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Je me suis littéralement surpris à aimer cette bd réservée à un public averti. Elle se situe au moment des luttes sociales et du Front Populaire en 1936. Il y a une empreinte historique indéniable dans le combat que vont mener deux gars déguisés en domestiques dans une demeure bourgeoise appartenant à un patron ayant des vues fascisantes. Ce dernier n'est pas souvent présent. La châtelaine paraît bien isolée. Madame désire ? Madame sera servie !
Je suis également surpris de retrouver Grégory Mardon aux commandes de ce one-shot alors que j'avais déjà grandement apprécié des titres aussi divers que Corps à corps ou Le Fils de l'Ogre et plus encore Vagues à l'âme. Il a non seulement un talent indéniable de raconteur d'histoires mais un sacré coup de patte. Je vois également qu'il passe d'un genre à l'autre avec beaucoup de facilités. On suivra son parcours de près.
Pour ce titre, c'est une véritable réussite loin de toute cochonnerie. Cela reste néanmoins très sulfureux...
Depuis quelques temps, j'ai l'impression que la bd pour adulte ose enfin s'afficher chez les libraires dits "grands publics".
Après "Premières fois" (Delcourt), petit chef d’œuvre de la bd érotique contemporaine, Fluide Glacial essaie avec cette aventure de relancer le filon...
Eh bien c'est assez réussi.
Comme tant d'autres dans le genre, le noir et blanc est de mise, il faut croire que l'érotisme sied mieux en n&b qu'en couleur (d'ailleurs je viens d'acheter, en passant Le Déclic de Manara en n&b de préférence à la version couleur pourtant mise en évidence dans les librairies).
J'ai apprécié le dessin de Grégory Mardon, tout en courbe, à l'image d'un Pédrosa. L'histoire est certes classique et relève plus d'un Guitry osé (un "Désiré" en plus hot) que d'un porno pur et simple. Certes, certaines pages (notamment les pages scellées) restent pornographiques (d'ailleurs pourquoi avoir laissé ces pages attachées ? c'est ridicule mais... hypocrisie, quand tu nous tiens !) mais les références souvent ironiques aux canons des films pornos font le plus souvent sourire qu'autre chose...
Un album jouissif...
Depuis quelques années, la bande-dessinée érotique vit un nouveau souffle. Des ouvrages paraissent régulièrement, avec des styles graphiques très différents. Parfois, ils ne sont même pas réaliser pour émoustiller. Grégory Mardon, que je ne connaissais pas alors, réalise en 2009 le bien nommé « Madame Désir ». Paru dans la collection Fluide Glamour (le label coquin de Fluide Glacial), cet ouvrage oscille entre sexe explicite et finesse. Sombrera-t-il dans le vulgaire ou fera-t-il parti de ces fameux ouvrages qualifiés de porno chic ?
Les années 30. Les premiers congés payés. Simon et Anatole partent en vacances en vélo mais se perdent en forêt. La nuit arrivant, ils cherchent une maison qui pourrait les accueillir. Mais c’est en plein manoir qu’ils arrivent. La maîtresse des lieux croit alors que ce sont les deux serviteurs qu’ils attendent qui sont arrivés… Les deux hommes décident de rester, ayant bien vu que les femmes de cette maison semblaient toutes de petite vertu. Et surtout, c’était l’occasion de se « taper une femme de la haute. »
Grégory Mardon ne s’embête pas pour son scénario, tout va y passer. La galerie de personnages est complète : Madame, Monsieur, leur fils, la bonne et sa fille. On a ainsi un peu tous les âges et tous les milieux sociaux ! De même, tous les lieux seront explorés : l’écurie, la terrasse, la chambre, le garde-manger, la cave… L’auteur assume ce côté très classique, mais arrive à y instiller une finesse bienvenue. En effet, il ne montre pas tous les actes qui se produisent lors de ces quelques jours. Clairement, il fait monter la sauce lentement en ne montrant dans la première moitié que des préliminaires et coupant les scènes lorsque ça devient réellement intéressant. Il se crée alors comme un jeu avec le lecteur, très réussi. Et plus on avance dans les pages, plus les scènes sont explicites et développées. Cet aspect mesuré donne de la subtilité à l’ensemble.
Si l’histoire est classique, elle se laisse lire sans peine et présente ses petits rebondissements. Mention spéciale à la fin, très réussie. Mais je vous laisserai le soin de la découvrir. Le tout est émoustillant et explicite. A ne pas conseiller aux plus prudes des lecteurs. Pour faire simple, il ne faut pas avoir peur du loup…
C’est le dessin qui m’a donné envie d’acheter cette bande-dessinée. A peine feuilletée, j’avais envie de la lire. Le trait de Grégory Mardon est dynamique et vivant. Il sait se faire simple pour les scènes les plus intimes (notamment le jeu entre Simon et la fille, qui est une belle réussite de page muette !) et beaucoup plus démonstrateur lorsqu’il s’agit de faire vivre les décors.
J’ai beaucoup aimé cette bande-dessinée. Si elle ne révolutionnera pas le genre, elle présente une version modernisée de la bande-dessinée avec un trait plus actuel. Le tout est agrémenté de dialogues souvent savoureux. En plus, l’ouvrage est de très belle qualité, avec des pages vraiment épaisses. Que demande le peuple ? Des congés payés ?
Un très bel album en noir et blanc avec un scenario bien pensé.
le passage au noir et blanc après la couleur de victimes parfaites montre un trait bien agréable