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(6/10: assez bien, pour l'édition augmentée)
Avec SuperTôkyôland, Reiss partage avec nous des anecdotes et souvenirs de sa vie professionnelle et sentimentale à Tokyo.
Cet album n'est pas un carnet de voyage, et même si l'auteur a visité le Japon à moto, il nous en donne très peu à avoir. Reiss se limite à la mégapole de Tokyo, les quartiers où il a vécu ou travaillé.
Là où on apprend le plus, c'est sur la vie des expatriés à Tokyo, sur les boulots plus ou moins stables, et en particulier sur les dessinateurs-assistants. Tous les manga-kas, qu'ils soient célèbres ou confidentiels, font appel à des petites mains pour dessiner les décors et objets de leur planche. Leur situation est précaire, et le boulot est suspendu au succès de la série dans les magazines de pré-publication.
Cet album n'est pas vraiment une autobiographie, et on sort d'ailleurs un peu frustré par la non-relation entre Benjamin et Kayoko, qui était le justificatif initial du récit.
Je reprendrai à mon compte la critique adressé à Reiss par le magazine Ikki, page 154 : il manque un climax.