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Troisième et dernière intégrale de Red Ketchup, celle-ci évite de justesse la nullité grâce à l'un de ses trois titres.
La première histoire, "Échec au King", n'a présenté pour moi aucun intérêt. Dans la lignée des albums de la deuxième intégrale, l'humour est tellement "niaiseux" que je n'ai pas du tout adhéré à l'histoire.
La deuxième histoire, "Red Ketchup en enfer", est légèrement meilleure, mais je crois que toute l'histoire aurait dû se dérouler en enfer. Les parties sur Terre sont beaucoup moins intéressantes et trop verbeuses. Se prendre au sérieux dans une histoire absurde, c'est un tantinet ridicule. Un album très moyen.
Le meilleur titre de l'intégrale est le troisième, "Élixir X". On a enfin quelque chose qui, quoique toujours aussi absurde, a au moins le mérite de ne pas s'embourber dans un dialogue excessif et de présenter des bonnes idées. Cette histoire d'élixir de jeunesse qui rend les gens hyper agressifs est plutôt réussie. L'histoire n'égale toutefois pas les premiers albums de la série, mais on a une ligne directrice qui semble suivre une certaine forme de logique. Et pour la première fois, la sœur de Red Ketchup obtient un rôle digne d'intérêt.
Un dessin animé basé sur la BD a été annoncé pour l'hiver 2023... en supposant que la version animée ne soit pas édulcorée pour la télévision (ça me surprendrait qu'elle ne le soit pas), à voir si elle imitera le meilleur ou le pire de ses origines sur papier.
Oufffff! J'avais passablement aimé la première intégrale, mais celle-ci, pas du tout! C'est vraiment rendu n'importe quoi, les scénarios sont endormants, les dialogues sont mauvais, les blagues sont faciles -- Pierre Fournier semble écrire de manière aléatoire et superficielle. Aucun intérêt.
Ce classique de la BD québécoise qui a débuté dans les années 80 ne m'inspirait guère, mais c'était meilleur que prévu!
En général, je n'aime pas trop les histoires qui n'ont ni queue ni tête où les situations se succèdent sans logique et sans fil conducteur. C'est ce à quoi je m'attendais avec Red Ketchup, mais finalement il y a quand même une histoire à suivre au fil des albums.
Le personnage de Red Ketchup est complètement cinglé. D'abord, c'est un idiot fini facilement manipulable qui ne cherche qu'à accomplir sa mission. Gentil ou méchant, ça dépend de qui lui donne des ordres. Il tuera n'importe qui et n'importe quoi sans distinction, et comme il est quasi invincible... Beaucoup d'innocents meurent quand ils le croisent -- infirmières, passants, vacanciers -- et pourquoi pas décimer un banc de manchot au complet tant qu'à y être?
C'est complètement déjanté, donc il faut aimer le style. Moi, ça peut me plaire... quand il y a une histoire au moins quelque peu cohérente! De ce côté, Red Ketchup surprend. La trame narrative est plus recherchée qu'on pourrait le croire de prime abord. J'ai particulièrement aimé l'histoire sur ses ancêtres qui faisaient partie d'un ordre secret qui tente de se renouveler dans le présent.
Ce n'est pas du grand art, mais quand même! Parfois, des dialogues bien écrits m'ont fait rire; d'autres fois, j'en ai trouvé certains niais voire inutiles, servant à expliquer au lecteur ce qu'il sait déjà grâce au dessin, par exemple.
Mais finalement, j'ai trouvé ça assez divertissant pour vouloir lire la deuxième intégrale!
Red Ketchup est une espèce de parodie qui part dans tous les sens. Je n'ai pas du tout apprécié le personnage principal qui m'est totalement antipathique. Il n'a d'ailleurs pas hésité à tuer son propre père en chaise roulante sur une voie ferrée ! C'est immonde.
Par la suite, les aventures de cet agent fou m'ont semblé sans grand intérêt même si certains n'hésitent pas à crier au chef d’œuvre du genre entre deux poilades. C'est trop déjanté et décalé pour me satisfaire pleinement.
http://lacasebd.overblog.com/2014/01/rk6.html
Rhaaa l’odeur d’un bon steak frites ketchup avec sa dose minimale de cholestérol remplit de joie mon système cardiovasculaire et, annonce la couleur avec une exclusivité à vous dévoiler, c’est-à-dire la sortie de Red Ketchup tome 6 édité chez La Pastèque (qui, je le précise, n’est pas un grossiste de fruits et légumes mais bien un éditeur québécois). Menu du jour ? Salade de fruits avec ou sans gland !
USA, quelque part dans le quartier général du Federal Bureau of Investigation.
Red Ketchup est l’agent le plus survolté qui soit, faut dire qu’en plus d’agent, il est toxico, albinos, complètement barré et surtout increvable au grand dam de sa propre hiérarchie qui a déjà essayé par tous les moyens de s’en débarrasser. Au point même de l’envoyer sur les traces d’une mystérieuse et surtout fictive organisation secrète qui complote pour la disparition de la dinde. Pourquoi la dinde me direz-vous ? Même si la mère Michelle a encore perdu son chat, et si tant est que cela ait bien pu régler un sérieux problème d’obésité aux USA, c’est plutôt ici de la bestiole genre poule-faisane-géante utilisée lors de Thanksgiving dont on parle ! Car oui, LA Dinde est LE symbole traditionnel de l’oncle Sam. Plus de symbole, plus d’oncle Sam, plus d’USA.
Sans hésiter, Red qui ne demande pas mieux que de retourner sur le terrain, va s’embrigader dans cette enquête corps et âme, en passant de ces culs-terreux de redneck jusqu’aux bridés du soleil levant où dernièrement d’effrayantes mutations génétiques sont apparues. Nul doute que notre expert es-castagne à l’esprit plus que borné saura rivaliser d’originalité au pays du tatami surtout que de vieilles connaissances l’y attendent.
BD québécoise culte aux pays des caribous (Canada), cet anti-héros, cousin intello de Stallone, qui carbure allégrement aux pilules et aux substances plus qu’illicites est d’une simplicité basique à souhait : son seul objectif est sa mission et ce, par n’importe quel moyen. L’histoire, avec ses airs de naphtaline à la James Bond époque Sean Connery, mélange situation absurde, poupée gonflable, grosses prunes, personnages hétéroclites et stéréotypes en tout genre.
Graphiquement c’est tendance « ligne claire » (comprendre un style visuel très Tintin sous acide) avec beaucoup de bulles à lire et une mise en avant des dialogues. Je vous arrête tout de suite, ce ne sont pas des dialogues trop compliqués, longuets avec un vrai ésotérisme verbal à la Jacobs et sa Marque Jaune ! Que nenni, c’est du dialogue très bourrin, simple à comprendre même pour moi (a-ga-ga) et en grosses lettres.
Le scénario est bien maitrisé et amusant, avec une construction originale et sans pause alliant simplicité exagérée (hop ! vous avez vu ? un oxymore bien placé) et humour bête et méchant. Difficile d’approfondir la psychorigidité des personnages mais là n’est pas le but. Ici l’histoire est noire, le sang est chaud et l’on rit jaune.
Par ailleurs, pour les purs et durs, un intégral existe regroupant les trois premiers volumes (si si) mais ceux-ci sont plus violents et plus crus que ce 6e épisode qui, ma foi, est assez mou sans pour autant être mauvais. Pas un vrai travail d’orfèvre ni intemporel mais un bon moment de lecture lors de vos transports en commun. Compacté sous 40 pages (et je ne reviendrai pas sur tout le mal que je pense de l’imposition de ce format trop limité à mon gout), cette fois-ci la taille est adéquate pour cette histoire.
Bref, Red Ketchup est avant tout une sympathique bande dessinée sans prise de tête qui mélange polar, satire et action. Je ne sais pas si les auteurs, Pierre Fournier et Réal Godbout, se sont inspirés de leur vie personnelle sinon il va falloir consulter rapidement.
Alors au final, vous prenez l’aile ou la cuisse ? Perso je n’en sais trop rien mais ce qui est sûr, c’est que Mulder et Scully n’ont qu’à bien se tenir.