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Je considère cette BD comme un exemple parfait du projet qui a tout pour être génial, mais qui est bourré de maladresse visuelles ou scenaristiques, tout en restant fort sympathique. Belle découverte
One shot plutôt sympa. ça parle d'une petite équipe de tankistes qui ont un projet qui va à l'encontre de celui de leur hiérarchie. Vont-ils réussir leur plan?
Il y a quelques mystères dans leurs périples et vers la fin, il y a un bon retournement de situation. Plutôt chouette comme histoire.
7/10
Le Bataillon des lâches est un album injustement méconnu qui mérite sincèrement un réédition chez un éditeur de plus grande envergure. Pour faire simple, le Bataillon des Lâches c'est l'histoire de la guerre... la guerre brutale, sordide et violente oui, mais aussi et surtout l'histoire de la guerre politique, stupide et inutile. D'une guerre en particulier dont les tenants et aboutissants sont tellement stupides qu'ils en deviennent abscons. Cette guerre nous est présenté via le point de vue de Simon Haldeman, un jeune soldat envoyé sur Hyperion pour pacifier une zone neutre où sera bientôt signé un pacte de non-agression avec la race des Krells. Simon faisant preuve d'une certaine vivacité d'esprit se doute bien que cette paix illusoire va finir en guerre ouverte et que ce territoire neutre va bientôt se transformer en tombeau. Il décide donc de déserter le front avec son équipage de char pour éviter l'inéluctable carnage.
«Le bataillon des lâchés» et donc un huit-clos psychologique se déroulant en plein désert.
Entre les divergences d'opinions qui secouent les membres de l’équipe, les crises d'autorité, le manque de vivres et l'atmosphère irrespirable d'insécurité et de méfiance qui règne au sein du char, le voyage des ces fameux « lâches » ne sera pas de tout repos. Avec des retournements de situations plutôt inattendus, un rythme efficace, une narration fluide, un design très « guerre du Vietnam » et une galerie de personnages atypiques et charismatiques, cette bd reste un véritable petit bijoux qui mérite franchement le détour.
En prime, cet ouvrage contient de nombreuses références au monde de la science-fiction qui raviront les fans du genre : Planète Interdite, la Guerre Éternelle, Aliens et bien d'autres encore.
Décidément, un immanquable pour les fans de Science-fiction à l'ancienne centrée autour de l'Humain.
Je suis vraiment très content d'avoir pu lire ce superbe one shot. En 48 planches, Marazano a su construire une vrai histoire autour de ce bataillon des lâches, avec un certaine dimension philosophique sur ce qui doit tous nous motiver.
Le dessin est classique, plutôt agréable à lire. Le jeu des couleurs est vraiment superbe pour rendre compte de l'intensité psychologique et dramatique, la mise en scène est aussi très bonne.
Le scénario distillé en 48 planches seulement est pour moi vraiment solide. Marazano a réalisé une prouesse pour nous faire partager cette histoire de huis clos psychologiques de 4 militaires et un ordinateur de bord (qui est un personnage à part entière). La dimension psychologique est plutôt bien rendue: le jeu des personnages est vraiment trouble dans leurs certitudes et leurs doutes. Le fonds de l'histoire est ce bataillon des lâches qui souhaite éviter une guerre avec les krells, qui sera une véritable boucherie entre les deux camps. cela revient donc à porter un jugement sur les actes de leurs généraux et sur ce qui les motivent réellement. Eux mêmes seront confrontés à la nécessité de prendre des décisions radicales, pénibles et difficiles et à se demander s'ils ne valent pas mieux à leur échelle que ceux qui les dirigent.
L'histoire est celle de ce bataillon qui veut retrouver la liberté, ne pas subir ce destin qui s'offre à eux et dans lequel ils seront amené à très certainement mourir après avoir donné la mort à nombres d'ennemis. Se faisant, ils réalisent au final qu'ils n'ont jamais été libres, et qu'ils n'ont été que les jouets de leurs généraux, exactement ce qu'ils fuyaient au début de leur aventure. Ironie du sort, ironie du destin ou de ces mêmes généraux, car ils sont devenus le pretexte même de la guerre.
Cette oeuvre est un incontournable de Marazano et à absolument découvrir pour tous les bons fans de Science Fiction et d'histoires fortes. Comme quoi, en se donnant la peine, on peut trouver de belles pépites d'or.
Ayant besoin de renseignements sur cette BD (pour mes propres fichiers) que je possède depuis sa parution, je suis « tombé » sur 1 avis, un seul pauvre avis…. : les vrais « bédéïstes » seraient-ils en voie de disparition ?? Je me le demande lorsque je constate que bcp de séries (oui, bcp) sont portées aux nues et ne valent , je ne dirais pas « un clou » (quoique…) mais pas grand’chose : scénariis « à la mode » et dessins « In » : ceci ne fait pas une « vraie bonne BD » !!!! Et ici, un « petit » one shot qui est passé inaperçu, aux chroniqueurs aussi (off course, car je constate que souvent : soit ils critiquent des séries « à la mode » ou « pour bobos » et dont on ne parlera plus après 1 an voir 2 pour les exceptions ( !!) et s’abstiennent si c’est vraiment « trop à la mode » - voir Empire USA, no comment à cette date, je sais, le marketing met « les boules », trop, c’est trop !!). Pouf, quelle parenthèse !!
Bon. Cette BD est, comme l’écrit le précédent « commentateur » un petit bijou, même si le dessin « est du Bec »…Mais est-ce une tare ? Certainement pas, car en plus, le Sc. Est « lisible » (au contraire de Zéro Absolu, assez abscons, a mon avis, mais si « prenant et angoissant »). Bon, même s’il est vrai qu’il est rare de faire une bonne BD en un seul tome, ce titre en aurait quand même mérité 2 tomes ou plus de pages…Bref, on retrouve les valeurs de Zéro Absolu avec en prime une lisibilité complète !
AMATEUR de tous pays de SF : achetez cette BD, vous ne serez pas déçu ! Et dire que je ne palpe aucunes royalties…Enfin…C’est çà « the love of BD »…:-)
Annoncée dans le catalogue Soleil 1999, cette bd a finalement aboutit aux éditions Carabas qui ont eu le courage de croire en cette histoire (d'après l'auteur!).
Richard Marazano, qui est avant tout un scénariste, nous prouve, ici, qu'il sait aussi dessiner. Son traît est assez proche de celui de Christophe Bec (Sanctuaire). D'ailleurs, le climat de ce one-shot me fait un peu penser à Zéro absolu (Soleil), qui avait dejà été réalisée par la même équipe.
Le scénario tient très bien la route. Les personnages ont du relief et la narration est fluide et agréable.
Une aventure galactique que je vous recommande mais qui est malheureusement méconnue du grand public.