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Tres bon polar sur fond de guerre des tranchees. Le gendarme a qui l'enquete est confiee est d'emblee attachant et l'on suit avec interet ses investigations et ses reflexions metaphysiques empreintes de catholicisme. Quand le scenario de l'enquete marque le pas, le dessin reprend le flambeau avec brio, avec notamment une scene d'offensive extraordinaire au debut de la troisieme complainte ou l'on peut avoir l'impression d 'etre a l'interieur du char d'assaut avec les militaires. Tres bon denouement aussi.
Très très bon. A lire absolument. Le scénario est solide et nous accroche de bout en bout. On traverse la grande guerre avec une enquète policière bien menee et des personnages riches. le dessin sert l'ambiance. Un must absolu dans toute collection de BD.
Kris sait raconter à merveille les histoires et même sur des chapitres totalement différents. C’est un auteur que j’aime bien. Que de chemin parcouru depuis « Un homme est mort » ! Et pourtant si on y regarde bien, peu de temps nous sépare de cette dernière production.
On est plongé au cœur de la Première Guerre Mondiale dans les tranchées à vivre l’horreur en compagnie des poilus. Or ici, le propos va plus loin puisqu’il s’agit de meurtres crapuleux de civils sur la ligne du front. Comme si la boucherie de la guerre ne suffisait pas ! On suit l’enquête d’un militaire qui n’est pas un soldat. A travers ses yeux, on mesure l’innommable et l’absurdité de ces temps.
Ce premier tome m’a donné envie de connaître la suite. Le travail au niveau du dessin est de grande qualité. Le crayonné a permis de bien retranscrire l’atmosphère qui régnait alors. L'association entre le scénariste et le dessinateur semble fonctionner à merveille. C’est du bon travail !
Sous couvert d'une enquête policière, Kris nous fait découvrir le monde à part que constitue le front durant la "Grande guerre". Loin d'un récit exaltant l'héroïsme au combat, il nous plonge avec brio dans l'apreté , la boue et la mort omniprésente au front. En utilisant dans les dialogues un vocabulaire populaire propre à l'époque, il met en évidence la coupure sociale entre officiers supérieurs et soldats du quotidien issus d'une France rurale et populaire.
Les aquarelles aux couleurs pastelles du dessinateur Maël renforcent l'ambiance "boueuse" du front en ce début de 20ème siècle. Utilisant un trait nerveux et précis, Maël par son découpage procure le dynamisme nécessaire à l'intrigue de l'enquête.
Une superbe BD!
Notre mère la guerre… Quel titre magnifique !
Inspiré, dense, profond, formidablement écrit, le récit conçu par Kris est d’une puissance rare.
S’étalant de 1914 à 1918, il surprend d’abord par son ambiance de polar au milieu des Tranchées, quand débute l’enquête d’un lieutenant envoyé en 1° ligne pour élucider de mystérieux meurtres de femmes sur la ligne de front.
Il captive ensuite quand la narration éclate en plusieurs fragments chronologiques pour mieux révéler la complexité des personnages et leurs parcours funestes.
Il émeut enfin – il prend aux tripes même – quand surgit le dénouement et que se dévoilent les ravages que la Guerre a commis sur les âmes.
Avec une partie graphique tout aussi exceptionnelle, l’ensemble est brillant et totalement maitrisé.
Le talent des auteurs est immense. Cette intégrale est une très grande BD.
Superbe !
Le scénario est remarquable de tension et de suspens, les dessins sonnent tellement vrais que l'on se croirait englué dans la boue comme ces malheureux poilus dépassés par la violence et l'absurdité de ce conflit du siècle dernier.
Éprouvante pour les nerfs cette enquête policière nous ballotte sur le front de cette première guerre mondiale qui nous rappelle qu'hier encore la "communauté" Européenne n'en était qu'à ses balbutiements.
Une BD indispensable... Pour le plaisir de lire et pour ne pas oublier !
Voir la présentation de cet ouvrage ici : http://paratge.wordpress.com/2015/02/27/autour-de-la-bd-notre-mere-la-guerre/
J'ai vraiment adoré cette histoire qui nous mène dans une enquête en pleine guerre, c'est juste prenant. Les images nous montrent bien la violence de cette guerre, vraiment je recommande.
Moi mon colon celle que j'préfère c'est la guerre de 14 - 18....
Excellente série à mettre en toutes les mains pour montrer l'horreur de cette guerre civile européenne.
Le hors-série est également très touchant basé sur 5 histoires vraies.
Bravo encore aux auteurs et à leur collaboration avec de nouveaux dessinateurs.
Voici mon avis sur les 4 tomes de la série "Notre mère la guerre".
On a ici à faire à une très "grosse" série. En effet, tant par le scénario, les textes, que par le dessin et la "mise en mouvement" des actions, c'est très bien fait, maitrisé, pensé, ça roule sans aucun obstacle. Je dois dire que cela fait longtemps que je n'avais pas lu une série aussi bien foutue. Même l'objet est beau : le papier, les pages de gardes, etc. Bravo !
Alors pourquoi est-ce que je n'élève pas cette série au rang des chefs-d'oeuvre ? (il y en a très peu remarquez...) Simplement parce que malgré la maitrise parfaite par auteurs de cette oeuvres, je n'ai pas éprouvé d'empathie pour le personnage principal qui vit pourtant des évènements profondément douloureux. Peut-être que si je l'avais découvert heureux, puis malheureux (lorsqu'il est plongé dans l'enfer des tranchées), j'aurais pu frissonner avec lui. Mais là non, pas d'angoisse particulière, pas d'excitation fébrile lorsque je découvre la suite de l'histoire après avoir terminé un tome...
L'enquête reste néanmoins intéressante mais tellement en-dessous en terme d'intensité que tout ce que vivent les personnages, que parfois celle-ci semble superflue, ou tout du moins bien moins prenantes que les autres intrigues (la survie par exemple).
"Notre mère la guerre" est cependant, pour moi, la série de l'année et il est clair que je ne manquerais pas de la relire pour en saisir tous les détails, tous les mots, car calea faisait longtemps que l'on ne nous avait pas proposé une oeuvre qui mérite d'être citée en référence.
Lu les 4 tomes d'un coup : Tout est contenu dans la citation de fin : "On peut juger de la véracité d'une histoire de guerre d'après son degré d'allégeance absolue et inconditionnelle à l'obscénité et au mal."
Cette histoire a donc vraiment le parfum de la vérité. C'est très fort et très bien mis en scène, mais on en sort cafardeux, on ne peut pas dire que c'est une BD faite pour complaire.
J'aime bien Kris et ses très bons scénarios, mais il pousse loin son exigence. Un peu d'espoir n'aurait pas nui, mais la citation ne serait plus exacte.
A lire mais dans de bonnes dispositions.
On aurait presque l'impression que le style du dessinateur a changé ; il semble que ce soit simplement que l'on sort - et ce n'est pas pour nous déplaire - du contexte des tranchés pour étaler l'enquête dans le temps et l'espace. On souffle presque après cette longue plongée en 1ère ligne.
On reste sur une très bonne BD.
vaut pour les 2 1ers tomes :
à conseiller fortement pour ceux qui cherchent une atmosphère réaliste autour de la 1ère guerre mondiale. Les dessins et le scénario sont très sombres. L'enquête qui a lieu dans ce contexte de combats permet de satisfaire aussi bien ceux qui recherchent une BD autour de la guerre que les autres.
Futuropolis a eu l'excellente idée d'éditer une très belle trilogie sur la Grande Guerre, avec Maël au dessin et Kris pour le récit : "Notre mère la guerre". Le premier volume ("Première complainte") introduit dans l'enfer des tranchées le meurtre de jeunes femmes et le lieutenant de gendarmerie, lettré, humaniste et perçu comme un planqué, qui va enquêter sur ces crimes.
Le texte bénéficie d'une qualité supérieure à la moyenne, littéraire, poétique, et parfois un peu emphatique ; très réaliste aussi, pour un récit documenté et très bien charpenté.
Le trait de Maël est particulièrement adapté au thème, croquis nerveux, précis et superbement aquarellés, qui pourraient parfois sembler être le fruit d'un poilu artiste, griffonnant son quotidien dans un coin de boue, s'il n'y avait la couleur.
Évidemment, la suite doit être lue.
Cette Troisième Complainte reprends deux après l'offensive meurtrière et destructrice de la section de Peyrac, lui même disparu lors de cette attaque des allemands...
Nous sommes donc en mai 1917.
Le lieutenant Vialatte retourne combattre en première ligne comme volontaire dans une compagnie de char moderne (l'églantine) afin de servir dans "l'artillerie spéciale".
Gravement blessé, il sera soigné à l'hôpital militaire du camp de Marly-le-Roi.
A sa surprise, le désormais Commandant Janvier vient lui rendre visite.
« Vous vouliez rendre justice à ces malheureuses femmes et à ces gamins perdus ? Je vous en redonne le pouvoir », lui dit-il en substance. Ainsi, l'enquête repars à zero !
Les conflits ont redoublés de violence et d'intensité, avec l'apparition des chars qui transportent la guerre dans une nouvelle ère. L'enquête qu'on avait cru terminée reprend elle aussi de plus belle, bien loin des tranchées, dans les quartiers de la capitale dans un premier temps puis du côté de Arras, le secteur des "Anglishes"...
Quelque part, cette investigation du Lieutenant Vialatte est un beau prétexte pour les auteurs de décrire l'ambiance qui régnait dans les villes, la mentalité des Français et de leurs rapports avec les soldats ... (un bel hommage ?) tout en laissant apparaître les sentiments humains, ceux face à l'horreur de la guerre, ceux face à l'espoir de la paix.
Les regards sont authentique, on perçois la peur, la tristesse, la solitude.
Il n'y as pas de trop plein, c'est la réalité à l'état brut des personnages ravagés.
Des soldats et des des paysages ruinés. L'atmosphère est lourd de par le sujet, mais le duo Maël & Kris, ne nous accablent pas dans une histoire pesante. le scénario est fort bien adapté, digne d'un des meilleurs scénario de film de guerre ...
A nouveau sur le mode du héros-narrateur, Roland Vialatte revit pour nous sur son lit de mort, les événements de la grande guerre. Il nous conte avec justesse et neutralité son enquête qui une fois de plus rebondit au moment où il ne l'attendais plus, un moment difficile, une nouvelle attaque, celle qui précède l'assaut final ... un dernier souffle sous forme de "requiem" nous sera donné par la plume de Kris et le pinceau de Maël pour notre plus grande force, au prochain épisode !
Pari risqué que de lancer un nouvelle série sur le thème de la grande guerre, tant celui ci a été brillamment abordé ces derniers temps (Putain de Guerre de Tardi, Matteo de Gibrat, Paroles de Poilus, La tranchée...). Et pourtant je trouve le pari réussi haut la main ! D'abord parce que j'ai été vraiment convaincu par les partis pris graphique (aquarelle, palette de couleurs), ensuite parce que l'histoire est de mon point de vue très intelligemment mené. Dans la Veine de "La Tranchée" de Cady et Marchetti, l'histoire avec un grand H est abordée par le prisme d'une histoire policière : des meurtres en première ligne ! Et alors pourrait-on dire, quoi de plus normal, la ligne de front est la plus grande scène de crime que l'on peut imaginer...et puis c'est du crime organisé, massif et légalisé au nom de la patrie ! Oui, mais là il s'agit de femmes civiles, occises par un mystérieux écrivain...suffisant pour qu'un officier de gendarmerie, érudit et légèrement collet monté, viennent se perdre dans le bourbiers des tranchées au contact de minots déjà fracassés par le "quotidien" aliénant de la guerre. Deux mondes, deux visions, mais un enfer commun, celui de la mort...bref, passionnant !
"Notre mère la guerre" est en passe de devenir, à mes yeux, une bd incontournable sur le conflit de 14, au même titre que les ouvrages de Tardi. Autant "la première complainte" tournait autour de l'enquête du lieutenant Vialatte, autant cet opus nous plonge dans les horreurs de la guerre avec dès les premières pages le récit d'un assaut sanglant. Le talent de Maël éclate dans ces pages, que ce soit dans les scènes de combat, ou celles plus intimistes avec le capitaine Janvier, ou encore avec les tirailleurs sénégalais sous la neige. Kris signe encore une fois un scénario impeccable, une histoire bien documentée. Décidemment, après le très remarqué "un long destin de sang" de Bollée et Bedouel (éditions 12 bis), la guerre de 14 est à l'honneur.
Cette deuxième complainte nous prend de la première à la dernière page. Il faut reconnaitre que l'association MAËL et KRIS porteuse de promesse a donné naissance à une œuvre rare. Le graphisme et les couleurs reconnaissables de MAËL (cf. L'encre du passé et le rêve de Milton) traduisent parfaitement le quotidien sans espoir des soldats au front. Pas d'actes glorieux mais le voisinage de la mort accompagné par le bruit? la violence soudaine et l'odeur de la peur. Le scénario puissant de KRIS (cf. Le monde de Lucie) tisse parfaitement sa toile morbide dans un découpage des planches qui laisse malgré tout la place à une certaine poésie. Au fur et à mesure du récit, on s'attache aux protagonistes et l'on se prend a être autant perturbé par le meurtre de femmes isolées que par le massacres de milliers d'hommes ! Cette recherche de la vérité dans une ambiance policière permet de démontrer l'absurdité de la guerre. Bravo !!!
Oh oui, indispensable ces deux tomes (et certainement le suivant). Futuropolis a encore créé grâce à Kris et Maël un pur chef d'oeuvre. Retracé l'enfer de cette guerre des tranchées, tout en y mélant une intrigue policiére, un pur bonheur. Les dessins, le scénario, l'ambiance, rien à redire. Si une chose....qui ne l'a pas encore dans sa bédéthéque ?
Un temoignage sur la folie humaine comme on en voit peu, voilà ce qui vient à l'esprit lorsque l'on termine cette "première complainte".
Le dessin est particulèrement travailler, le texte est très poétique mais n'enlève rien à la gravité de la situation et ne sublime en rien l'horreur de la guerre, les couleurs sont pales, ce qui donne une impression mortifère assez efficace et très adaptée au récit.
Bref un premier tome qui sonne juste, très réaliste sans tirer sur la corde du pathétique, vivement la suite.
On pourrait se dire encore une histoire de poilus ! Mais cette BD est tellement plus qu'une histoire sur la guerre. A chaque planches il y a quelques chose a découvrir, que ce soit: la saleté de la guerre, l'injustice au sein de l'armée, les vers de Victor Hugo. On lit cette album avec tellement de plaisir que l'on voudrait que cela ne finisse jamais. Merci mille fois aux auteurs de nous faire partager leur vision de la guerre.
Vivement la deuxième complainte
FUTUROPOLIS est coutumier des oeuvres d'auteur, une sorte de filière art et essai de la BD sans le côté péjoratif qu'il a pu revêtir parfois avec le 7ème art. Ici Maël et Kris que l'on a pu apprécier dans des oeuvres majeures, nous entraînent avec le lieutenant de gendarmerie Vialatte sur les traces d'un teur en série qui s'attaque aux femmes. L'histoire est l'occasion pour les auteurs de nous décrire les absurdités de la guerre et le décalage qui existait en 14/18 entre les premières lignes et les "planqués". Les planches sont poétiques tout en étant impitoyables magnifiées par des textes et une mise en page saisissants. Ce premier volume représente une supplique à la vie, à l'amité et ... à l'enfance assassinée. Poignant !