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Ayant dévoré les premiers Alix de Jacques Martin durant ma jeunesse, j’attends toujours beaucoup de chaque nouvel album qui parait encore aujourd’hui. Depuis une vingtaine de tomes, je dois bien reconnaître que je suis très souvent déçu, soit par les dessins, soit par le scenario … soit par les deux. Il me paraît lointain le temps de L’île maudite, de La griffe noire, des Légions perdues, du Dernier spartiate ou du Tombeau étrusque, des albums où les dessins méticuleux du maître Jacques Martin servaient merveilleusement bien un scenario enchaînant avec fluidité et à un rythme effréné les aventures sur un fond historique.
La très belle couverture signée Marc Jailloux m’a tout de suite plu. Simple et épurée, elle réussit à retranscrire l’univers de cette saga. L’amateur d’Alix ne pourra que reconnaître de dos l’ennemi juré de notre héros ! Puis, la lecture, de la première à la dernière page, a confirmé cette belle impression. C’est sans aucun doute, mais à mon humble avis, le meilleur album d’Alix depuis bien longtemps maintenant !
Roger Seiter s’essaye pour la première fois à l’écriture d’un album de la saga, quelle belle réussite ! Le contexte historique est particulièrement riche et intéressant. Le jeune (et le moins jeune) lecteur sera ainsi plongé dans le monde méditerranéen au temps de la guerre civile romaine entre César et Pompée à la veille de la célèbre bataille de Pharsale avec tout l’univers de la mythologie grecque en toile de fond. De Troie à Ithaque, Achille, Ulysse ou Agamemnon, personnages si chers à Homère, ont toute leur place dans cet album. Ce dernier produit un très bel effet chez les « habitués » d’Alix car il reprend avec talent et ingéniosité tous les ingrédients ayant fait le succès des premiers albums : aventure, suspens, combats, complot, …
Voici la présentation des éditions Casterman :
Sur l’île d’Ithaque, un navire accoste. Quelques hommes abordent le rivage ; à leur tête, Arbacès s’avance. Il découvre une amphore avec des parchemins. Ceux-ci indiquent l’emplacement de la tombe d’Achille. La légende raconte qu’en récupérant les armes du guerrier, chacun reconnaîtra un chef en son porteur. C’est pourquoi l’aventurier veut les retrouver pour que la Grèce se soulève enfin contre Rome. Alors que Pompée et César s’opposent en Thessalie, c’est peut-être le bon moment. De son côté, Alix, accompagné de son ami Enak, quitte l’Egypte, où ils résidaient jusqu’alors. En chemin, des hommes de César les retrouvent pour qu’ils aident ce dernier. César a eu vent d’un complot de Pompée. Arrivés en Grèce, les héros devront déjouer celui-ci et empêcher que le pays ne se soulève.
Pour finir, Marc Jailloux qui, lui, s’est déjà essayé sur les albums précédents, réussit à illustrer de manière très « classique » les personnages, les paysages et les édifices romains, grecs ou égyptiens. C’est ici un très beau compliment, il semble en effet être arrivé à un excellent niveau de maîtrise et les reconstitutions de la bibliothèque d’Alexandrie, des ruines du palais d’Agamemnon à Mycènes ou du sanctuaire d’Epidaure sont dignes des merveilleux dessins de Jacques Martin !
A titre personnel, je remercie Roger Seiter et Marc Jailloux de m’avoir replongé, le temps de cette lecture, dans cet univers si classique mais si savoureux de la bande dessinée historique ! Un bel hommage pour la série Alix, les premières planches étant publiées dans le Journal de Tintin il y a 75 ans maintenant.
Armand Bruthiaux
Ca commence mal avec une couverture ratée avec la tête d'Alix disproportionnée par rapport à son corps.
Ca continue avec des visages en gros plan réussis mais complètement hideux autrement, et ça gache tout.
Et que dire des décors...
Jacques Martin n'aurait jamais osé laisser paraitre un album avec des décors aussi imprécis, baclés. Les batiments, c'est une horreur, visiblement pas la spécialité de Jailloux.
un album à oublier.
Alix reste une de mes séries fétiches comme je l'ai déjà dit dans d'autres chroniques de la série, ici. J'attendais donc le nouveau tome avec impatiente et je dois dire que ça reste à mes yeux un des meilleurs depuis la reprise du titre. Je pense qu'il faut souligner que l'album est fait pour ceux qui connaissent déjà le titre. En effet, il y a déjà de nombreuses références éléments provenant d'autres albums et notamment les personnages qui nous sont connus depuis plusieurs albums, en dehors de grandes figures de la Rome Antique. L'intrigue, elle aussi, est classique dans son déroulé, faites d’éléments que nous connaissons pour les intrigues de Alix. Bref, l'album est intriguant, avec un récit tournant autour de la Grèce Antique, de son rejet total des romains et ici c'est parfaitement expliqué et géré, notamment avec la mythologie entourant le personnage de Achille.
Il y a de l'action et je dois dire que c'est impressionnant, la bataille navale est titanesque, nous sommes juste avant la bataille de Pharsale en Grèce et tout du long, que ce soit par le personnage de Jules César ou même le nouveau personnage de Oratis montre qu'il y a de la tension, que tout n'est plus si rose dans cet empire. En parlant de Oratis, elle est remarquable, elle dénote des personnages de l'album et elle est vraiment l'idée de cet album. Elle m'impressionne. Arbacès a vraiment changé, je le trouve différent des précédentes apparitions du personnage, il est plus mature et c'est sur ses épaules qu'on voit que repose la décadence de la Grèce face à l'ogre romain. On a presque de la compassion pour lui. Alix reste fidèle à lui-même et là aussi, il tire son épingle du jeu.
En tout cas la quête d'un trésor ancestrales, ça ne peut que m'attirer et le voyage qui nous est proposé est remarquable. Il y a des rivalités, des groupes secrets, de la politique et surtout une ambiance tellement morose, normal pour l'époque ou se déroule le récit, que c'est brillant. L'écriture est impeccable.
Le dessin de Marc Jailloux est incroyable, le travail sur les visages est une merveille, mais les paysages, les scènes mythiques et surtout le soin qu'il apporte à retranscrire l'époque, son environnement, ses costumes, ses décors, c'est impressionnants et surtout très beau. C'est un excellent album et si vous aimez l'Histoire, l'Antiquité, vous devez tenter l'expérience, surtout si vous aimez cette série. C'est un excellent album.
Sans aucun doute un des meilleurs album d'Alix depuis la grande époque de Jacques Martin.
Illustrant un récit classique et enlevé, au cœur de la Grèce du temps des luttes entre César et Pompée, Marc Jailloux nous régale avec des dessins de grande qualité qui reproduisent parfaitement le style de des années 70 de la série, sans tomber dans la froideur de ceux de Chrys Millen.
Marc Jailloux confirme une fois encore qu'il est le meilleur repreneur d'Alix. Une réussite !
Bonjour,
L'histoire ne sort pas des sentiers battues. Le dénouement n'arrive pas par le suspense mais par une suite d'actions téléphonées. Il est clair que l'histoire manque de consistance.
Le dessin donne la qualité et ma note de l'album, même si le dessinateur traite toujours le dessin des vignettes sur le même angle de perspective. Il a tendance à garder la perspective frontale ! Les personnages sont à peu près bien dessinés mais leurs gestuels ne semblent pas naturel.
La série "Alix" continue à avoir du mal à se renouveler.
L'histoire est difficile à suivre par moment.
Les dessins sont moins bien réalisé que les précédentes bd.
Tandis que la reprise des Guy Lefranc, l’autre série emblématique de Jacques Martin, a régulièrement débouché sur des opus passionnants, celle du classique Alix sombra très rapidement dans l'inconsistance -à l’exception de l’honorable tandem Bréda & Jailloux.
Voici l’une des pires versions de ce massacre de l’œuvre originelle. Alix y apparait plus froid et irritant que jamais, dégageant une fausse modestie incroyable quand il gagne une course de char, ou bien de la condescendance envers son comparse lorsqu’il entraîne celui-ci à la recherche de sa fille. Quant à Enak, il ne suffit pas de montrer explicitement son homosexualité (page 12 et 13) pour rendre pardonnables ses caprices d’éternel enfant. Voilà pour les deux héros.
Le récit ne tient jamais debout. Exemples : le gouverneur de la cité dispose d’une armée, mais celle-ci disparait subitement lorsqu’une poignée d’habitants envahit son palais. L’allié d’Alix tient toute une conversation avec deux interlocuteurs alors qu’il agonise un sabre planté dans le ventre. Les scènes sont appuyées, on devine à chaque fois la séquence suivante. Tous les personnages surjouent et sont grotesques. Seuls les décors sont de qualité, mais le tout est gâché par des couleurs fades.
Je mets 1/5 uniquement pour les décors.
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- "Si vous deviez choisir un seul volume de cette série, lequel me conseilleriez-vous ?"
- "Iorix le grand, incontestablement."
Soyons clairs : Iorix le Grand n’est pas une histoire d’Alix. L'album est dominé, un peu comme Le spectre aux balles d’or (le douzième épisode de Blueberry), non par le protagoniste (là Blueberry, ici Alix), mais par l’antagoniste : là Prosit, ici Iorix. Un personnage construit d’une manière merveilleuse et ambivalente. Difficile de l’appeler un méchant stricto sensu : Iorix est un héros négatif. Négatif, mais toujours héros.
Bien que l’album relié soit sorti en 1972, l’épisode a été prépublié en 1971. Or, à cette époque, le Journal de Tintin n’était plus celui des années quarante et cinquante pour lequel avaient travaillé Hergé, Jacobs et le premier Martin, à une époque où la censure était particulièrement stricte. Cependant, il était toujours le Journal de Tintin, le magazine "pour les gentils garçons".
Quelle surprise, donc, en feuilletant ces pages, de découvrir une histoire si dramatique : des scènes de bataille vraiment sanglantes, une femme qui est déshabillée et humiliée en public (!), et surtout cette fin, si féroce et soudain, et en même temps parfaitement construite. Un vrai coup de poing dans l’estomac.
L’histoire raconte d'une grande expédition pour rapatrier en Gaule une légion de mercenaires gaulois qui avait servi Crassus pendant les guerres parthes. Alix est, avec Iorix, le chef de file, mais en réalité, l’affaire aurait fonctionné sans lui : sa présence est un contrepoint à celle d’Iorix et sert à maintenir un élément de contraste.
L’odyssée de cette tribu, une petite Anabase, est racontée de manière stupéfiante : Martin prend tout le temps (les planches de l’épisode sont 54 et non 62, comme dans les huit premiers albi, mais l’auteur les gère parfaitement), et quand on arrive - enfin - en Gaule, on est épuisé et heureux, tout comme les protagonistes de l’histoire.
L'album est plein de scènes mémorables : les funérailles sous la cascade, l’assaut du convoi, la course sous la forteresse romaine, l’attaque de l’aqueduc, la chevauchée autour de la ville gauloise. Et surtout, je le répète, cette fin. Le tout est magnifiquement représenté par Martin, qui s’est vraiment surpassé et reste toujours parfaitement lisible.
Magistral.
Cet album est vraiment excellent, le meilleur de la série depuis sa création - celui-ci étant le cinquième.
Les 20 premières pages sont construites comme une enquête policière, puis, avec le départ pour le continent africain, on part pour une belle aventure, qui mêle au récit de voyage des trouvailles inspirées de l'univers de Tarzan. Martin ne s'est pas encore départi de certaines influences hergéennes (Rafa évoque le fakir des Cigares du pharaon, on retrouve l'homme-fauve de Tintin au Congo, la paralysie des Sept boules de cristal, etc.), mais il s'approprie ces références et il créé un monde antique parfaitement cohérent.
Les planches les plus originales et les plus réussies sont à mon sens celles de l'épisode africain : superbes décors, récit très rythmé, story telling quasiment impeccable.
Du grand Jacques Martin.
Un tome plutôt bon. Un scénario qui se tient sans être pour autant transcendant. Les dessins sont bons. Il reste qu'une bonne BD pour soutenir un scénario, le développer correctement, et pour le plaisir du lecteur, devrait faire à mon sens au minimum 60 pages. D'ailleurs les meilleurs "Alix" sont ceux qui se développent sur un plus grand nombre de planches... sauf quelques exceptions.
Un bon album mêlant authenticité et fiction à travers un dédalle d'aventures parsemées d'action et de retournements de situation.
On apprécie l'introduction de la bande-dessinée, qui plonge le lecteur in medias res dans une action dont il ne découvrira l'explication qu'une dizaine de pages plus loin.
Et cette action s'enchaîne avec d'autres actions.
On n'a pas le droit de respirer : à peine arrive-t-il quelque chose aux héros qu'une page plus loin, une autre action vient prendre la suite de l'aventure.
Et cela continue de page en page.
Courses-poursuite, trahison, arrivée de renforts, stupéfaction et retournements de situation : tous les ingrédients sont réunis pour transporter le lecteur dans un monde qui fusionne univers mésopotamien, perse et parthe dans l'Antiquité orientale.
On notera la qualité des décors, qui pourraient faire penser à une restitution de véritables lieux et villes ayant existé - alors qu'il n'en est rien. L'inspiration de l'auteur vient effectivement de diverses architectures ayant survécu avec le temps, mais qui n'ont jamais été présentes dans la cité imaginaire de Zür-Bakal - qui sert ici de ville centrale à l'intrigue.
Pourtant, la ville séduit de par ses décors et son scénario : un peuple désireux de retrouver son prince perdu, chassé par les autorités mises en place.
On regrettera peut-être la passivité d'Enak, dont l'utilité se résume à retarder l'aventure du trio qu'il forme avec le prince Oribal et Alix lui-même. À plus de deux reprises, il commet des erreurs qui le font passer pour une victime et non un homme d'action. Quel est le point fort de ce personnage, si ce n'est d'être un point faible tout au long de la bande-dessinée ?
Et comment expliquer la nomination d'Arbacès au poste de Grand Vizir, lui qui reste un étranger de par ses origines grecques ? Une explication aurait pu être appréciée - sachant que tous les autres événements qui surviennent dans l'album sont correctement justifiés.
Ces deux points noirs mis de côté, l'album reste néanmoins une aventure plaisante à lire : et qui dure longtemps de par les actions qui s'y déroulent ainsi que la quantité des dialogues, abondants du début à la fin.
Une bonne (re)lecture.
8,5/10
Histoire bâclée (même si il y a une caution scientifique). Le dessin est très rarement soigné. J'ai souffert à la lecture pour arriver au bout!
J'étais persuadé que Millien allait faire du bon travail sur ce titre, mais je n'étais pas sur qu'il serait servi par un bon scenario (qu'elle me pardonne, mais Mangin alterne le bon et le moins bon, dans ce que j'ai pu lire).
Mais j'ai tout de suite été rassuré. Cet album est excellent.
Superbement dessiné, avec un dessin bluffant de maitrise, par un dessinateur confirmé qui a su redonner ses letres de noblesse à "Gil St André" et qui fait beaucoup beaucoup de bien à la série "Alix".
Décors et personnages sont parfaits, ce qui est loin d'être le cas des autres repreneurs.
Franchement, j'ai retrouvé un peu de l'ambiance des meilleurs Alix du maitre Martin. Le scenario y est aussi pour quelque chose, totalement dans la lignée des 1ers Alix.
Je n'espère maintenant qu'une chose ; d'autres albums comme celui-là de ce duo très prometteur.
Série indispensable, incontournable. Jacques Martin était un géant qui nous manque terriblement. Pour moi, les meilleurs albums se situent entre le 2 et le 15, le top du top étant Les Légions perdues et Le Dernier spartiate où Jacques Martin, alors en pur état de grâce, se surpasse.
Avé Caesar ! Sans être un chef d'oeuvre ni le meilleur album de la collection, cet opus d'Alix se laisse lire agréablement. Je trouve que Alix est une série qui se poursuit sans réel surprise, ni catastrophe ( à part " Le Fleuve de Jade ), à l'inverse d'autres séries ( cf Blake & Mortimer ou Astérix ...). On retrouve toujours nos 2 sympathiques héros avec plaisir, comme 2 vieux amis qui reviennent de voyage ... lol. Bien sûr, les meilleurs albums étaient ceux de Jacques Martin mais je trouve que dans l'ensemble le flambeau a été bien repris. Encore une aventure certes classique, mais qui se lit sans ennui, le graphisme n'est pas transcendant mais n'est pas désagréable non plus. Dommage que la fin soit un peu précipitée. Bref, un album à lire sans bouder son plaisir, mais qui ne restera pas non plus dans les annales ... Avis mitigé donc, un album peut être à réserver aux inconditionnels d'Alix, dont je fais partie. Les autres pourront toujours se faire prêter l'album pour se faire leur opinion ...
Meilleur album depuis la passage de relai de Jacques Martin, tant graphiquement que scénaristiquement. Les commentaires précédents sont suffisamment explicites!
Il est toujours risqué, surtout en couverture, d'effectuer un gros plan, Marc Jailloux s'en tire honorablement. De même quand il faut illustrer Alexandre le Grand, célèbre pour sa beauté.
Après ce panégyrique, les défauts. La qualité de dessin n'est pas constante, surtout pour les profils et la BD est mal rythmée: beaucoup de vignettes sur des dialogues et un manque criant sur les scènes d'action (le combat signal se joue en 3 coups de cuillers à pot).
Quant au scénario: Alix joue encore le larbin de César. En -49 le grand homme qui comme tous les conquérants se réfère à Alexandre a besoin d'un symbole; il envoie Alix.
L'Histoire ne casse pas des briques, on lit l'album sans avoir l'impression d'avoir perdu son temps. Mais je ne le relirai pas avant longtemps...
Les auteurs ont pris le risque d'intégrer un événement historique: la bataille de Munda (-45 JC). Or dans "Roma, Roma", la guerre civile n'avait même pas commencé. 5 ans se sont donc passé entre ces 2 albums et Alix n'a pas pris une ride, Enak pas un cm.
2nd écueil: Alix se démène pour retrouver un trésor et ses efforts se révéleront aussi vains que le trésor inutile. L'Histoire est écrite Alix est relégué au rôle de témoin dans ses propres aventures.
Sinon le dessin reste plaisant même si Ch. Simon s'éloigne de la ligne claire.
J.Martin utilise un thème récurrent, celui de l'imposteur, mais force est d'admettre que celui-ci est bien intégré dans le contexte du conflit César / Pompée. L'intrigue se tient, même si les intrigant sont facilement loquaces et le "méchant" trop manichéen.
Dommage que Morales n'arrive pas à insuffler du dynamisme dans ses scènes d'action. A comparer cette couverture et celle du "Dernier spartiate"...
Un air de déjà-vu: Enak est attiré en Egypte, c'est un piège, nos héros s'enfuit dans le désert avec l'aide d'une princesse qui meurt en route, nos géros s'en sortent grâce à l'aide du rouquin de service.
Bref un remake du "Prince du Nil" (avec cette fois-ci le Prince de Méroé dans le rôle du méchant), une abracadabrantesque intervention d'hommes-crocodiles en plus, les dessins de J.Martin en moins. Non pas que les traits de Morales soient laids mais la barre était mise très (trop?) haut.
A noter que le félin sur la couverture est un guépard; j'ignorais que les guépards grimpaient aux arbres...
De tous les Alix, "Les légions perdues" est, pour moi, le meilleur.
Par son scénario qui arrive à être riche sans être confus (problème récurent avec J. Martin); par son dessin qui ajoute des ombres encrées à la ligne claire; par ses couleurs fines et nuancées.
A lire et relire sans modération.
Je rejoins le commentaire précédent (Alfred2). Malgré des défauts, cet album n'est pas sans intérêt. Les auteurs réinterprétant Alix avec une vision moderne, Enak en sort grandi. La découverte de la civilisation sarmate est fort intéressante, et le personnage de la guerrière Amagé est bien croqué.
Le confinement aidant, je me suis plongé dans la relecture des BD qui ont bercé mon adolescence. Quelle dégringolade ! Certes le dessin est agréable et en particulier les costumes, les paysages et l'architecture. Certes, on sent que l'auteur possède une vraie culture de l'Antiquité qu'il a envie de nous faire partager. Mais comment peut-on supporter et apprécier un jeune héros qui est violemment outré qu'on manque de respect à un vieillard et qui, quelques pages plus tard, ne cille pas lorsqu'il découvre que ses amis (dont le vieillard en question) ont tous été décapités pour l'avoir aidé à s'évader et ont soigné son ami.
Contrairement aux autres avis, j'ai plutôt passé un bon moment à lire cette histoire
Je suis fan d'Alix depuis toujours, et je viens d'ailleurs de relire l'intégralité de la série. En fait cet album n'est pas un Alix, c'est une relecture de nos deux héros. L'éditeur a commis l'erreur de le positionner dans la série "officielle" alors que ce tome (ainsi que Veni vidi vici) aurait plus sa place dans une série dérivée. Un peu comme le nouveau Blueberry de Sfar/Blain qui est lui aussi une relecture de la série originale.
Je me suis beaucoup plus ennuyé du tome précédent "Les Helvètes" qui se perd en voulant reprendre les codes de la série d'origine et qui aboutit au finale sur un scénario assez décevant. Si on veut des Alix "classiques" réussis il faut prendre ceux de Jacques Martin (notamment le dernier Spartiate qui pour moi est un monument scénaristique digne des plus grandes tragédies grecques). Personne ne pourra raconter comme il l'a fait, avec cette grandeur des personnages, ce trait inimitable, cette profondeur des scénarios. Ceux qui veulent imiter le maître ne font finalement que décevoir, soit au niveau du dessin, soit au niveau de l'histoire (si vous voulez une histoire indigente, sans queue ni tête, relisez le fleuve de jade par exemple)
Donc voilà moi j'ai bien aimé celui ci parce que les auteurs font autre chose que du Alix. Et ils l'ont fait pas trop mal finalement.
Bonjour. Je rejoins moi aussi les autres avis : STOP ! il faut garder Jailloux et Bréda ou Venanzi et Valmour pour la série Alix. Il faut cesser le massacre ! Le dessin de ce nouvel album est aussi médiocre que Veni Vidi Vici.
Il faut respecter l'esthétique au plus proche de J. Martin et cesser de changer d'auteur ! L'album Britannia, Le serment du gladiateur et Les Helvètes étaient bien donc pourquoi changer à chaque fois ?
Très déçu par ce nouvel opus. Aucun plaisir à lire cette BD.
La seule raison que j’imagine pour produire cette daube est de faire perdurer le filon s'il peut rapporter encore un peu.
De très loin, le plus mauvais tome de la série .....
Reprendre cette "géante" dans cet épisode est un non-sens.
Pauvre Jacques Martin, si tu savais .....
Alix est mal dessiné, l'histoire est moyenne. A ne pas acheter. Il faudrait penser à arrêter. Mais casterman profite de la nostalgie
Malheureusement ce duo d'auteurs n'est pas à la hauteur. Dommage pour Alix ! Ce héro mérite beaucoup mieux ! A quand le retour de Jailloux aux crayons et Bréda aux textes.
Quoi dire de cet album sans intérêt, sans histoire, sans force graphique... Rien, comme celui d'avant et celui d'avant encore... Alix, une reprise de plus dont on se passera désormais.
Incontournable... Quoi? Vous n'avez pas encore lu les Alix? Vous n'osez pas revenir sur un "classique"? Erreur, un conseil: lisez-les et vous n'arrêterez plus... même si je trouve les albums inégaux après le n°19... A chacun de voir.
J. Martin réussit le tour de force d'allier précision historique, détails culturels, paysages et personnages marquants, avec une intrigue riche et bien ficelée qui n'ennuie jamais les lecteurs.
La série est actuellement prolongée par "Alix Senator" qui donne une 2e vie à un Alix devenu âgé... C'est plutôt beau mais moins captivant à mon goût.
Un fan très déçu par le dessin de M. Albertini. Depuis 50 ans, je suis de très près les aventures d'Alix. De nombreux dessinateurs se sont succédés et je le déplore. Après un tandem magique de Messieurs BREDA et JAILLOUX, une nouvelle paire d'auteurs a repris le flambeau. J'espère qu'il s'agira de leur unique album. Je souhaite aussi que Castermann fasse preuve d'une plus grande attention au suivi de cette série.
Je suppose que beaucoup d'avis négatif sur le précédent album "veni vidi vici" ont peut-être fait de l'effet. Casterman doit garder Jailloux et Bréda pour les prochains albums et ne plus changer à l'avenir ! Album correct.
Bréda et Jailloux font de l’excellent travail avec Alix. Même si ce tome m’a paru un peu trop verbeux à mon goût, j’y ai largement trouvé mon compte. Encore une mission confiée par César, cette fois ci chez les helvètes. Alix et Enak sont accompagnés de Lucius, un jeune homme imbu de lui-même mais qui au fil de l’histoire saura se trouver et changer sa personnalité. Un bon album qui, néanmoins, ne me rend pas aussi enthousiaste que « Le serment du gladiateur ».
Le premier album d'Alix à m’avoir déçu. Le vrai souffle de l’aventure a disparu comme dans de nombreux albums qui suivront. En bridant le nombre de pages, les histoires deviennent moins attrayantes. On ne raconte pas une histoire d’Alix comme on peut le faire avec Astérix. Cet album, pourtant très correct, est une véritable cassure avec le génie des dix premiers albums.
Le scénario de cet Alix est génial et la convoitise de divers protagonistes pour un chariot d’or peut se lire sur les visages. Alix doit reconduire en Gaule une légion entière de mercenaires après que Parthes et Romains aient convenu d’une paix. A chaque gaulois de cette légion est promis une somme en or et c’est celui-ci, convoyé sur un chariot, qui va semer la discorde. L’évolution vestimentaire de cette légion progresse au long des pages ainsi que leur laisser aller donnant à cet album une atmosphère étouffante. Un très grand Alix de la grande époque ! J'adore...
Hier soir, en aménageant ma bibliothèque, mes mains se sont portées sur « Le dernier spartiate ». Je l’ai ouvert et… refermé une fois relu entièrement. Des tas de souvenirs me sont remontés à l’esprit. Et j’ai revu mes parents m’offrant, à l’hôpital en 1976, « La griffe noire », « Les légions perdues », « Iorix le grand » et donc « Le dernier spartiate » pour donner suite à ma demande de petit malade. Mais c’est ma prof d’histoire de 6ème, quand nous étudiions l’antiquité, qui a fait connaître Alix à toute la classe. Et, c’est toujours aussi magique. Il faut dire que Jacques Martin, dans les dix premiers albums de son héros, a offert des BD passionnantes avec des intrigues de haut vol. J’ai retrouvé récemment espoir avec le très bon « Le serment du gladiateur » mais le denier album « Veni Vidi Vici » est une véritable horreur scénaristique. Alors, relire les premiers albums coule de source.
Casterman l'arnaque du siècle ...
Certes un éditeur est là pour gagner de l'argent et il se doit d"exploiter les séries qui marchent !
Evidemment, l'éditeur est lié par des contrats avec les ayant droits, qui l'oblige à sortir ici un Lefranc, là un Jhen et un Alix.
Y a t il un directeur de collection ? Des équipes qui relisent les scripts ?
Je rejoins la cohorte des avis négatifs ...
Un Alix revisité, transfiguré dans le mauvais sens du terme.
Une intrigue insignifiante et croquignolesque !
Un dessin et des couleurs médiocres.
Une purge ...
Amateurs de BD, il y a des éditeurs indépendants qui savent faire leur métier et sélectionner des pépites ... rejoignez les
Mais Casterman a touché le fonds.
Remettez Jailloux aux commandes, ou Morales qui avait un vrai talent.
Ou arrêtez cette infamie ...
Alix rend visite à sa cousine Tullia à Pompei et rencontre Lame-Serpent, un gladiateur atypique. Première lecture d'un Alix post-Jacques Martin et bonne surprise, l'intrigue est de bonne facture, dans la lignée du Maître. Les dessins restent dans le style de la série.
Bonjour. Je vais être obligé moi aussi de mettre mon grain de sel : Je connais bien la production de David.B et je pense sincèrement qu'il n'aurait pas dû contribuer à la série Alix car ce n'est pas vraiment le genre auquel les lecteurs sont habitué. Autre chose : Il faut absolument que la série cesse de revenir en permanence sur les 1er albums en voulant faire de la continuité (ex La conjuration de Baal) de Simon et Lafon. il est vraiment dommage que la série change sans cesse d'auteurs... ça devient vraiment pénible car c'est très visible dans le temps. Pour moi le pire album question graphique est "La cité engloutie" graphisme très limite franchement et "le fleuve de Jade" avec les hommes lézards (???) et un scénario mou. On venait à peine de s'habituer aux dessins de Jailloux pas mal et Bréda qu'on change pour Venanzi et Valmour. Martin avait désigné Moralès comme successeur pour la continuité mais il est parti pour d'autres aventures. Dommage car question décor c'était très bon ! Non sincèrement pour les fans de la série ça ne va pas du tout. Question couleur la qualité est là pour relever un peu mais c'est tout de même un Alix qu'on lit d'un personnage emblématique du monde de la BD. Respectons Alix et son créateur enfin !
Je ne suis pas un fan d'Alix à la base, donc je commence la lecture en essayant de mettre mes a priori de côté... Mais malgré tous les efforts du monde non. Je n'y arrive juste pas. Un dessin mou, avec le même genre de perspective à longueur de page, des textes redondants au possible, des personnages tellement lisses ferait passer tintin pour un vrai punk, ... J'ai arrêté la lecture au milieu tant c'est atroce, on dirait une caricature.
Un dessin très ligne claire, mais pas vraiment réussi dans l'ensemble : il y a plein d'erreurs de proportions, des dessins ultra figés et bien trop statiques dans les scènes "d'action". Quand à l'histoire, hébé... il n'y a pas grand chose au final à en retenir. Tout ça est bien mou, et plutôt vain.
le constat est terrible, mais indiscutable.
Ce " grand retour d'Alix" (le bandeau plaira terriblement aux autres auteurs qui travaillent depuis des années sur la série) est un terrible flop.
Commercialement, je n'en sais rien, mais artistiquement, on est quand même très près de la purge.
Je ne connais pas le travail de david B, mais il me semble que ce n'est pas un auteur très populaire, et on comprend pourquoi.
La BD classique exige des qualités qui ne sont pas données à tout le monde. C'est très dur de s'adresser au plus grand nombre.
Et david B échoue à rendre une copie intéressante.
Très vite, le scenario s'enlise, on ne comprend pas grand chose à ce qui se passe, et on arrive au bout de l'album dépité, avec cette impression d'avoir lu sans comprendre une histoire sans intérêt.
Des gens meurent, et on s'en moque. Même le petit suspense de la bataille dans les catacombes est ratée, et la géante m'a laissé froid.
Côté dessins, l'intention semblait louable, "revenir" au style des dessins des meilleurs albums, les 1ers, dessinés par le Maitre.
Mais pour cela, il faut là aussi tenir la route, et malheureusement, l'objectif n'est pas atteint.
Si un rédacteur en chef/directeur de collection/... (bref, appelez le comme vous voulez) avait fait son travail, il aurait demandé au dessinateur de revoir sa copie, tellement certaines cases sont soit ratées (la géante, qui n'a jamais les mêmes caractéristiques physiques, elle grandie au fur et à mesure de l'histoire !), soit illisibles car trop petites (il faudrait une loupe pour y arriver !).
Les couleurs sont bien, c'est déjà ça...
Mais c'est peu, trop peu.
Je préfère rester sur la bonne impression du "serment du gladiateur", que sur ce "Alix vu par..." de piètre qualité.
(je ne l'ai lu qu'après, mais entièrement d'accord avec la chronique de A. Perroud)
Scénario sans queue ni tête,et sans intérêt, le personnage d'Enak à baffer
Franchement beurk !!!
J'ai perdu mon argent.
Quelle déception !
Comment un éditeur peut-il laisser sortir un album aussi indigent ?
Scénario farfelu (que vient faire cette géante ???) - dessin très décevant.
Bref Veni Vidi Ciao
Pour résumer ce dernier Alix, il est comme le Canada Dry : « Ça a la couleur de l’alcool, le goût de l’alcool… mais ce n’est pas de l’alcool ». Et forcément le plaisir ou les effets ne sont pas les mêmes. On découvre au fil des pages des dessins pas mal et des personnages grotesques. Que penser de ce 37ème album (tient le numéro a disparu de la tranche) ? Bof. Et pourvu que dans le 38ème les aliens ne débarquent pas, lol. Ou alors le ciel lui tombe sur la tête à ce pauvre Alix, mdr.
Après un tome 36 d’un très bon niveau, Casterman avec deux nouveaux auteurs essaye un périlleux retour en arrière. Aux sources d’Alix avec un retour d’Arbacès qui il faut dire ressemble beaucoup à celui de la Tiare d’Oribal. Quand j’ai vu que Bédéthèque annonçait un 50 pages, je me suis dit : « Enfin, Casterman laisse briser le fameux carcan des 46/48 pages ». Mais ce n’était qu’un faux espoir.
Avec des marges horribles de 5 mm entre les cases et une géante qui vient gâcher l’histoire qui n’est déjà pas très folichonne… Quel choc !
On essaye malgré tout de trouver des points positifs comme un Enak plus taquin que chouinard mais au bout du compte, nous n’avons envie que d’une chose… un retour de Mathieu Bréda au scénario et Marc Jailloux au dessin.
Ensuite, avec un scénario de qualité, pourquoi pas.
Vraiment très déçu par cet album. Alors que cette série avait enfin trouvé un regain de qualité avec les dessins de Marc Jailloux et Marco Venanzi, elle replonge dans la médiocrité graphique avec ce nouvel opus. Personnages, décors ou decoupage, tout est maladroit et désagréable. David B. livre un scénario lourd de références historiques mais à l'intrigue complètement insipide. Le personnage d'Arbacès est transparent et le complot ridicule.
Quant aux promesses de "récit épique" et de "retour à la ligne claire des premiers albums de Jacques Martin" évoquées en quatrième de couverture, c'est vraiment se moquer des lecteurs !
Ou êtes vous Jacques et Marc????
Voilà un alix sans saveur, avec de très mauvais comédiens et aucune psychologie dans les personnages.
En bref, on s’emmerde et c'est laid!