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Les récentes productions de Taniguchi pour un public typiquement européen m'avaient un peu refroidi surtout après les chefs d'oeuvre que sont Le Journal de mon père ainsi que Quartier lointain. Ce titre vient à point nommé pour redorer son blason.
Les dessins sont d'une merveille à faire pâlir d'envie. Par ailleurs, la colorisation me semble redonner un véritable souffle. Bref, sur la forme, c'est parfait grâce à la précision du trait.
Sur le fond, le sujet est fort audacieux. Il s'agit de suivre de l'intérieur une petite fille de 8 ans atteinte de trisomie dans une forme encore allégée. Je trouve que c'est à la fois touchant et réaliste. Il faudrait être totalement insensible pour se désinterrésser de son cas. Nous voyons également le quotidien de sa famille ainsi que les réactions. C'est difficile par moment.
La difficulté viendrait du mélange entre l'art de vivre nippon et celui à la française où se situe le lieu de ce récit. Ce mélange peut paraître indigeste à certains lecteurs car surfait. On a l'impression que Taniguchi a dû adapter un récit japonais et le transposer de force en France suite à cette collaboration avec Morvan. Or, cela ne sonne plus très vrai notamment dans les réactions de retenue de la part de certains personnages féminins. Pour autant, il faut accepter ces failles sans grande importance. Honnêtement, cela n'aura que peu d'influence sur l'émotion qu'on pourra ressentir au travers de cette histoire triste.
Au final, nous avons là une histoire émouvante et intimiste comme je les aime.