pourvoyeurs Exécutaires, les raisons qui ont poussé Marvin, Herbert et Isis à quitter le Donjon, de nouveaux objets magiques, de nouveaux sorts, des informations complémentaires sur la religion draconiste et, cerise sur le gâteau, on assiste aux événements ayant entrainé le réveil de l’Entité Noire !
L’histoire avance grandement, l’action est spectaculaire, l’aventure est vraiment drôle avec des personnages toujours aussi attachants (notamment un quatuor Herbert-Marvin-Isis-Pirzuine très complémentaire) ; bref la lecture est passionnante. Ajoutez-y le dessin consensuel mais néanmoins inventif de Boulet (avec plusieurs grandes cases qui en mettent plein les yeux) qui convient parfaitement à l’esprit « Zénith », et vous obtenez un « Donjon Zénith » une nouvelle fois exceptionnel. Franchement, par-fait !
"Merci, monsieur. Je n'avais jamais vu les poils, la morve et les excréments faire triompher si dignement l'esprit chevaleresque."
Un album pratiquement parfait! Je n'ai absolument rien à redire! L'histoire prend de l'expansion et beaucoup de choses sont introduites, tandis que d'autres sont expliquées.
Nous y découvrons les Manavores, des êtres indestructibles; un dragon surpuissant; les automates, qui ne peuvent attaquer les canards de Vaucanson; la raison de la survie de Guillaume de la Cour à l'épée du destin; un nouvel objet du destin en sus; le dévoilement de Cochonville, ville de magiciens...
L'histoire avance rapidement, l'action est emballante, l'humour est drôle : le tout est très bien ficelé! Contrairement à ce qu'un autre utilisateur raconte dans sa critique, il n'y a rien du tout d'anecdotique dans cet album!
Franchement remarquable. Le meilleur Zénith à ce jour!
"Mon pays, c'est la steppe, et le vent, et les hautes herbes et les étoiles!"
Excellent album! Le meilleur des trois premiers Zénith!
Les Kochaques font leur apparition, ces chats qui veulent sauver leur princesse, Isis, qui elle-même deviendra une régulière de la série. Ici, le contraste entre Hyrka et Isis, qui sont frère et sœur, est le point phare de l'album.
Nous y rencontrons également les Trolls, qui nous mettent bien mal à l'aise par leurs coutumes... barbares. Ils mangent des bébés. Mais les Trolls sont si puissants que même Marvin en a peur. Ils demeureront cependant sous-exploités au courant de la série, selon moi.
L'histoire est entraînante, l'humour bien décapant. Une réussite!
"Si je me cache ainsi, c'est parce que j'ai vu les horreurs tapies derrière ce château d'allumettes que vous nommez réalité."
Moins bon que le premier, mais quand même divertissant.
Cette fois, Herbert doit apprendre à se battre. Le maître de Marvin est un personnage intéressant qui ne manque pas de nous faire philosopher avec ses remarques et commentaires. C'est un personnage qui, si je ne m'abuse, est confiné à ce seul tome, et c'est dommage, parce qu'il semble qu'il y aurait à faire.
D'autres nouveaux personnages apparaissent encore, y compris certains anciens porteurs de l'épée que l'on reverra par la suite.
Certains termes anglais sont utilisés ici, et oui, je sais qu'on est dans un univers fantaisiste, mais ça me donne une impression d'anachronisme qui me tracasse un peu. Comme le mot "cool" et les personnages de "Green Man" et "Blue Man". Un détail.
La deuxième partie de l'album, dans l'antre aux gobelins, est moins bonne que la première, mais c'est ici que Marvin fera son premier Tong Deum, son attaque caractéristique qui reviendra sans cesse.
Un bon album. C'est à partir du prochain, le premier Crépuscule, que les choses se corsent un peu.
"Et dans vingt ans, je reviendrai brûler cette ville. Leurs enfants paieront pour eux."
Ah, Donjon! Une série que j'ai découverte grâce à un album aléatoire que j'avais lu dans une librairie, et qui m'a tout de suite amené à aller acheter tous les livres de la série!
Ceci étant dit, tous les albums ne sont pas bons. Certains sont des chefs-d’œuvre, d'autres sont plutôt mauvais. Mais dans l'ensemble, ils sont assez bons. C'est surtout l'ampleur du récit, le "lore" créé par les auteurs, l'histoire qui s'étend sur des générations qui fait de cette série un véritable bijou.
L'intelligence de ses dialogues, son lyrisme, sa poésie, sa pénombre, son humour noir, sa violence inouïe, sa désinvolture et sa cohésion globale en font une série indispensable, selon moi, dans l'histoire de la bande dessinée.
Alors que je recommence à lire la série du début à la fin en préparation des nouveaux albums qui s'en viennent, j'écrirai une critique pour chacun des albums. Attention, elles ne seront pas toutes tendres!
Le premier album, Cœur de canard, est très bon. On n'en est pas encore aux sommets que la série atteindra beaucoup plus tard, mais les bases sont là.
On y découvre Herbert le canard, héros malgré lui; le gardien, maître du donjon; et Marvin, puissant allié et bientôt meilleur ami d'Herbert. Ces trois-là deviendront les principaux acteurs de la série, du moins pour l'époque Zénith.
Mais le détail que contient ce premier album est impressionnant. En passant de l'épée du destin à l’œil du géant, d'Horous à Alcibiade et de la photo d'Alexandra (qui n'est pas encore un serpent?) au village de lapins qu'est Zautamauxime, tout est là pour nous surprendre grâce à un récit qui s'en trouvera invariablement plus enrichi par ses personnages et son Histoire avec un grand H.
C'est le début d'une grande aventure.
Le dessin est toujours aussi bon ( malgré une petite baisse sûrement due à la petite taille des cases ou aux impératifs de publication ) ,mais cette fois ,en plus le scénario y est donc ,ce trio de bédéastes nous offre un chef d’oeuvre donjonnesque !
Il y a bien sûr les scènes purement épiques comme les Tong Deum de Marvin ou les transformations d’Herbert avec les bottes et l’épée du Destin et autres pichenettes ..... Mais ,en plus de ça les auteurs nous délivrent des scoops sur Vaucanson et la famille d’Herbert.
Les somptueux décors médiévaux et l’univers de Vaucanson avec les automates sont des merveilles d’inventivité et l’histoire traîne moins que les autres tomes (on parle du mariage depuis le tome 3.....) .Donc ce 6ème opus mérite bien 18,8/20
Perso ,je suis très fan du dessin de Boulet ,nerveux et plein de petits traits ,mais là ,on voit qu’il n’est pas encore à sa maturité graphique et aussI qu’il à dû se restreindre pour ne pas faire un album trop brouillon et pourtant le dessin est très beau ,les scènes de bagarre sont très bien faites et l’ambiance "Donjon" est magnifiquement bien rendue et les dessins font partie des meilleurs de la série!!!!! Mais passons au scénario .La encore l’histoire n’avance pas trop (encore la préparation du mariage mais avec les Kochaques et dans le château cette fois) et ,malgré des situations déjà cultes ( comme le spectaculaire lancer de troll ou globalement la fuite de Herbert et Isis dans la forêt sous la pluie) ,le running-gag du renard qui se fait défoncer,le scénario n’est pas aussi drôle et haletant que les précédents......
Malgré tout ,par rapport à la majorité des BD (actuelles ou pas) ,nous tenons la un bel opus auquel il me semble que la note la plus adaptée soit.... 17,5/20
Encore mieux que les deux et trois, cet album fait très peu avancer l’histoire (préparation du mariage),mais il n’en reste pas moins savoureux..... Cochonville est un coup de génie !!! Cette somptueuse ville ,où comme son nom ne l'indique pas il n’y a quasiment pas de cochons ,est un bijou d’inventivité (les maisons-terriers ,les modérateurs de magie ,les sous-sols... etc).Les personnages (magiciens ,le grand fantôme à la tête noire et au bâton( j’ai oublié son nom ) ,le bébé-magicien ,le dragon,Guillaume de la Cour) sont très bien trouvés ,il y a plen de péripéties et l’on trouve des nouveaux éléments comme le manteau du destin.....Bref ,un très bon album qui vaut au moins 18,6/20
Album plein de nouveaux personnages: Les Kochaques ,de subtils anthropomorphes chats-cosaques ,les araignées ,les trolls... Isis est un très charmant personnage et les décors de champignons sont oniriques et sublimes... 18,4/20
Un peu moins bien que le premier mais tout de même très inventif et drôle !Marvin et Herbert font un superbe duo ,l’univers est toujours aussi original et l’histoire prend forme.18/20
Une excellente série, et le tome 1 est sans conteste le meilleur!!!!!Le dessin minimaliste et stylisé de Trondheim illustre à merveille l’univers alambiqué et créatif de Donjon.Sûrement une des MEILLEURES BD ACTUELLES!!! Tout est bon et juste !Cette oeuvre vaut bien 19,3/20!!!!!
Wow, j'ai accroché à la première page, j'adore le tout !
Drôle, amusant, imaginatif et quelle aventure on ne s'ennuie pas.
Les dessins sont axé sur l'action et l'animation qui sont selon moi excellent.
L"ensemble des série donjons est tout aussi merveilleuse.
À lire, à relire et a rerelire !!!
Meilleur bande dessinées Ever !!!
Cette fois, Sfar & Trondheim ont été sympa avec Boulet en lui proposant cette histoire avec un scénario en béton, à la fois épique (les nombreuses scènes de bastons -et notamment les Tong Deum de Marvin - sont à couper le souffle) et très drôle, avec un paquet de répliques et de gags hilarants ("Et mon cul, c'est du poulet ?").
C'est un régal de suivre les péripéties de Herbert, Marvin & cie dans cette cité médiévale de Vaucanson.
RETOUR EN FANFARE maintient la série "Zénith" au top niveau, après une très petite faiblesse entr'aperçue dans UN MARIAGE A PART.
L'album en soit est très bon, mais il souffre énormément de la comparaison avec les précédents. Le changement du style de dessin est trop brutal (même si celui de Boulet demeure excellent) et le rythme de l'album est assez lent, avec certes encore quelques scènes épiques (Herbert explosant un Troll ou la confrontation Marvin / Isis sous la pluie) mais le ton est beaucoup moins drôle que dans les premiers albums.
Bon album donc, mais pas au niveau des précédents.
Assurément le moins bon "Zénith" de la série.
Aussi drôle que les précédents, mais avec une histoire que je trouve encore mieux construite (voyez par exemple la pirouette par laquelle Herbert récupère le Manteau du Destin !). Cochonville et ses modérateurs de magie sont une trouvaille géniale et les confrontations Herbert / Guillaume sont risibles et hilarantes à souhait.
Peut-être le meilleur album de la série "Zénith".
Album en tout point excellent, terriblement drôle, truffé de gags irrésistibles et riches en personnages d'envergure (Isis la princesse kochaque, Hyrka le prince félon) et monstres en tout genre (Trolls, araignées géantes ...). Les passages où Herbert et l'Epée du Destin devisent sont hilarants.
L'un des "Zénith" les plus réussis.
Aussi drôle et décalé que le premier, malgré un petit côté "verbeux". Herbert & Marvin forment un duo fantastique, les situations sont loufoques à souhait et cet album comporte quelques scènes mémorables (l'apparition du Mal Absolu).
La série "Donjon Zénith" démarre sur les chapeaux de roue !
CŒUR DE CANARD présente à la perfection l'univers et le "concept Donjon" : une série décalée d'HF animalière, où les aventuriers sont les méchants et les monstres sont les gentils. Ces derniers sont les "employés" d'un terrible Donjon géré comme une PME par son Gardien (autrement dit son PDG), qui attire par sa réputation les premiers sus-nommés, considérés comme de véritables "clients".
En bref, le ton de cette série se veut résolument loufoque et humoristique, tout en mettant en scène un univers cohérent (ce n'est pas une simple parodie d'HF comme on pouvait le penser au début, mais bel et bien une VRAIE série HFà part entière).
Sorti en 1998, cet album fut un véritable OVNI dans le paysage BD de l'époque, et le point de départ de l'une des séries les plus novatrices de ces 30 dernières années.
A le relire aujourd'hui, on constate avec émerveillement qu'il n'a pas pris une ride; la magie opère toujours. Humour décapant, dialogues savoureux, personnages hauts en couleur (mention spéciale à Herbert), gags excellents, situations fantaisistes, beaucoup de second degré et de nombreuses références-cultes ... le tout parfaitement mis en valeur par le dessin clair et limpide de Trondheim. J'ai beau le connaître par cœur, je suis très souvent tordu de rire à chaque relecture.
Un must.