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Troisième Deluxe composé de deux grands arcs. Le premier, « Le roi de Hell’s kitchen » fut très prenant avec pas mal d’action. Le second arc intitulé « la veuve » est peut-être mon préféré pour le moment de par ses enjeux qui m’ont rappelé le film « Captain America : Le soldat de l’hiver ».
J’ai pris un grand plaisir à lire ce troisième Deluxe. J’espère que le dernier sera à la hauteur de mes attentes et validera le statut légendaire de ce run.
Ce second Deluxe est composé de 3 arcs scénaristiques. Le premier, intitulé « le procès du siècle », nous fait suivre Matt Murdock défendant un justicier accusé de meurtre. Cette histoire était intéressante bien qu’Alex Maleev m’ait manqué au dessin. On enchaîne avec l’arc « Le petit maître », ou l’on découvre comment le Hibou tente de prendre la main sur le business du Caïd. Puis le dernier arc « Hardcore » fait considérablement monter le récit en puissance avec un Caïd plus déterminé que jamais et quelques anciens personnages qui reviennent tourmenter Matt Murdock.
J’ai beaucoup aimé cette seconde intégrale et je continuerai la lecture de ce run avec un grand plaisir.
Run indispensable.
1. Daredevil reste un héros accessible et compréhensible pour quelqu'un qui débuterait dans les comics.
2. Le dessin de Maleev est extraordinaire (au sens de il ne ressemble à rien d'autre et n'est pas usuel chez Marvel) et parfaitement adapté à l'atmosphère. Vraiment c'est à découvrir !
3. Bendis respecte les fondamentaux du genre et du personnage tout en s'appropriant son histoire. Le coming-out est une réussite totale et la chute du Caïd crédible.
Marvel Reading Order - VII-12 - https://marvelreadingorderfr.blogspot.com/
Après tant d’années d’attente pour la réédition de ce run de Bendis en Maleev, j’ai enfin pu lire le premier volume. Bendis est excellent lorsqu’il s’agit d’écrire des récits à l’ambiance polar et c’est ce que nous avons ici. J’aime le fait que l’histoire traite plus de Matt Murdock que de Daredevil. Les dessins de Maleev sont très réussis. Ils sont loin de ce qu’on pourrait qualifier de « mainstream », néanmoins, ils collent parfaitement à l’ambiance que je recherche lorsque je lis du Daredevil. Certains passages de ce premier numéro m’ont vraiment plus et j’ai hâte de lire la suite tout en espérant que la qualité continuera d’augmenter.
En résumé, je suis convaincu par ce premier volume. J’espère que la suite saura justifier le statut de « run indispensable » sur le personnage.
Voici le quatrième – et volumineux – dernier Deluxe terminant le run de Brian M. Bendis, un Deluxe qui aura longuement été attendu par les fans de Daredevil ; trois histoires s’y succèdent, étonnamment sans véritable lien entre elles.
Dans la première (Daredevil 1998, #66-70), on suit l’ascension et la chute d’Alexander Bont, le Caïd avant Wilson Fisk, et de Melvin Potter alias le Gladiateur. Alex Maleev imprime un style graphique original pour rendre compte des trois époques auxquelles l’histoire fait référence (en noir et blanc, en colorisation Benday et dans son style habituel) mais le photo-réalisme commence à devenir perturbant lors des gros plans sur les visages.
Dans la deuxième histoire (#71-75), Daredevil est en retrait et il est question de religion – un aspect de sa personnalité rarement mis en avant –, de magie noire et surtout de la parole des victimes autour d’un quasi huis-clos. Une histoire à plusieurs voix plus intime, assez éloignée du rythme effréné auquel Brian M. Bendis nous avait habitué et dans laquelle Alex Maleev et son coloriste s’essaient à un style plus épuré encore plus photo-réaliste pour les nombreuses séquences de flash-back.
Dans la troisième histoire (#76-81), le thème sous-jacent à l’ensemble du run de Brian M. Bendis, à savoir la confirmation de l’identité secrète de Daredevil, est remis sur le devant de la scène. Le Caïd propose un marché au FBI : une preuve de cette identité secrète contre sa libération ; le FBI, qui enquête sur Daredevil pour entrave à la justice, accepte et une chasse à l’homme s’engage alors pour le retrouver.
Comme toute bonne conclusion, on assiste à une débauche d’action et à l’intervention de nombreux super-héros et super-vilains. Malgré quelques aspects intéressants tels que le courage de Milla Donovan ou voir Matt Murdock sur le banc des accusés, il s’agit d’une conclusion bien peu subtile. Brian M. Bendis aura mené le run le plus abouti de l’époque contemporaine sur Daredevil, bien aidé d’Alex Maleev dans une représentation adulte d’Hell’s Kitchen. A Ed Brubaker désormais, dans quatre autres Deluxe, de sortir Daredevil du trou.
Ce troisième Deluxe zappe l’histoire "Daredevil : Echo" de David Mack recueilli à part ; toutefois les intrigues entamées précédemment se poursuivent sans que l’on n’observe de rupture scénaristique ou temporelle.
Ainsi, on suit en parallèle la prise de pouvoir de Daredevil sur Hell’s Kitchen après qu’il ait défait le Caïd puis son combat contre les Yakuzas et enfin sa convalescence en forme de dépression amoureuse (Daredevil 1998, #56-60). Puis, dans une deuxième histoire, se mêlent à nouveau une intrigue personnelle – l’abattement de Matt Murdock consécutif à la demande de divorce de son épouse, Milla Donovan – et une histoire super-héroïque entièrement consacrée à la Veuve noire, par ailleurs une ex de Murdock, poursuivie par le gouvernement et Billy Russo alias Jigsaw (#61-64). Pour ne pas changer, c’est encore le volet intime plus que les pirouettes costumées qui fait le sel de cette lecture.
Comme souvent dans les comics, afin de laisser le dessinateur attitré souffler un peu, des épisodes fill-in sont insérés de-ci de-là, sans grande réussite généralement. Le dernier épisode de ce T3 en est un bon exemple (#65). On y retrouve successivement Spider-Man, Captain America, le Punisher et Dr Strange apportant un éclairage sans grand intérêt de leur relation avec Daredevil durant la mauvaise passe qu’il traverse ; épisode qui plus est dessiné par différents auteurs dans des styles différents voire opposés à celui d’Alex Maleev.
En ouverture de ce deuxième Deluxe, alors que l’on attendait le procès de Daredevil contre le journal qui a révélé son identité, le "procès du siècle" est finalement celui d’Hector Ayala, alias le Tigre blanc, accusé du meurtre d’un policier (Daredevil 1998, #38-40). Défendu par Matt Murdock, c’est évidemment l’occasion pour lui de faire un parallèle entre sa propre situation et celle de l’accusé et, pour le lecteur, de voir l’alter ego de Daredevil à l’œuvre au tribunal.
Après cet intermède en guise de gros fill-in, le rythme de l’intrigue principale s’accélère (#41-45) : Matt Murdock rencontre Milla Donovan, offrant à cette occasion de belles séquences plus personnelles, mais, dans le même temps, Leland Owsley alias le Hibou veut profiter de l’absence du Caïd pour lancer une nouvelle drogue mutante. Dans une seconde histoire, ce dernier revient finalement à Hell’s Kitchen et entreprend, avec l’aide de Typhoid Mary et de Bullseye de reprendre le contrôle (#46-50).
Mais, plus que ce déchainement de violence, c’est l’évolution de la relation Murdock-Donovan qui constitue l’intérêt de ce T2. En effet, Brian M. Bendis assure là une transition sensible de la situation amoureuse d’un Murdock toujours hanté par les disparitions de Karen Page et d’Elektra. La partie graphique par Alex Maleev est toujours excellente ; quoiqu’un gros bémol puisse être apporté aux contributions cartoonesques d’autres dessinateurs sur le #50 lors du combat entre Daredevil et le Caïd (hommage / anniversaire ?).
Un run monumental. Ce premier Deluxe constitue les débuts de Brian M. Bendis sur Daredevil, si l’on excepte bien sûr "Daredevil : Cauchemar" avec David Mack recueilli à part. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a pleinement saisi la nature du personnage et de son univers. Daredevil évolue dans un environnement urbain, sombre et violent, les interactions avec les autres super-héros sont limitées, ses amis sont de simples citoyens et ses ennemis des mafieux, sa qualité d’avocat n’est pas oubliée et enfin sa psychologie est bien cernée (introspectif, hésitant et obsédé par ses chagrins d’amour).
L’histoire débute par la mise hors-jeu du meilleur ennemi de Daredevil, Wilson Fisk alias le Caïd, par un jeune mafieux ambitieux qui souhaite également éliminer le justicier (Daredevil 1998, #26-31). Faute d’y être parvenu par la violence, il expose son identité secrète. Dans une seconde histoire (#32-37), Matt Murdock voit donc sa double vie basculer non sans une certaine complicité du FBI et des journalistes. Heureusement, Natasha Romanoff alias la Veuve noire et Elektra Natchios sont de retour, ou plutôt se contentent pour l’instant d’un caméo...
Ce T1 consacré au run de Brian M. Bendis est une entrée en matière idéale pour découvrir le personnage. S’y cumulent un rappel des bases du personnage, un nouveau statu quo et, surtout, un duo scénariste / dessinateur à leur meilleur et, chose rare, immuable sur une cinquantaine de numéros. La partie graphique est assurée par Alex Maleev dans un style très photo-réaliste mais pas figé et sombre à souhait (tant en raison des nombreuses scènes de nuit – régulièrement pluvieuses – que des bords de planche noirs) ; à noter en particulier, quelques jolies séquences muettes.
La totalité du run de Bendis et Maleev sur le personnage est purement ouf, une leçon de bande dessinée.
Bendis a imposé son génie sur cette série, Maleev y a apporté un graphisme d’une efficacité sans pareil. Sous leurs plumes, la série Daredevil est devenu un de ces classiques modernes qui marquent leur époque, marquent une génération, et ont marqué le lecteur que je suis à tel point qu’il considère depuis ce titre comme la meilleure série super-héroïque qu'il ait eu à lire.
ma chronique complète par ici :
http://hulkestmort.canalblog.com/archives/2012/06/12/24483394.html