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Momo, Pap, Rachid et Patrick, quatre jeunes de la cité des Mirabelles, ont bien joué leur coup. Ils ont pris la place du vieux gangster, Elvis, en Espagne, qui réceptionnait la drogue en provenance du Maroc. Ils mènent la belle vie, conseillés par leur avocat, issu de la même cité qu’eux, Maître Lamidi. Ils assurent le transport de la came depuis la côte espagnole dans des voitures super rapides jusqu’à leur cité où elle est écoulée.
Ils ont réussi à rouler les « A », vieux routiers du gangstérisme.
Tout semble leur sourire et leur ascension se remarque de façon tapageuse…
Critique :
Ce troisième tome met un terme aux aventures des 4 amis, Momo, Pap, Rachid et Patrick. Un vrai polar, même si on se doute de la fin. L’aventure, écrite par Pierre Boisserie et Frédéric Ploquin, est nerveuse, le dessin de Luc Brahy, dynamique et terriblement efficace, aidé par la mise en couleur du studio Goldfinger. L’aventure s’achève en beauté.
J’ai opté pour l’intégrale, disposant déjà du deuxième tome en grand format. D’abord, parce que j’aime les intégrales, ensuite parce que j’étais curieux de voir si le petit format s’en tirait avec les honneurs. Je n’ai guère été déçu. Son format 183 x 244 mm se prête très bien à la lecture… Et qui plus est à petit prix ! 16 EUR ! Ce serait dommage de s’en priver à un prix pareil… D’autant que l’histoire en vaut la peine !
Septembre 1976. Banlieue parisienne.
Mohand Belhadj, dit « Momo », un gamin de la cité des Mirabelles est emmené au poste par deux policiers. Malgré son jeune âge, 14 ans, il a volé une mobylette qu’il a été fracasser contre le véhicule de police. Le gamin, déjà « bien connu des services de police », semble connaître la musique et donne bien du fil à retordre aux agents. Le brigadier Jean-Paul Karolzack propose de s’occuper du morveux qu’il connaît très bien… Ils sont de la même cité…
Septembre 1984.
Maurice Roma, dit Bolo, s’apprête à sortir de prison. Le brave homme a déjà un joli pédigrée : receleur, proxénète, braqueur, et probablement dealer ! Dans une voiture, deux policiers attendent patiemment de voir qui vient le cueillir à sa sortie de « zonzon ». Deux jeunes viennent le chercher. Le plus ancien des deux policiers, Roger, est surpris ! Il ne les connaît pas ! Mais à ses côtés se trouve Jean-Paul Karolzack qui, lui, les identifie tout de suite : Mohand Belhadj, dit « Momo », et Rachid Boufroura, dit « Ferrari », deux jeunes de la cité des Mirabelles qu’il ne connaît que trop bien !
Critique :
Les auteurs plongent tout de suite le lecteur dans le bain. Cité peuplée de jeunes désœuvrés, ayant pour la plupart renoncé depuis longtemps aux études. Alors, on se « débrouille » … Caïds qui cherchent des petites mains parmi cette jeunesse issue de l’immigration pour la plupart et qui rêvent de richesses sans avoir à perdre leur précieuse énergie dans des boulots éreintants et mal payés.
Nos 4 « héros », Momo, Pap, Rachid et Patrick, vont subir les déconvenues des débutants, mais réagiront à leur manière pour s’assurer une place au soleil.
Pendant ce temps, les boss de l’Office Central de Répression du Banditisme ne voient rien venir et n’imaginent pas un instant que ces gamins des cités qu’ils méprisent s’apprêtent à devenir les futurs grands gangsters qui vont donner bien du fil à retordre à la police.
1987. Banlieue parisienne. Cité les Mirabelles.
Aux Mirabelles, comme dans d’autres cités, les clients viennent chercher de quoi assouvir leur besoin de « s’évader » dans des paradis pour le moins artificiels.
Un intrus s’est glissé dans la cité. Il est venu pour vendre de l’héroïne. Voilà qui ne plaît pas à Patrick, Pap, Momo et Rachid. C’est leur territoire. Pas question qu’un malavisé vienne marcher sur leurs plates-bandes ! Patrick, le plus nerveux du quatuor, a sorti son flingue et compte-bien s’en servir pour faire gicler la bouse qui sert de cervelle à l’imprudent punk qui n’a pas forcément compris qu’en matière de daube l’économie n’est pas très libérale…
Critique :
Le scénario de Pierre Boisserie et Frédéric Ploquin nous plonge au cœur d’une cité et de l’action pour découvrir comment quatre « jeunes de banlieue » vers la fin des années ’80 vont gravir les échelons du banditisme, notamment avec l’aide d’un avocat issu du même milieu qu’eux. Pierre Boisserie a délaissé la kinésithérapie pour se consacrer entièrement à l’écriture. Frédéric Ploquin est un journaliste d’investigation spécialisé dans le grand banditisme. Son expérience professionnelle apporte une touche de crédibilité au scénario qui est dur et sans concessions… Et très prenant !
Luc Brahy, le dessinateur, offre un dessin qui convient très bien à une série aussi noire. Il découpe ses planches comme autant de séquences cinématographiques. La cité des Mirabelles est moche. Très moche ! Le dessin de Luc Brahy la sublime.
N’oublions pas la mise en couleurs de Bérangère Marquebreucq qui achève de rendre très addictive cette plongée dans le monde de la petite délinquance qui ne demande qu’à croître et « embellir »…
Une histoire banal de gosses des cités qui jouent dans la cour des grands caïds. L'histoire aussi d'un flic issue de ces mêmes quartiers, ce personnage jouera le rôle de grand frère pour un de nos jeunes héros.
Pas un grand polar à cause des clichés mais une histoire qui se laisse lire avec grand plaisir et qui augure de suites digne d'intérêt.
Donc acte.
6/10.