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Delcourt ré-édite la bande dessinée de Magnus déjà paru dans les années 80 et qui avait fait un carton. Le succès de l'italien n'est plus à faire. Une fable poétique autant qu'érotique de la culture chinoise.
Le seigneur Hsi-Meng Sen, riche et bon vivant, rêve de satisfaire ses six épouses. Au cours d'une balade Hsi-Meng rencontre un moine ermite, comme bon chinois qu'il est, il sait que les moines ont ce don pour les officines naturelles. C'est ainsi qu'il lui sera remis les 110 pilules mais, le moine le prévient : Jamais plus d'une et une à chaque lune !
C'est mal connaître la virilité déraisonnable que ces petites pilules auront comme effet sur Hsi-Meng, chaque pilule honore plus que de raison ses six épouses ainsi que d'autres femmes. Les jours passent pas un jour où le répit naîtra dans le sillage du feu charnel, jusqu'à en perdre la tête dans un bordel à travesti. Hsi—Meng a vite oublié le précieux conseil du moine dont il aurait dû prendre garde dès le départ. Il tombera malade et souffrira terriblement. Dans la maladie, l'une de ses femmes très jalouse du reste du harem le condamnera au priapisme l'emportant dans la douleur.
La morale de cette histoire : À vouloir satisfaire tout le monde, on se perd en chemin!
Dans cette ré-édition d'autres nouvelles s'offrent à nous, notamment plusieurs épisodes de Femme Envoûtées puis Milady 3000 entres autres. Le style de Magnus se veut ardent dans les scènes sexualisées mais, plus détaillé dans 110 pilules. La colorisation en noir et blanc n'enlève pas le charme des scènes.
Une bande dessinée qui nous envoûte du début jusqu'à la fin.
J'avais longtemps entendu parler de cette bd et il a fallu attendre sa réedition par Delcourt pour enfin me la procurer.
J'ai été surpris et surtout séduit par le graphisme de Magnus, un dessin en noir et blanc soigné et réaliste.
Franchement pornographique dans la première partie, le récit devient plus sombre et torturé vers la fin.
Cette bande dessinée tranche avec les autres bd du genre car, pour une fois, un scénario existe (même s'il s'agit de l'adaptation d'un roman chinois du XVI ème siècle) ; nous sommes loin ici d'une multiplication de scènes pornographiques sans queue ni tête (heum !).
En outre, l'histoire bénéficie d'un superbe dessin, loin des illustrations souvent grossières que l'on retrouve souvent dans les bd érotiques.
Bref, une bd que les amateurs du genre doivent posséder dans leur bibliothèque.
Et si on faisait une suite aux 110 pilules ? Ça s'est bien vendu, non ?
Oui, mais le héros est mort !
- Ça, c'est pas grave !
- Le dessinateur aussi
- Pas grave non plus, on a qu'à prendre Pichard. Tu sais celui qui dessine les bonnes femmes avec des gros seins. Il a eu son heure de gloire dans les années 60 et 70 avec des livres comme Paulette, Les sorcières de Thessalie ou encore Marie Gabrielle de St-Eutrope ...
- Et tu crois que ...
- Oui, oui, ça se vendra !
Le problème est que Pichard est à l'érotisme, ce que les salles de corps de garde sont à Borobudur !!
Magnus dont la beauté du trait n'est plus à vanter reprend un texte érotique chinois. Pour être franc d'érotisme, il n' y a pas, nous sommes ici dans la pornographie de bon ton, sans réelle vulgarité.
L'histoire est d'une simplicité biblique. Un riche notable, des plus cavaleurs, ressent le besoin d'adjuvant. Un sage lui refile le viagra de l'époque.
Ces 110 pilules marqueront chaque étape de sa déchéance, la dernière d'entre elles signifiant la mort.